L'image de la bête formée
Une question m'a été remise.
Question : Les États peuvent-ils en toute logique refuser de suivre la
décision de la Cour Suprême définissant la Constitution nationale dans
sa relation avec la religion?
Frère Jones : Non monsieur. En fait, les États n'ont pas besoin de le
faire. La Cour Suprême des États-Unis s'est engagée dans la direction
tracée par les États. C'est la façon dont cela s'est passé. C'est là
le malheur.
Je commence la leçon ce soir en lisant
Apocalypse 14.9.
« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix
forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque
sur son front ou sur sa main... » Je n'ai pas besoin de présenter
d'autre preuve ce soir pour montrer que nous sommes rendus au temps de
l'accomplissement de ce verset, sinon en faisant simplement référence
aux points mentionnés hier soir. Trois points distincts ont été
soulevés hier qui nous amènent à ce verset. Maintenant c'est là
l'avertissement que nous devons donner au monde. Et aucun homme ne
peut donner le message du troisième ange sans le donner exactement
comme il se lit. Mais quelle conséquence entraîne le mépris du message
contenu dans ce verset? Le vin sans mélange de la colère de Dieu. Et
quelle est la chose qui vient ensuite? Je veux dire dans
l'accomplissement de la prophétie, quelle est la chose suivante que
nous devons attendre? (Auditoire : « La colère de Dieu! »). Exactement.
Nous sommes maintenant arrivés au grand cri, n'est-ce pas? Cette
partie de la prophétie est atteinte. Nous sommes arrivés à l'image de
la bête; nous avons atteint cette partie, cette prophétie est
accomplie. Maintenant bien sûr, il y a beaucoup d'autres choses dans
les agissements de la bête qui doivent contribuer à son accomplissement,
mais toutes ces choses, les persécutions, les miracles mensongers,
etc., sont simplement la conséquence de ce qui a précédé : ce ne sont
que les simples paroles et gestes de l'image déjà érigée. Nous ne
devons plus maintenant attendre quelque grand mouvement, merveilleux
et précis venant de la part de la législature ou du gouvernement comme
devant accomplir cette partie de la prophétie, parce que l'image est
déjà en place. C'est accompli. Ce qui doit arriver dans le futur
concernant la législation, les luttes et les conflits, les émeutes,
les guerres et tout le mal qui surviendra, ne sera que le résultat
inévitable et la conséquence de ceci. Quelle sera alors la suite de la
prophétie que nous avons ici devant nous?
Apocalypse 14.9-10.
(Auditoire : « La colère de Dieu. ») Exact.
Je dois maintenant présenter la question d'une autre façon, afin de la
rendre un peu plus claire. Y a-t-il quelque article de loi, quelque
action spéciale de ce gouvernement que nous devons maintenant
considérer en accomplissement de cette prophétie ayant trait à la
formation de l'image de la bête? Qu'avons-nous attendu tout ce temps?
Nous avons attendu une législation, un geste ou quelque chose devant
se produire au sein du gouvernement ou de sa part qui érigerait
l'image de la bête. C'est ce qui a tout ce temps retenu notre
attention. Mais maintenant, l'attendons-nous encore? (Auditoire :
« Non monsieur. ») Exact. Maintenant que c'est arrivé, est-ce que tout
ce qui se rapporte à l'image de la bête ne s'y trouve pas inclus? Et
tout ce qui doit dorénavant en sortir concernant l'image de la bête et
son oeuvre serait-il autre chose que les conséquences de ce qui est
déjà là? Est-ce que tout ce que l'image doit faire n'est pas inclus
dans l'image dès le départ? Alors tout ce qui proviendra dorénavant de
l'image de la bête étant déjà englobé dans ce qui a été fait, quel
point important se trouve ensuite mentionné dans les termes du message?
(Auditoire : « Les sept dernières plaies. ») Oui. L'oeuvre de l'image
de la bête dans cette prophétie est suivie par les sept dernières
plaies.
Plaçons maintenant ces trois choses ensemble. Nous attendions l'image
de la bête, puis les sept dernières plaies et ensuite la venue du
Seigneur. L'image de la bête est arrivée n'est-ce pas? La venue du
Seigneur est encore future, n'est-ce pas? Mais les sept dernières
plaies se situent entre les deux. Alors quel est le prochain grand
événement dans l'histoire de ce monde, de l'humanité et du salut? Les
sept dernières plaies. Puisqu'il en est ainsi, il convient que nous
réfléchissions très sérieusement à la période dans laquelle nous
vivons, n'est-ce pas? Il convient aussi que nous pensions sérieusement
à la manière dont nous vivons.
Quelqu'un dans l'auditoire : « Est-il nécessaire d'amender la
Constitution? »
Frère Jones : La Constitution, nullement! Non, nous n'avons plus de
Constitution. Elle se trouve écartée. Elle a été mise de côté, écartée.
Nous ne pouvons plus l'utiliser. Qu'est-ce qu'un amendement pourrait
faire de plus que ce qui a été fait? Ne voyez-vous pas qu'ils ont mis
de côté la Constitution? Pourquoi quelqu'un voudrait-il un amendement?
Le prochain grand événement
Mais l'idée que je veux maintenant vous présenter, c'est que le
prochain grand événement marquant dans l'histoire de ce monde et dans
l'oeuvre du salut est ce dont le texte nous parle ici. Ceci le
démontre ouvertement. Regardons-le de nouveau. Nous devons donner cet
avertissement au monde : « Si un homme adore la bête et son image, et
reçoit sa marque sur son front ou sur sa main. » C'est l'avertissement
que nous devons donner. Bien, à quoi mène cet avertissement?
(Auditoire : « Au vin de la colère de Dieu. ») Qu'est-ce que le vin de
la colère de Dieu? (Auditoire : « Les sept dernières plaies. ») (
Apocalypse 15.1
). Alors n'en découle-t-il pas forcément que les sept dernières plaies
constituent l'événement qui vient immédiatement après cet
avertissement et que l'avertissement va se terminer avec les sept
dernières plaies? Et nous sommes maintenant rendus au point où cet
avertissement commence avec une voix forte, selon ses propres termes.
Alors ce qui a commencé et l'oeuvre qui est maintenant entre nos mains
ne se termineront-ils pas en nous amenant face à face avec les sept
dernières plaies? (Auditoire : « Oui monsieur. ») Quand cette oeuvre
d'avertissement sera terminée, où en serons-nous? (Auditoire : « Au
déversement des plaies. »)
Maintenant êtes-vous satisfaits qu'il en soit ainsi? Êtes-vous
satisfaits que les dernières plaies soient la prochaine étape qui
vient après avoir donné cet avertissement au monde? (Auditoire :
« Oui monsieur. ») Alors tandis que nous allons ici et là donner cet
avertissement, n'est-il pas dans la nature de la chose que nous
devions le faire en considérant les plaies qui doivent tomber sur ceux
à qui nous l'adressons, et que nous devions nous-mêmes être fidèles au
message que nous donnons si nous voulons être protégés quand les
plaies dont parle le message tomberont? Mais qui sera protégé à ce
moment-là? Ceux sur lesquels aura été tirée « la couverture du
Tout-Puissant ». Et cette couverture du Tout-Puissant est la
couverture dont a parlé le prophète Ésaïe en disant : « Je me
réjouirai en l'Éternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu;
car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert de la robe de
justice, comme le fiancé se pare d'ornements, comme une fiancée se
pare de ses joyaux. » (
Ésaïe 61.10
). C'est la couverture que Dieu étend sur Son peuple qui protège
chacun d'eux de la colère de Dieu, maintenant et pour toujours.
Avez-vous cette robe de justice?
Un temps de réforme et de préparation
Maintenant une autre chose ici. Nous vivons en marge d'un autre fait
terrible, c'est-à-dire que si ce message que nous devons maintenant
donner n'est pas reçu, de terribles conséquences y sont attachées :
c'est le vin de la colère de Dieu qui sera reçu de sorte que lorsque
le message prendra fin, la colère de Dieu lui succédera. Je dis que
nous sommes en train de vivre dans ce contexte. Et l'oeuvre qui doit
nous amener face à face avec ce fait, comme cela nous est ici
rapporté, cette oeuvre a déjà commencé. Par conséquent, cela ne
donnera-t-il pas à la réforme de santé une puissance qu'elle n'a pas
encore atteinte? Quand la réforme de santé a été donnée au peuple de
Dieu, elle a été définie comme étant ce qui devait préparer le peuple
pour la translation. C'est là la raison d'être de la réforme de santé.
La chose principale, la grande chose que Dieu veut que la réforme de
santé fasse, c'est de préparer Son peuple pour la translation. Mais il
nous faut passer à travers les sept dernières plaies avant d'être
transmués; si le sang d'un homme est impur et plein de déchets,
sera-t-il capable de passer à travers ce temps, alors que l'air sera
contaminé par la peste [les maladies contagieuses]? Il ne le pourra
certainement pas.
Ceci nous amène face à face avec d'autres expériences solennelles,
n'est-ce pas? Et encore d'autres vérités solennelles. Beaucoup de
questions importantes et solennelles nous ont déjà été présentées. Et,
mes frères, il y en a encore beaucoup d'autres à venir. Nous sommes
dans le temps le plus solennel dont nous ayons jamais été témoins.
Considérons-le bien.
Prenons maintenant les points qui ont déjà été présentés dans les
différentes leçons données, les pensées profondes et les expériences
solennelles auxquelles nous avons dû faire face dans notre engagement
religieux. Je voudrais maintenant savoir comment sur terre il sera
possible que l'un d'entre nous puisse faire face à ces expériences
sans posséder Jésus-Christ pleinement. J'aimerais que quelqu'un me le
dise. (Auditoire : « Nous ne le pouvons pas. ») Évidemment, nous ne le
pouvons pas. Alors, mes frères, laissons-Le entrer dans toute Sa
plénitude aussi rapidement que possible. Nous avons besoin de Lui à
chaque moment et chaque leçon subséquente nous fera voir de plus en
plus notre besoin de Lui.
Les sept dernières plaies
Il y a maintenant deux autres points que j'aimerais vous présenter ce
soir, que nous ne décrirons que brièvement, pour le besoin du moment,
concernant la prochaine leçon sur les plaies.
Lorsque la première plaie tombera, elle tombera sur les hommes qui
« ont reçu la marque de la bête et ceux qui ont adoré son image » (
Apocalypse 16.1-2
). Ce sont les gens mêmes auxquels est donné l'avertissement de ce
message. Ensuite les plaies se succéderont l'une après l'autre jusqu'à
la sixième, alors que les esprits impurs rassembleront « les rois de
la terre et du monde entier pour le combat du grand jour du Dieu
tout-puissant. » (
Apocalypse 16.14-16
). Cette bataille est livrée quand le Sauveur vient, car « Je vis la
bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire
la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. Et la
bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant
elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris
la marque de la bête et adoré son image. » (
Apocalypse 19.11, 19, 20
). À ce moment-là, le septième ange verse sa coupe dans les airs et il
sort du temple céleste une voix forte venant du trône et disant :
C'est fait. On entend des voix, des tonnerres et des éclairs, puis il
se produit un grand tremblement de terre comme il n'y en a jamais eu
d'aussi puissant et d'aussi grand depuis que les hommes sont sur la
terre. Chaque île s'enfuit et les montagnes disparaissent. Les cieux
s'éloignent comme un rouleau [qu'on roule] et chaque montagne et
chaque île sont déplacées de leur position. (
Apocalypse 16.17, 18, 20;
6.14
). Et le Seigneur Jésus consumera la bête et son image par le souffle
de Sa bouche, et Il les détruira par l'éclat de Son avènement (
2 Thessaloniciens 2.8
). Et le reste des habitants de ce monde méchant qui ne montèrent pas
à la bataille d'Harmaguédon, « furent tués par l'épée de celui qui
était assis sur le cheval, une épée qui sortait de sa bouche » (
Apocalypse 19.21
). L'épée de Celui qui est assis sur le cheval, c'est l'éclat de la
venue du Seigneur.
Alors les événements qui sont directement et inséparablement reliés à
la fin du monde sont les événements qui suivent l'oeuvre, une oeuvre
dans laquelle nous sommes totalement impliqués. C'est la réalité
présente.
Frères, croyez-vous que les sept dernières plaies arrivent, tout aussi
sûrement que l'image de la bête est venue? (Auditoire : « Oui
monsieur. ») Soyons honnêtes, maintenant? (Auditoire : « Oui. ») Nous
attendions que l'image de la bête vienne. Elle est venue. Maintenant
que devons-nous attendre? Les sept dernières plaies. Croyez-vous que
la fin du monde arrive avec les sept dernières plaies, tout aussi
sûrement que l'image de la bête est chose faite? (Auditoire : « Oui. »)
Croyez-vous que la fin du monde survient avec la septième plaie?
(Auditoire : « Oui. ») Alors frères, ces choses signifient quelque
chose pour nous en ce moment même.
Nous laisserons ici ce point et examinerons une autre idée en rapport
avec notre gouvernement et ce que doivent être et peuvent seulement
être les conséquences de ce que le gouvernement a fait, c'est-à-dire
les conséquences pour le gouvernement lui-même.
Cherchons Dieu (ou la patience de Dieu)
Commençons avec
Actes 17.26-27.
Paul appelle l'attention du peuple vers Dieu et dit : « Il [Dieu] a
fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitent sur toute la
surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes
de leur demeure. » Alors Dieu a fait cette nation d'hommes pour
qu'elle habite sur la terre et Il a fixé les limites de la demeure des
hommes de cette nation et l'espace que cette nation devrait occuper.
Et Il a donné une période de temps à cette nation. Pourquoi l'a-t-Il
fait? Le verset suivant dit : « Afin qu'ils cherchent le Seigneur, et
qu'ils s'efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas
loin de chacun de nous! » Qu'ils s'efforcent de Le trouver en
tâtonnant et par hasard Le trouvent? Non, il n'y a pas de hasard ici.
S'ils Le cherchent, quoi ensuite? Ils Le trouveront. Si quelqu'un Le
cherche, il Le trouvera.
Nous apprenons au chapitre quatre de Daniel que Dieu règne sur le
royaume des hommes et le donne à qui Il veut. L'idée de Dieu
concernant les nations, c'est qu'elles Le cherchent. Alors quand une
nation rejette le Seigneur, de quelle utilité est-elle pour Lui?
Aucune. Mais rejettera-t-Il une nation tant qu'elle Le cherche? Non
monsieur. Retranchera-t-Il une nation tant qu'il y aura là des gens
qui cherchent le Seigneur? Il ne le fera pas. Il ne l'a pas fait avant
le déluge. Il ne l'a pas fait non plus dans le cas de Sodome et
Gomorrhe. S'Il avait pu trouver dix personnes qui cherchent le
Seigneur dans Sodome et Gomorrhe, Il n'aurait pas détruit ces villes.
Mais Il n'a pas pu les trouver.
Quand Il a fait la promesse à Abraham, Il lui a dit : « Sache que tes
descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils
y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais
je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront
ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes
pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. À la quatrième
génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas
encore à son comble. » (
Genèse 15.13-16
). Dieu avait-Il fixé des limites à leur demeure? Oui. Pour quelle
raison? Afin qu'ils cherchent le Seigneur. Aussi longtemps qu'il
subsistait une possibilité qu'ils cherchent le Seigneur, ils
occupèrent la place où Dieu les avait mis. Et le Seigneur ne voulait
pas donner le pays à Abraham, Son ami, ni à la postérité d'Abraham
tant qu'il y aurait là des gens cherchant le Seigneur. Le peuple de
Dieu ne pouvait pas l'occuper parce que l'iniquité des Amoréens
n'était pas encore rendue à son comble. Mais quand l'iniquité des
Amoréens fut à son comble, ils n'étaient plus d'aucune utilité.
Quand le Seigneur établit sur terre un peuple pour qu'il Le cherche,
et qu'il ne Le cherche pas, quelle est alors l'utilité de prolonger
son séjour sur terre? Le laisser demeurer sur terre par la suite ne
pouvait plus servir à rien sinon qu'à perpétuer l'iniquité. C'est à ce
moment précis que le Seigneur emmena Son peuple dans le pays et en
chassa les Amoréens. Il dit à Son peuple de ne pas imiter les Amoréens
de peur que le pays ne les vomisse comme il avait vomi les Amoréens.
Mais Son peuple fit exactement ce que le Seigneur leur avait dit de ne
pas faire. Et le pays se vida de ses habitants et Il les remit entre
les mains du roi de Babylone.
Il avait établi le royaume de Babylone dans un but; Il avait fixé les
limites de leur demeure. Pourquoi? C'était afin qu'ils cherchent le
Seigneur. Nebucadnetsar chercha le Seigneur en son temps et il
proclama la gloire du Seigneur, l'honneur du Seigneur et l'existence
du Seigneur à toutes les nations de la terre. Vous vous souvenez de la
proclamation qu'il a faite dans
Daniel au quatrième chapitre :
« Il m'a semblé bon de dire ce que le Très-Haut a fait pour moi. » Et
il raconta son expérience. Lisons jusqu'où est allée sa proclamation :
« Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de
toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit
donnée avec abondance! Il m'a semblé bon de faire connaître les signes
et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard. Que ses
signes sont grands! que ses prodiges sont puissants! Son règne est un
règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération. » (
Daniel 4.1-3 )
Le Seigneur avait dit à Nebucadnetsar qu'Il lui avait donné tous les
pays des alentours et toutes leurs nations, et qu'elles le serviraient,
lui, son fils et le fils de son fils jusqu'à ce que le temps de son
pays arrive et puis quoi? Beaucoup de nations se sépareraient de lui.
Dieu avait déterminé le temps assigné à l'avance tout comme la limite
de sa demeure; aussi, quand le temps de son pays arriva, beaucoup de
nations se séparèrent de Babylone.
Le fils de Nebucadnetsar lui succéda, puis son petit-fils. Au lieu de
chercher le Seigneur et de L'honorer, Belschatsar prit les vases de la
maison du Seigneur et les utilisa dans ses festins indignes, se
détournant ainsi complètement de Dieu. Alors de quelle utilité sa
nation et lui seraient-ils maintenant pour le Seigneur? Ils n'avaient
plus d'utilité. En cette même heure, les doigts d'une main d'homme
apparurent et écrivirent sur le mur en présence du roi. Et voici la
signification des paroles qui furent écrites : « Dieu a compté ton
règne, et y a mis fin. Tu as été pesé dans la balance, et tu as été
trouvé léger. Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux
Perses. » (
Daniel 5.26-28 )
Ainsi le Seigneur suscita les Mèdes et les Perses. Cherchèrent-ils
aussi le Seigneur?
Dieu avait appelé Cyrus par son nom avant même qu'il entre en scène.
Cyrus ne connaissait pas alors le Seigneur. Le Seigneur dit : « Je
t'ai appelé par ton nom... avant que tu me connaisses. » (
Ésaïe 45.4
). Mais Cyrus trouva le Seigneur et proclama Son nom à toutes les
nations. Le prophète de Dieu à Babylone apporta la parole de Dieu à
Cyrus et voyez ce que fit Cyrus. Au premier chapitre d'Esdras, versets
un à trois :
« La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s'accomplît la
parole de l'Éternel prononcée par la bouche de Jérémie, l'Éternel
réveilla l'esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix
et par écrit cette publication dans tout son royaume: Ainsi parle
Cyrus, roi des Perses : L'Éternel, le Dieu des cieux, m'a donné tous
les royaumes de la terre, et il m'a commandé de lui bâtir une maison à
Jérusalem en Juda. Qui d'entre vous est de Son peuple? Que son Dieu
soit avec lui, et qu'il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison
de l'Éternel, le Dieu d'Israël! Il est le Dieu qui est à Jérusalem. »
Cyrus trouva le Seigneur et Le proclama à toutes les nations de la
terre. Cela avait été fait avant même que Cyrus ne paraisse. Darius
succéda à Belschatsar. Nous lisons dans
Daniel 6.26-27
ce que fit Darius : « J'ordonne par décret que, dans toute l'étendue
de mon royaume, les hommes tremblent et craignent le Dieu de Daniel :
car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement; son royaume
ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin. C'est
lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges
dans les cieux et sur la terre. C'est lui qui a délivré Daniel de la
puissance des lions. »
C'est une proclamation splendide sur Dieu, Sa gloire et Sa puissance.
Elle ressemble aux paroles du prophète Daniel lui-même. Bien, les
Mèdes et les Perses cherchèrent le Seigneur et Le trouvèrent. Mais
allons maintenant au
chapitre 11 de Daniel et lisons :
« Et moi [c'est-à-dire l'ange Gabriel], la première année de Darius,
le Mède, j'étais auprès de lui pour l'aider et le soutenir. Maintenant,
je vais te faire connaître la vérité. Voici, il s'élèvera encore trois
rois en Perse. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les
autres; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout
contre le royaume de Javan [la Grèce]. Mais il s'élèvera un vaillant
roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu'il voudra.
Et lorsqu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé vers
les quatre vents des cieux... » (
Daniel 11.1-4 )
C'est la Grèce. Maintenant lisons
Daniel 10.20 :
« Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi? Maintenant je
m'en retourne pour combattre le prince de la Perse; et quand je
partirai, voici, le prince de Javan [la Grèce] viendra. »
L'ange resterait là aussi longtemps qu'il pourrait le supporter et
quand ils seraient rendus tellement loin qu'ils ne voudraient plus
chercher le Seigneur, l'ange partirait et quand l'ange partirait, la
Perse quitterait aussi la scène et serait remplacée par la Grèce. Mais
pourquoi le Seigneur avait-Il établi la Grèce? Afin qu'ils cherchent
le Seigneur. Maintenant lisons au
chapitre 8, versets 21 à 234 :
« Le bouc, c'est le roi de Javan, la grande corne entre ses yeux,
c'est le premier roi. Les quatre cornes qui se sont élevées pour
remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront
de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force. À la fin de
leur domination, lorsque les transgresseurs seront arrivés à leur
comble, il s'élèvera un roi orgueilleux d'apparence et comprenant les
phrases obscures. »
Vous voyez ainsi qu'à chaque fois qu'une nation tombe, c'est parce que
la transgression est parvenue à son comble; et les transgresseurs
arrivent à leur comble quand ils s'élèvent contre le Seigneur. C'est
parce que la mesure de leur iniquité est finalement remplie qu'un
autre royaume surgit. Vous pouvez donc voir que la philosophie de
toute la question est contenue dans ce verset, que Dieu établit les
nations afin qu'elles cherchent le Seigneur et que lorsque l'une
d'elles refuse de le faire et se détourne de Lui, l'étape suivante est
que cette nation quitte le monde. Il n'y a pas d'autre raison.
La nation qui suivit la Grèce fut Rome. Et Christ parut à l'époque de
Rome; et l'évangile de Christ fut prêché à Rome, même sa terrible
corruption. Puis cet évangile de Christ fut confessé extérieurement
par une Église apostate et elle s'empara du pouvoir du gouvernement
romain pour forcer les gens à reconnaître la religion romaine, pour
forcer les hommes à désobéir au Seigneur. Qu'advint-il ensuite du
gouvernement romain? Il fut balayé de la terre.
Aussi mauvais que fut le gouvernement au temps de Tibère, aussi
mauvais qu'il fut au temps de Claude et à l'époque de Néron, Dieu
prêcha encore l'évangile à Rome et amena des multitudes d'âmes à la
lumière et à la connaissance de Son évangile. Il fut même prêché à
deux reprises à Néron lui-même par l'apôtre Paul et les joies du ciel
lui furent exposées. Mais quand l'évangile devint perverti comme ce
fut le cas, et ne servit plus que de manteau pour couvrir l'impiété,
et qu'au lieu de chercher réellement le Seigneur, ce peuple se mit à
pervertir les moyens mêmes offerts par Dieu pour le salut, que pouvait
faire le Seigneur pour un tel peuple? L'évangile est le seul moyen que
possède Dieu pour sauver une personne. Mais quand cet évangile est
pris et utilisé seulement comme couverture pour la méchanceté, comment
le Seigneur peut-Il réussir à sauver la personne qui s'en sert de
cette manière? Alors il ne reste plus rien qui puisse la toucher.
Notre témoignage
Quand ceci fut accompli dans l'Empire romain par la puissance d'une
Église apostate, alors comment pouvait-il continuer à exister? Il
fallait qu'il soit balayé de la terre. Et maintenant, notre nation est
devenue la proie du même genre d'iniquité. C'est l'apostasie. Les
Églises se sont détournées de Dieu et se sont emparées de la puissance
de ce gouvernement. Il s'est vendu à elles et il force maintenant les
gens à déshonorer Dieu. Alors quelle est l'étape suivante pour cette
nation? (Auditoire : « La destruction. ») Oui; mais avant que le
Seigneur ne la renverse, Il enverra un message à tous ceux qui veulent
être sauvés. Quel est ce message? (Auditoire : « Le message du
troisième ange. ») Oui. Alors ceci ne nous place-t-il pas ce soir face
à face avec le fait que le message du troisième ange tel que stipulé
est le seul message à être donné sous le ciel, et qu'il doit être
donné pour sauver les personnes qui veulent être sauvées de la ruine
qui attend cette pieuse nation maintenant envahie et devenue captive
d'une Église apostate professant être protestante?
Bien, l'étape suivante, c'est la fin du monde. Alors ne participons-nous
pas en ce moment même aux choses que nous devons prêcher, retenus,
impliqués et concernés à chaque jour et à chaque heure par les
événements dont l'issue sera la fin du monde? Est-il difficile, frères,
d'amener les gens du monde même à voir cela? Est-il difficile d'amener
les gens du monde à voir ce qui est advenu des nations antérieures?
Est-il difficile d'amener les mondains eux-mêmes à voir qu'il y a ici
union de l'Église et de l'État, que l'Église s'est emparée du
gouvernement des États-Unis? Est-ce difficile de les amener à ce
constat? Je vous le dis, frères, quand nous irons de l'avant avec la
puissance divine et déclarerons les faits réels, tels qu'ils se
déroulent sous leurs yeux et que nous leur dirons quelle en sera
l'issue, ils commenceront à réfléchir.
Frères, il y a plus de puissance, il y a plus de puissance de
conviction, il y a plus de puissance de motivation dans cette
déclaration claire, effectuée par la foi en Dieu, et les conséquences
de ces choses présentées aux gens comme un fait littéral que dans des
tonnes d'arguments. Que vous et moi partions avec ces choses qui se
déroulent sous les yeux de tous ces gens, et que nous y appelions leur
attention et montrions ce qui s'en vient, et que nous leur parlions,
dans la crainte de Dieu et par la grâce et la puissance qu'Il nous
donne, des événements à venir en leur révélant les faits réels ainsi
que notre sincérité et notre dévotion pour Dieu , que nous leur
montrions que nous croyons à ces choses nous-mêmes, il y aura plus de
gens convaincus que dans des tonnes d'arguments basés sur des
questions doctrinales. Alors prêchons le message tel qu'il est
aujourd'hui.
L'union avec César
Une autre réflexion maintenant. Dieu a eu autrefois une Église dans le
monde et une nation, n'est-ce pas? Christ est venu vers cette Église
et cette nation. Il a prêché l'évangile de Dieu, a révélé dans ses
principes vivants le mystère de Dieu, Dieu avec les hommes, Dieu dans
la chair, Dieu en l'homme, l'espérance de la gloire. Il leur a révélé
cela; ils n'ont pas voulu Le recevoir; ils L'ont rejeté. Ils ont voulu
Le tuer; ils L'ont poursuivi pour blasphème devant Pilate; mais Pilate
ne pouvait légalement accepter l'offense de blasphème parce que c'était
une offense contre la loi juive uniquement. Aussi Pilate a-t-il dit :
« Prenez-le et jugez-le selon votre loi. » Mais ils ont dit : « Nous
avons une loi et, selon notre loi, il doit mourir. » Mais ils ne
pouvaient Le mettre à mort sans un décret de l'Empire romain. Pilate a
dit : « Que ferais-je avec lui? » Ils ont dit : « Crucifie-le. » Pilate :
« Crucifierai-je votre roi? » Ils ont répondu : « Nous n'avons d'autre
roi que César. »
En disant cela, n'ont-ils pas rejeté pas totalement le Seigneur pour
s'unir à César? Il fallait qu'ils s'unissent à César pour agir contre
la vérité divine, car ils ne pouvaient y arriver autrement. Quand ils
se sont détournés de Dieu, L'ont délibérément rejeté, ont pris César
pour roi et se sont alliés à une puissance terrestre opposée à la
puissance divine, que pouvait alors faire le Seigneur de plus pour eux
en tant que peuple, en tant qu'Église, en tant que nation? Rien. Il y
avait des individus dans la nation, il y avait des individus dans
l'Église qui craignaient Dieu et n'ont pas pris part à cette chose;
mais ceux-là, les hommes représentant la nation, les hommes
représentant l'Église, ils ont fait cette chose. Ils se sont unis
ensemble et ils ont ainsi uni la nation et l'Église à César et se sont
détournés de Dieu. Alors le Seigneur ne pouvait plus rien faire pour
eux en tant qu'Église ou en tant que nation. Tout ce qu'Il pouvait
faire, semble-t-il, avant que leur ruine totale et irréversible ne les
balaie hors de ce monde, c'était d'appeler ceux qui voudraient bien Le
recevoir à en sortir. Il a donc envoyé Son message, Son évangile, aux
gens de l'époque, et beaucoup d'entre eux sont sortis de cette Église
apostate pour trouver la connaissance de Dieu. Il a appelé du milieu
d'eux un peuple à cause de Son nom. Grâce à l'évangile que Christ a
envoyé à cette Église apostate, des gens ont été rassemblés, tous ceux
qui voulaient être sauvés, et Il leur a alors donné l'avertissement
qu'ils devraient s'enfuir quand toute cette coalition serait
détruite.
Puis la prédication de l'évangile s'est poursuivie; mais il y a ces
prophéties : « Le mystère de l'iniquité agit déjà »; « des hommes
s'élèveront parmi vous disant des choses perverses pour s'attirer des
disciples. » Dans
Romains 1.8,
il est dit que la foi pure de l'Église de Rome était « renommée dans
le monde entier ». Et ainsi, au moment où elle a emprunté la voie de
l'apostasie, elle en est aussi devenue célèbre partout dans le monde.
L'Église apostate était opposée au Sabbat du Seigneur et était
déterminée à le détruire et à le remplacer par le faux sabbat, mais
elle ne pouvait le faire d'elle-même; que devait-elle donc faire? Afin
d'y arriver, elle devait s'unir à César. Exactement comme l'avait fait
l'Église juive pour se débarrasser de Christ, le Seigneur du Sabbat,
l'apostasie a agi pour se débarrasser du Sabbat du Seigneur. Ceci a
alors fait d'elle un mystère, Babylone la Grande. Et voici ce qui fut
dit d'elle : « Sur son front était écrit un nom, un MYSTÈRE, BABYLONE
LA GRANDE, LA MÈRE DES PROSTITUÉES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »
Voilà l'Église de Rome!
Puis vint la Réformation; Dieu appela un peuple à sortir de Rome par
l'intermédiaire de Luther et de d'autres après lui. Mais toutes ces
Églises se sont unies à César, suivant l'exemple de leur mère, à
chaque endroit où elles en eurent la posibilité, sauf pour l'Église
Baptiste du Rhode-Island. Toutes ces autres Églises se sont unies à
César selon l'exemple de leur mère et elles sont ainsi devenues ses
filles. Puis est apparue la nouvelle république, établissant un nouvel
ordre de choses en coupant tous les liens entre l'Église et l'État, ce
qui ne fait que suivre l'ordre de choses prescrit par le Seigneur pour
un gouvernement. Ainsi, par ses principes fondamentaux et
constitutionnels, cette nation a empêché toutes les Églises de former
une union avec l'État. Ceci a duré jusqu'en 1892. Mais en 1892, les
Églises de confession protestante des États-Unis ont suivi l'exemple
de l'apostasie initiale de l'Église de Rome. Afin de se débarrasser du
Sabbat du Seigneur et d'exalter à sa place le faux sabbat, ces Églises
se sont unies au pouvoir terrestre, au royaume des hommes à César.
Elles se sont détournées du Seigneur; elles ont abandonné le Seigneur
et se sont alliées l'une à l'autre; elles se sont détournées de la
puissance de Dieu et ont mis leur confiance dans la puissance des
hommes et dans un gouvernement terrestre. Ces Églises américaines de
confession protestante ont tourné le dos au Seigneur et se sont unies
à César, tout aussi certainement que l'avaient fait l'Église juive et
l'Église de Rome avant elles et ce, pour les mêmes raisons et dans le
même but. Et quoi ensuite? Ceci a fait d'elles les filles de Babylone
tout aussi certainement que la première grande apostasie avait fait de
Rome Babylone la mère. Et elles ont même dit « L'Église catholique,
notre mère à toutes » et « l'Église protestante épiscopalienne, la
magnifique fille d'une magnifique mère », comme le publiait un journal
presbytérien sous la plume d'un docteur en théologie, il y a de cela
quelque temps; et aucune d'entre elles ne l'a jamais nié jusqu'ici
selon ce que j'ai pu voir ou entendre.
Elles le disent et c'est vrai. Jusqu'à présent, ces Églises ne
s'étaient pas unies aux pouvoirs terrestres. Elles ont eu bien des
torts; elles ont fait beaucoup de choses qui n'étaient pas en harmonie
avec l'évangile; elles s'étaient éloignées de Christ; mais une femme
peut laisser son mari sans pour autant s'unir à un autre homme; il
subsiste toujours un espoir qu'elle revienne vers son mari. Mais
lorsqu'elle s'unit à un autre homme, qu'arrive-t-il? Elle est partie
pour de bon; elle est en effet devenue adultère; elle ne peut plus
être ramenée. Même si elles avaient erré loin de Christ, cependant
elles ne s'étaient pas unies à un autre avant 1892. Elles se sont
alors délibérément unies à un autre au gouvernement des États-Unis et
se sont emparées du pouvoir de la nation. Elles en ont fait leur mari,
leur appui et leur soutien à la place du Seigneur. Ces Églises ne
sont-elles pas aussi véritablement apostates que l'Église papale
elle-même quand elle le fit? Babylone ne comprend-elle pas la mère et
les filles ensemble? De qui est-elle la mère? « Des prostituées et des
abominations de la terre. » (
Apocalypse 17.4-5
). Elles sont donc ses filles, c'est ce qu'on a dit d'elles et aucune
d'entre elles ne l'a contesté.
Les jugements divins
Qu'est-ce qui vient ensuite?
« Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une
grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une
voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la
grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout
esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que
toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et
que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et
que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son
luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du
milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses
péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés
se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses
iniquités. » (
Apocalpse 18.1-5 ).
Et voyez la septième plaie.
« Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple dans
le ciel, du trône, une voix forte qui disait : C'en est fait! Et il y
eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de
terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la
terre, un aussi grand tremblement. Et la grande ville fut divisée en
trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint
de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente
colère. » (
Apocalypse 16.17-19 )
Alors où nous situons-nous dans cette série d'événements? Qu'est-ce
qui vient ensuite sur Babylone? Les jugements de Dieu. Alors, en
conséquence directe du message, l'événement suivant se trouve être les
sept dernières plaies, lorsque notre oeuvre en ce sens aura été
accomplie.
Suivant directement l'histoire des agissements de Dieu envers les
nations, notre nation se tient aujourd'hui exactement là où les autres
nations du monde se sont tenues quand elles ont tourné le dos à Dieu
et ont refusé de Le chercher plus longtemps. Nous avons appris ce qui
leur est arrivé. Aussi certainement que la ruine s'est abattue sur ces
nations, la ruine attend d'un pied ferme cette nation. Or, l'influence
de cette nation se fait sentir dans le monde entier.
C'est pourquoi, lorsque la ruine viendra sur cette nation, elle
s'abattra aussi sur le monde entier. Quand ces Églises, qui auraient
dû appeler les gens et les nations à chercher le Seigneur, ont suivi
l'exemple de l'apostasie, ont abandonné le Seigneur puis enseigné aux
hommes à dépendre d'une puissance terrestre, alors quelle est l'utilité
de les maintenir plus longtemps en ce monde? Aucune. Qu'est-ce qui
attend alors ces Églises? La destruction seulement, par les jugements
de Dieu.
Le grand cri
Mais il y a des enfants de Dieu en elles et avant la chute finale et
la ruine, Dieu les appellera à en sortir. Mais ce qui les appelle à en
sortir, c'est le message du troisième ange, le grand cri du message du
troisième ange. Alors où en sommes-nous, frères? Nous en sommes au
grand cri. Que cette voix forte se fasse entendre alors!
Il y a encore trois autres textes ce soir qui sont tout aussi
distincts que les trois que nous avons vu hier soir et qui nous
ramènent au message du troisième ange comme tel. Je lirai un passage
qui a directement rapport avec celui que nous avons lu hier soir :
« Quand les membres du peuple de Dieu humilieront leur âme devant Lui,
cherchant individuellement Son Saint-Esprit de tout leur coeur, on
entendra de la part de lèvres humaines un témoignage comme celui qui
nous est mentionné dans les Écritures : 'Après cela, je vis descendre
du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut
éclairée de sa gloire.' (
Apocalypse 18.1 ) »
Maintenant je lis l'autre passage qui se trouve directement relié avec
ce dernier :
« Jésus désire ardemment accorder à Son peuple l'onction céleste dans
une large mesure. Des prières montent quotidiennement vers Dieu en
faveur de l'accomplissement de la promesse, et aucune de ces prières
présentées avec foi n'est perdue. Christ est monté au ciel, menant la
captivité en captivité et a fait des dons aux hommes. Quand, après
l'ascension de Christ, l'Esprit est descendu tel que promis, comme un
vent impétueux et puissant, remplissant tout l'endroit où les
disciples étaient assemblés, quel en fut l'effet? Des milliers de
personnes furent converties en un jour. Nous l'avons enseigné, nous
nous sommes attendus à ce qu'un ange descende du ciel afin que la
terre soit éclairée de sa gloire. Alors nous serons témoins d'un
rassemblement d'âmes semblable à celui qui fut constaté au jour de la
Pentecôte. »
« Mais cet ange qui vient ne porte pas un message doux et gentil, mais
des paroles calculées pour toucher le coeur des hommes jusqu'au plus
profond d'eux-mêmes. Cet ange est représenté comme criant puissamment
d'une voix forte, disant : 'Elle est tombée, elle est tombée, Babylone
la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de
tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux...'
'Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez
point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.'
Allons-nous en effet, en tant qu'agents humains, coopérer avec les
instruments divins pour faire retentir le message de cet ange puissant
qui doit éclairer la terre de sa gloire? »
Où en sommes-nous? Nous sommes au moment du grand cri du message du
troisième ange. Le message de cet ange doit aller de l'avant et
appeler le peuple de Dieu à sortir de Babylone. Mais l'ange descend,
ayant une grande puissance. Alors ne sommes-nous pas confrontés à la
demande que nous avons faite pour obtenir cette puissance que nous
devons avoir, pour être revêtus de la puissance d'en haut, la
puissance apportée par le Saint-Esprit de Dieu? N'en sommes-nous pas
là? (Auditoire : « Oui. ») Bien alors, mes frères, restons ici.
Restons là, demandant cette puissance et dépendant totalement d'elle
quand elle viendra.