Alors que nous commençons notre étude biblique, je pense qu'il serait
bien de passer cette heure, peu importe le rythme, à considérer ce
pourquoi nous sommes venus ici et comment nous allons bénéficier de
ces études. Je suppose que chaque personne est venue ici en
s'attendant à entendre des choses auxquelles nous n'avions jamais
pensé auparavant et non seulement en s'attendant à entendre des choses
auxquelles nous n'avions jamais pensé auparavant, mais en s'attendant
à apprendre des choses auxquelles nous n'avions jamais pensé auparavant.
Il est très facile d'entendre des choses auxquelles nous n'avions
jamais pensé auparavant, cependant nous n'apprenons pas toujours ce
que nous entendons; je suppose que nous sommes venus ici en espérant
apprendre des choses auxquelles nous n'avions jamais pensé auparavant.
Ceci revient simplement à dire que nous sommes venus en nous attendant
à ce que le Seigneur nous donne de nouvelles révélations de Lui-même,
de Sa Parole et en même temps de Ses voies. Je suis venu pour cela.
Le texte qui suit est un bon conseil pour nous tous : « Je vous le dis
en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit
enfant n'y entrera point. » (
Marc 10.15
). Ainsi nous sommes venus pour apprendre des choses sur le royaume de
Dieu, pour recevoir les choses du royaume de Dieu, des choses
nouvelles et anciennes, des choses anciennes d'une nouvelle manière,
et des choses nouvelles d'une nouvelle manière; quiconque ne le
recevra pas comme un petit enfant n'y entrera pas, il ne peut y entrer.
Il s'ensuit que nous devons tous venir ici et nous asseoir aux pieds
de Christ, en Le considérant comme notre professeur, nous attendant de
recevoir ce qu'Il a à nous dire, y venant comme un petit enfant. Car
non seulement ce texte parle de ceux qui recevront le royaume de Dieu,
mais le texte nous est présenté également dans Matthieu de manière à
inclure tout le temps qui suit notre réception initiale du royaume de
Dieu.
« En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent : Qui
donc est le plus grand dans le royaume des cieux? Jésus, ayant appelé
un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit : Je vous le dis en
vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les
petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » (
Matthieu 18.1-3 )
Maintenant si quelqu'un devait dire que l'autre texte se rapporte à
ceux qui reçoivent le royaume de Dieu pour la première fois et
admettent la vérité qu'ils ne peuvent le recevoir que comme un petit
enfant, confessant qu'ils n'en connaissent rien personnellement, et ne
peuvent arriver à le connaître par eux-mêmes, ce verset montre que
cela va plus loin encore et que l'idée s'applique même après avoir
reçu le royaume de Dieu. Car, afin d'être convertis, nous devons être
comme un petit enfant, recevant le royaume de Dieu comme un petit
enfant, et assumant que nous ne connaissons rien de nous-mêmes, que
nous n'avons aucune sagesse qui nous soit propre. Ce n'est pas notre
propre sagesse qui peut rendre ces choses claires pour nous, qui peut
ouvrir le chemin par lequel nous pourrons comprendre correctement le
royaume tel qu'il est. Nous devons laisser toute notre sagesse de côté
afin de le gagner, et devenir comme un petit enfant par notre
conversion. « Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme
les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » À
quel genre d'enfants fait-on allusion? À de petits enfants. Les petits
enfants n'ont pas beaucoup l'orgueil d'avoir raison. Les plus âgés ne
sont pas aussi prêts à apprendre. Ceci nous est donc donné comme un
modèle et un exemple de la manière dont nous devons aborder la Parole
de Dieu afin d'apprendre.
La connaissance
Il y a un autre verset qui nous dit la même chose et d'une manière
peut-être plus forte. « Si un homme pense savoir quelque chose, il ne
connaît rien encore comme il devrait le connaître. » (
1 Corinthiens 8.2
). Combien de gens cela englobe-t-il? N'importe quel homme, tous ceux
qui sont venus ici. N'importe qui donc qui est venu ici, qui pense
qu'il sait quelque chose, combien de gens cela fait-il? Qui pense
savoir combien de choses? Qui pense savoir quoi? « Quelque chose. »
Cela couvre-t-il alors toutes choses? Oui monsieur. Alors le texte
couvre tous les gens et toutes les choses que l'on peut connaître.
Alors si quelqu'un d'entre nous pense savoir quelque chose, que
connaît-il? Il ne connaît rien comme il devrait le connaître.
Bien donc, nous serons tous d'accord que ceci est vrai, n'est-ce pas?
Prenez-le pour principe. Si vous êtes venus ici en pensant que vous
connaissiez quelque chose, vous devez décider que vous ne savez rien
comme vous le devriez. Alors aborderons-nous cette étude de cette
manière? Viendrons-nous à cette étude demain, le jour suivant et
chaque fois que nous viendrons ici en prenant pour acquis que nous ne
savons rien comme nous devrions le savoir. Il m'importe peu que ce
soit le plus vieux pasteur dans nos rangs; il doit venir et dire :
« Je ne connais rien comme je devrais le connaître; toi, enseigne-moi. »
Et nous apprendrons, chaque personne qui entre dans cette maison avec
cette attitude tirera quelque chose de la leçon qu'elle entend. Et
ceci inclut le pasteur le plus âgé dans nos rangs; il apprendra
davantage que tout le reste d'entre nous s'il prend cette attitude.
Combien de temps cela durera-t-il? Dépasserons-nous le temps alloué à
ce séminaire, pensez-vous? Non monsieur. Très bien alors, la chose est
réglée pour toute la durée de ce séminaire, si nous pensions
connaître quelque chose.
Il y a des choses que nous pensions connaître assez bien. S'il y a une
chose que nous pensions savoir, mettons-la de côté, nous ne savons
rien. Nous apprenons toujours davantage à partir des textes que nous
pensions déjà connaître le mieux. N'oubliez jamais cela. Nous apprenons
toujours davantage à partir des textes avec lesquels nous sommes les
plus familiers. Alors ne voyez-vous pas que si quelqu'un prend un
texte ou une pensée, l'étudie pendant un long moment, et pense qu'il
en a saisi toute l'idée, il ne fait que fermer la porte devant lui?
Quand il dit : « Maintenant je la connais », il se prive d'apprendre
ce qui se trouve en réalité dans le texte.
Dans les leçons qui ont précédé, frère Porter nous a parlé de
l'objectif que Dieu a de nous faire connaître ces choses. De quel
genre d'objectif était-il question? D'un « objectif éternel ». Et
l'Écriture est pour nous l'expression de Ses pensées en rapport avec
cet objectif éternel. L'Écriture est l'expression des pensées de Dieu
en rapport avec cet objectif, son exécution, son établissement et la
révélation de cet objectif. Bien donc, de quel genre d'objectif
s'agit-il? Un objectif éternel. Combien profondes alors sont Ses
pensées? Jusqu'où va cet objectif? Il est éternel. Combien profondes
alors sont les pensées exprimées dans les Écritures? Elles sont
éternelles. Dans combien de passages? Dans chacun d'eux. Alors cela
prend toutes les Écritures qui ont été écrites pour que le Seigneur
puisse nous communiquer ce qu'Il veut nous dire, pour nous faire
connaître Son objectif éternel. Oui monsieur. Alors combien profonde
est la pensée de chaque passage de l'Écriture et les paroles qui sont
utilisées pour le dire? Elles sont éternelles. Aussitôt donc qu'un
homme saisit l'une de ces pensées et pense qu'il la connaît et l'a
maintenant saisie, à quel point est-il prêt de comprendre? À quelle
distance est-il de saisir la pensée qui est réellement là, de capter
la pensée qui est dans ce passage? (Des voix : « Aussi loin que sa
pensée l'est de la pensée de Dieu. ») Quand il dit : « J'ai la vérité,
j'ai saisi la pensée », il vient de fermer son propre esprit à la
sagesse de la connaissance divine, en se mettant lui-même et sa propre
pensée à la place de Dieu et de Ses pensées. L'homme qui fait cela ne
peut plus rien apprendre. Ne voyez-vous pas qu'à cet instant même, il
se prive pour toujours d'apprendre?
Les expressions de la pensée véhiculées dans les déclarations des
Écritures sont comme les profondeurs de l'éternité. Alors quelle
limite pouvons-nous nous imposer dans l'étude de ces profondeurs?
Aucune limite du tout. Cela ne nous montre-t-il donc pas le splendide
portrait et la grande perspective que la pensée éternelle et totale de
Dieu est largement ouverte devant nous afin que nous l'étudiions? Bien
donc, n'oublions pas que c'est le champ d'étude dans lequel nous
allons entrer.
Nous nous sommes attardés sur ce sujet pendant un bon moment, alors
faisons attention à ne pas penser que nous savons quelque chose;
soyons sûrs de ne pas avoir été envahis par l'idée de penser que nous
savons quelque chose comme nous devrions le savoir. Décidons
simplement maintenant par la parole de Dieu que nous ne connaissons
pas cette chose du tout. Il y a de la connaissance à saisir pour nous
dans chaque ligne de pensée. Et jusqu'à ce que toutes les profondeurs
et éternités soient passées, nous ne serons jamais parvenus à
l'endroit où nous aurons le droit de penser que nous connaissons telle
chose et que nous en avons terminé avec elle, n'est-ce pas? Bien, je
suis content de savoir que nous avons un tel sujet à étudier et autant
de temps pour l'étudier (l'éternité). Alors réjouissons-nous de
l'entamer. Nous aurons ce texte avec nous aussi longtemps au moins que
nous demeurerons dans ce monde; et il ne disparaîtra pas ensuite; il
perdra cette forme évidemment; la Bible, la parole de Dieu sous cette
forme disparaîtra. Aucun doute que ces Bibles seront brûlées comme
n'importe quel autre livre de papier et de cuir. Mais la parole de
Dieu ne sera pas brûlée. Le texte sous cette forme (imprimée) durera
aussi longtemps que le monde, mais après cela, il existera encore sous
cette forme (le corps). Ce texte restera donc avec nous tout le temps,
et même pour l'éternité. « Si n'importe quel homme pense savoir
quelque chose, il ne connaît rien encore comme il devrait le
connaître. » Non, aucun homme ne le connaît. N'en êtes-vous pas
heureux, frères, n'en êtes-vous pas heureux?
La vérité
Mais nous ne devons pas nous attarder trop longtemps sur l'un de ces
textes car il y a plusieurs textes que nous voulons aborder ce soir.
Reprenant la pensée que nous avons touchée il y a un moment, nous
sommes venus ici en espérant apprendre beaucoup de choses qui sont
nouvelles et beaucoup de nouvelles choses concernant ce que nous avons
appris auparavant. Nous ne sommes pas venus cependant pour apprendre
autre chose que la vérité. C'est ce que nous voulons. La seule chose
dans laquelle se trouve quelque puissance, la seule chose qui renferme
quelque bien, la seule chose où l'on puisse trouver quelque force
sanctifiante, c'est la vérité et la vérité telle qu'elle est en Jésus
évidemment, car la vérité ne se trouve pas ailleurs. Venant donc avec
ce but en tête de ne rien connaître d'autre que la vérité, c'est tout
ce que nous allons étudier et c'est tout ce que nous allons sonder. Ce
n'est pas de vos affaires ni des miennes de savoir si une chose est
ancienne ou nouvelle, ou qui l'a dite à ce séminaire, ou encore si
c'est à nous de l'étudier ou à quelqu'un d'autre, n'est-ce pas? La
question que nous devons nous poser, c'est : Est-ce la vérité? Si
c'est la vérité, alors prenez la parole du Seigneur telle qu'il nous
l'a donnée, peu importe qui l'a dite, peu importe la manière dont elle
a été apportée, peu importe qu'elle ait été amenée d'une façon
complètement contraire à nos attentes, les probabilités sont que ce
sera le cas, puisque « vos voies ne sont pas mes voies » dit le
Seigneur. Car lorsque nous avons décidé qu'elle viendrait de telle
manière, nous pouvons nous attendre à ce qu'elle vienne autrement.
Le Seigneur ne permettra à personne de le Lui dicter Sa conduite ou
d'établir des plans pour Lui. Considérons le Seigneur dans ce texte :
« Ô Dieu, en vérité tu es un Dieu qui te cache! » Nous ne pouvons Le
voir; Il se cachera; nous ne pouvons fixer la manière dont Il fera les
choses en tout temps; alors le mieux, c'est que nous Le laissions agir
à Sa façon, et être en position de le faire tout le temps. Nous serons
ainsi en parfaite sécurité. Alors nous n'aurons jamais besoin d'être
anxieux, ni de nous mêler de Sa gestion. Il est toute sagesse; tout
marche droit avec Lui, et nous nous tenons simplement prêts à Le
regarder agir à n'importe quel moment. Et nous n'avons rien à faire
que de nous réjouir de Le voir ainsi faire les choses. J'ai été
grandement béni en étudiant la Bible et en Le regardant agir. Et c'est
au moment où tout est le plus obscur et le plus mystérieux que l'étude
est la meilleure, parce qu'elle nous tire hors de nous-même pour Le
voir à l'oeuvre. Si nous pouvions toujours prévoir la chose, ce ne
serait pas intéressant. C'est au moment où tout est le plus obscur que
nous pouvons voir le plus intensément et avec le plus d'intérêt
comment le Seigneur redresse les choses.
Ainsi nous devons apprendre la vérité seulement, peu importe qui
l'apporte le Seigneur la dira bien sûr , peu importe qui la dit, ou la
façon dont elle vient; si nous la connaissions auparavant, remercions
Dieu que quelqu'un d'autre la connaisse maintenant. Si nous ne la
connaissions pas auparavant, remercions le Seigneur que nous la
connaissions maintenant. La seule question à poser reste : Est-ce
vrai? Vous connaissez tous ces versets de 2 Thessaloniciens 2.9-10 :
« L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec
toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et
avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce
qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. »
Pourquoi fait-il tout cela pour ces gens? Parce qu'ils n'ont pas reçu
l'amour de la vérité. Satan n'aura jamais la chance de travailler avec
tous ses signes et ses prodiges mensongers, et toutes les séductions
de l'iniquité contre quiconque aimera la vérité et recevra l'amour de
la vérité. Non monsieur. Parce que Jésus l'a dit : « Vous connaîtrez
la vérité et la vérité vous rendra libres. » (
Jean 8.32
) Alors pour quiconque reçoit l'amour de la vérité, cela le rendra
libre. Alors celui en qui Satan doit produire toutes sortes de signes
et de prodiges mensongers, est-il libre? Non, c'est un esclave
effrayé. Aussi longtemps que nous aurons résolu dans notre esprit que
la seule chose que nous chercherons ou attendrons, c'est la vérité, et
que nous l'aimerons parce qu'elle est la vérité, et que nous
l'adopterons parce qu'elle est la vérité, alors nous n'avons pas
besoin d'être inquiets de savoir si Satan réussira ou non à nous
tromper.
Remarquez la dernière moitié du verset : l'effet de la vérité est de
nous rendre libres. La première moitié constituerait la plus belle
promesse de la Bible, si nous pouvions mesurer les promesses. Mais
nous ne le pouvons pas parce qu'elles toutes aussi importantes les
unes que les autres. Ce sont toutes des pensées de Dieu et Ses pensées
sont éternelles. Or, c'est une excellente promesse. « Vous connaîtrez
la vérité. » C'est là, il me semble, la promesse la plus merveilleuse.
« Vous connaîtrez la vérité. » Vous pensez la connaître? Vous vous
demandez si vous la connaissez? Vous vous demandez si telle ou telle
chose est vraie? Non monsieur. « Vous connaîtrez la vérité. » C'est la
promesse de Jésus-Christ pour vous et moi, que lorsque nous Lui ferons
confiance et Le suivrons, nous connaîtrons la vérité. Et aussi
certainement que nous nous abandonnerons à Lui et Le suivrons, Il
s'occupera de nous faire connaître la vérité et nous Lui faisons c
onfiance à cet égard.
« Et Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez
dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples : vous connaîtrez la
vérité, et la vérité vous affranchira. » (
Jean 8.31-32
) Maintenant comment pouvons connaître la vérité? Persévérez dans Sa
parole, soyez vraiment Ses disciples et vous connaîtrez la vérité. Et
Sa parole est la parole de vérité. « Vous connaîtrez la vérité. » Nous
voulons nous attacher à cette promesse. Il me semble que si cette
promesse était la seule dans la Bible, ce serait tout ce dont nous
aurions besoin. « Vous connaîtrez la vérité. » Parce que Christ l'a
promis, elle est pour vous et pour moi, lorsque nous Le suivons et que
nous nous abandonnons à Lui. Et parce qu'il en est ainsi, il me semble
que nous devrions être les gens les plus heureux sur terre, à cause de
cette promesse qui nous a été donnée : « Vous connaîtrez la vérité. »
Il y aura assurément beaucoup d'occasions; il y en a eu certainement
dans les premières leçons qui ont été données, des occasions pour que
des personnes dans les classes disent : « Bien, mais est-ce vrai? » Il
est probable qu'une occasion se présentera pour que quelqu'un dise :
« Bien, je ne sais rien de tout cela. » Et avant que les six semaines
soient passées, le Seigneur nous aura sans aucun doute donner des
occasions innombrables d'étudier Sa parole et Ses voies, des moments
impossibles à dénombrer au cours desquels nous serons appelés à dire :
« Bien, mais est-ce vrai? » Quelle est la promesse? « Vous connaîtrez
la vérité. » Maintenant le Seigneur ne veut pas que nous acceptions
ces choses parce que quelqu'un les dit. Dieu ne veut pas que nous
ajoutions quand quelqu'un dit une chose : « Bien, c'est vrai parce
qu'un tel l'a dit. » Ce n'est pas cela. Nous devons savoir que c'est
vrai, parce que Dieu l'a dit. Et je dis que la promesse nous est
donnée : « Vous connaîtrez. » L'occasion viendra où des questions
surgiront : « Est-ce vrai? Qu'en est-il de ceci? » Mais cette question
trouve sa réponse dans la promesse. Voilà la question, mais la
promesse l'accompagne. Ne l'oubliez pas. Jésus a dit que chaque fois
qu'une question surgira, « Vous connaîtrez la vérité. » Alors quand la
question surgira par suite d'une réflexion amenée dans la leçon,
quelle sera notre réponse? Que devrons-nous alors considérer? Quelle
position devrons-nous alors prendre? Voilà un frère qui prendra la
parole un jour et fera peut-être une déclaration, lira un passage ou
deux, trois passages, et saisira une idée nouvelle pour moi, et la
question surgira : Est-ce vraiment ainsi? Quelle est la réponse qui
m'est adressée? « Vous connaîtrez la vérité. » Alors que dois-je faire
exactement avec cette nouvelle pensée, avec cette nouvelle
interrogation? Ne dois-je pas retenir cette question, cette nouvelle
idée, qui est pour moi une nouvelle idée. Ne dois-je pas la présenter
à Christ et Lui demander si c'est la vérité? Ou serais-je mieux
d'aller vers certains frères et de leur demander : « Qu'en pensez-vous?
Frère A a dit ceci et cela. Quelle est votre opinion? C'est nouveau
pour moi et j'ai des doutes. » « Bien, je doute aussi » dit l'autre
frère. Alors, ce ne peut être ainsi, bien sûr; voilà, c'est réglé; ce
n'est pas vrai. Ce qu'il en pense n'est pas de votre affaire.
Je me souviens d'une fois, lors d'un camp-meeting, où un frère avait
lu certains textes de l'Écriture, l'un après l'autre c'était à peu
près tout ce qu'il avait fait; c'était une lecture biblique; mais les
pensées qu'il apporta dans cette lecture biblique étaient nouvelles
pour un grand nombre de gens dans l'auditoire. À peu près une
demi-douzaine de personnes vinrent en groupe me trouver et me
demandèrent : « Alors frère Jones, qu'en pensez-vous? » Je leur
répondis : « Ce que j'en pense n'est pas de votre affaire; vous, qu'en
pensez-vous? » « Bien, nous ne savons pas trop quoi en penser »
répliquèrent-ils. Alors je leur dis : « Cherchez. » Supposons que je
leur aurais dit que je n'y croyais pas, ils seraient alors partis en
disant : « Je n'y crois pas parce que frère Jones a dit qu'il n'y
croyait pas. » Supposons que je leur aurais dit que c'était vrai; ils
auraient dit : « C'est vrai; frère Jones a dit que c'était vrai. »
Aussi je vous propose de ne rien dire sur ce que je pense. Ce n'est
pas de votre affaire : il vous faut connaître pour vous-mêmes ce
qu'est la vérité. C'est la position que je me propose de prendre à ce
séminaire. J'espère y trouver des choses qui seront nouvelles. Je n'ai
encore jamais vu une réunion où nous avons étudié la Bible et où le
Seigneur ne nous a pas donné quelque chose de nouveau, de beau, de
grand et de glorieux. Mais la position que je me propose de prendre se
trouve directement basée sur cette promesse : « Vous connaîtrez la
vérité. »
Objections contre la vérité
Mais je découvre qu'il y a des gens, et vous aussi, sans aucun doute,
qui semblent avoir cette idée que la seule façon sure de connaître la
vérité, c'est de susciter toutes les objections possibles pour ensuite
demander à quelqu'un d'autre d'y répondre. Mais quand j'ai soulevé et
présenté toutes les objections que je connais sur un point de vue et
qu'elles ont toutes reçu réponse, suis-je alors sûr que c'est la
vérité? En suis-je sûr? Non, parce qu'il y a des objections auxquelles
je n'ai jamais pensé. Comprenez-vous? Par conséquent, comment puis-je
avoir la certitude que c'est la vérité avant que toutes les objections
possibles aient été posées par chaque être dans l'univers puis-je en être
sûr auparavant? Et quand elles auraient toutes reçu réponse, cela me
rendrait-il certain que c'est ainsi? Si c'était le cas, comment
pourrais-je vivre assez longtemps pour entendre les réponses à toutes
les objections possibles? Pouvons-nous réellement obtenir la vérité
de cette manière? Non monsieur. À quoi cela sert-il de vous engager
sur une route dont vous n'atteindrez jamais la fin, et qui est
évidemment une fausse route? Il aurait été mieux de ne pas vous y
engager du tout.
Autre chose. Peut-on avoir quelque objection envers la vérité?
Pensez-y comme il faut. Quand une idée est présentée, allons-nous
dire, vous et moi : « J'y vois une objection »? Est-ce la position que
nous devons prendre? Non; nous devons nous demander si c'est la
vérité; et si elle l'est, il ne peut y avoir d'objection contre elle.
Notre objection est une fausseté. Ne voyez-vous pas? La chose que nous
devons nous demander, c'est : « Est-ce la vérité? »
Ensuite, une autre façon pour les gens d'obtenir la vérité, c'est d'en
écouter les deux versions. Vous l'avez vous-mêmes entendu : « C'est un
côté de la médaille », disent-ils, « mais maintenant j'aimerais
entendre l'autre côté avant de prendre une décision. » Qu'est-ce qu'un
côté de la vérité? Bien, voici un côté de la vérité et voilà l'autre
côté de la vérité; alors où est la vérité? Si vous allez de l'autre
côté de la vérité, c'est l'erreur. J'ai entendu un côté [de la vérité]
et je veux entendre l'autre côté. Alors comment puis-je arriver à dire
ce qui constitue la vérité? Mais supposons que j'aie réellement entendu
la vérité (et c'est à cela qu'elle sert) et que je ne sois pas
satisfait avant d'avoir entendu l'autre côté. Qu'est-ce que l'autre
côté? Si le premier côté est la vérité, à quoi correspond l'autre
côté? À l'erreur. Alors pouvons-nous mieux décider de ce qu'est la
vérité en écoutant un tas de mensonges? « Bien, dira quelqu'un, j'ai
entendu votre version de la vérité et elle me semble vraie mais je
veux entendre l'autre version! » La vérité est la parole de Dieu.
Puis il propose d'entendre l'autre version, afin de savoir si elle est
vraie ou non, comparant la vérité avec un tas de mensonges, utilisant
ainsi un tas de mensonges comme test pour la vérité.
Nous ne voulons pas entendre l'autre côté. Tout ce que nous voulons,
c'est la vérité. Voici un côté de la vérité et voici l'autre côté de
la vérité. Il écoute les deux côtés selon son propre plan; ensuite
comment parvient-il à la vérité? De sa propre façon. Il a entendu ceci
et cela. Où est la vérité? Il doit la découvrir d'une certaine
manière. Ne va-t-il pas comparer un côté avec l'autre, les mettre sur
une balance, peser l'un contre l'autre et juger où est la vérité?
Bien, quand il a fait cela, peut-il savoir qu'il possède la vérité?
Est-il sûr que c'est la vérité? Est-ce que mon esprit, mon jugement,
ma capacité de peser les arguments et de décider de la vérité peut
constituer un test infaillible pour la vérité? Le jugement d'un homme,
ses facultés, constituent-ils le test de vérité? Quand nous voulons
tester la vérité pour savoir si elle vraie, le test doit être
infaillible. N'est-ce pas? Ce doit être un test qui n'échoue jamais.
Pour discerner la vérité et la déclarer telle, ce doit être un test
qui n'échouera jamais en aucune circonstance devant dix mille
arguments et erreurs. Celui que nous devons utiliser pour tester la
vérité doit être tel qu'il trouvera la vérité parmi dix millions
d'opinions diverses et l'identifiera sans échouer une seule fois parmi
toutes les pensées pouvant provenir des hommes. N'est-ce pas ainsi?
L'esprit de l'homme, nous le savons, ne peut servir de test à la
vérité. C'est seulement sa propre idée de la vérité qu'il adopte.
« Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas
mes voies, dit le Seigneur. »
Maintenant frères, il y a deux raisons pourquoi ce système ne pourrait
pas fonctionner, même s'il était correct. L'une, c'est que la vérité
divine se développe si rapidement que nous n'avons pas le temps de
courir toutes les objections et d'écouter tous les arguments des deux
partis, car nous serions toujours en retard si nous écoutions tous les
arguments et toutes les objections. Mais nous ne voulons pas être dans
cette position quand la période de probation prendra fin. Le temps est
trop court pour cela, et nous serions laissés derrière. Mais voici la
promesse : « Vous connaîtrez la vérité. »
L'Esprit de vérité
Voyons
Jean 14.16-17 :
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur,
afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité. »
L'Esprit de quoi? De vérité. Ô merci Seigneur pour cette promesse :
« Je prierai le Père »! Que fait Christ ce soir pour nous qui sommes
ici à cette conférence? Il prie le Père. Il nous enverra le
Consolateur? L'Esprit de vérité. Quelle position devons-nous prendre
avant de nous présenter en classe chaque jour? Nous devons prendre
part à cette prière afin d'avoir l'Esprit de vérité, n'est-ce pas?
Ainsi Jésus prie et, en passant, puisque Jésus le fait, ne sommes-nous
pas en bonne compagnie quand nous le faisons? Passons beaucoup de
temps en Sa compagnie durant ce séminaire. Passons beaucoup de temps
avec Lui. Qu'en dites-vous? (Auditoire : « Amen. ») Je prierai le Père
et Il vous donnera. Il ne dit pas : Je prierai le Père afin qu'Il
puisse le faire, comme si cela devait être décidé après qu'Il a prié;
mais Je prierai le Père et Il vous Le donnera. Évidemment Sa prière
est entendue, car Il intercède pour nous. Il présente nos prières
selon la volonté de Dieu. Ainsi donc Il a prié et nous prions afin
qu'Il puisse nous donner ce Consolateur et Il le fait. Quand nous
demandons, nous savons que nous recevrons parce qu'Il l'a dit. Si nous
demandons quoi que ce soit selon Sa volonté, que se passe-t-il? Il
nous entend. Et c'est là la confiance que nous avons en Lui ce soir.
C'est là la confiance que nous avons en Lui que si nous demandons
quelque chose selon Sa volonté, Il nous entend. Alors, si nous avons
confiance dans le Seigneur, nous pourrons apprécier ce séminaire.
Demandons n'importe quoi selon Sa volonté et Il nous écoute. De plus,
c'est Sa volonté que nous ayons le Saint-Esprit. Nous pouvons ensuite
aller à Lui chaque jour, et à toute heure du jour, Lui demandant cet
Esprit de vérité et savoir que nous Le recevons, savoir qu'Il nous
entend; et si nous savons qu'Il nous entend, nous savons que nous
avons obtenu les requêtes que nous avons désirées de Lui.
Maintenant mettons toutes ces choses ensemble. Nous demandons quelque
chose selon Sa volonté et Il nous entend. Chaque fois que nous
demandons, Il nous entend. Puis quand Il entend, alors quoi? Nous
savons que nous pouvons l'avoir ou nous savons que nous l'avons? Que
nous l'avons! Ensuite que devons-nous faire? Quand nous avons demandé
selon Sa volonté, nous savons qu'Il nous entend. Et nous avons ce que
nous avons demandé; ensuite que devons-nous faire? Le remercier pour
cela. Alors chaque matin, avant de venir à ce séminaire, demandons au
Seigneur le Saint-Esprit selon Sa volonté; L'ayant demandé,
abandonnons-nous totalement au Seigneur et remercions-Le que ce soit
fait, et venons ici en nous attendant à ce qu'Il nous enseigne et
qu'Il enseignera le professeur et nous enseignera par son
intermédiaire.
« Afin que Je demeure avec vous. » Comment longtemps? Éternellement.
Bien. L'Esprit de vérité est capable de prendre la vérité et de nous
la faire connaître à n'importe quel moment, au milieu de dix mille
fois dix mille phases d'erreur. Pendant combien de temps? Éternellement.
N'est-ce pas merveilleux? N'est-ce pas une belle promesse qu'Il nous
donnera l'Esprit de vérité et qu'Il restera en nous pour toujours?
« L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le
voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car
il demeure avec vous, et il sera en vous. »
« Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira » (
Jean 16.13
). Que fera-t-Il? Il vous conduira. Il le fera. C'est sûr. Quand Il
viendra, Il le fera. Bien frères, pourquoi ne pas Lui faire confiance
alors? Mettons ces trois choses ensemble : « Vous connaîtrez la
vérité », « Je prierai le Père » et « Il vous conduira. » Alors ne
pouvons-nous pas Lui faire confiance? Ne pouvons-nous pas Lui
abandonner toutes choses sur-le-champ et sans une seule hésitation à
propos de quoi que ce soit? « Vous connaîtrez la vérité. » « Le Père
vous donnera l'Esprit de vérité et Il vous guidera. » Alors ne Lui
céderons-nous pas toutes choses, Lui faisant confiance et attendant de
Lui qu'Il nous guide dans chaque étude que nous aurons ici?
« Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira
dans toute la vérité : car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira
tout ce qu'il aura entendu, et il vous montrera les choses à venir. » (
Jean 16.13
). Il nous montrera les choses à venir. Le Seigneur ne veut-Il pas que
nous voyons les choses qui viennent avant qu'elles nous renversent? Ne
nous a-t-Il pas dit que le peuple qui verra maintenant ce qui doit
survenir en voyant les événements qui se déroulent devant nous, ne se
confiera plus aux inventions humaines mais sentira que le Saint-Esprit
doit être reconnu et reçu? Comment verrons-nous ce qui vient sur nous?
Par ce qui se déroule devant lui. Jésus nous montrera les choses à
venir. Il ne veut pas que nous soyons pris par surprise dans l'une
quelconque de ces choses. Il veut que nous sachions à l'avance ce qui
va arriver, afin d'être pleinement armés et de ne pas être surpris et
renversé.
« Il me glorifiera; car il prendra ce qui est à moi et vous
l'annoncera. » (
Jean 16.14
). Et qui est-Il? « Je suis la vérité et l'Esprit de vérité. » Il
prend ce qui est à Lui et nous le montre. Puis quand l'Esprit de
vérité prend seulement ce qui est au Seigneur, (et c'est tout ce qu'Il
nous montrera) Il ne Se présente pas de façon indépendante ni ne fait
de grandes choses de Lui-même, à l'instar de Jésus qui ne le faisait
pas non plus, mais S'est totalement abandonné afin que le Père puisse
agir et oeuvrer en Lui. Ainsi le Saint-Esprit en prenant la place de
Jésus fait exactement la même chose. Il ne nous annonce rien sur Sa
personne, mais trouve ce que Dieu a dit à Jésus et nous le redit à
vous et à moi. Il nous donne donc la vérité de Dieu telle qu'elle est
en Jésus. N'est-Il pas le Dieu de vérité? « Tout ce que le Père a est
à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prendra de ce qui est à moi, et
qu'il vous l'annoncera. » (
Jean 16.15
). Ensuite nous avons ce texte de l'Écriture : « Mais, comme il est
écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a
point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des
choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. » (
1 Corinthiens 2.9
). Voilà « l'objectif éternel » dans toute sa profondeur. C'est ici
que nous devons nous placer, en prenant part à cette prière de Jésus
chaque jour, afin que nous puissions avoir l'Esprit de vérité ici,
dans nos études et dans toute notre oeuvre, pour nous guider dans la
vérité.
Notez ces extraits de Vers Jésus :
« Il ne faut jamais s'adonner à l'étude de la Bible sans prier. Avant
d'ouvrir ses pages, il faut demander d'être éclairé par le
Saint-Esprit, et il nous sera accordé. Quand Nathanaël vint à Jésus,
le Sauveur S'exclama : 'Voici vraiment un Israélite dans lequel il n'y
a point de fraude.' Nathanaël lui demanda : 'D'où me connais-tu?'
'Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai
vu'. Jésus nous verra aussi en prière dans le secret de notre chambre,
Lui demandant la lumière pour connaître ce qu'est la vérité. Les anges
du monde de la lumière seront avec ceux qui recherchent humblement à
être guidés par Dieu.
« Le Saint-Esprit exalte et glorifie le Sauveur. Sa mission consiste à
nous présenter Jésus-Christ, la pureté de Sa justice, et le grand
salut que nous avons par Lui. 'Il recevra ce qui me concerne, et vous
l'annoncera.' dit Jésus. L'Esprit de vérité est le seul vrai
professeur de la vérité divine. Quelle n'est pas la valeur attachée à
la famille humaine par un Dieu qui livre pour elle Son Fils à la mort,
et qui donne à l'homme Son Saint-Esprit comme Instructeur et comme
Guide constant! » (Vers Jésus, p. 90-91)
« Il entre dans les desseins de Dieu que, même en cette vie, les
vérités de Sa parole continuent sans cesse à se dévoiler aux yeux de
Son peuple. Il n'y a qu'une manière d'obtenir cette connaissance de la
Parole de Dieu, c'est par l'illumination de l'Esprit qui l'a donnée.
'Personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.'
'Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.' La promesse
du Sauveur à Ses disciples est : 'Quand le Consolateur sera venu,
l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité... Il
recevra ce qui est à moi, et il vous l'annoncera.'
« Dieu désire que l'homme fasse usage de sa raison. Plus que toute
autre étude, celle de la Bible fortifiera et ennoblira son esprit.
Toutefois, il faut prendre garde de ne pas déifier la raison, qui est
sujette aux faiblesses et aux infirmités de l'humanité. Si nous ne
voulons pas que les Écritures nous soient voilées, de telle façon que
nous ne soyons plus à même d'en comprendre les vérités les plus
évidentes, il faut posséder la simplicité et la foi d'un petit enfant,
prêt à apprendre et à implorer l'assistance du Saint-Esprit. Le
sentiment de la puissance et de la sagesse de Dieu, aussi bien que
celui de notre incapacité de concevoir Sa grandeur, devrait nous
porter à l'humilité et nous devrions ouvrir Sa Parole avec les mêmes
disposition d'adoration et de crainte que si nous entrions en Sa
présence. Dès qu'elle s'approche de la Bible, la raison humaine doit
reconnaître une autorité supérieure à la sienne; le coeur et
l'intelligence doivent s'incliner devant le grand JE SUIS » (Vers
Jésus, p. 109-110)
Comment recevoir la vérité
À partir de maintenant, et aussi longtemps que nous vivrons, quand
nous lirons Sa parole, telle qu'elle est, n'amassons plus jamais de
« si » contre elle. Y a-t-il un quelconque « si » à propos de la
parole? Peut-il y en avoir un? Il n'y a aucun « si » dans la parole.
Elle est exactement ce qu'elle dit. Remercions Dieu qu'il en soit
ainsi et laissons-Le nous apprendre ce qu'elle signifie et comment il
peut en être ainsi.
Je lis dans Gospel Workers (1892), p. 126 :
« Dieu désire que nous recevions la vérité sur la base de Ses propres
mérites parce que c'est la vérité. La Bible ne doit pas être
interprétée pour convenir aux idées des hommes, même si ces idées
peuvent avoir été tenues pour vraies depuis longtemps. »
Ceci veut dire que je ne dois pas interpréter la Bible pour qu'elle
plaise à cet homme (l'orateur lui-même est ici indiqué). Cela vaut
aussi pour vous. « L'esprit dans lequel nous venons étudier les
Écritures déterminera le caractère de l'assistant qui est à nos
côtés. » (Idem, p. 127).
Voici une chose importante. Nous venons ici chaque jour dans le but de
sonder les Écritures. Maintenant la parole vous dit que l'esprit dans
lequel vous venez déterminera le caractère de l'assistant qui est à
vos côtés.
« Les anges du monde de lumière seront avec ceux qui, avec un coeur
humble, chercheront la direction divine. Mais si la Bible est ouverte
avec irrévérence, avec un sentiment de propre suffisance, si le coeur
est rempli de préjugés, Satan est à vos côtés et il placera sous un
faux jour les déclarations claires de la parole de Dieu. » (Idem)
Ne prenons pas Satan pour assistant. Avant de venir ici, soyons
certains de nous unir à Jésus dans cette prière et demeurons dans
cette atmosphère pendant que nous sommes ici. « Nous devrions étudier
la Bible pour nous-mêmes. Nous ne devrions attendre de personne qu'il
pense pour nous. » Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas être
dirigés par un homme, si Dieu le dirige, ou par une femme si Dieu
dirige cette femme. Vous savez bien qu'un certain homme autrefois
aurait bien agi s'il avait consenti à être conduit par un âne. Mais il
voulut être dirigé par le Seigneur seul; il n'accepta pas que
quelqu'un le conduise; or, il fit des sottises. Ne choisissons pas qui
nous conduira sinon Dieu Lui-même.
Il arriva qu'un homme parla contre l'esprit de prophétie et déclara
combien il était facile de tromper nos membres, comment ils se
laissaient berner, comment leurs enseignants se levaient et leur
enseignaient certaines choses et qu'ils les avalaient tout entières.
Je me suis dit que j'aimerais bien qu'il essaie, qu'il essaie de faire
passer les choses ici de cette manière. Le fait est que nos membres
sont difficiles à diriger. J'en suis content d'une certaine façon. Je
voudrais que chacun de nos membres soit tellement difficile à mener
que personne dans l'univers ne puisse le faire sauf Jésus-Christ.
Hâtons-nous d'y parvenir aussitôt que possible et puis laissons-nous
simplement conduire par Lui aussi facilement qu'un agneau, par
l'Agneau de Dieu qu'Il est.
« Nous ne devrions pas devenir rigides dans nos idées et penser que
personne ne devrait interférer avec nos opinions. Lorsqu'un point de
doctrine que vous ne pouvez pas comprendre vient à votre attention,
allez à Dieu et mettez-vous à genoux, afin de pouvoir comprendre ce
qui est vrai et ne pas être trouvés dans la même position que les
Juifs, en train de combattre contre Dieu... Il est impossible pour
quiconque de comprendre toute la richesse et toute la grandeur d'une
seule promesse divine. L'un saisit la gloire d'un point de vue et un
autre la beauté et la grâce d'un autre point de vue et l'âme se trouve
remplie d'une lumière céleste. Si nous en apercevions toute la gloire,
l'esprit s'évanouirait. Mais nous pouvons supporter de bien plus
grandes révélations des promesses abondantes de Dieu que ce dont nous
jouissons actuellement. Cela attriste mon coeur de penser à la manière
dont nous perdons de vue la plénitude des bénédictions conçues à notre
intention. Nous nous contentons d'éclats momentanés d'illumination
spirituelle alors que nous pourrions marcher jour après jour dans la
lumière de Sa présence... Celui dont la fonction est de rappeler
toutes choses au peuple de Dieu et de les guider dans toute la vérité,
peut être avec nous dans notre étude de Sa sainte parole. »
(Idem, p. 129-131)
Ô quelle promesse que celle-ci : nous connaîtrons la vérité! Il nous
donnera l'Esprit de vérité pour nous guider dans la vérité. Et cet
Esprit est un guide si parfait, si infaillible qu'Il fera taire toute
autre voix là où souffle tout vent de doctrine. Il fera taire toutes
les voix autres que celle qui vient de Celui qui est la vérité et la
vie. Ainsi donc, frères, abordons notre étude dans cet esprit et
demeurons dans cet esprit, et Dieu nous enseignera. Et comme il a été
dit du temps de Job : « Qui enseigne comme Lui? »