Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #11

LA JUSTICE PAR LA PENSÉE DE CHRIST

Les vêtements blancs

Dans cette série de leçons, vous vous souviendrez de la place où nous étions dans les Écritures, nous étions rendus à ce conseil du Témoin fidèle, à la seconde chose qu'Il nous dit d'acheter. Nous avons étudié la première l'autre soir. « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche. » C'était notre étude de la dernière leçon : notre étude de ce soir commence avec le point suivant : « Je te conseille d'acheter de moi des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » ( Apocalypse 3.18 ).

Quel est ce vêtement? (Assemblée : « La justice. ») La justice de qui? (Assemblée : « De Christ. ») De qui provient-elle? (Assemblée : « C'est la justice de Dieu. ») Quelle justice devons-nous rechercher? (Assemblée : « La justice de Dieu. ») Qu'est-ce que la justice? (Assemblée : « C'est bien agir. ») Est-ce que la justice, c'est bien agir? (Assemblée : « Oui. ») (Une voix : « Tous tes commandements sont justice. ») Que sont-ils pour nous? Que disent-ils? (Quelqu'un dit : « Fais. ») Vraiment? Les commandements exigent l'observation, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Le premier de tous les commandements est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force »; et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même : de ces deux commandements découlent toute la loi et les prophètes. » ( Matthieu 22.37-40 ) Donc la justice, c'est bien agir; c'est assez clair.

À qui appartient la justice que nous devons chercher? (Assemblée : « C'est la justice de Dieu. ») De qui devons-nous l'obtenir? (Assemblée : « De Dieu. ») De qui viennent les bonnes actions que nous devons faire? (Assemblée : « De Christ. ») Mais de qui sont les bonnes actions qui sont en Christ? (Assemblée : « De Dieu. ») Christ n'a rien fait de Lui-même; Il dit : « Je ne puis rien faire de moi-même. » ( Jean 5.30 ). À qui sont les bonnes actions que nous trouvons en Christ? (Assemblée : « À Dieu. ») « Dieu était en Christ. » ( 2 Corinthiens 5.19 ). De qui sont les bonnes actions que nous devons avoir? (Assemblée : « De Dieu. ») Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Vous attacherez-vous à ceci pour une semaine? (Assemblée : « Oui monsieur. ») (Frère William Hutchinson : « Pour la vie. ») Très bien; mais si certaines personnes dans l'auditoire veulent bien s'attacher à ceci pendant une semaine, j'en serai heureux. Et elles le seront aussi; parce qu'il y a ici certains individus qui ne s'y attachent pas du tout. Ils ne l'ont pas, ils ne la connaissent pas et ils sont nombreux; et c'est pour cette raison que nous voulons clairement comprendre dès le départ quel genre de vêtement nous devons acheter, ce que nous cherchons. De qui sont les bonnes oeuvres que nous devons avoir? (Assemblée : « De Dieu. ») À qui est la justice que nous devons rechercher? C'est ce que nous allons découvrir dans cette leçon.

La pluie de l'arrière-saison

Maintenant nous appelons de nouveau votre attention à une pensée que nous avons étudiée précédemment et avec laquelle nous avons commencé cette étude ce soir, c'est-à-dire ce que signifie cette justice pour nous maintenant; retournons à ce passage de Joël, chapitre deux, verset 23 et remarquez ce qu'en dit la marge. « Et vous, enfants de Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous en l'Éternel, votre Dieu, car il vous donnera la première pluie avec modération, et il fera descendre sur vous la pluie, la pluie de la première saison et la pluie de l'arrière-saison. » Notre étude sur ce sujet était dans notre sermon # 7.

Que dit la marge? « Il nous a donné la première pluie. » Qu'est-ce que c'est? « Un professeur de justice. » « Il vous a donné la première pluie avec modération. » Qu'est-ce que cela veut dire, avec modération? Qu'est-ce qu'était la première pluie à la Pentecôte? « Un professeur de justice. » « Il vous a donné un professeur de justice selon la justice. » Était-ce la première pluie? Et Il vous donnera « la pluie, la pluie de la première et la pluie de l'arrière-saison » comme la première fois. Qu'est-ce que sera la pluie de l'arrière-saison? À nouveau, « un professeur de justice. » Selon quoi? (Assemblée : « La justice. ») Mais quelle autre expression avons-nous pour la pluie de l'arrière-saison? (Assemblée : « Le déversement de l'Esprit. ») Quoi encore? (Assemblée : « Des temps de rafraîchissement. ») Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison par rapport au message du troisième ange? (Assemblée : « Le grand cri. ») Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison en rapport avec la chute de Babylone? C'est le don de cette puissance et de cette gloire dont l'ange d'Apocalypse 18 est porteur et qui éclaire la terre.

Maintenant lisons quelques passages parmi ceux que nous avons déjà parcourus afin de bien faire le lien. À la page 58 du Bulletin, dans la leçon de frère Haskell, nous avons ces paroles, telles que parues dans la Review du 22 novembre :

« Le temps de test est sur nous, car le grand cri du troisième ange a déjà commencé par la révélation de la justice de Christ... C'est le commencement de la lumière du troisième ange dont la gloire doit remplir toute la terre. »

Voici un autre passage de ce témoignage qui a été lu, page 16 du Bulletin :

« Cependant l'oeuvre sera abrégée dans la justice. »

Quelle oeuvre sera abrégée dans la justice? (Assemblée : « L'oeuvre de Dieu. »)

« Le message de la justice de Christ doit retentir d'une extrémité du monde à l'autre. C'est la gloire de Dieu qui termine l'oeuvre du troisième ange. »

Quel est ce message de la justice de Christ que nous avons lu ici auparavant à ces autres endroits? « C'est le commencement de la lumière du troisième ange dont la gloire remplira toute la terre. » Maintenant « c'est là la gloire de Dieu qui termine l'oeuvre du troisième ange ». Alors, quand nous sommes arrivés à ce temps, où sommes-nous rendus? (Assemblée : « Au grand cri du message. ») Nous avons atteint le moment où Dieu va y mettre fin. C'est la gloire qui termine l'oeuvre du message.

Maintenant une autre chose : Quelle est la première expression que nous venons juste de lire? « Il abrégera l'oeuvre dans la justice. » Alors quand ce message de la justice de Dieu la justice de Dieu qui est par la foi de Jésus-Christ, les bonnes oeuvres de Dieu quand il sera reçu, aura la permission d'aller de l'avant et sera accepté par Son peuple, qu'est-ce que cela voudra dire pour l'oeuvre de Dieu sur la terre? Il ne restera plus qu'un court laps de temps pour que tout soit accompli.

Alors quand nous atteignons le temps de la pluie de l'arrière-saison, du grand cri, de l'ange descendant du ciel et ayant une grande puissance, toutes ces choses ayant lieu simultanément, tel que déclaré par les paroles du Seigneur, nous sommes simplement amenés au même point où nous avons été amenés par l'étude des événements à venir et qui nous a conduit à voir ce qui doit survenir. Cette ligne de pensée que nous avons suivie l'étude des choses qui nous attendent et qui doivent nous amener à voir ce qui doit bientôt venir sur nous nous a amenés face à face avec six ou sept événements différents qui nous placent directement devant le fait que c'est maintenant le temps où l'oeuvre sera abrégée et que nous sommes au beau milieu des scènes qui vont mettre fin à l'histoire de ce monde. Et les différentes expressions venant des Témoignages de l'Esprit de Dieu, lorsque rassemblées, montrent qu'il s'agit de la même chose.

Bien, la pluie de l'arrière-saison, c'est le grand cri du message du troisième ange; c'est le commencement du glorieux message qui doit éclairer la terre. Mais la pluie de l'arrière-saison, c'est l'enseignement de la justice. Quand le message de la justice de Dieu nous est-il parvenu comme tel à nous en tant que peuple? (Assemblée : « Il y a quatre ans. ») Où? (Assemblée : « À Minnéapolis. ») Oui. Ce point a été soulevé l'autre soir et peut être lu à nouveau dans notre sermon # 7. Je ne crois pas que nous puissions l'expliquer plus clairement que nous l'avons fait ce soir-là.

Une justice selon l'idée de Dieu

Maintenant ce message de la justice de Christ constitue le grand cri. C'est la pluie de l'arrière-saison. Nous avons prié pour la pluie de l'arrière-saison ici à cette conférence déjà, n'est-ce pas? L'avez-vous fait? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Qu'est-ce que vous attendiez en réponse à votre prière? Êtes-vous prêts maintenant à recevoir la pluie de l'arrière-saison? Nous avons prié pour la pluie de l'arrière-saison ici. Nous sommes maintenant au point de jonction. Les Témoignages nous disent ce qu'elle est et Joël nous dit ce qu'elle est. Je vous demande simplement maintenant : Êtes-vous prêts à recevoir la pluie de l'arrière-saison? C'est-à-dire êtes-vous prêts à recevoir le message divin de la justice selon la justice? Regardons cela d'un peu plus près. Joël dit, selon la marge, que c'est un professeur de justice, qui amène l'enseignement de la justice selon la justice. De qui est cette idée de justice? (Assemblée : « De Dieu. ») Non, la mienne. (Assemblée : « Non. ») Oui, la mienne conviendra! (Assemblée : « Non. ») Pourquoi? Si je reçois la justice de Christ selon mon idée, n'est-ce pas suffisant? N'est-ce pas là recevoir la pluie de l'arrière-saison? N'est-ce pas recevoir la justice de Christ? (Assemblée : « Non monsieur, c'est votre propre justice. ») C'est pourtant le cas pour beaucoup de bonnes gens qui ont entendu le message de la justice de Christ. Ils ont reçu le message de la justice de Christ selon leur propre idée de ce qu'est Sa justice et ils n'ont pas du tout la justice de Christ.

Maintenant permettez-moi de vous demander à nouveau, comment allons-nous la recevoir? Comment doit-elle être donnée? « Selon la justice. » Alors comment doit-elle être reçue? « Selon la justice. » Elle est donnée « selon la justice » et nous devons la recevoir « selon la justice ». Nous devons la recevoir telle qu'elle est donnée.

Mais arrêtons-nous un peu plus sur cette idée; et je ne suis pas pressé de m'en éloigner non plus. Quand nous recevons l'enseignement, cet enseignement de justice « selon la justice », nous devons le recevoir conformément à l'idée divine de la justice et non selon notre propre évaluation de celle-ci. Et celui qui pense recevoir ce message de la justice de Christ selon sa propre idée de ce qu'il est passera complètement à côté. Nous devons le recevoir selon l'idée que Dieu en a et rien d'autre que l'idée divine de la justice; il n'y a pas d'autre justice.

Il y a encore une idée que nous avons examinée l'autre soir, qui a été présentée depuis quatre ans, que certains ont acceptée telle qu'elle fut donnée et se sont réjouis de la nouvelle que Dieu avait une justice qui leur permettrait de passer le jugement et d'être acceptés devant Lui. Une justice de loin supérieure à tout ce que les gens pourraient fabriquer par des années et des années de dur labeur. Le gens se sont presque découragés en essayant de se fabriquer un niveau suffisant de justice qui puisse passer à travers le temps de trouble et aller avec paix à la rencontre du Seigneur lors de Son retour; mais ils n'ont pas réussi. Ils ont été contents de découvrir que Dieu avait déjà fabriqué une robe de justice et l'avait offerte comme un don gratuit à quiconque voudrait la prendre, une robe qui répondrait (aux exigences) maintenant, au temps des plaies, au temps du jugement et pendant toute l'éternité, qu'ils ont reçue joyeusement telle que Dieu l'a donnée et en ont sincèrement remercié le Seigneur. D'autres ne voulaient rien avoir à faire avec cela et ont rejeté toute la chose. D'autres ont semblé prendre une position mitoyenne. Ils ne l'ont pas pleinement acceptée ni ne l'ont ouvertement rejetée. Ils pensaient prendre une position mitoyenne et suivre la foule si la foule allait dans cette direction. Et c'était là la façon dont ils espéraient recevoir la justice de Christ et le message de la justice de Dieu. D'autres ont délibérément rejeté environ 50% du message et considéré que c'était là la justice de Dieu. Et ainsi les tenants du compromis ont été depuis éparpillés sur toute cette plage qui va d'un abandon ouvert et délibéré au message, son acceptation, jusqu'à un rejet ouvert, délibéré et absolu du message incluant toutes les positions intermédiaires; et ceux qui ont adopté une position de compromis ne sont pas mieux préparés ce soir à discerner ce qu'est le message de la justice de Christ qu'ils ne l'étaient il y a quatre ans.

J'ai entendu moi-même, depuis la réunion de Minnéapolis, certains de ces frères, en entendant certaines prédications, dire « amen » à des déclarations totalement païennes, croyant qu'il s'agissait de la justice de Christ. Il y a certains de ceux qui s'y sont ouvertement opposés à l'époque et ont voté à main levée contre elle, que j'ai depuis ce temps entendu dire « amen » à des déclarations qui étaient ouvertement et franchement papales comme seule l'Église papale peut les prononcer. J'amènerai cela ici, dans une de ces leçons, et j'appellerai votre attention à la déclaration de l'Église catholique et à sa doctrine de la justification par la foi. J'amènerai cela dans une leçon future et je vous ferai voir ce qu'est la doctrine de l'Église catholique sur la justification par la foi. « Quoi, dira l'un, je ne savais pas que l'Église catholique croyait dans la justification par la foi. » Oh oui, elle y croit. Oui, elle y croit en effet : vous pouvez le lire dans ses publications. De dire quelqu'un : « Je pensais qu'elle croyait dans la justification par les oeuvres. » C'est ce qu'ils font et ils ne croient en rien d'autre; mais ils la présentent sous le nom de justification par la foi. Et ils ne sont pas les seuls au monde à le faire (je veux dire les membres de l'Église catholique). Ils ne sont pas les seuls qui le font.

Aussi j'en appelle à tous de simplement nous assembler maintenant, de laisser toute chose de côté, toute notion préconçue, toute pensée à savoir comment cette opinion-ci ou cette opinion-là devrait être, et de venir ensemble maintenant pour entendre le message de la justice de Christ et l'étudier dans la crainte de Dieu, priant de tout notre coeur qu'Il puisse nous donner au cours de cette Conférence le Professeur de justice selon Sa propre idée de la justice. C'est ce que nous voulons.

Et frères, aussi certainement que nous prions pour qu'Il le fasse, Il le fera. Et ensuite, quand Il nous enverra, par Son Esprit, l'enseignement du message de Sa justice, prenons-le exactement comme Il le donne et n'en n'écartons pas une seule parcelle, peu importe si cela vient détruire tout ce que nous avons toujours pensé qu'était sa vraie signification; nous n'avons plus besoin de cela. Nous nous sommes mis d'accord au commencement de ce séminaire, quand nous nous sommes présentés pour l'étude, de nous tenir sur cette plate-forme : que si l'un de nous pensait savoir quelque chose, il ne savait rien comme il devrait le savoir. Ceci est applicable à ce sujet, à ceux qui l'ont reçu, tout aussi certainement (même si ce n'est peut-être pas au même degré) qu'à ceux qui ne l'ont pas reçu. Parce que ceux qui l'ont reçu ne peuvent pas s'en vanter maintenant, se lever et dire : « Je suis correct maintenant, je n'ai plus besoin d'apprendre quoi que ce soit maintenant. » Si quelqu'un prend cette position, il est celui qui a le plus besoin d'apprendre entre tous.

Aussi ce que vous et moi voulons faire, c'est de mettre de côté toute pensée de la sorte, toute déduction que nous aurions pu faire sur la chose, toute évaluation que nous lui aurions prêtée, toute forme que nous lui aurions donnée, laisser tomber toutes ces choses et venir, comme Christ l'a dit, « comme de petits enfants », demandant ce qu'est le royaume de Dieu; car le royaume de Dieu, c'est la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit. Jésus Lui-même a dit que ceux qui ne recevront pas le royaume de Dieu comme de petits enfants ne pourront y entrer. Et si nous venons avec ce que nous avons déjà appris et essayons de bâtir dessus, cela ne s'y adaptera pas. Si nous venons et essayons de façonner toute autre chose qu'Il nous donne maintenant sur notre conception de ce que nous avons, nous gâcherons toute la chose et nous nous priverons de tout l'ensemble. C'est pourquoi nous avons ce texte qui revient à nouveau : « Si un homme croit connaître quelque chose, il ne connaît rien encore comme il doit le connaître. » C'est pour nous.

Maintenant poussons cette pensée un peu plus loin. La pluie de l'arrière-saison, ce message, c'est la justice de Dieu, qui vient par la foi en Jésus-Christ. C'est le grand cri; mais ce message est l'enseignement de la justice selon la justice et cela veut dire l'idée divine de la justice et non la nôtre. Est-ce que mon idée de la justice de Dieu mon idée dans son sens le plus large est l'idée divine de la justice? (Assemblée : « Non. ») Alors quand j'obtiens l'idée la plus large que je peux concevoir de la justice de Dieu et me satisfait de cela, et me dis que c'est là ce qui doit me sauver, alors de qui vient la justice qui doit me sauver? (Assemblée : « De moi-même. ») Évidemment; car lorsque je mesure Ses idées et les miennes et que je Le rends semblable à moi, je Le confine à l'intérieur de ma compréhension et je deviens mon propre sauveur parce qu'Il n'est alors pas plus grand que moi. Voyez-vous cela? (Assemblée : « Oui monsieur. »)

Oui, en effet; nous devons recevoir ce message, cette pluie de l'arrière-saison, cette justice de Dieu, selon Ses propres idées et de Sa propre façon; et quand Il le dit, quand Il le donne, nous devons le prendre et L'en remercier et non questionner la manière dont il vient ou quoi que ce soit du genre, mais le recevoir tel qu'Il le dit, tel qu'Il le donne et Le laisser simplement faire comme il Lui plaît de le présenter au monde. Car qu'est-ce que la justice? C'est bien agir. De qui devons-nous avoir la justice? (Assemblée : « De Dieu. ») Alors c'est la justice de Dieu que nous devons avoir; ce n'est pas la nôtre; c'est Son idée de ce qui est bien et juste et non notre idée, notre conception de ce qui est bien et juste. Ce n'est pas notre conception de Sa justice; c'est Sa propre conception de Sa justice. C'est en fait Sa propre justice en action. Par conséquent, ceci nous appelle vous et moi à tout Lui abandonner ce qui nous appartient et à Le laisser agir comme il Lui plaît avec ce qui Lui appartient. C'est Lui qui doit produire le faire. Nous devons être Ses instruments. « Abandonnez-vous à Lui pour être des instruments de justice. » Vos membres comme des instruments de justice. Cédez-les à qui? À Dieu. C'est Lui qui utilise les instruments. Romains 6.13. Le laisserez-vous faire? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Vous en tiendrez-vous à cela pendant une semaine? (Assemblée : « Oui monsieur. »)

Avoir la pensée de Christ

Maintenant une autre réflexion qui nous amène ici. Nous savons que c'est l'idée de Dieu seulement; c'est la véritable idée de cette justice de Dieu. Alors puis-je saisir Son idée de ce qu'est la justice avec mon propre esprit? (Assemblée : « Non monsieur. ») Puis-je avoir un esprit qui la saisira et peut la saisir? Oui. Y a-t-il un esprit dans l'univers qui peut saisir l'idée divine de la justice? Oui. Lequel? Celui de Christ. Alors cela ne nous oblige-t-il pas à croire le fait que sans la pensée de Jésus-Christ, nous n'avons pas et ne pouvons pas avoir la justice de Dieu? Il m'importe peu qu'un homme possède une quelconque théorie de la justice de Dieu; il m'importe peu qu'il puisse dire qu'il croit dans la justice de Dieu; il m'importe peu qu'il puisse dire qu'il croit dans la justification par la foi, s'il n'a pas la pensée même de Christ, il ne comprend pas l'idée divine de la justification par la foi et il ne peut en parler.

Aucun homme ne peut saisir la justice de Dieu sans la pensée ou l'esprit de Jésus-Christ, qui seul de tous les esprits dans l'univers peut la saisir, la comprendre ou la connaître. Est-ce exact? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Mais je puis permettre à la pensée de Christ de devenir ma pensée. Le puis-je? Re-faite, re-bâtie et transformée pour qu'elle devienne la pensée de Christ? (Assemblée : « Non monsieur. ») (Quelqu'un dans l'auditoire cite le texte : « Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ. ») Très bien : le permettrez-vous? Le ferez-vous? Avez-vous pris la décision de le faire? (Assemblée : « Oui monsieur. ») C'est par là qu'il faut commencer, n'est-ce pas? Soyons clairs et je pense qu'après cela notre heure d'étude sera terminée pour ce soir : la seule manière possible par laquelle quelqu'un en ce monde peut connaître la justice de Dieu, peut recevoir la justice de Dieu, peut recevoir l'enseignement de cette justice selon la justice... la seule façon, la seule façon possible dont un homme peut la recevoir ou la connaître, c'est en ayant la pensée même de Christ.

Nous disons cette expression assez correcte en soi que les commandements de Dieu sont le reflet, la transcription, l'expression de la justice de Dieu. Les dix commandements de Dieu sont la manifestation écrite, en toutes lettres, de la volonté de Dieu. Romains 2.17-18 : « Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu, qui connais sa volonté, qui apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi. » Et la loi étant l'expression de la volonté de Dieu, elle exprime quelle est la volonté de Dieu qui se traduira par de bonnes actions. Les dix commandements accepteront-ils une quelconque action de quelqu'un qui ne peut atteindre le concept même de Dieu de ce qu'est bien agir? Non. Alors les dix commandements exigent simplement une mesure de bonnes actions à la mesure de la pensée de Dieu et selon Sa volonté. Aussi quand les dix commandements exigent une telle chose et n'acceptent rien de moins, comment au monde les exigences des dix commandements seront-elles remplies dans la vie d'un homme qui n'a pas la pensée de Dieu? C'est impossible.

La présence personnelle de Christ

Où pouvons-nous obtenir cette pensée? (Assemblée : « En Christ. ») Alors est-il possible pour un homme, d'une manière ou d'une autre, de répondre aux exigences des dix commandements et à leurs critères d'acceptation sans avoir la pensée même de Jésus-Christ? (Assemblée : « Non monsieur. ») Bien, puis-je avoir la pensée de Christ sans le reste de Sa personne? Non, je ne le peux pas. C'est pourquoi, comme je ne peux pas avoir la pensée de Christ sans le reste de Sa personne, je dois avoir la présence personnelle de Christ Lui-même.

Qu'est-ce qui nous apporte à vous est à moi, la présence personnelle de Jésus-Christ? L'Esprit de Dieu. Allons voir deux textes, l'un dans Jean et l'autre dans Éphésiens, et je pense que c'est tout ce que nous aurons le temps de lire ce soir. Jean 14.18 : « Je ne vous laisserai pas sans consolation : Je viendrai à vous. » Il ne nous laisse pas sans consolation, c'est-à-dire sans consolateur. Aussi dit-Il : Je viendrai à vous; or, quand Il vient ainsi à nous, nous ne sommes pas sans consolation. Alors Il vient à nous par le Consolateur qui est le Saint-Esprit.

Maintenant voyons Éphésiens 3.16-17. Lisons-le ensemble attentivement. Voici la prière : « ... afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs. » (Quelqu'un cite les paroles du texte : « Par la foi. ») Évidemment c'est par la foi. Mais il y a une double proposition dans la phrase centrale : premièrement, fortifié avec puissance par Son Esprit dans l'homme intérieur, afin que Christ puisse habiter dans vos coeurs, mais Il habite dans le coeur par la foi.

Nous recevons la promesse de l'Esprit par la foi; mais qu'est-ce qui l'y apporte? L'Esprit de Dieu; et quand nous l'avons, Christ habite dans le coeur. Alors c'est le Saint-Esprit qui amène la présence personnelle de Jésus-Christ; et en nous amenant Sa présence personnelle, Il vient Lui-même. Nous avons alors la pensée de Christ par laquelle nous pouvons comprendre, investiguer et nous délecter des choses profondes de Dieu qu'Il sonde, nous fait comprendre et place devant nous dans toute leur clarté. C'est ce que nous devons avoir afin d'avoir la présence de Christ, afin d'avoir la justice de Christ, afin que nous puissions avoir la pluie de l'arrière-saison, afin que nous puissions donner le grand cri.