Notre dernière étude nous a permis de comprendre plusieurs aspects
de nos véritables besoins intérieurs au niveau amour :
- Aucun d'entre nous n'est capable d'aimer naturellement quelqu'un de ce
genre d'amour que décrit le Nouveau Testament comme le véritable amour.
- Nous possédons en commun avec tous les hommes, même les païens, le don
naturel de l'éros -- le genre d'amour qui aime les autres parce qu'ils sont
gentils envers nous.
- Quand la Bible affirme que « Dieu est amour, » elle dit en fait « Dieu
est agapé. » Cette sorte d'amour aime ceux qui sont indignes, détestables,
voire même ses ennemis.
- La Bible dit (
1 Corinthiens 13
) que si nous n'avons pas l'agapé, quand bien même nous parlerions « les langues
... des anges, » nous ne sommes rien d'autre qu'une « cymbale qui retentit. »
Si nous avions « la science de tous les mystères, » et « même toute la foi
jusqu'à transporter des montagnes, » mais que nous n'avons pas l'agapé, nous ne
sommes rien. Nous pouvons même distribuer tous nos biens pour nourrir les
pauvres, et livrer nos corps pour être brûlés, cependant cela ne nous « sert de
rien » sans ce merveilleux don de l'agapé.
- Le commun dénominateur de tous les êtres humains, c'est la peur;
néanmoins elle disparaît complètement devant l'agapé. Ceci éveille tout de
suite en nous l'idée que personne n'a jusqu'ici eu trop d'agapé!
- Notre amour normal, l'éros, dépend de la beauté ou de la bonté de l'objet
considéré. L'agapé, pour sa part, est gratuit et indépendant, aimant ainsi les
mauvaises gens, même les ennemis.
- L'éros est un amour qui repose sur un sentiment de besoin. L'agapé, au
contraire, ne ressent aucun besoin et aime sans aucune arrière-pensée ni désir
de récompense quelconque.
POUVONS-NOUS ETRE HEUREUX SANS L'AMOUR-AGAPÉ?
- Même si l'agapé n'est pas naturel pour nous, quelle importance a-t-il?
Jean 13:34
.
RÉPONSE : « Je
____ donne un commandement nouveau :
_____-
____
___
___
___
______; comme Je
____
__
_____... »
- Comment le monde reconnaîtra-t-il enfin le véritable peuple de Dieu?
Jean 13:35
.
RÉPONSE : « À ceci
____
___________ que vous êtes mes disciples, si vous
____
__
_______
___
___
____
___
______. »
- Sélectionnez puis inscrivez sept caractéristiques de l'agapé dont vous
ressentez particulièrement le besoin.
(Vous en trouverez une liste de seize dans :
1 Corinthiens 13:4-8
.)
VOTRE LISTE :
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________.
- Si quelqu'un suit le Christ parce qu'il apprécie Son amour-agapé au
lieu d'être motivé par une peur égoïste ou l'espoir d'une récompense,
pensez-vous qu'il s'égarera?
Comparez :
1 Corinthiens 13:8
avec :
Jean 10:27-29.
QU'EN PENSEZ-VOUS?
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________.
Note : « Ce n'est pas la peur du châtiment, ou l'espoir d'une récompense
éternelle, qui pousse les disciples du Christ à Le suivre. Ils contemplent
l'amour immaculé du Sauveur, tel qu'Il s'est manifesté tout le long de Son
pèlerinage terrestre, depuis la crèche de Bethléhem jusqu'à la croix du
Calvaire, et cette vision attire, attendrit et subjugue les âmes. L'amour naît
dans les coeurs. Ils entendent Sa voix et Le suivent. » Jésus-Christ 478-479.
AUTRES CONTRASTES ENTRE AGAPÉ ET ÉROS
- L'éros est un amour qui cherche Dieu. C'est là le fondement de la plupart
des religions. C'est aussi la raison pour laquelle tant de lieux de pèlerinage
et de temples ont été construits. Chercher l'éros est bien noble. Mais
l'agapé est différent : Ce n'est plus l'homme qui cherche Dieu mais Dieu qui
cherche l'homme.
Luc 19:10
.
RÉPONSE : « Car le Fils de l'homme est venu
________
__
______
__
___
_____
_____. »
- Quand nous concevons l'amour de Dieu en tant qu'éros, nous imaginons Dieu
jouant à « cache-cache » avec nous, faisant en sorte qu'il soit le plus
difficile possible de Le trouver. Nous croyons que cette recherche nécessite
un dur labeur et nous ne sommes jamais sûrs d'y arriver. De façon
contrastante, demandons-nous à quel point Dieu est proche de chacun d'entre nous.
Actes 17:27;
Jean 1:9
.
RÉPONSE : « Or Il n'est pas
____
__
______
__
____, » Il est « la véritable lumière qui
_______
____
_____ venant dans le monde. » (Version King James).
Note : À quel point Dieu est-Il proche de vous? Avec quelle ferveur vous
cherche-t-Il? Il est aussi près que la « parole de foi » que vous proclame
cette leçon maintenant! Il vous a déjà trouvé au moyen de cette parole. Il
frappe à votre porte en cet instant même. (Voir
Apocalypse 3:20 ).
- Loin de Se cacher de vous pendant toute la durée de votre vie, à quel
point Dieu a-t-Il été près de vous depuis votre naissance, sans que vous le
réalisiez vraiment?
Psaumes 139:1-5; 7-13
.
RÉPONSE : « Tu
____
_____ je marche... et Tu pénètres
______
___
_____... Tu m'entoures
___
________ et
___
______,
__
__
____
__
____
___
___. »
- Un autre contraste : L'éros est un amour qui est dépendant de la valeur
de ce qu'il considère. Nous traitons naturellement le maire d'une manière
plus aimable que l'éboueur (nous serions pourtant dans une terrible
situation sans ce dernier). La dot africaine s'élève considérablement selon
l'éducation et la culture de la fiancée. Les coutumes nord-américaines sont à
peu près identiques, bien que différentes en apparence. L'agapé est tout
autre : Plutôt que de dépendre de la valeur de l'objet considéré, l'agapé aime
les « indignes » aussi aisément que les « bons », et il attribue de la valeur
à ce qu'il considère.
Ésaïe 13:12
.
RÉPONSE : Dieu rendra « ... les hommes
____
_____
___
____
___. »
Note : Prenons un exemple. Voici une pierre ordinaire ramassée sur un terrain
vague. Elle ne vaut rien. Supposez maintenant que je prenne cette pierre dans
mes bras et que je l'aime comme une mère aime son bébé. Et supposez qu'en
faisant cela, je puisse la changer en un vrai lingot d'or. Quelle serait sa
valeur maintenant? C'est ce que le Seigneur fait avec vous et moi par Son
amour-agapé. Et c'est ce que nous pouvons apprendre à faire pour notre prochain
lorsque nous apprenons à aimer comme Lui!
- De plus, l'éros est un amour qui cherche à s'élever, à monter plus haut.
Il désire les promotions. Nous le voyons partout, à l'école, en politique,
dans les affaires, même dans l'église. Par qui cet amour-éros qui cherche
son intérêt a-t-il débuté?
Ésaïe 14:12-14
.
RÉPONSE : Avec
_____. (Marquer dans votre Bible les cinq
emplois du mot « Je » et les cinq verbes et noms qui expriment l'idée de
l'exaltation.)
- En contraste, comment l'agapé ose-t-il « descendre », s'abaisser?
Philippienss 2:5-8
.
RÉPONSE : (Faites une liste des sept étapes nommées ici montrant que Christ S'est
abaissé, contrairement à l'ambitieux Lucifer) :
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________
__________ __________ __________ __________ __________ __________.
Note : Nous pouvons retracer dans
Philippienss 2:5-8
les sept étapes distinctes et successives suivies par Christ pour nous
démontrer l'agapé :
- « Bien qu'Il existât en forme de Dieu, [Il] n'a point regardé comme une
proie à arracher d'être égal avec Dieu. » Le Fils de Dieu a volontairement
abdiqué Sa couronne, poussé par l'agapé.
- Il « S'est dépouillé Lui-même » et « S'est humilié. » Quand Christ
S'est « dépouillé Lui-même », Il abandonna volontairement, pour l'éternité,
tout ce qu'Il avait de plus cher, quelque chose d'impossible à faire sans
l'agapé.
- Il prit « une forme de serviteur (d'esclave) ». Les anges sont appelés
des serviteurs, des « esprits au service de Dieu », envoyés pour « exercer un
ministère » en notre faveur (
Hébreux 1:14
). Si Christ était devenu comme l'un d'entre eux, cela aurait déjà été d'une
grande condescendance car Il était leur Chef. Mais Il est descendu encore
plus bas :
- Par Sa naissance, Il est devenu « semblable aux hommes ». Aucun être
humain ne s'est jamais si enfoncé qu'il soit devenu trop éloigné que le Fils de
Dieu ne puisse l'atteindre, lui ou elle. Laissez une fois cet agapé prendre
possession de vos coeurs et toute trace d'un esprit pharisaïque du type « je
suis plus saint que toi » s'évanouira. Nous découvrirons alors que nous pouvons
atteindre le coeur des autres.
- « Et ayant paru comme un simple homme, Il S'est humilié Lui-même. » Sa
mère Lui a donné naissance dans une étable nauséabonde; elle a été forcée
d'envelopper son Petit dans des chiffons et de Le coucher dans une mangeoire
d'âne. Sa vie est devenue celle d'un paysan travaillant à la sueur de son front.
Mais ce ne fut pas assez :
- « Se rendant obéissant jusqu'à la mort. » La manière de mourir à
laquelle S'est soumis le Christ n'avait pas pour motif de fuir les
responsabilités. C'était la descente aux enfers, une condamnation vivante et
consciente de chaque cellule d'un être humain, le tout sous la désapprobation
de Dieu, acceptée ou comprise. Et voici la septième étape de Son humiliation
afin de rendre tout cela encore plus clair.
- « Jusqu'à la mort de la croix ». Au temps de Jésus, la mort sur la croix
était la mort la plus humiliante, la plus désespérée possible. Non seulement
était-elle la plus cruelle qui ait été inventée, non seulement la plus honteuse
-- étant pendu nu devant la foule moqueuse qui suivait Son agonie avec joie, --
mais la mort sur la croix portait en elle une horreur plus profonde encore. Elle
signifiait que le Ciel L'avait maudit. La manière dont Christ est mort
correspond au sort de ces hommes perdus qui périront finalement dans un
désespoir irréversible que l'Apocalypse appelle la « seconde mort ». C'est
cette mort que Jésus a subie volontairement. Dans Son désespoir, Il s'écria :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné? » (
Matthieu 27:46
). Arrêtez-vous et réfléchissez-y avec révérence. Vous et moi sommes ceux qui
aurions dû passer par ce terrible sort, s'Il n'avait pas pris notre place et
n'était pas mort de notre seconde mort.
LA VRAIE MESURE DE L'AGONIE DE JÉSUS SUR LA CROIX
Les souffrances de Jésus furent incomparablement supérieures aux souffrances
physiques ou à la torture de n'importe quel martyr. Le fardeau qu'Il porta
n'était ni une simulation, ni une comédie. L'Écriture nous dit : « Et l'Éternel
a fait retomber sur Lui l'iniquité de nous tous. »
Ésaïe 53:6.
Qu'est-ce que « l'iniquité »? « Ce sont vos crimes qui mettent une séparation
entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face. »
Ésaïe 59:2.
L'iniquité sépare de Dieu, laisse l'âme désespérément affligée et seule,
détruit tout sentiment de sécurité. Le Seigneur a vraiment fait retomber sur
Christ « l'iniquité de nous tous. » Cela veut dire qu'Il a placé sur Lui les
mêmes sentiments de culpabilité, de solitude, d'insécurité et de désespoir que
nous connaissons si bien. C'était ce qui sépara le Christ de Son Père. Avant de
connaître la vérité, il me semblait que Christ ne pouvait pas S'être vraiment
senti abandonné. La Bible dit qu'Il s'écria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
M'as-tu abandonné? » (
Matthieu 27:46
). Était-Il un acteur dramatique hurlant ces lignes sur une scène, ou était-ce le
cri honnête provenant d'un coeur déchiré par une angoisse amère? Le Christ n'a
pas porté ce fardeau comme un homme pourrait porter une lourde charge sur ses
épaules. Il porta ce fardeau au plus profond de Son âme.
Pierre nous dit : « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois... »
1 Pierre 2:24.
C'était donc dans Son propre système nerveux, dans Sa pensée et dans Son âme
que Jésus porta cette charge écrasante. Paul est même encore plus explicite :
« Celui qui n'a point connu le péché, Il [le Père] L'a fait devenir péché pour nous. »
2 Corinthiens 5:21.
Christ n'était pas un pécheur, car Il était sans péché. Mais Il est devenu malédiction
pour nous, car il est écrit : « Maudit soit quiconque est pendu au bois. »
Galates 3:13.
Le péché et la « malédiction » sont ici identiques. Les déclarations de Paul
indiquent que l'identification de Christ avec le péché alors qu'Il portait la
croix fut quelque chose de terriblement réel. « Le salaire du péché, c'est la mort. »
Romains 6:23.
Si Christ est devenu « péché », « est devenu malédiction pour nous », il est
clair qu'Il a dû aussi souffrir le salaire de la mort. Christ est sans contredit
très près de nous « Car Celui [Christ sans péché] qui sanctifie et ceux qui sont
sanctifiés [pécheurs] sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte
de les appeler frères. »
Hébreux 2:11.
Qu'est-ce que la mort, le salaire du péché que Christ a subi?
Il y a deux sortes de mort dans l'Écriture, l'une appelée sommeil (voir
Jean 11:11, 13
) qui est la mort que l'on connaît; et l'autre, la vraie mort, appelée la
« seconde mort » (voir
Apocalypse 2:1;
20:6;
21:8
). Cette dernière est la séparation éternelle d'avec Dieu -- l'adieu à la lumière,
la joie et la vie pour toujours.
C'est cette « seconde mort » que Jésus a goûtée. « Par la grâce de Dieu, il
souffrît la mort pour tous. »
Hébreux 2:9.
Puisqu'Il l'a goûtée pour chaque personne, ce sommeil que nous appelons mort ne
peut être ce qu'Il a goûté, puisque chaque personne va vivre elle-même cette
sorte de mort. Quel que soit ce que Jésus a goûté, Il l'a fait afin que nous
n'ayons pas à y goûter nous-mêmes.