« Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin
que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu
et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour
oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous
ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à
la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte,
j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (
Apocalypse 3.18-20 )
C'est le conseil que nous voulons étudier ce soir. Je te conseille.
Qui parle? (Assemblée : « Christ. ») Comment L'appelle-t-on au
verset 14?
(Assemblée : « Le Témoin fidèle et véritable. ») Il fera sûrement
un bon conseiller, n'est-ce pas? Le Témoin fidèle et véritable, le
commencement de la création de Dieu vient et nous conseille, vous et
moi. N'est-ce pas faire preuve de beaucoup de condescendance,
considérant d'où vient le Conseiller? Ce que nous avons étudié dans
les quelques leçons passées, ce qui est si constamment et si
pleinement revenu devant nous depuis quelques jours, cette lettre
envoyée à l'Église de Laodicée à propos de ce que nous sommes et
comment nous ne le savons pas, et qui nous est venue de tous côtés
depuis quelques jours, n'est-ce pas? Cela nous est venu de tous côtés
et de toute bouche qui a parlé, et le Seigneur et tous les messages
nous ont parlé directement à nous dans la parole qui a été lue hier
sur ce même sujet. Bien, je suppose que tous sont maintenant prêts à
confesser que ce qu'Il dit est vrai. Aussi je ne répéterai rien de
cela ce soir.
Il nous a dit notre condition, et maintenant, si nous confessons qu'il
en est ainsi, nous serons prêts à suivre Son conseil, à l'apprécier et
à en tirer profit, car ce sont les seules personnes qu'Il conseille.
Il conseille les gens qui reçoivent Son témoignage, Il conseille ceux
dont il est parlé juste auparavant; ceux qui sont malheureux,
misérables, pauvres, aveugles et nus et ne le savent pas, ceux qui
sont tièdes, voilà ceux auxquels ce conseil est donné. Bien, nous
avons déjà été amenés à cet endroit par la parole et le témoignage et
de toutes les manières dont le Seigneur a agi envers nous ces derniers
jours, dans toutes les leçons qui nous ont été données, ne Se
penche-t-Il pas vers nous pour nous conseiller? N'est-ce pas ainsi?
Alors frères, ne soyons pas si lents à saisir ce conseil comme ce fut
le cas la dernière fois. Ne soyons pas si lents à nous rendre à
l'endroit où nous pouvons l'accepter, comme nous l'avons fait l'autre
fois.
Le besoin d'un Conseiller
Bien; Il Se présente donc à partir de maintenant comme un conseiller.
N'est-ce pas vrai? (Assemblée : « Oui. ») Alors lorsque vous voulez
savoir si vous devez vendre votre propriété, je suppose que vous allez
demander à votre frère quoi faire. (Assemblée : « Demander au
Conseiller. ») Lorsque vous voulez savoir quoi faire, vous allez
demander à un autre homme quoi faire, n'est-ce pas? Quand je veux
savoir quoi faire, comment un homme pourrait-il me le dire quand, s'il
était à ma place, il poserait la même question à propos de ce qu'il
devrait faire? Comment pourrais-je obtenir une quelconque aide de cet
homme alors qu'il ne sait pas lui-même ce qu'il ferait à moins de se
trouver dans la situation exacte dans laquelle je me trouve, et même
là, il lui faudrait aussi demander conseil pour lui-même?
Voici peut-être la façon dont j'agirais : je ne suis qu'un simple
membre d'église, je dois donc aller voir l'Ancien de l'église ou
quelqu'un de plus important, et lui demander quoi faire. Mais
supposons qu'il veuille le savoir lui-même, je suppose qu'il devra le
demander au Président de la Fédération.
Frère Boyd : « Ne trouve-t-on pas la sécurité dans un grand nombre de
conseillers? »
Frère Jones : Mais supposons que le Président de la Fédération veuille
le savoir et ait besoin de le demander, il faudrait alors qu'il
s'adresse au Président de la Conférence Générale je suppose. Mais
supposons que le Président de la Conférence Générale veuille lui-même
l'apprendre, à qui s'adressera-t-il? (Assemblée : « Au Seigneur. »)
Supposons que vous vouliez savoir si vous devez vendre votre propriété
ou faire ceci ou cela, à qui demanderez-vous? À n'importe qui?
(Assemblée : « Il faut le demander au Seigneur. ») Oh oui! Vous pouvez
demander au Seigneur, n'est-ce pas? Ainsi, nous qui sommes des gens
ordinaires, pouvons-nous obtenir notre connaissance du Seigneur sans
recourir à une demi-douzaine de personnes comme le font les
Catholiques? Le pouvons-nous? (Assemblée : « Oui. ») Est-ce certain?
(Assemblée : « Oui. ») Dans l'Église Catholique, les gens ordinaires
ne peuvent pas aller au Seigneur sans passer par le prêtre, et le
prêtre par l'évêque, et l'évêque par l'archevêque, et l'archevêque par
le cardinal, et le cardinal par le pape. Est-ce là la façon dont le
peuple de Dieu doit agir? Non, monsieur. Ce n'est pas la méthode de
Dieu. Quand vous voulez savoir une chose, vous demandez au Seigneur.
Il est votre conseiller et Il est mon conseiller. Et lorsqu'Il est
votre conseiller, alors frère Boyd, « La sécurité est dans le grand
nombre de conseillers », mais pas avant. Car alors nous obtenons le
conseil du Maître des Assemblées. Et quand Il est le Conseiller de
chacun, que nous nous consultons ensemble et qu'Il est au milieu de
nous, alors la sécurité est dans le grand nombre de conseillers.
Vous trouverez la phrase suivante dans Gospel Workers :
« Nous devons nous conseiller les uns les autres et nous soumettre les
uns aux autres; mais, en même temps, nous devons exercer la faculté
que Dieu nous a donnée afin d'apprendre ce qu'est la vérité. Chacun
d'entre nous doit se tourner vers Dieu pour recevoir l'illumination
divine. » « Après avoir reçu le conseil des sages et judicieux, il y a
encore un Conseiller dont la sagesse est infaillible. Ne manquez pas
de Lui présenter votre cas et de Lui demander de vous diriger. Il a
promis que si vous manquez de sagesse et la Lui demandez, Il vous la
donnera librement et sans retenue. » (Gospel Workers, édition 1892,
pages 129 et 254)
Alors je vous demande de nouveau, à partir de ce soir, est-Il votre
conseiller? Est-Il votre conseiller personnel? (Assemblée : « Oui. »)
Et voici la parole que nous avons entendue de la part de frère
Underwood sur le même sujet, c'est-à-dire sur la question de la vente
d'une propriété : « Si nous recherchions davantage le Seigneur pour
être guidés par Lui, Il nous dirigerait davantage. » Nous verrions
plus Son influence dans notre oeuvre et nos conseils. Pourquoi au
monde S'est-Il fait notre Conseiller, s'Il ne S'attendait pas à ce que
nous ayons recours à Ses conseils? Alors faisons-le.
Quel est Son nom? (Assemblée : « Merveilleux Conseiller. ») La façon
dont cela est écrit est : « Merveilleux, Conseiller, Dieu puissant,
Père éternel, Prince de la paix » (
Ésaïe 9.6
). C'est le nom par lequel
Il sera appelé. Quelle est la première partie de Son nom? (Assemblée :
« Merveilleux. ») La seconde partie : (Assemblée : « Conseiller. »)
Qu'est-ce qui suit? (Assemblée : « Dieu puissant. ») Ensuite?
(Assemblée : « Père éternel. ») Et la dernière partie : (Assemblée : «
Prince de la paix. ») Il est « Merveilleux » et « Conseiller »; alors
n'est-Il pas un merveilleux conseiller? (Assemblée : « Oui. ») Je le
dirais. Vous vous souviendrez aussi de cet autre passage : «
Merveilleux en conseil ». Et quoi d'autre? « Excellent dans Son
travail. » N'oubliez pas que lorsqu'Il vient à nous en tant que
conseiller, Il est aussi là pour travailler; et le conseil qu'Il donne
est celui d'un ouvrier et d'un excellent ouvrier qui accomplira son
travail, qui fera l'oeuvre, « car c'est Dieu qui produit en vous le
vouloir et le faire, selon son bon plaisir ».
Ainsi nous avons maintenant ce conseiller, le témoin fidèle et
véritable, le merveilleux conseiller, merveilleux en conseil et
excellent dans Son oeuvre. Alors quand nous aurons cherché ce conseil
et l'aurons obtenu, Il marchera avec nous dans l'exécution du conseil
tout comme Il a été là dès le départ pour nous le donner. N'est-ce
pas? Si nous n'avons pas appris cela, il est inutile pour nous d'aller
plus loin, à moins que nous ne dépendions totalement de Sa puissance,
de Son caractère, de Sa justice et de Sa vie. Car s'il existe quelque
autre considération ou quelque autre voie que nous devions prendre,
nous serions aussi bien d'abandonner maintenant et de nous arrêter.
Ceci étant dit, nous ne pourrions pas aller plus loin sans Lui. Très
bien donc, Il est le Merveilleux Conseiller, merveilleux en conseil et
excellent dans Son oeuvre, et Il dit : « Je suis avec toi pour te
conseiller; Je suis avec toi pour exécuter. »
L'or éprouvé par le feu
« Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu. »
D'autres textes montrent en dehors de celui-ci que rien ne pourra nous
satisfaire sinon l'or qui passera le test du feu. Vous vous
souviendrez de
1 Pierre 1.4-5
qui parle de l'espérance vivante dans
laquelle Dieu nous a engendrés par la résurrection de Jésus-Christ
d'entre les morts, et comment nous sommes gardés pour le salut par la
puissance de Dieu au moyen de la foi. Comment sommes-nous gardés?
(Réponse : « Par la puissance de Dieu. ») Par quel moyen? (Réponse : «
Par le moyen de la foi. ») En vue de quoi? (Réponse : « En vue du
salut. ») Quand? (Réponse : « Prêt à être révélé dans les derniers
temps. ») Nous pourrions maintenant lire « Prêt à être révélé » et
nous pourrions nous arrêter ici, ce qui serait correct car nous sommes
arrivés aux « derniers temps ». Mais cette espérance. Comment
sommes-nous gardés? (Réponse : « Par la puissance de Dieu. ») Par quel
moyen? (Réponse : « Par la foi. ») Dans laquelle vous faites quoi?
(Réponse : « Nous nous réjouissons abondamment. ») Est-ce le cas? Je
veux le savoir maintenant, est-ce le cas? (Réponse : « Oui, oui. ») «
Dans laquelle nous nous réjouissons abondamment. » Le faites-vous?
Alors pourquoi vous promenez-vous partout avec la figure longue? Le
temps est venu pour nous de croire les Écritures. Abraham crut à Dieu
et cela lui fut imputé pour justice. Le Seigneur l'a dit et Abraham
s'est grandement réjoui qu'il en soit ainsi. Est-ce ainsi ce soir,
est-ce que nous nous réjouissons abondamment? (Réponse : « Oui. »)
« C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le
faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses
tentations. » (
1 Pierre 1.6
) Que signifie ce mot « diverses »?
(Réponse : « À plusieurs volets. ») Nous sommes soumis à de nombreuses
et multiples tentations et nous nous réjouissons pendant tout ce
temps. Comment est-ce possible? C'est possible parce que Dieu le dit.
Et c'est ainsi, n'est-ce pas? C'est la seule façon que je connaisse
dont cela peut être, parce qu'Il dit que c'est ainsi. Maintenant à
quoi cela sert-il? « Afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse
que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu). » (
1 Pierre 1.7
) Qu'est-ce qui est éprouvé? (Réponse : « La foi. »)
Devez-vous vous attendre à ce que votre foi soit éprouvée par le feu?
Devez-vous vous attendre à ce que votre foi endure le test comme l'or
passant par le feu? (Réponse : « Oui. »)
Nous étudierons ceci davantage. Quel soin les hommes prennent-ils en
ce monde de l'or qui périt! Nombreux sont ceux qui amassent une grande
quantité d'or et de grands édifices sont érigés, des voûtes de banque
où ils ont une petite boîte et l'y enferment, la mettent dans une
boîte plus grosse, la ferment à clef et la mettent dans un grand
coffre-fort contenant des tas de boîtes, qu'on barre à nouveau; puis
une grande porte de fer vient fermer le tout, elle est barrée et un
garde fait la ronde autour d'elle toute la nuit pour assurer sa
sécurité. Il y a ainsi des centaines de gens dans ces grandes villes
qui prennent ainsi soin de l'or périssable. Permettez-moi de vous
dire, frères et soeurs, que l'épreuve de votre foi; peu importe sa
faiblesse, elle est plus précieuse aux yeux de notre merveilleux
Conseiller, plus précieuse aux yeux de Dieu que l'or et les bijoux de
toutes les voûtes qui sont sur terre.
N'ayez pas peur qu'Il l'oublie. Comment la décrit-Il? Plus précieuse
que l'or périssable. Qui dit cela? Le Merveilleux Conseiller, le
Seigneur Lui-même. Alors remercions-Le qu'Il considère ainsi notre foi
faible et tremblante. Bien alors frères, n'avons-nous pas ici même
l'un des plus grands encouragements que le Seigneur puisse nous
offrir? Pourquoi les gens se lamentent-ils de la faiblesse de leur
foi, je ne le sais pas. Vous dites parfois : « Je n'ai pas de foi. »
Bien le Seigneur dit que vous en avez et j'ajoute, remerciez-Le car
vous en avez. Peu importe qu'elle soit petite, aussi petite qu'un
grain de moutarde; remerciez-Le de l'avoir et remerciez-Le qu'elle
soit plus précieuse pour Lui que tout l'or et les richesses de cette
terre. C'est ainsi que le Seigneur considère votre foi.
Vous ne devez pas vous questionner pour savoir si vous avez la foi ou
non; Dieu dit que vous avez la foi et c'est ainsi.
Lisons
Romains 10.6-8 :
« Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis
pas en ton coeur : Qui montera au ciel? c'est en faire descendre
Christ; ou : Qui descendra dans l'abîme? c'est faire remonter Christ
d'entre les morts. Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans
ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi que nous
prêchons. »
Alors est-ce correct de vous lamenter et de vous demander si vous avez
la foi ou non? Non. Dieu a mis la foi dans chaque coeur qui est né en
ce monde par cette Lumière qui éclaire tout homme venant dans le
monde. Dieu amènera votre foi à croître excessivement et Il nous
révélera Sa justice au fur et à mesure qu'elle augmente, « de foi en
foi ». D'où vient la foi de toute manière? Dieu nous l'a donnée. Qui
est l'Auteur de la foi? Christ; et cette lumière qui éclaire tout
homme venant dans le monde, c'est Jésus-Christ. C'est la foi qui est
dans le coeur de chaque homme. Si quelqu'un utilise la foi qu'il a, il
ne manquera jamais de foi; mais s'il n'utilise pas la foi qu'il a,
comment au monde en obtiendra-t-il davantage?
Nous avons donc la foi, n'est-ce pas? Et l'épreuve de votre foi est «
plus précieuse » que tout l'or qui ait jamais existé sur cette terre.
Remarquez qu'elle est plus précieuse aux yeux de Dieu. Non que l'or
soit précieux à Ses yeux; ce n'est pas du tout l'idée. Elle est plus
précieuse aux yeux de Dieu que tout l'or aux yeux d'un homme. Combien
précieux serait tout l'or si un homme le possédait en entier? Ne
considérerait-il pas qu'il est riche? Ne s'enorgueillirait-il pas de
la chose à outrance? Alors n'oubliez pas que l'épreuve de cette foi
que vous avez peu importe à quel point elle peut être petite est plus
précieuse aux yeux de Dieu que tout l'or de ce monde aux yeux d'un
homme. Ainsi donc « l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or
périssable (qui cependant est éprouvé par le feu) » est précieuse aux
yeux de Dieu. Qui est le plus intéressé à ce processus? (Assemblée : «
Le Seigneur. ») Assurément! Car je ne peux exprimer combien elle est
précieuse à Ses yeux. Je ne peux imaginer à quel point elle est
précieuse à Ses yeux, l'idée que je m'en fais est aussi éloignée de la
réalité que mes pensées le sont de Ses pensées. Par conséquent, Il est
Celui qui, dans tout l'univers, a le plus d'intérêt pour l'épreuve de
notre foi, pour l'action de notre foi et pour tout le processus de
notre foi. N'est-ce pas un cadeau de Sa part? N'est-ce pas dans Son
intérêt? C'est la vraie manière dont nous devons considérer ce
sujet.
Nous lisons plus loin : « ... l'or périssable (qui cependant est
éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans
l'avoir vu ». N'est-ce pas ainsi? Il dit que nous L'aimons et c'est
vrai. « En qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une
joie ineffable et glorieuse. » (
1 Pierre 1.8
) N'est-ce pas ainsi?
Assurément. Mais, frères, je pense souvent à ce verset, « lui que vous
aimez sans l'avoir vu » et comme j'y crois, je me demande ce que ce
sera quand nous Le verrons. Et la bénédiction, c'est que nous n'aurons
pas à attendre encore bien longtemps maintenant. (Assemblée : « Le
Seigneur soit loué. »)
Il y a un autre passage auquel je ferai référence et qui se trouve au
verset 12 du chapitre 4 de 1 Pierre
: « Bien-aimés. » Qui? «
Bien-aimés. » Le sommes-nous? Qui est Celui qui le dit? Le Conseiller.
Il nous appelle, vous et moi, bien-aimés. Alors frères, comment
pouvons-nous être autre chose que le peuple le plus heureux de la
terre quand Dieu nous parle de cette façon? Il vient et Se présente
comme le Merveilleux Conseiller, Il veut nous conseiller et parler
avec nous, et le premier mot qu'Il nous dit est « Bien-aimés ».
Maintenant nous avons souvent pensé que lorsque l'ange est venu vers
Daniel et lui a dit « Ô homme bien-aimé », c'était là une déclaration
qui ne s'appliquait qu'à lui personnellement; ce ne peut être plus
personnel ici que ça l'est pour vous et moi. Il vient Lui-même et nous
dit « Bien-aimés ».
Alors « ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous
arrive, de l'épreuve ardente qui doit vous éprouver ». La parole qui
nous est adressée maintenant, frères, est « Bien-aimés ». Utilisons le
mot de cette façon. Bien-aimés, devons-nous dorénavant traiter les
épreuves ardentes comme étranges? Il n'y a rien d'étrange en cela.
Alors nous ne serons pas surpris quand nous les affronterons. Vous
connaissez beaucoup de gens qui sont hésitants et timides et qui,
lorsqu'ils rencontrent soudain un étranger face à face, restent plutôt
décontenancés. Maintenant si vous et moi devons réagir de cette
manière devant les épreuves, un de ces jours, nous allons en
rencontrer quelques-unes dont une assez musclée et si nous sommes
hésitants et timides, nous serons complètement décontenancés. Et si
quelqu'un se trouve ainsi surpris par une épreuve, l'ennemi obtiendra
certainement la victoire sur lui. C'est la manière dont il veut nous
surprendre pour que nous soyons étonnés et décontenancés, ne serait-ce
qu'un moment, de sorte qu'il puisse nous lancer ses dards brûlants et
nous blesser.
Le Seigneur vient et nous conseille comme ceci : « Ne soyez pas
surpris, comme d'une chose étrange. » Ainsi quand nous ferons face à
ces épreuves ardentes, nous ne ferons pas face à quelque chose
d'étranger, voyez-vous? Nous serons familiers avec ces épreuves, nous
les connaîtrons. Peu importe qu'une personne soit hésitante ou timide,
quand elle rencontre une connaissance, elle n'est pas surprise; de
même, elle ne sera pas décontenancée; mais elle sera contente de
rencontrer cette connaissance. Ainsi le Seigneur veut que nous ayons
une telle connaissance des épreuves ardentes que, malgré leur
apparition soudaine, nous pourrons dire : « Très bien, heureux de vous
rencontrer, monsieur; je vous connais; entrez. » Alors quand Il nous
dit ceci, ne considérons pas les épreuves ardentes comme étranges, «
comme si quelque chose d'étrange nous était arrivé ». Nous ne devons
pas les rencontrer et les traiter comme des étrangers, mais comme des
connaissances; non seulement cela, mais nous devons les considérer
comme des aides dans notre cheminement vers Sion.
Jacques nous a dit, il y a longtemps : « Mes frères, considérez comme
un sujet de joie » que vous tombiez dans diverses tentations. Comment
nous a-t-il appelés? « Mes frères. » (
Jacques 1.2
). Il nous appelle
ici « Mes frères » et à d'autres endroits « bien-aimés ». Que veut
dire le mot « diverses »? Différentes. Comment Pierre les
appelle-t-il? « À plusieurs volets. » Alors mes frères, considérez la
chose comme un sujet de joie quand nous tombions en « diverses »,
différentes et toutes sortes de tentations. Ainsi nous voyons à
travers ces différentes définitions que la pensée est de considérer
comme un sujet de joie de tomber dans toutes sortes de tentations; et
nous ne considérerons aucune d'entre elles comme étrange parce que
nous devons les considérer comme des connaissances familières.
Nous lisons plus loin : « Mais réjouissez-vous de ce que vous » aurez
part? Non, mais « réjouissez-vous de ce que vous avez part aux
souffrances de Christ ». C'est le point. Dans Jacques Il dit : « Mes
frères ». Maintenant lisons un texte qui fera le lien entre les deux.
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes
choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à
la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui
qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul.
C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères. » (
Hébreux 2.10-12 )
C'est pourquoi Il nous appelle frères et pourquoi nous devons
considérer comme un sujet de joie totale de tomber en diverses
tentations; car Il est passé par là; Il a fait face à chacune d'entre
elles; Il a affronté chaque tentation au maximum de sa force; Il est
passé au travers de ces choses pour nous. Puis Il revient et nous dit
: Je passerai au travers d'elles avec vous. En premier, Il est passé
seul au travers d'elles pour nous; maintenant Il passe au travers
d'elles avec nous. « J'ai foulé seul au pressoir et personne n'était
avec moi. » Mais merci Seigneur, Dieu était avec Lui, car Il dit : «
Le Père ne m'a pas laissé seul. » Remercions le Seigneur, Il a eu le
courage royal de le faire seul, croyant uniquement que le Père était
avec Lui. Et oh, combien Il est bon de ne pas nous demander d'essayer
tout seul. Non; Il vient et dit : J'irai avec toi à travers toutes ces
épreuves. Mes frères, Il ira avec vous. C'est aussi pourquoi nous ne
devons pas considérer la chose comme étrange. Il nous appelle Ses
frères et Il est passé à travers chacune de ces épreuves et les
connaît très bien; c'est pourquoi nous ne devons pas les considérer
comme étranges.
Christ est-Il étranger aux épreuves? Non. Combien d'épreuves a-t-Il
affrontées? Toutes. Combien d'épreuves a-t-Il affrontées que vous
allez-vous affronter? Chacune d'entre elles. Jusqu'où a-t-Il enduré le
conflit en ce qui regarde chacune des tentations? Au maximum sur
chaque point. Avec qui luttait-Il dans ces choses? Avec Satan. Satan
connaît plus de trucs, d'épreuves et de tentations que ce que
n'importe quel homme sera jamais obligé d'affronter seul, n'est-ce
pas? Et il a essayé chacune d'entre elles sur « mon Frère », n'est-ce
pas? Il a essayé chaque tentation sur Jésus. À quel point a-t-il dû
déployer ses efforts pour tenter Jésus sur chacune d'elles? Au
maximum. N'a-t-il pas eu à exercer toute la puissance qu'il connaît en
chaque point dans les tentations et les épreuves de Jésus? Oui. Satan
n'a-t-il pas essayé tout ce qu'il connaît comme artifice qu'il pouvait
inventer contre Lui? Et ne les a-t-il pas essayés le maximum? Oui.
Bien, alors tout son réservoir de trucs, de tentations et d'épreuves
n'a-t-il pas été épuisé contre Christ? Et n'a-t-il pas épuisé toute la
puissance à sa disposition dans chacune de ces épreuves et tentations?
Oui. Alors quand je suis en Jésus et qu'Il est en moi, combien de
puissance reste-t-il à Satan pour m'affecter? (Assemblée : « Aucune.
») Combien de trucs lui reste-t-il à essayer sur moi? Il n'en a plus.
Ne voyez-vous pas donc que lorsque nous sommes en Christ, nous avons
la victoire, nous l'avons maintenant. La victoire n'est pas le seul
mot; nous avons le triomphe et nous l'avons maintenant.
Maintenant
2 Corinthiens 2.14 :
« Grâces soient rendues à Dieu. »
Quand? « Maintenant ». « Qui nous fait toujours triompher. » Quand? «
Toujours. » Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui »). « Qui nous fait
toujours triompher en Christ, et qui rend manifeste l'odeur de sa
connaissance! » Comment? « Par nous. » Est-ce vrai? « Et qui rend
manifeste par nous l'odeur de sa connaissance! » Où? (Assemblée : « En
tout lieu. ») Pensez-y. Quand est-ce le cas? Maintenant et toujours.
Comment? Par nous. Où? Partout. Alors j'aimerais savoir pour quelle
raison en ce monde nous n'avons pas la victoire en Christ? J'aimerais
savoir pour quelle raison, en ce monde, nous ne sommes pas vainqueurs
maintenant. « Et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. »
Est-ce le cas? Oui, c'est cela la victoire. Christ est notre victoire;
Sa victoire est ma victoire, n'est-ce pas? Oui. Alors quoi, quand nous
sommes en Lui, nous sommes en parfaite sécurité, n'est-ce pas?
Sommes-nous en sécurité tant que nous sommes en Lui? Oui.
Une cité de refuge
Vous rappelez-vous qu'ils avaient autrefois des cités de refuge?
Lorsqu'un accident survenait, comme lorsqu'une tête de hache se
détachait du manche, frappait un homme et le tuait, s'il y avait là un
ami de la victime qui n'avait peut-être pas eu le temps de réfléchir
comme il faut et qui, dans un accent de colère, cherchait à se venger
sur-le-champ, que devait faire cet homme? Il devait tout de suite s'en
aller à toutes jambes vers la cité de refuge, peut-être poursuivi par
l'autre homme qui lui courait après de toutes ses forces. Mais s'il
atteignait la cité, alors que se passait-il? Il était sain et sauf,
l'autre homme ne pouvait le toucher et il était parfaitement libre.
Supposons qu'il sorte de la ville? Aussi sûrement qu'il était sorti,
si l'autre homme le découvrait, son sang était sur sa tête. Il était
responsable. Mais aussi longtemps qu'il demeurait dans le refuge, il
était en sécurité. Et il devait demeurer là jusqu'à ce que le
grand-prêtre meure. Quand le grand-prêtre mourait, l'homme était
totalement libre et il pouvait aller n'importe où sans que l'autre
homme puisse le toucher, peu importe sa détermination de venger son
ami.
Parlant d'Abraham, il est dit : « Afin que, par deux choses immuables,
dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un
puissant encouragement, nous qui avons cherché le refuge. » (
Hébreux 6.18
) Nous avons mal agi. Nous avons péché. Quel est le salaire du
péché? La mort. Alors qui nous poursuit? La mort. Qui a la puissance
de la mort? Satan. Alors qui est après nous? Satan. Et nous nous
sommes enfuis vers le refuge pour nous saisir de l'espérance qui nous
est proposée. Où est cette espérance? (Réponse : « En Christ. ») Qui
est notre refuge? (Réponse : « Christ. ») Qui est notre cité de
refuge? (Réponse : « Christ. ») Qui est notre ennemi? (Réponse : «
Satan, la mort. »)
Donc, quand nous sommes en Christ, notre refuge, Satan peut-il nous
toucher? Il ne le peut pas. Comment le savez-vous? C'est ce qui est
dit. Supposons que nous sortions avant que la prêtrise ne prenne fin,
qu'arrivera-t-il? Satan peut nous tuer et il nous tuera, et notre sang
retombera sur notre tête. Si nous sortons avant que la prêtrise ne
prenne fin, nous n'aurons plus de protection et il nous attrapera. Si
cet homme demeurait dans la ville dix ou quinze ans, il serait devenu
suffisamment fort pour affronter son ennemi, n'est-ce pas? Il aurait
gagné en expérience et il pourrait par conséquent dire : « Je suis
assez fort maintenant, je n'ai peur d'aucun ennemi; maintenant je peux
sortir. Je peux maintenant sortir, je suis en sécurité. Cet autre
individu est parti maintenant et il a oublié toute l'affaire. » Mais
il n'est pas capable d'affronter l'ennemi, n'est-ce pas? Où seul
est-il capable d'affronter l'ennemi? Dans la cité. Et dans la cité, il
n'a pas à le rencontrer, n'est-ce pas? (Une voix : « La cité le fait.
») Les murs de la cité affrontent l'ennemi. Ce bouclier de la foi qui
éteint tous les traits enflammés des méchants ce bouclier de la foi
qui est Jésus-Christ forme les murs de notre cité de refuge et les
traits enflammés de l'ennemi ne peuvent les traverser.
Alors notre force et notre sécurité sont uniquement et à jamais dans
notre refuge, n'est-ce pas? Et quand la prêtrise prendra fin, nous
pourrons aller n'importe où dans cet univers mais non sans Christ.
Alors nous pourrons aller partout et l'ennemi pourra-t-il nous faire
du tort? Non monsieur. Restons dans la Cité, mes frères; restons dans
le refuge vers lequel nous avons fui et où se trouve notre sécurité.
Et n'avons-nous pas là la victoire? Oui monsieur; en Lui nous avons la
victoire. Nous pouvons alors affronter la tentation avec joie. Car
nous avons la victoire avant d'affronter la tentation, n'est-ce pas?
Alors ne pouvons-nous pas être contents? Ne préféreriez-vous pas vous
engager dans une bataille quand vous savez dès le début que vous avez
la victoire que de n'avoir pas de bataille du tout? Alors
engageons-nous dans ce genre de bataille. Venez, à quoi sert-il
d'avoir peur? La victoire nous appartient.
Évidemment si nous y allons en pensant être flagellés, nous serions
aussi bien de ne pas combattre. Celui qui y va en s'attendant d'être
flagellé aurait été mieux de courir avant de commencer. Le Seigneur ne
veut pas que nous livrions ce genre de combat. Notre Frère n'a pas
livré un combat de ce genre. Et ce n'est pas Son intention que nous le
fassions. Il veut que nous ayons conscience de notre victoire, Il veut
que nous connaissions notre confiance, Il veut que nous connaissions
notre force; Il veut que nous connaissions la puissance qui est nôtre,
Il veut que nous connaissions notre devoir; alors, quand le conflit
surviendra, nous saurons comment y faire face. Nous l'affronterons en
Lui; nous l'affronterons à travers Lui. Nous y ferons face avec le
bouclier de la foi et les traits ardents de l'ennemi seront éteints,
il n'y a aucun doute là-dessus. Alors c'est dans la souffrance que
nous rencontrons la puissance, la victoire et la présence exaltante de
Christ. Quand les épreuves surviennent, nous nous tenons à Ses côtés
et nous savons que nous ne pouvons tenir sans Lui. « Considérez ces
choses comme un sujet de joie »; faisons-le.
« Ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive,
des épreuves ardentes qui sont au milieu de vous pour vous éprouver.
Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux
souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans
l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » (
1 Pierre 4.12-13 )
Un service d'amour
Ensuite nous avons besoin de l'or éprouvé par le feu pour faire face à
ces épreuves, n'est-ce pas? Nous avons besoin de quelque chose qui
pourra endurer les tests qui surviendront et c'est ce que nous avons
appris précédemment. « Ceux qui supportent chaque test ont suivi le
témoignage du Témoin Véritable et recevront la pluie de
l'arrière-saison afin d'être transmués. » Frères, n'y a-t-il pas
beaucoup de joie dans la pensée que c'est dans ce but que la pluie de
l'arrière-saison doit préparer pour la translation? Maintenant où doit
tomber la pluie de l'arrière-saison et quand le fait-elle? C'est
maintenant le temps que tombe la pluie de l'arrière-saison : et quand
se situe le temps du grand cri? (Une voix : « Maintenant. ») À quoi
doit-elle nous préparer? (Une voix : « À la translation. ») Cela me
réjouit que les épreuves que le Seigneur nous donne maintenant doivent
nous préparer pour la translation. Et quand Il vient et qu'Il
S'adresse à vous et moi, c'est parce qu'Il veut nous transmuer; mais
Il ne peut transmuer le péché, n'est-ce pas? Alors le seul objectif
qu'Il a de nous montrer la profondeur et la largeur du péché est de
nous en sauver et de nous transmuer. Alors devons-nous nous décourager
quand Il nous montre nos péchés? Non; remercions-Le de vouloir nous
transmuer et de tellement vouloir le faire qu'Il souhaite les écarter
le plus tôt possible. Frères, continuons à croire au Seigneur, en tout
temps.
Ensuite nous avons besoin de quelque chose qui supportera un test
aussi sévère que l'or lorsqu'il est purifié dans le feu. Qu'est-ce le
Conseiller nous dit de nous procurer? Que nous dit-Il d'acheter? (Une
voix : « De l'or éprouvé par le feu. ») C'est exactement ce qui nous
est nécessaire dès maintenant afin d'affronter les épreuves qui
viennent, non les épreuves présentes, peu importe l'avenir, nous en
avons besoin maintenant, nous en avons besoin pour affronter les
épreuves actuelles et c'est précisément ce que le Conseiller nous dit
: « Achète de moi, j'en ai en magasin. » Il en a en magasin, parce
qu'Il l'a fabriqué : Il a la chose qui supportera le test car elle a
déjà supporté le test; elle a enduré chaque test qui puisse être un
jour requis de quelqu'un d'autre. Le test a été enduré dans Ses
souffrances. L'or est purifié à travers les souffrances, blanchi,
éprouvé et rendu parfait, prouvant être le véritable article. L'Esprit
du Seigneur nous le définit. L'or éprouvé par le feu, c'est l'amour,
c'est « la foi et l'amour ». Lisez
Galates 5.6 : « Car, en
Jésus-Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur,
mais la foi qui est agissante par l'amour. » Il est défini ailleurs
comme « la foi et l'obéissance ». Qu'est-ce que l'obéissance? (Une
voix : « L'expression de l'amour. ») Dans Vers Jésus, à la page 60, il
est dit : « L'obéissance n'est pas une simple conformité extérieure,
c'est le service de l'amour. » Alors quand le témoignage parle de foi
et d'obéissance, il s'agit simplement de « la foi qui agit par amour
». Les expressions « la foi et l'obéissance » et « la foi et l'amour »
contenues dans le témoignage signifient la même chose que l'expression
de l'Écriture « la foi qui agit par amour ». Ce sont simplement des
manières différentes d'exprimer la foi réelle et spirituelle, car en
Christ rien n'a de valeur si ce n'est « la foi qui est agissante par
l'amour ».
L'obéissance est le service de l'amour et Jésus nous dit d'acheter de
Lui de l'or éprouvé dans le feu, qui est la foi et l'amour, la foi qui
agit par amour, le véritable article de foi. Qu'est-ce qui doit être
éprouvé par de sévères traits brûlants? Votre foi qui est plus
précieuse que l'or qui est pourtant éprouvé par le feu. Alors vous
voyez, comme la foi de l'homme doit être ainsi éprouvée, il a besoin
de la foi qui va endurer l'épreuve. Aussi avons-nous ce témoignage : «
Voici ceux qui gardent les commandements de Dieu et » ont la foi en
Jésus? Non le mot « ont » n'est pas là, ils gardent les commandements
de Dieu et (gardent) la foi de Jésus. Voilà le véritable article :
c'est la foi qui a enduré le test, en Lui. C'est la foi qui a enduré
chaque épreuve ardente que Satan connaît et toute la puissance que
Satan pouvait générer, cette foi a enduré le test. Ainsi donc, Il
vient et nous dit : Achètes de moi cette foi qui a enduré le test, «
l'or éprouvé dans le feu ». Ainsi dans l'expression : « Achète de moi
cette foi qui a enduré », ne trouve-t-on pas la même ligne de pensée
que nous avons apprise dans « Ayez en vous la pensée [l'esprit] qui
était aussi en Jésus-Christ »?
Quand cette même pensée qui était en Lui se retrouve en moi, ne
fera-t-elle pas précisément en moi ce qu'elle a fait en Lui? Comment
peut-on de toute manière observer la loi de Dieu? « Je sers en pensée
la loi de Dieu » (
Romains 7.25
). Christ en ce monde a servi la loi de
Dieu à chaque instant. Comment l'a-t-Il fait? Avec l'esprit. Par quel
procédé de l'esprit l'a-t-Il fait? Par la foi. Alors ne nous dit-Il
pas à vous et à moi d'acheter de Lui la foi de Jésus? N'est-ce pas la
foi de Jésus qui a gardé les commandements de Dieu parfaitement tout
le temps? Et n'est-ce pas la foi qui agit par amour? L'amour est
l'accomplissement de la loi. Alors n'est-ce pas le message du
troisième ange quand Il dit : « Venez et achetez de moi de l'or
éprouvé par le feu (l'amour et la foi) et des vêtements blancs (la
justice de Christ) afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité
ne paraisse pas »? Ainsi nous voyons comment l'esprit qui était en
Christ supportera maintenant toutes les épreuves que le monde peut
produire. L'esprit de Christ n'est-il pas le même hier, aujourd'hui et
éternellement? L'esprit de Christ en Lui agira-t-il différemment de
l'esprit de Christ en moi ou dans n'importe quel autre homme? Non. De
qui l'esprit de Christ était-il l'esprit? (Une voix : « De Dieu. »)
Dieu était en Lui dans la chair.
Comment achèterons-nous? Lisons
Ésaïe 55.1 : « Oh! que celui qui a
soif. » Frères, sommes-nous devenus suffisamment assoiffés après tout
ce que le Seigneur nous a dit au cours des quelques derniers jours? Je
connais des frères qui sont venus me voir et m'ont parlé et qui
étaient sur le point de mourir de soif, ils étaient presque prêts à
tomber de soif. Alors ces paroles sont pour vous et pour moi. « Oh! »
Pensez à ceci, Il veut attirer l'attention des gens, aussi lance-t-Il
cet appel d'une voix forte : « Oh! que celui qui a soif vienne aux
eaux », venez.
Quand Il a dit à Pierre : « Viens », Pierre pouvait-il venir? Oui.
Quoi, venir sur l'eau? (Une voix : « Sur ma parole viens. »). Oui, par
cette parole, Pierre a marché sur l'eau. Puis, quand il a oublié la
parole et pensé qu'il était sur le point de s'enfoncer, il a dit : «
Seigneur, sauve-moi. » Il ne pouvait pas atteindre Jésus, n'est-ce
pas? Il a commencé à marcher mais a oublié la puissance de la parole,
sa foi a glissé et il pensait ne plus pouvoir l'atteindre, alors il
s'est écrié : « Seigneur, sauve-moi. » Et le Seigneur a étendu la
main. Il n'a pas attendu que Pierre vienne à Lui mais a étendu la main
et l'a soulevé. Mon frère ou ma soeur, si vous avez amassé assez de
courage pour avancer sur cette parole « Viens » et en avez oublié la
puissance, et que votre foi a glissé à cause de la tempête qui vous
entourait, vous pouvez dire « Seigneur, sauve-moi » et Il étendra Sa
main et vous sauvera.
« Venez aux eaux, que celui qui n'a pas d'argent vienne. » Il nous dit
d'acheter et quiconque n'a pas d'argent, Il l'aidera à faire l'achat,
Il verra à ce que nous obtenions l'article. Et c'est aussi ce qu'Il a
dit à ceux qui pensaient avoir de l'argent et qui ne savaient pas
qu'ils étaient complètement fauchés. Ceci s'adresse à nous, à vous et
moi. Et Il vient avec ces mots « bien-aimés » et « frères ». « Sans
argent, achetez et mangez, achetez du vin et du lait sans argent et
sans payer. » La même chose est dite dans
Ésaïe 52.3 : « Car ainsi
parle l'Éternel : Vous vous êtes vendus pour rien, et c'est sans
argent que vous serez rachetés. » Comment pouvons-nous revenir alors
que nous nous sommes vendus nous-mêmes? Qu'avons-nous obtenu? Rien.
Maintenant s'Il nous demandait de payer quelque chose pour notre
retour, comment pourrions-nous le faire? Nous nous sommes vendus pour
rien et si cela coûte quelque chose pour nous racheter, nous sommes
voués à la ruine éternelle, n'est-ce pas? Alors nous devons nous
mettre d'accord sur le fait que cela ne nous coûte rien pour revenir?
« Vous vous êtes vendus pour rien, et vous serez rachetés pour rien. »
Cela a cependant coûté quelque chose au Seigneur. Cela Lui a tout
coûté. Mais tout ceci Il nous le donne de sorte que cela ne nous coûte
rien. Le prix a été payé mais non par nous.
« Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas?
Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi
donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de
mets succulents. Prêtez l'oreille, et venez à moi, écoutez, et votre
âme vivra. » (
Ésaïe 55.2-3 )
Qu'est-ce que vous devez faire pour que votre âme vive? (Une voix : «
Écouter. ») Entendez-vous, frères? Avez-vous entendu l'invitation?
Vivez-vous? Vous avez entendu parler de la puissance créatrice et de
la puissance miraculeuse de Jésus-Christ; si vous en avez entendu
parler, vivez-vous par elle? Vivez-vous en Lui, par Lui et pour
Lui?
Autrefois, dans le désert, Moïse éleva un serpent et que devaient-ils
faire? « Regarder et vivre. » Et comme le serpent fut élevé dans le
désert et qu'ils devaient vivre, ainsi le Fils de l'Homme a été élevé
afin que quiconque le regarde vive. Mais il est ici déclaré : «
Écoutez et vous vivrez ». Dieu avait établi un plan dans lequel nous
devions parler et vivre mais Moïse l'a gâché.
Au
chapitre 20 de Nombres,
nous lisons que le Seigneur avait dit à
Moïse que lorsque le peuple murmurerait pour avoir de l'eau, il devait
s'avancer et « parler au rocher » et que celui-ci leur donnerait de
l'eau. Moïse monta et dit : « Écoutez donc, rebelles! Est-ce de ce
rocher que nous vous ferons sortir de l'eau? » Et il frappa le rocher
deux fois. C'est alors qu'il gâcha la splendide image que Dieu aurait
établie que tout ce que nous devions faire, c'était de parler. Car le
rocher avait été frappé quand ils étaient entrés dans le désert.
Le récit déclare que lorsque le peuple est devenu assoiffé, le
Seigneur a dit à Moïse de monter à Horeb et de se tenir devant le
rocher. Il lui a dit de frapper le rocher de la verge qui était dans
sa main pour que le peuple puisse boire. Il l'a fait et l'eau a coulé
du rocher. Quel était ce rocher? (Une voix : « Christ. »)
Alors pourquoi a-t-il frappé le rocher une seconde fois? Christ ne
doit pas mourir une seconde fois pour vous et pour moi. Le Seigneur
voulait nous le montrer dans cette figure splendide qu'Il était sur le
point d'établir, mais Moïse a oublié Sa parole. Il ne L'a pas cru et a
pensé qu'il devait faire la même chose que précédemment. Il a oublié
que le Seigneur avait dit : « Va et parle au rocher » et ainsi il le
frappa et gâcha l'image. Alors Dieu lui dit : « Parce que tu n'as pas
cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, tu ne
feras point entrer cette assemblée dans le pays que je leur ai donné.
» Frères, le Seigneur Lui-même ne peut pas nous empêcher de pécher si
nous ne croyons pas en Lui. N'oubliez pas cela. Le Seigneur n'avait
pas conçu que Moïse fasse ce qu'il a fait, mais Moïse n'a pas cru le
Seigneur. Pourquoi le Seigneur ne l'a-t-il pas empêché de pécher? Il
ne le pouvait pas alors parce que Moïse n'a pas cru en Lui. Alors il
est nécessaire que vous et moi prenions Dieu au mot chaque fois qu'Il
nous parle. Alors Il nous empêchera de pécher.
Christ a dit à Ses disciples ce soir-là qu'ils L'abandonneraient tous
et s'enfuiraient. Ils ont dit non, nous ne ferons pas cela. Non
monsieur, Tu te trompes. Pierre a dit : Quand bien même tous
T'abandonneraient, je ne le ferai pas. Avant que le coq ait chanté, il
Le renia trois fois, malgré ses paroles : « Même si je devais mourir
avec Toi, cependant je ne Te renierais pas. » Qui avait raison?
Christ. Et ils dirent tous la même chose, mais tous s'enfuirent à
cause de leur incrédulité. S'ils avaient cru ce qu'Il avait dit, se
seraient-ils enfuis? N'aurait-Il pas sauvé le troupeau? Frères, ce que
nous voulons faire, c'est croire le Seigneur. Sans aucun doute Moïse
pensait que lorsque le Seigneur lui avait dit de parler au rocher, Il
voulait dire qu'il devait agir comme la fois précédente, aller et le
frapper. Il aurait dû écouter ce que le Seigneur avait dit. C'est la
même chose pour vous et moi. « Considère ce que je dis et le Seigneur
te donnera de l'intelligence en toutes choses. » Ainsi donc, nous
devons regarder et vivre, écouter et vivre, parler et vivre;
faisons-le. Le rocher a été frappé, parle et il te donnera l'eau de la
vie. Frères, cela vient de notre Conseiller. « Écoutez et votre âme
vivra et je ferai avec vous une alliance éternelle, même les sûres
miséricordes de David. » (
Ésaïe 55.3 )
Des vêtements blancs
Et nous avons de plus ceci : « Achète de moi de l'or éprouvé par le
feu, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu. » Vous vous
souvenez de la description que nous avons déjà eue de ce vêtement. La
figure est que « ce vêtement est tissé sur le métier du ciel dans
lequel il n'y a pas un fil de fabrication humaine ». Frères, ce
vêtement a été tissé dans un corps humain. Le corps humain la chair de
Christ était le métier, n'est-ce pas? Ce vêtement a été tissé en
Jésus, dans la même chair que vous et moi avons, car Il a pris part à
la même chair et au même sang que nous avons. Cette chair qui est la
vôtre et la mienne, que Christ a portée en ce monde, c'était le métier
sur lequel Dieu a tissé ce vêtement pour que vous et moi le portions
dans la chair, et Il veut que nous le portions maintenant ainsi que
lorsque la chair revêtira l'immortalité à la fin!
Qu'est-ce qu'était le métier? Christ dans Sa chair humaine. Qu'est-ce
qui a été tissé à ce moment-là? (Une voix : « Le vêtement de justice.
») Et il est pour nous tous. La justice de Christ la vie qu'Il a vécue
pour vous et pour moi que nous considérons ce soir, c'est le vêtement.
Dieu le Père; Dieu était en Christ réconciliant le monde avec
Lui-même. « Son nom sera Emmanuel » c'est-à-dire « Dieu avec nous ».
Alors maintenant, Il veut que ce vêtement soit le nôtre mais Il ne
veut pas que nous oublions qui en est le tisserand. Ce n'est pas nous
mais c'est Celui qui est avec nous. C'était Dieu en Christ. Christ
doit être en nous exactement comme Dieu était en Lui, et Son caractère
doit être en nous exactement comme celui de Dieu était en Lui, et Son
caractère doit être tissé et transformé en nous à travers les
souffrances, tentations et épreuves que nous rencontrons. Et Dieu est
le tisserand mais non sans nous. C'est la coopération du divin et de
l'humain le mystère de Dieu en vous et moi , le même mystère qui était
dans l'évangile et qui est le message du troisième ange. C'est la
parole du Merveilleux Conseiller.
(Une voix : « Ce caractère n'a-t-il pas été tissé sans nous? ») Oui,
mais il ne deviendra pas le nôtre sans nous. Aussi sommes-nous
conduits à travers ces épreuves et tentations ardentes à devenir
participants du caractère de Christ, et ces épreuves et tentations que
nous rencontrons nous révèlent notre caractère et l'importance d'avoir
le Sien, de sorte que, par ces mêmes tentations à travers lesquelles
Il est passé, nous devenions participants de Son caractère, portant
dans notre corps la justice et la vie du Seigneur Jésus-Christ.
Évidemment le vêtement a été tissé sans nous, et la beauté de tout
ceci est que nous devons avoir ce vêtement aussi parfait que Lui. Nous
devons croître en Christ jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité
de la foi. C'est encore le même message jusqu'à ce que nous parvenions
tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu et
devenions un homme parfait « à la mesure de la stature de la plénitude
de Christ. »
Jusqu'où devons-nous grandir en caractère avant de quitter ce monde?
Nous devons être aussi grands que Christ. Quelle doit être notre
stature? Celle de Christ. Nous devons être des hommes parfaits
atteignant « la mesure de la stature de la plénitude de Christ ».
Qui est le tisserand? (Une voix : « Dieu. ») Qui définit le patron?
Dieu. Frères, il arrive bien souvent que les fils semblent tous
enchevêtrés à nos yeux. Les tresses semblent toutes difformes et il
n'y a aucune symétrie dans l'image, aucune beauté dans le patron tel
que nous le voyons. Mais ce n'est pas nous qui l'avons conçu. Nous ne
sommes pas le tisserand. Même si les fils s'entremêlent, que le fuseau
se voit bloquer le passage et que nous ne savons pas ce que tout cela
donnera, qui envoie le fuseau? Dieu envoie le fuseau et il passera.
Vous n'avez pas à vous inquiéter que les fils se mêlent et que rien ne
semble beau à vos yeux. Dieu est le tisserand; peut-Il démêler les
fils? Il est certain qu'Il les démêlera.
Quand nous cherchons une certaine symétrie dans le patron et que nous
le voyons tout difforme, les couleurs mêlées entre elles, les fils
tirés en travers et que l'image semble gâchée, qui fait le dessin de
toute façon? C'est Dieu, bien sûr. Quel métier contient le patron du
dessin terminé et qui est le patron? Christ est le patron et n'oubliez
pas, « Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père ». Vous et moi
ne pouvons façonner notre vie selon le modèle. Nous ne Le connaissons
pas. Nous ne pouvons voir assez clairement pour discerner la forme du
modèle ni savoir comment le former correctement même si nous étions le
tisserand. Frères, Dieu fait le travail du tisserand. Il continuera le
procédé. Dieu voit le patron complété avant qu'il ne le soit. Il est
parfait à Ses yeux, alors qu'à nos yeux il semble tout mêlé et de
travers.
Frères, laissez-Le tisser. Laissez-Le poursuivre Son plan béni de
tisser à travers toute notre vie et toute notre expérience le précieux
patron de Jésus-Christ. Le jour vient et il n'est pas loin où le
dernier fuseau sera passé, le dernier fil sera posé, le dernier point
du dessin sera complètement achevé et scellé du sceau du Dieu vivant.
Et là nous L'attendrons afin d'être comme Lui car nous Le verrons tel
qu'Il est.
Frères, n'est-Il pas un Merveilleux Conseiller? Alors suivons Son
conseil ce soir. Saisissons cette foi bénie qui a été éprouvée et tout
ce qu'Il nous dit, car tout cela nous appartient. Dieu nous l'a donné.
C'est à moi. C'est à vous. Remercions-Le et réjouissons-nous.
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous
serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque
cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le
verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie,
comme lui-même est pur. » (
1 Jean 3.2-3 )