Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #3

LA CRISE IMMINENTE

Plaidoyers en faveur du Sabbat chrétien

J'entreprendrai le sujet là où nous nous sommes arrêtés hier soir et je lirai simplement deux exemples de déclarations parmi celles que nous avions à l'esprit quand la réunion s'est terminée.

Voici la première :

« Monsieur le président et Messieurs du Comité, amis et opposants à cette mesure : permettez-moi d'appeler votre attention sur une chose et c'est un fait avec lequel nous sommes tous d'accord. Personne de ce groupe ne sera ici en 1993. À ce moment-là, nous serons tous d'accord sur la valeur et le caractère sacré du jour du Seigneur; car la sentence aura été prononcée contre chaque homme : 'Mets ta maison en ordre'. »

« Comme ils tombent rapidement!

Ceux que nous avons connu,

Comme des feuilles d'automne matures

Qui ont vite flétri. »

« Mais tandis que les hommes meurent, la Nation vit. Puisse le Dieu des nations nous guider ainsi que notre postérité pour que 'l'Amérique' puisse être l'objet de chants jusqu'à la fin des temps. » (Tiré de l'allocution de C. B. Botsford devant le Comité de la Chambre sur l'Exposition Mondiale).

En voici un autre :

« Monsieur le président et Messieurs du Comité, il n'y a qu'une seule raison générale que j'aimerais donner pour laquelle cette Foire doit demeurer fermée le Sabbat. Si ces portes sont ouvertes le Sabbat, ce sera périlleux pour nous en tant que nation et ce sera périlleux pour Chicago et pour les intérêts de la Foire. Il y a une chose dont nous devons nous souvenir, c'est que Dieu règne encore, Dieu est encore sur le trône. Dieu n'a pas abdiqué et Il a déclaré que la nation ou le pays qui ne Le servira pas périra. Plus que cela, nous devons nous rappeler que les dix commandements sont le fondement même de toutes nos lois, de la nation comme de l'État, lois qui protègent nos libertés et nos droits. Prenez le cinquième commandement, prenez le sixième commandement contre le meurtre, la protection de la vie et de la personne, tout est basé sur le sixième commandement. Prenez le septième commandement, toutes nos lois, de la nation comme de l'État, tout ce qui se rapporte à la pureté sociale, à la relation de mariage, à la polygamie, est basé sur ce commandement. Maintenant voici que le quatrième commandement est au coeur même de ces dix commandements et n'a jamais été abrogé, pas plus que le cinquième commandement, ou le sixième commandement, ou le septième commandement ou le huitième commandement. Par conséquent, nous devons nous rappeler que si nous touchons à ce commandement de Dieu qui se trouve au coeur même de ces dix commandements, nous touchons l'honneur de Dieu, nous touchons la loi de Dieu; car Christ a souligné ce quatrième commandement. Il a dit : 'Le Sabbat a été fait pour l'homme.' Que voulait-il dire par là? Il voulait dire qu'il n'avait pas été fait pour le Juif seulement mais pour tout homme en tout lieu, à toute époque et de toute condition. Il a dit que le Sabbat a été fait pour l'homme. Il a été fait pour l'homme de toutes les époques et de tous les temps. Il a dit que le Sabbat a été fait pour l'homme; il a été fait pour le plus grand bien de l'homme à chaque époque du monde, pour son bien-être moral et physique.

« Et c'est pourquoi, chers amis, si nous touchons à ce quatrième commandement qui est le fondement même de tous les autres commandements, nous touchons à l'honneur de Dieu et aux commandements de Dieu. Il n'a jamais été abrogé et si nous lui touchons, Dieu enverra une malédiction sur nous en tant que nation, car Il a distinctement déclaré à Son peuple autrefois qu'Il les punirait pour la profanation de Son jour de Sabbat. Et c'est pourquoi, chers amis, nous ne pouvons, en tant que nation, nous permettre de toucher à ce commandement. Ce qu'il est convenable pour nous de faire donc, c'est de donner un bon exemple aux nations du monde du Sabbat de l'Amérique, de leur donner un exemple du Sabbat chrétien, de leur donner un exemple du Sabbat tel que Dieu l'a conçu.

« Un prince païen visita un jour la reine Victoria et désirait que la reine lui explique le secret de la grandeur de son gouvernement. La reine Victoria envoya chercher une Bible et lui dit en la lui remettant : 'C'est là qu'est le secret de la grandeur d'une nation.' Et le secret de notre grandeur en tant que nation, c'est la Bible qui se trouve exaltée dans toutes les lois portant sur le Sabbat. C'est le fondement de nos lois. » (Tiré de l'allocution du Rév. F. A. McCarrel devant le Comité de la Chambre sur la Foire Mondiale, le 11 janvier 1893).

La Constitution bâillonnée

J'ai lu ces choses simplement en guise d'exemple des arguments qui ont été présentés au Comité pour persuader le Congrès [des États-Unis] de garder fermement la position dans laquelle le gouvernement a été placé.

Maintenant frères, vous vous souvenez que j'ai pris un texte hier soir qui devait durer toute la semaine. Ce soir, je voudrais lire un autre passage dans le même sens. Le voici :

« Frères et soeurs, comme j'aimerais vous dire quelque chose qui vous éveillerait par rapport à l'importance de ce temps et la signification des événements qui ont lieu maintenant autour de nous. Je vous signale les mouvements agressifs qui sont en train de se produire en vue de restreindre la liberté religieuse. »

C'est ce que nous voulons étudier ce soir. Et alors qu'avec l'aide du Seigneur, je placerai devant votre esprit les événements actuels, je veux que vous soyez aussi anxieux de les recevoir et de les voir que Dieu l'est que nous le soyons, afin que nous puissions comprendre Sa pensée et être d'accord avec Lui dans ce sens.

Il y a sans doute des gens dans cette maison qui étaient ici il y a environ trois ans quand on m'a demandé d'exposer un sujet qui était, je pense, « La crise présente ». Ceux qui étaient ici se souviendront qu'en rapport avec notre oeuvre en ce temps-là, qui s'occupait à présenter une pétition au Congrès et s'élevait contre toute législation, j'ai appelé l'attention sur le fait que c'était là notre oeuvre pour ce temps. Il s'agissait de faire circuler ces pétitions dans tout le pays afin que nous puissions, par ce moyen, éveiller l'esprit du peuple américain sur cette question et envoyer des pétitions au Congrès en nombre si abondant que le Congrès puisse en comprendre le principe et constater qu'il valait peut-être mieux reporter à plus tard une telle législation. L'idée était de présenter la vérité aux gens par ce moyen. Et vous vous souviendrez que j'ai appelé votre attention sur cette pensée : cette oeuvre continuerait seulement jusqu'à ce que le dimanche ait été adopté, jusqu'à ce qu'une loi du dimanche ait été passée, et toutes nos pétitions seraient alors du passé et notre oeuvre en ce sens s'arrêterait parce qu'il ne serait plus utile pour nous de protester contre une action du Congrès déjà réalisée.

Bien, nous en sommes maintenant là. Nous sommes maintenant rendus à l'endroit auquel je faisais référence ce soir-là, il y a de cela trois ans. De l'évidence donnée hier soir, nous pouvons clairement voir que le gouvernement des États-Unis est maintenant entre les mains d'une hiérarchie et non plus entre les mains des représentants du peuple. Le gouvernement tel que fondé par nos pères n'est plus. L'autorité du gouvernement venant du peuple et exprimée dans la Constitution et le gouvernement qui dit être dirigé selon la Constitution ne sont plus. La Constitution a été outrepassée et elle est maintenant ignorée. Elle a été ignorée par le Comité l'autre jour; en fait, elle a été totalement bâillonnée et une hiérarchie s'est fait entendre, sur des positions hiérarchiques et donnant des arguments hiérarchiques seulement. Quand c'est le cas quand la Constitution elle-même est bâillonnée et privée de Sa considération devant un Comité du Congrès, lui dont la seule autorité vient de la Constitution qui se trouve évincée par un autre argument reçu à sa place, alors où est passé le gouvernement? Le savez-vous? Où est-il passé?

(Réponses de l'auditoire : « Entre les mains de l'Église. »)

Bien, à partir des extraits que j'ai lus hier soir, il est évident que le Congrès n'agit pas selon son propre point de vue, selon les principes qu'il soutient, par crainte de ce que les Églises vont faire; et ses membres n'osent pas agir de la manière dont les gens sensés veulent les voir agir, par crainte de ce que les Églises feront en créant plus d'agitation au sein de la nation que s'ils avaient agi à l'opposé. C'est précisément la raison que le juge Hammond a invoquée pour justifier sa décision dans un article qui a été par la suite imprimé, affirmant que lorsque les Églises ont exigé une législation de la sorte, c'était agir en homme d'état que de l'accorder, parce que les protestants étaient un peuple combatif et que si on ne leur avait pas accordé ce qu'ils demandaient, ils auraient tellement causé de trouble au sein de la nation que l'État aurait péri. C'est là l'idée. Qu'est-ce que cela veut dire sinon simplement que les principes qui mènent les Églises de confession protestante des États-Unis sont identiques en tous points aux principes de la papauté? Et la raison qu'ils ont donnée pour légiférer n'est que l'expression des principes de la papauté. La résolution que les Églises ont envoyée au Congrès exigeant une législation est la suivante :

« Il est résolu que nous nous engageons par la présente et l'une envers l'autre à refuser, à partir de ce jour et par la suite, de voter ou de soutenir dans quelque fonction ou position de confiance un membre du Congrès, qu'il soit Sénateur ou Représentant, qui votera d'accorder une aide supplémentaire de quelque type que ce soit à la Foire Mondiale, à moins que ce ne soit conforme aux conditions stipulées dans ces résolutions. »

Richard W. Thompson d'Indiana qui était Secrétaire de la Marine sous l'administration du Président Hayes l'a bien dit : « Permettre à n'importe quelle Église de dicter à l'avance les lois qui devraient ou non être passées, c'est priver le peuple de l'autorité qu'ils ont confiée au gouvernement et la transférer à cette Église. » Et c'est le cas. C'est arrivé; et des paroles qui ont été dites comme les représentations qui ont été lues hier soir, il ressort comme un fait littéral devant le monde ce soir que le gouvernement des États-Unis n'est plus un « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » comme l'ont conçu nos pères mais un peuple soumis par les Églises et pour les Églises. L'Église dirige le gouvernement; elle l'a entre ses mains, elle le tient là, et elle se propose de l'y garder.

Maintenant que cela est arrivé, il était parfaitement correct de notre part et de celle de quiconque et de tout le peuple de demander que la chose soit annulée. Même après l'avoir fait pour les raisons données, le Congrès aurait pu l'annuler, il aurait pu s'ouvrir les yeux et revenir à son point de départ. Le Congrès aurait pu défaire cette chose et la ramener là où elle était au départ, et les Églises auraient alors eu à faire un autre effort pour prendre possession du gouvernement. Mais au lieu d'écouter cette demande pour la seule raison qu'ils ont le droit de considérer n'importe quelle question le fondement de la Constitution , ils ont fait taire la Constitution et tout argument sur la Constitution, ont ouvertement refusé de l'entendre et ont été le jouet des Églises qui s'étaient déjà assurées du résultat, fixant ainsi de manière indélébile dans la législation du pays ce qui a été fait.

C'était là pour ainsi dire la seconde étape. Quand la première étape a été franchie, l'étape suivante aurait pu être de reculer, ce qui aurait tout annulé. Mais au lieu de faire cette démarche, ce qui est en train de se produire vient seulement confirmer l'acte, et la chose devient alors irréversible.

Maintenant qu'avons-nous encore à faire à Washington? Qu'avons-nous besoin de demeurer à Washington avec nos pétitions et nos auditions pour protester contre une législation religieuse? Rien du tout. Nous n'avons plus de démarches du genre à faire à Washington. Il n'y a plus de place là pour aucune de nos pétitions. Voilà quelle est la situation!

Certains ont demandé : « Bien, supposons qu'une nouvelle législation surgisse, ne pouvons-nous pas émettre une protestation contre elle, aller et demander à nous faire entendre sur la question? » Quelle serait la base de notre argumentation? Quelle serait la base de notre protestation? Que c'est inconstitutionnel? Mais la Constitution a déjà été ignorée dans ce cas-ci; et on nous recevrait avec la réponse que tout est accompli et que ce qui a été fait est constitutionnel. C'est ce qui a été déclaré. Et quand ceci est considéré comme constitutionnel, tout le reste suit. Quand j'ai présenté l'idée qu'ils auraient pu être trompés par les représentations qui ont été faites auprès d'eux, on m'a répondu : « Votre argument est irrespectueux pour le Congrès. »

Frère Fifield : « Supposons qu'un autre bill se rende devant un autre comité, ce comité ne pourrait-il pas entendre un argument constitutionnel? »

Frère Jones : Bien, supposons qu'ils le fassent, quelle en serait la force? La Constitution a déjà été ignorée. Cette chose est inconstitutionnelle. La législation sur le dimanche est tout à fait inconstitutionnelle. Mais tout cela est arrivé. Et quelle serait la force de n'importe quel argument contre n'importe quel autre bill sur le dimanche, c'est-à-dire sur la base de son caractère inconstitutionnel? Il n'en aurait tout simplement pas.

Ainsi vous pouvez voir que tout est fini, frères. C'est ce que je veux que vous pensiez, que l'affaire est close. Et le fondement, le seul fondement sur lequel nous avions le droit de nous présenter, la Constitution, nous est enlevé. Nous avions le droit d'y aller là sur la base de ce fondement parce que la Constitution est l'idée divine d'un gouvernement. Le principe du gouvernement des États-Unis est l'idée de Dieu de ce que sont les gouvernements. Et quand nous soutenions la Constitution et ses principes comme étant le concept de Dieu, chaque fois que nous l'avons fait, c'était ce que nous avions à faire puisque c'est le juste concept. Dieu nous l'a donnée en guise d'exemple pour le monde entier, en guise de lumière pour le monde entier, comme juste idée d'un gouvernement et nous avions aussi le droit d'y souscrire.

Ils voulaient que nous argumentions l'autre jour contre la fermeture de la Foire le dimanche. Vous voyez que nous ne pouvions pas le faire. Et plus que cela, nous ne pouvions pas argumenter contre sa fermeture le dimanche pour la bonne raison que le dimanche n'est pas le sabbat du quatrième commandement; car argumenter de cette manière serait simplement permettre et admettre que le Congrès avait avec justesse incorporé le quatrième commandement dans la législation, et que s'ils voulaient seulement reconnaître le jour du quatrième commandement au lieu du dimanche, nous n'aurions rien à dire. Mais nous avons tout à dire contre cette mesure. Ce serait simplement tout abdiquer. En conséquence, nous ne pouvions pas abandonner notre position sur la Constitution. Je dis toujours que nous sommes en merveilleuse compagnie, car en étant exclus par ce comité de toute discussion constitutionnelle, nous sommes en très bonne compagnie car nous sommes en compagnie de la Constitution des États-Unis, et pour se débarrasser de nous, il leur fallait faire taire la Constitution. C'est le groupe auquel nous appartenons.

Ainsi le résumé de toute l'affaire, c'est que nous n'avons plus de voyages à faire à Washington comme précédemment. Évidemment, chaque fois que d'autres questions du genre surgiront, il y aura lieu de présenter nos principes devant les membres du Congrès, tout comme nous répandons la vérité devant tous les gens. Mais nous n'aurons plus à faire de voyages avec des pétitions ou des protestations contre la législation religieuse. C'est du passé. Bien, dans cette oeuvre qui est maintenant passée, contre quoi luttions-nous? Contre quelque chose d'accompli, ou contre l'accomplissement de quelque chose? Contre l'accomplissement de quelque chose. Pourquoi avons-nous protesté contre l'accomplissement de cette chose? Qu'avons-nous dit que serait l'accomplissement de cette chose? Ce serait la formation d'une union de l'Église et de l'État, la fabrication d'une image de la bête.

Le temps est venu de donner le grand cri

Maintenant la chose est accomplie et nous ne pouvons plus protester contre son accomplissement. Mais notre oeuvre est-elle totalement terminée maintenant? N'avons-nous plus rien à faire dans le monde? Toute notre oeuvre s'arrête-t-elle maintenant et n'avons-nous plus rien à faire dans le monde? Non. Notre travail n'est pas fini. Nous avons une oeuvre à faire mais notre oeuvre ne peut plus être faite de cette façon. Alors quelle est notre oeuvre? Donner l'avertissement contre ce qui est déjà accompli. Mais ce qui est accompli, c'est la fabrication de l'image de la bête. Alors ceci ne nous place-t-il pas face à face avec le message du troisième ange tel qu'on peut le lire? Ceci ne nous amène-t-il pas, vous et moi, et ne nous confine-t-il pas au message du troisième ange comme étant littéralement opposé à ce qui s'est passé? Il n'y a pas d'issue sinon celle-ci, parler du message du troisième ange tel qu'il se lit en paroles, et contre ce qui a été fait. Le message du troisième ange se lit en ces mots : « Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main. » Alors ceci ne démontre-t-il pas en soi que l'image est là et que tout est en place pour recevoir la marque?

Je le répète, nous ne pouvons pas protester contre l'accomplissement de la chose parce qu'elle a déjà été réalisée. Nous ne pouvons plus aller au Congrès et utiliser des arguments constitutionnels contre une législation religieuse, nous ne pouvons pas protester contre l'établissement d'une image de la bête. Nous ne pouvons pas protester contre le fait que le gouvernement reconnaisse le faux Sabbat. Il est établi et il a été mis à la place du Sabbat du quatrième commandement par un acte défini du Congrès lui-même. Et cette action a placé le gouvernement des États-Unis entre les mains des Églises. Il a établi la marque de la bête comme le Sabbat de la nation et du monde entier et il l'a fait à la place du Sabbat du quatrième commandement en termes précis dans la législation.

Qu'est-ce qu'était la papauté? Ce n'était pas simplement l'union de la religion et de l'État; cela existait déjà dans le paganisme. La papauté, c'est l'Église qui dirige l'État, l'Église en possession de l'État et des pouvoirs de l'État et les utilisant pour faire appliquer des décrets religieux. C'est un fait littéral que le gouvernement des États-Unis est maintenant reconnu comme étant entre les mains des Églises de confession protestante et qu'elles l'utilisent pour faire appliquer un décret d'Église avant tout autre décret. C'est pour cela qu'elles l'ont fait. C'est ce qu'elles font maintenant. Cela ressemble-t-il à la papauté? Cela est-il semblable à la papauté? Oui monsieur. Je le répète donc, nous sommes ainsi confinés au message du troisième ange. Les faits sont sous nos yeux et nous y sommes réduits comme étant la seule oeuvre qui nous reste.

Si nous devons avoir quelque rôle à jouer dans les affaires publiques, il nous faut le jouer autrement que ce que nous avons fait jusqu'ici; et la seule façon dont nous pouvons jouer ce rôle avec eux, c'est simplement d'avertir les gens de ce qui est arrivé, du danger de recevoir ou d'admettre le bien-fondé de ce qui a été fait.

Nous sommes réduits à cette seule voie et il n'y a pas d'autre moyen d'en sortir. À partir de ce jour, tout homme qui professe oeuvrer pour le message du troisième ange ne peut porter ce message ni donner ce message d'aucune autre façon qu'en employant les mots de ce message : « Si quelqu'un adore la bête et son image. »

Mais jamais avant 1892 l'un de nous n'a eu le droit de dire cela et d'avertir le peuple contre l'adoration de l'image parce que l'image n'avait pas encore été faite. Nous avons dit aux gens que cela approchait et que lorsque certaines choses surviendraient, l'image serait faite et l'avertissement serait alors : ne l'adorez pas. Ceci a été notre message, mais ça ne l'est plus. Nous ne pouvons plus leur parler ainsi maintenant. Nous ne pouvons plus faire cela maintenant; la chose est faite. Nous sommes donc restreints à cette seule chose. Je le dis à nouveau : il n'y a aucune issue sinon de prêcher le message du troisième ange tel qu'il se lit : « Si quelqu'un adore la bête et son image. » Mais il y a un mot qui apparaît juste avant cela : « Le troisième ange suivit, disant d'une voix forte. » Qu'est-ce sinon le grand cri du message du troisième ange qui nous est donné maintenant? Ceci ne nous montre-t-il pas que lorsque le temps est venu de donner le message directement, dans les mêmes termes dans lesquels on peut le lire, c'est vraiment le temps du grand cri? Nous avons eu suffisamment de preuves sous les yeux dans toutes ces choses qui se sont déroulées; mais n'est-ce pas là justement le grand cri, dans les paroles mêmes du message, alors que le message est transmis au monde dans les termes mêmes dans lesquels il est donné, n'est-ce pas là le grand cri? Car c'est ainsi que le message est lancé, avec un grand cri.

Le grand cri

Une autre réflexion maintenant : combien y a-t-il de nations sur terre parmi celles qui ont existé jusqu'à maintenant qui n'ont pas connu d'union entre la religion et l'État? Aucune. Combien de nations sont là maintenant qui n'en ont pas? Aucune. Mais une union de la religion et de l'État, une union de l'Église et de l'État, c'est la manière de faire de Satan. Le paganisme était la manière de faire de Satan et il en est de même de la papauté. Et qu'est-ce que nous trouvons maintenant au sein de notre propre nation? L'image de la papauté.

Par quel instrument Satan a-t-il fait la guerre à l'Église de Dieu quand Christ est né? Par le paganisme. Par quel instrument a-t-il fait la guerre contre l'Église dans le désert? Par la papauté. Par quel instrument fait-il la guerre contre le reste? Par l'image de la papauté. Voir Apocalypse 12. Mais jusqu'à présent l'image n'était pas formée. Maintenant elle l'est. Jusqu'à présent, Satan n'a pas eu le gouvernement des États-Unis entre les mains pour s'en servir contre la vérité divine. Il l'a maintenant. Quelle part donc de la puissance du monde Satan a-t-il maintenant entre ses mains pour la brandir contre l'Église et le Sabbat de Dieu? Il la possède en entier. N'est-ce pas vrai?

Maintenant vous et moi sommes engagés depuis des années par notre profession de foi à soutenir le Sabbat du Seigneur. Vous vous êtes engagés à cela. Mais maintenant, chaque particule de puissance que la terre connaisse s'y oppose, avec Satan comme chef pour brandir cette puissance. Alors ne sommes-nous pas amenés face à face avec ce fait qu'aussi certainement que nous maintenons notre allégeance envers le Sabbat du Seigneur, nous aurons à faire face à toute la puissance que cette terre connaît? Alors ne s'ensuit-il pas que pour le faire nous devons avoir avec nous une puissance qui est plus grande que toute la puissance que cette terre connaît? Un homme peut-il, par lui-même, résister avec succès à toute la puissance de la terre? Non monsieur. Alors ne sommes-nous pas restreints à ceci, que nous devons avoir une puissance qui travaille pour nous et qui est supérieure à toute la puissance terrestre? N'est-il pas temps alors que cet ange descende du ciel avec autorité [puissance]?

Cette descente de l'ange ajoutant sa voix aux autres, c'est ce qui forme le grand cri. Nous en sommes donc là maintenant, au point où cet ange est descendu avec une grande puissance et nous n'avons pas à être dans la crainte. Même si toute la puissance de la terre était contre le Sabbat du Seigneur et contre nous parce que nous le soutenons, la puissance de Dieu est donnée à chaque personne qui Lui est fidèle.

Le message qui nous est donné n'est-il pas exactement le message que le Sauveur a donné à Ses disciples? Ils devaient aller dans le monde entier et prêcher l'évangile à toute créature. Voici notre message. L'évangile éternel à prêcher « à toute nation, race, langue et peuple » ( Apocalypse 14.6 ). C'est la même chose. Il leur a dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. » ( Matthieu 28.18 ). Jésus-Christ a un pouvoir sur la terre qui est supérieur à toutes les puissances de la terre. Ainsi, si Jésus était sur la terre et vivait sur la terre comme autrefois, Il aurait plus de puissance que ce que toute la terre possède. « Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre : par conséquent, allez. » Pourquoi aller? Parce qu'Il a la puissance.

Allez par conséquent et enseignez à toutes les nations ces choses et voici, Je suis avec vous. L'est-Il, est-Il avec vous frères? Cessons de dire qu'Il sera avec nous. Il ne dit pas cela. Arrêtons de dire cela; ce n'est pas du tout de la foi. Nous disons : « Il dit : Je serai avec vous. » Et nous Lui demandons d'être avec nous, puis nous nous demandons s'Il l'est ou non. Il dit : « Allez; Je suis avec vous. » L'est-Il? Alors remerciez-Le qu'il en soit ainsi. Si vous tombez dans des difficultés, laissez-Le vous aider à en sortir. C'est la fonction de Satan de présenter des difficultés, de mettre des obstacles sur notre route; mais merci Seigneur, quand le Seigneur est avec nous, Satan ne peut nous barrer la route. Il peut mettre une Mer Rouge devant nous et nous passerons à travers elle; car Dieu peut ouvrir la mer. Le Seigneur est avec nous et nous voulons que ce soit une chose plus personnelle que « Je serai » de toute façon. Nous voulons une puissance avec nous à chaque moment, travaillant en nous et pour nous, et nous voulons être certains qu'il en soit ainsi. Comment pouvons-nous le savoir? Il le dit. Alors disons-le également.

Il y a deux points que nous avons noté jusqu'ici : l'un est que nous sommes tenus de donner le message du troisième ange tel qu'il se lit; l'autre est que nous sommes tenus de faire cette chose unique, qu'aussi certainement que nous donnons notre allégeance aux commandements de Dieu, nous devons faire face à toute la puissance que ce monde connaît, une puissance dont Satan se sert. Et ceci nous confine à cette chose unique dont nous avons besoin afin de pouvoir tenir, afin de tenir ne serait-ce qu'une minute, nous avons besoin d'une puissance qui est plus grande que toute la puissance de ce monde rassemblée. Et la bénédiction de ceci est qu'Il est là et dit : « Je suis avec vous. » Merci Seigneur.

L'union de l'Église et de l'État

Une autre pensée maintenant, et je pense que cela remplira la période de temps qui nous est allouée ce soir, et ces trois points seront suffisants pour ce soir. Le Congrès s'est occupé du quatrième commandement et en a fait le fondement et le motif de cette législation sur le dimanche. Mais il est allé plus loin. Il n'a pas laissé ce commandement tel qu'il se lit. Il n'a pas laissé le commandement tel que Dieu l'a donné. Il n'a pas laissé le commandement tel qu'il est donné dans la Bible et tel qu'il a été enregistré dans les Écritures. Il ne l'a pas laissé tel quel pour que la Direction de la Foire Mondiale l'interprète, chaque homme pour Son propre compte, sur ce qu'il signifie. Le Congrès est allé au-delà de tout cela et a interprété le quatrième commandement comme signifiant « le premier jour de la semaine communément appelé le dimanche » comme étant « le Sabbat chrétien », « le Sabbat de la nation » et comme devant être observé et honoré par cette nation et par le monde en fermant la Foire le dimanche. Alors je vous demande, qu'est-ce que c'est sinon l'action définie et décidée du gouvernement des États-Unis de mettre le dimanche à la place du Sabbat du quatrième commandement?

Revenons un peu en arrière maintenant. Le mystère de l'iniquité agissait déjà au temps de Paul. L'apostasie commença; l'apostasie se poursuivit, l'Église adopta le dimanche; mais pouvait-elle forcer quiconque à le garder? Non. Pouvait-elle imposer des restrictions ou user de force contre les gens qui voulaient garder le Sabbat, pour les forcer à mettre le dimanche à la place du Sabbat du Seigneur, tant que l'Église était seule de son côté? Non. Mais elle voulait forcer les gens à le garder au lieu du Sabbat du Seigneur et ces gens devaient le reconnaître et l'observer au lieu du Sabbat. Elle ne pouvait [cependant] le faire toute seule.

Qu'a-t-elle fait alors pour accomplir son objectif? Elle s'est emparée du pouvoir terrestre. Combien de puissance ce gouvernement représentait-il dans le monde à cette époque? L'empire romain était alors la puissance mondiale dominante; aussi l'Église s'assura-t-elle de toute la puissance du monde et força-t-elle les gens à accepter le dimanche au lieu du Sabbat du Seigneur. Alors n'était-ce pas par cet acte qu'elle réussit à mettre définitivement le dimanche à la place du Sabbat du Seigneur? Mais qu'est-ce que cela signifiait sinon l'annulation de la loi de Dieu? Elle a pris le sceau de Sa loi, le coeur de Sa loi, ce qui Le révèle, le sceau montrant qu'Il est ce qu'Il est, elle l'a enlevé par la force et a mis son signe à la place. Qu'est-ce que c'était sinon supplanter Dieu dans la pensée des gens de ce monde? Et c'est par cet acte qu'elle a réussi son objectif d'annuler la loi de Dieu. C'était la bête. C'est ce qui a fait la bête. Pendant toutes ces années, nous avons prêché que la papauté a annulé la loi de Dieu. Et c'est correct.

Revenons maintenant à notre propre époque et à la question qui est devant nous. Les Églises protestantes n'ont-elles pas gardé le dimanche depuis longtemps? Ne se sont-elles pas opposées à l'observation du Sabbat du Seigneur depuis longtemps? Mais elles ne pouvaient forcer personne à garder le dimanche au lieu du Sabbat du quatrième commandement. Elles pouvaient dans une certaine mesure, c'est vrai, appliquer l'observation du dimanche dans les États. Mais nous savons, et elles l'ont toutes confessé, que tous les efforts fournis dans ce sens par les lois des États étaient presque totalement annulés par le fait que le Gouvernement National y était totalement opposé, et nous savons tous que l'une des principales raisons de ces efforts ardus en vue d'amener le Gouvernement National à s'engager en faveur du dimanche, c'était de rendre effectives les lois des États. Alors, afin de réaliser leur objectif d'exalter le dimanche au lieu du Sabbat du Seigneur, ces Églises, le protestantisme de profession, devait s'emparer du gouvernement des États-Unis, de la puissance de ce gouvernement, tout comme l'apostasie précédente s'était emparée de la puissance du gouvernement romain. Et maintenant, elles l'ont obtenu. Et dans cet acte défini par lequel elles l'ont obtenu, elles visaient le Sabbat du quatrième commandement pour l'écarter de leur route et le remplacer par le dimanche. Alors n'ont-elles pas par cet acte défini aussi annulé la loi de Dieu? Quand l'autre apostasie a été accomplie, cela a créé la bête! Qu'est-ce que cela a donné cette fois? L'image. Alors n'est-il pas temps que le message du troisième ange soit donné au monde en ses propres termes? « Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main » ( Apocalypse 14.8 ).

« Il est temps pour Toi d'agir! »

Ah! et le Seigneur nous a envoyé une parole appropriée pour aujourd'hui : « Il est temps pour toi d'agir Seigneur. » Pourquoi? « Parce qu'ils ont annulé ta loi. » ( Psaumes 119.126 ). Alors cette parole n'est-elle pas la prière que Dieu a mise dans notre bouche pour ce temps? L'offrez-vous? Vivez-vous jour après jour et heure après heure en présence de ce fait terrible qu'il est temps pour Dieu Lui-même d'agir si Son intégrité doit être honorée dans le monde entier? C'est un fait terrible, c'est une position effrayante. Elle nous amène à un niveau de consécration jamais imaginé auparavant, à un niveau de consécration, à un niveau de dévotion qui nous placera en présence de Dieu avec cette pensée terrible : « Il est temps pour toi d'agir Seigneur car ils ont annulé ta loi. »

Qu'est-ce que cette parole sinon une confession et une confession appropriée aussi : « Seigneur, que pouvons-nous faire? » Voilà que toute la puissance du monde est contre nous! Que pouvons-nous faire contre cette grande multitude? La prière de Josaphat ne devient-elle pas la nôtre maintenant : « Ô notre Dieu... nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. » Et ils « se tinrent debout devant l'Éternel, avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils. » ( 2 Chroniques 20.12-13 )

Qu'est-ce que Joël nous dit de faire maintenant? « Publiez un jeûne, une convocation solennelle! Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les vieillards, assemblez les enfants, même les nourrissons à la mamelle! Que l'époux sorte de sa demeure, et l'épouse de sa chambre! Qu'entre le portique et l'autel pleurent les sacrificateurs, serviteurs de l'Éternel, et qu'ils disent : Éternel, épargne ton peuple! Ne livre pas ton héritage à l'opprobre, aux railleries des nations! Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu? » ( Joël 2.15-17 )

Nous nous sommes engagés devant le Seigneur et devant le monde à dépendre de Dieu, [à démontrer] qu'Il aime Son peuple, qu'Il Se manifeste en faveur de ceux dont le coeur est tourné vers Lui. Frères, il y a aussi cette parole effrayante qui exprime la même pensée et nous vient d'Australie. C'est dans le témoignage intitulé « La crise imminente. » Que dit-il? « Quelque chose de grand et de décisif doit bientôt prendre place. S'il y a un délai, le caractère de Dieu et Son trône seront compromis. » Frères, nous plaçons le trône de Dieu en danger par notre attitude indifférente, et relâchée. Pourquoi ne peut-Il pas travailler? Dieu est prêt. Les ouvriers de Dieu ne sont-ils pas prêts? Mais s'il y a quelque délai, « le caractère de Dieu et Son trône seront en danger. » Est-il possible que nous soyons sur le point de risquer l'honneur du trône de Dieu. Frères, au nom du Seigneur, et pour Son trône, cessons de Lui barrer la route. Ôtons-nous du chemin. La seule façon dont nous pouvons nous écarter de Sa route, c'est de fuir vers Lui. C'est la seule façon dont nous pouvons nous ôter de Sa route et c'est à cela qu'Il nous appelle maintenant.

C'est ici que nous en sommes. Il nous a donné cette prière. Ô mais quand Dieu nous a donné cette prière, avec quelle sincérité et quelle confiance pouvons-nous Lui présenter cette prière et nous-mêmes avec elle? Il nous a donné cette prière, Il nous a dit cette parole : « Il est temps pour toi d'agir Seigneur car ils ont annulé ta loi. »

Autre chose : si nous avons besoin de quoi que ce soit pour nous donner l'assurance qu'il en est ainsi, voici ce mot qui a été lu Sabbat dernier venant de cette dernière lettre reçue d'Australie :

« Frères et soeurs, que pourrais-je dire pour nous éveiller à l'importance de ce temps, à la signification des événements qui prennent place maintenant autour de nous. Je vous indique les actions agressives qui ont lieu pour restreindre la liberté religieuse. Le mémorial de Dieu a été jeté par terre et un faux sabbat a pris sa place devant le monde. »

Non pas « sera » jeté par terre mais « a été » jeté par terre. Le témoignage qui nous est parvenu l'hiver dernier, l'année dernière à ce temps-ci, disait qu'une grande action aurait lieu « pour exalter le faux Sabbat ». Qu'en est-il maintenant? « Le mémorial de Dieu a été jeté par terre et un faux sabbat a pris sa place devant le monde. »

Avec quelle rapidité la parole de Dieu s'accomplit de nos jours! Une lettre nous apporte le témoignage que telle et telle choses « auront lieu »; la lettre suivante dit que c'est arrivé. Une lettre apporte une parole venant du Seigneur disant que des efforts sont en cours « pour faire » telle et telle chose; la suivante apporte la parole du Seigneur que cette chose « est accomplie ».

Frères, ne devrions-nous pas nous tenir prêts à intervenir, prêts à répondre à la parole de Dieu à l'instant même? Il n'y a pas de temps à perdre donc, pas même un instant. Frères, cherchons Dieu de tout notre coeur. Ces témoignages que le frère Prescott a lus dans l'heure précédente nous mettant face à face avec cette pensée de faire appel à Dieu pour [qu'Il nous donne] Son Saint-Esprit, n'est-ce pas là la preuve même que toute l'oeuvre, tout le message et tout ce qui s'ensuit est devant nous. Alors le texte n'est-il pas applicable, ce texte que j'ai cité hier soir?

« Le peuple qui verra maintenant ce qui doit bientôt survenir en constatant ce qui se déroule devant nous, ne se confiera plus aux inventions humaines et sentira que le Saint-Esprit doit être reconnu, reçu et présenté aux gens. »

Je lis maintenant cette phrase au complet :

« Le mémorial de Dieu a été jeté par terre et un faux sabbat a pris sa place devant le monde; alors que les puissances des ténèbres remuent les éléments d'en bas, le Seigneur Dieu du ciel envoie la puissance d'en haut pour faire face à l'urgence en éveillant ses agents vivants à exalter la loi du ciel. Maintenant, en ce moment, c'est le temps de travailler dans les pays étrangers tandis que l'Amérique, le pays de la liberté religieuse, s'unit avec la papauté pour forcer les consciences des hommes à honorer le faux sabbat. »

Non pas maintenant « établir » le faux sabbat, mais honorer le faux sabbat qui a été établi et qui s'élève maintenant devant le monde.

Puis ce mot nous est parvenu en date du 30 août 1892. Après avoir cité le texte d'Apocalypse 3, il dit ceci :

« 'Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.' ( Apocalypse 2.5 ) Le peuple élu de Dieu a perdu Son premier amour. Sans cet amour, toute leur profession de foi ne sauvera pas une seule âme de la mort. Supposez que l'attention soit détournée de toute différence d'opinion et que nous suivions le conseil du Témoin véritable. Quand le peuple de Dieu humiliera son âme devant Lui, cherchant individuellement le Saint-Esprit de tout son coeur, on entendra venant de lèvres humaines un témoignage comme celui qui est représenté dans cette Écriture : 'Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire.' ( Apocalypse 18.1 ) Il y aura des figures resplendissant de l'amour de Dieu, il y aura des lèvres touchées par le feu sacré disant : 'Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché'. »

Frères, que cette parole puisse sortir de toutes les lèvres en ce lieu, à ce séminaire, dans cette église, avant que ce séminaire et cette conférence ne prennent fin! Dieu n'a-t-Il pas rendu les choses assez claires? N'a-t-Il pas suffisamment expliqué les événements qui se déroulent devant nous et que nous ne pouvons ignorer? Alors ouvrons nos yeux et nos coeurs, et demandons au Seigneur de venir et de prendre totalement possession de nous et de nous utiliser comme il Lui plaît.