Les vêtements blancs
Dans cette série de leçons, vous vous souviendrez de la place où nous
étions dans les Écritures, nous étions rendus à ce conseil du Témoin
fidèle, à la seconde chose qu'Il nous dit d'acheter. Nous avons étudié
la première l'autre soir. « Je te conseille d'acheter de moi de l'or
éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche. » C'était notre étude
de la dernière leçon : notre étude de ce soir commence avec le point
suivant : « Je te conseille d'acheter de moi des vêtements blancs,
afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » (
Apocalypse 3.18 ).
Quel est ce vêtement? (Assemblée : « La justice. ») La justice de qui?
(Assemblée : « De Christ. ») De qui provient-elle? (Assemblée : «
C'est la justice de Dieu. ») Quelle justice devons-nous rechercher?
(Assemblée : « La justice de Dieu. ») Qu'est-ce que la justice?
(Assemblée : « C'est bien agir. ») Est-ce que la justice, c'est bien
agir? (Assemblée : « Oui. ») (Une voix : « Tous tes commandements sont
justice. ») Que sont-ils pour nous? Que disent-ils? (Quelqu'un dit : «
Fais. ») Vraiment? Les commandements exigent l'observation, n'est-ce
pas? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Le premier de tous les
commandements est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force »; et
le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même
: de ces deux commandements découlent toute la loi et les prophètes. » (
Matthieu 22.37-40
) Donc la justice, c'est bien agir; c'est assez clair.
À qui appartient la justice que nous devons chercher? (Assemblée : «
C'est la justice de Dieu. ») De qui devons-nous l'obtenir? (Assemblée
: « De Dieu. ») De qui viennent les bonnes actions que nous devons
faire? (Assemblée : « De Christ. ») Mais de qui sont les bonnes
actions qui sont en Christ? (Assemblée : « De Dieu. ») Christ n'a rien
fait de Lui-même; Il dit : « Je ne puis rien faire de moi-même. » (
Jean 5.30
). À qui sont les bonnes actions que nous trouvons en
Christ? (Assemblée : « À Dieu. ») « Dieu était en Christ. » (
2 Corinthiens 5.19
). De qui sont les bonnes actions que nous devons
avoir? (Assemblée : « De Dieu. ») Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui
monsieur. ») Vous attacherez-vous à ceci pour une semaine? (Assemblée
: « Oui monsieur. ») (Frère William Hutchinson : « Pour la vie. »)
Très bien; mais si certaines personnes dans l'auditoire veulent bien
s'attacher à ceci pendant une semaine, j'en serai heureux. Et elles le
seront aussi; parce qu'il y a ici certains individus qui ne s'y
attachent pas du tout. Ils ne l'ont pas, ils ne la connaissent pas et
ils sont nombreux; et c'est pour cette raison que nous voulons
clairement comprendre dès le départ quel genre de vêtement nous devons
acheter, ce que nous cherchons. De qui sont les bonnes oeuvres que
nous devons avoir? (Assemblée : « De Dieu. ») À qui est la justice que
nous devons rechercher? C'est ce que nous allons découvrir dans cette
leçon.
La pluie de l'arrière-saison
Maintenant nous appelons de nouveau votre attention à une pensée que
nous avons étudiée précédemment et avec laquelle nous avons commencé
cette étude ce soir, c'est-à-dire ce que signifie cette justice pour
nous maintenant; retournons à ce passage de
Joël, chapitre deux, verset 23
et remarquez ce qu'en dit la marge. « Et vous, enfants de
Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous en l'Éternel, votre
Dieu, car il vous donnera la première pluie avec modération, et il
fera descendre sur vous la pluie, la pluie de la première saison et la
pluie de l'arrière-saison. » Notre étude sur ce sujet était dans notre
sermon # 7.
Que dit la marge? « Il nous a donné la première pluie. » Qu'est-ce que
c'est? « Un professeur de justice. » « Il vous a donné la première
pluie avec modération. » Qu'est-ce que cela veut dire, avec
modération? Qu'est-ce qu'était la première pluie à la Pentecôte? « Un
professeur de justice. » « Il vous a donné un professeur de justice
selon la justice. » Était-ce la première pluie? Et Il vous donnera «
la pluie, la pluie de la première et la pluie de l'arrière-saison »
comme la première fois. Qu'est-ce que sera la pluie de
l'arrière-saison? À nouveau, « un professeur de justice. » Selon quoi?
(Assemblée : « La justice. ») Mais quelle autre expression avons-nous
pour la pluie de l'arrière-saison? (Assemblée : « Le déversement de
l'Esprit. ») Quoi encore? (Assemblée : « Des temps de
rafraîchissement. ») Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison par
rapport au message du troisième ange? (Assemblée : « Le grand cri. »)
Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison en rapport avec la chute de
Babylone? C'est le don de cette puissance et de cette gloire dont
l'ange
d'
Apocalypse 18
est porteur et qui éclaire la terre.
Maintenant lisons quelques passages parmi ceux que nous avons déjà
parcourus afin de bien faire le lien. À la page 58 du Bulletin, dans
la leçon de frère Haskell, nous avons ces paroles, telles que parues
dans la Review du 22 novembre :
« Le temps de test est sur nous, car le grand cri du troisième ange a
déjà commencé par la révélation de la justice de Christ... C'est le
commencement de la lumière du troisième ange dont la gloire doit
remplir toute la terre. »
Voici un autre passage de ce témoignage qui a été lu, page 16 du
Bulletin :
« Cependant l'oeuvre sera abrégée dans la justice. »
Quelle oeuvre sera abrégée dans la justice? (Assemblée : « L'oeuvre de
Dieu. »)
« Le message de la justice de Christ doit retentir d'une extrémité du
monde à l'autre. C'est la gloire de Dieu qui termine l'oeuvre du
troisième ange. »
Quel est ce message de la justice de Christ que nous avons lu ici
auparavant à ces autres endroits? « C'est le commencement de la
lumière du troisième ange dont la gloire remplira toute la terre. »
Maintenant « c'est là la gloire de Dieu qui termine l'oeuvre du
troisième ange ». Alors, quand nous sommes arrivés à ce temps, où
sommes-nous rendus? (Assemblée : « Au grand cri du message. ») Nous
avons atteint le moment où Dieu va y mettre fin. C'est la gloire qui
termine l'oeuvre du message.
Maintenant une autre chose : Quelle est la première expression que
nous venons juste de lire? « Il abrégera l'oeuvre dans la justice. »
Alors quand ce message de la justice de Dieu la justice de Dieu qui
est par la foi de Jésus-Christ, les bonnes oeuvres de Dieu quand il
sera reçu, aura la permission d'aller de l'avant et sera accepté par
Son peuple, qu'est-ce que cela voudra dire pour l'oeuvre de Dieu sur
la terre? Il ne restera plus qu'un court laps de temps pour que tout
soit accompli.
Alors quand nous atteignons le temps de la pluie de l'arrière-saison,
du grand cri, de l'ange descendant du ciel et ayant une grande
puissance, toutes ces choses ayant lieu simultanément, tel que déclaré
par les paroles du Seigneur, nous sommes simplement amenés au même
point où nous avons été amenés par l'étude des événements à venir et
qui nous a conduit à voir ce qui doit survenir. Cette ligne de pensée
que nous avons suivie l'étude des choses qui nous attendent et qui
doivent nous amener à voir ce qui doit bientôt venir sur nous nous a
amenés face à face avec six ou sept événements différents qui nous
placent directement devant le fait que c'est maintenant le temps où
l'oeuvre sera abrégée et que nous sommes au beau milieu des scènes qui
vont mettre fin à l'histoire de ce monde. Et les différentes
expressions venant des Témoignages de l'Esprit de Dieu, lorsque
rassemblées, montrent qu'il s'agit de la même chose.
Bien, la pluie de l'arrière-saison, c'est le grand cri du message du
troisième ange; c'est le commencement du glorieux message qui doit
éclairer la terre. Mais la pluie de l'arrière-saison, c'est
l'enseignement de la justice. Quand le message de la justice de Dieu
nous est-il parvenu comme tel à nous en tant que peuple? (Assemblée :
« Il y a quatre ans. ») Où? (Assemblée : « À Minnéapolis. ») Oui. Ce
point a été soulevé l'autre soir et peut être lu à nouveau dans notre
sermon # 7. Je ne crois pas que nous puissions l'expliquer plus
clairement que nous l'avons fait ce soir-là.
Une justice selon l'idée de Dieu
Maintenant ce message de la justice de Christ constitue le grand cri.
C'est la pluie de l'arrière-saison. Nous avons prié pour la pluie de
l'arrière-saison ici à cette conférence déjà, n'est-ce pas?
L'avez-vous fait? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Qu'est-ce que vous
attendiez en réponse à votre prière? Êtes-vous prêts maintenant à
recevoir la pluie de l'arrière-saison? Nous avons prié pour la pluie
de l'arrière-saison ici. Nous sommes maintenant au point de jonction.
Les Témoignages nous disent ce qu'elle est et Joël nous dit ce qu'elle
est. Je vous demande simplement maintenant : Êtes-vous prêts à
recevoir la pluie de l'arrière-saison? C'est-à-dire êtes-vous prêts à
recevoir le message divin de la justice selon la justice? Regardons
cela d'un peu plus près. Joël dit, selon la marge, que c'est un
professeur de justice, qui amène l'enseignement de la justice selon la
justice. De qui est cette idée de justice? (Assemblée : « De Dieu. »)
Non, la mienne. (Assemblée : « Non. ») Oui, la mienne conviendra!
(Assemblée : « Non. ») Pourquoi? Si je reçois la justice de Christ
selon mon idée, n'est-ce pas suffisant? N'est-ce pas là recevoir la
pluie de l'arrière-saison? N'est-ce pas recevoir la justice de Christ?
(Assemblée : « Non monsieur, c'est votre propre justice. ») C'est
pourtant le cas pour beaucoup de bonnes gens qui ont entendu le
message de la justice de Christ. Ils ont reçu le message de la justice
de Christ selon leur propre idée de ce qu'est Sa justice et ils n'ont
pas du tout la justice de Christ.
Maintenant permettez-moi de vous demander à nouveau, comment
allons-nous la recevoir? Comment doit-elle être donnée? « Selon la
justice. » Alors comment doit-elle être reçue? « Selon la justice. »
Elle est donnée « selon la justice » et nous devons la recevoir «
selon la justice ». Nous devons la recevoir telle qu'elle est
donnée.
Mais arrêtons-nous un peu plus sur cette idée; et je ne suis pas
pressé de m'en éloigner non plus. Quand nous recevons l'enseignement,
cet enseignement de justice « selon la justice », nous devons le
recevoir conformément à l'idée divine de la justice et non selon notre
propre évaluation de celle-ci. Et celui qui pense recevoir ce message
de la justice de Christ selon sa propre idée de ce qu'il est passera
complètement à côté. Nous devons le recevoir selon l'idée que Dieu en
a et rien d'autre que l'idée divine de la justice; il n'y a pas
d'autre justice.
Il y a encore une idée que nous avons examinée l'autre soir, qui a été
présentée depuis quatre ans, que certains ont acceptée telle qu'elle
fut donnée et se sont réjouis de la nouvelle que Dieu avait une
justice qui leur permettrait de passer le jugement et d'être acceptés
devant Lui. Une justice de loin supérieure à tout ce que les gens
pourraient fabriquer par des années et des années de dur labeur. Le
gens se sont presque découragés en essayant de se fabriquer un niveau
suffisant de justice qui puisse passer à travers le temps de trouble
et aller avec paix à la rencontre du Seigneur lors de Son retour; mais
ils n'ont pas réussi. Ils ont été contents de découvrir que Dieu avait
déjà fabriqué une robe de justice et l'avait offerte comme un don
gratuit à quiconque voudrait la prendre, une robe qui répondrait (aux
exigences) maintenant, au temps des plaies, au temps du jugement et
pendant toute l'éternité, qu'ils ont reçue joyeusement telle que Dieu
l'a donnée et en ont sincèrement remercié le Seigneur. D'autres ne
voulaient rien avoir à faire avec cela et ont rejeté toute la chose.
D'autres ont semblé prendre une position mitoyenne. Ils ne l'ont pas
pleinement acceptée ni ne l'ont ouvertement rejetée. Ils pensaient
prendre une position mitoyenne et suivre la foule si la foule allait
dans cette direction. Et c'était là la façon dont ils espéraient
recevoir la justice de Christ et le message de la justice de Dieu.
D'autres ont délibérément rejeté environ 50% du message et considéré
que c'était là la justice de Dieu. Et ainsi les tenants du compromis
ont été depuis éparpillés sur toute cette plage qui va d'un abandon
ouvert et délibéré au message, son acceptation, jusqu'à un rejet
ouvert, délibéré et absolu du message incluant toutes les positions
intermédiaires; et ceux qui ont adopté une position de compromis ne
sont pas mieux préparés ce soir à discerner ce qu'est le message de la
justice de Christ qu'ils ne l'étaient il y a quatre ans.
J'ai entendu moi-même, depuis la réunion de Minnéapolis, certains de
ces frères, en entendant certaines prédications, dire « amen » à des
déclarations totalement païennes, croyant qu'il s'agissait de la
justice de Christ. Il y a certains de ceux qui s'y sont ouvertement
opposés à l'époque et ont voté à main levée contre elle, que j'ai
depuis ce temps entendu dire « amen » à des déclarations qui étaient
ouvertement et franchement papales comme seule l'Église papale peut
les prononcer. J'amènerai cela ici, dans une de ces leçons, et
j'appellerai votre attention à la déclaration de l'Église catholique
et à sa doctrine de la justification par la foi. J'amènerai cela dans
une leçon future et je vous ferai voir ce qu'est la doctrine de
l'Église catholique sur la justification par la foi. « Quoi, dira
l'un, je ne savais pas que l'Église catholique croyait dans la
justification par la foi. » Oh oui, elle y croit. Oui, elle y croit en
effet : vous pouvez le lire dans ses publications. De dire quelqu'un :
« Je pensais qu'elle croyait dans la justification par les oeuvres. »
C'est ce qu'ils font et ils ne croient en rien d'autre; mais ils la
présentent sous le nom de justification par la foi. Et ils ne sont pas
les seuls au monde à le faire (je veux dire les membres de l'Église
catholique). Ils ne sont pas les seuls qui le font.
Aussi j'en appelle à tous de simplement nous assembler maintenant, de
laisser toute chose de côté, toute notion préconçue, toute pensée à
savoir comment cette opinion-ci ou cette opinion-là devrait être, et
de venir ensemble maintenant pour entendre le message de la justice de
Christ et l'étudier dans la crainte de Dieu, priant de tout notre
coeur qu'Il puisse nous donner au cours de cette Conférence le
Professeur de justice selon Sa propre idée de la justice. C'est ce que
nous voulons.
Et frères, aussi certainement que nous prions pour qu'Il le fasse, Il
le fera. Et ensuite, quand Il nous enverra, par Son Esprit,
l'enseignement du message de Sa justice, prenons-le exactement comme
Il le donne et n'en n'écartons pas une seule parcelle, peu importe si
cela vient détruire tout ce que nous avons toujours pensé qu'était sa
vraie signification; nous n'avons plus besoin de cela. Nous nous
sommes mis d'accord au commencement de ce séminaire, quand nous nous
sommes présentés pour l'étude, de nous tenir sur cette plate-forme :
que si l'un de nous pensait savoir quelque chose, il ne savait rien
comme il devrait le savoir. Ceci est applicable à ce sujet, à ceux qui
l'ont reçu, tout aussi certainement (même si ce n'est peut-être pas au
même degré) qu'à ceux qui ne l'ont pas reçu. Parce que ceux qui l'ont
reçu ne peuvent pas s'en vanter maintenant, se lever et dire : « Je
suis correct maintenant, je n'ai plus besoin d'apprendre quoi que ce
soit maintenant. » Si quelqu'un prend cette position, il est celui qui
a le plus besoin d'apprendre entre tous.
Aussi ce que vous et moi voulons faire, c'est de mettre de côté toute
pensée de la sorte, toute déduction que nous aurions pu faire sur la
chose, toute évaluation que nous lui aurions prêtée, toute forme que
nous lui aurions donnée, laisser tomber toutes ces choses et venir,
comme Christ l'a dit, « comme de petits enfants », demandant ce qu'est
le royaume de Dieu; car le royaume de Dieu, c'est la justice, la paix
et la joie dans le Saint-Esprit. Jésus Lui-même a dit que ceux qui ne
recevront pas le royaume de Dieu comme de petits enfants ne pourront y
entrer. Et si nous venons avec ce que nous avons déjà appris et
essayons de bâtir dessus, cela ne s'y adaptera pas. Si nous venons et
essayons de façonner toute autre chose qu'Il nous donne maintenant sur
notre conception de ce que nous avons, nous gâcherons toute la chose
et nous nous priverons de tout l'ensemble. C'est pourquoi nous avons
ce texte qui revient à nouveau : « Si un homme croit connaître quelque
chose, il ne connaît rien encore comme il doit le connaître. » C'est
pour nous.
Maintenant poussons cette pensée un peu plus loin. La pluie de
l'arrière-saison, ce message, c'est la justice de Dieu, qui vient par
la foi en Jésus-Christ. C'est le grand cri; mais ce message est
l'enseignement de la justice selon la justice et cela veut dire l'idée
divine de la justice et non la nôtre. Est-ce que mon idée de la
justice de Dieu mon idée dans son sens le plus large est l'idée divine
de la justice? (Assemblée : « Non. ») Alors quand j'obtiens l'idée la
plus large que je peux concevoir de la justice de Dieu et me satisfait
de cela, et me dis que c'est là ce qui doit me sauver, alors de qui
vient la justice qui doit me sauver? (Assemblée : « De moi-même. »)
Évidemment; car lorsque je mesure Ses idées et les miennes et que je
Le rends semblable à moi, je Le confine à l'intérieur de ma
compréhension et je deviens mon propre sauveur parce qu'Il n'est alors
pas plus grand que moi. Voyez-vous cela? (Assemblée : « Oui monsieur.
»)
Oui, en effet; nous devons recevoir ce message, cette pluie de
l'arrière-saison, cette justice de Dieu, selon Ses propres idées et de
Sa propre façon; et quand Il le dit, quand Il le donne, nous devons le
prendre et L'en remercier et non questionner la manière dont il vient
ou quoi que ce soit du genre, mais le recevoir tel qu'Il le dit, tel
qu'Il le donne et Le laisser simplement faire comme il Lui plaît de le
présenter au monde. Car qu'est-ce que la justice? C'est bien agir. De
qui devons-nous avoir la justice? (Assemblée : « De Dieu. ») Alors
c'est la justice de Dieu que nous devons avoir; ce n'est pas la nôtre;
c'est Son idée de ce qui est bien et juste et non notre idée, notre
conception de ce qui est bien et juste. Ce n'est pas notre conception
de Sa justice; c'est Sa propre conception de Sa justice. C'est en fait
Sa propre justice en action. Par conséquent, ceci nous appelle vous et
moi à tout Lui abandonner ce qui nous appartient et à Le laisser agir
comme il Lui plaît avec ce qui Lui appartient. C'est Lui qui doit
produire le faire. Nous devons être Ses instruments. « Abandonnez-vous
à Lui pour être des instruments de justice. » Vos membres comme des
instruments de justice. Cédez-les à qui? À Dieu. C'est Lui qui utilise
les instruments.
Romains 6.13.
Le laisserez-vous faire? (Assemblée : «
Oui monsieur. ») Vous en tiendrez-vous à cela pendant une semaine?
(Assemblée : « Oui monsieur. »)
Avoir la pensée de Christ
Maintenant une autre réflexion qui nous amène ici. Nous savons que
c'est l'idée de Dieu seulement; c'est la véritable idée de cette
justice de Dieu. Alors puis-je saisir Son idée de ce qu'est la justice
avec mon propre esprit? (Assemblée : « Non monsieur. ») Puis-je avoir
un esprit qui la saisira et peut la saisir? Oui. Y a-t-il un esprit
dans l'univers qui peut saisir l'idée divine de la justice? Oui.
Lequel? Celui de Christ. Alors cela ne nous oblige-t-il pas à croire
le fait que sans la pensée de Jésus-Christ, nous n'avons pas et ne
pouvons pas avoir la justice de Dieu? Il m'importe peu qu'un homme
possède une quelconque théorie de la justice de Dieu; il m'importe peu
qu'il puisse dire qu'il croit dans la justice de Dieu; il m'importe
peu qu'il puisse dire qu'il croit dans la justification par la foi,
s'il n'a pas la pensée même de Christ, il ne comprend pas l'idée
divine de la justification par la foi et il ne peut en parler.
Aucun homme ne peut saisir la justice de Dieu sans la pensée ou
l'esprit de Jésus-Christ, qui seul de tous les esprits dans l'univers
peut la saisir, la comprendre ou la connaître. Est-ce exact?
(Assemblée : « Oui monsieur. ») Mais je puis permettre à la pensée de
Christ de devenir ma pensée. Le puis-je? Re-faite, re-bâtie et
transformée pour qu'elle devienne la pensée de Christ? (Assemblée : «
Non monsieur. ») (Quelqu'un dans l'auditoire cite le texte : « Ayez en
vous la pensée qui était en Jésus-Christ. ») Très bien : le
permettrez-vous? Le ferez-vous? Avez-vous pris la décision de le
faire? (Assemblée : « Oui monsieur. ») C'est par là qu'il faut
commencer, n'est-ce pas? Soyons clairs et je pense qu'après cela notre
heure d'étude sera terminée pour ce soir : la seule manière possible
par laquelle quelqu'un en ce monde peut connaître la justice de Dieu,
peut recevoir la justice de Dieu, peut recevoir l'enseignement de
cette justice selon la justice... la seule façon, la seule façon
possible dont un homme peut la recevoir ou la connaître, c'est en
ayant la pensée même de Christ.
Nous disons cette expression assez correcte en soi que les
commandements de Dieu sont le reflet, la transcription, l'expression
de la justice de Dieu. Les dix commandements de Dieu sont la
manifestation écrite, en toutes lettres, de la volonté de Dieu.
Romains 2.17-18 :
« Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes
sur la loi, qui te glorifies de Dieu, qui connais sa volonté, qui
apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi. » Et la
loi étant l'expression de la volonté de Dieu, elle exprime quelle est
la volonté de Dieu qui se traduira par de bonnes actions. Les dix
commandements accepteront-ils une quelconque action de quelqu'un qui
ne peut atteindre le concept même de Dieu de ce qu'est bien agir? Non.
Alors les dix commandements exigent simplement une mesure de bonnes
actions à la mesure de la pensée de Dieu et selon Sa volonté. Aussi
quand les dix commandements exigent une telle chose et n'acceptent
rien de moins, comment au monde les exigences des dix commandements
seront-elles remplies dans la vie d'un homme qui n'a pas la pensée de
Dieu? C'est impossible.
La présence personnelle de Christ
Où pouvons-nous obtenir cette pensée? (Assemblée : « En Christ. »)
Alors est-il possible pour un homme, d'une manière ou d'une autre, de
répondre aux exigences des dix commandements et à leurs critères
d'acceptation sans avoir la pensée même de Jésus-Christ? (Assemblée :
« Non monsieur. ») Bien, puis-je avoir la pensée de Christ sans le
reste de Sa personne? Non, je ne le peux pas. C'est pourquoi, comme je
ne peux pas avoir la pensée de Christ sans le reste de Sa personne, je
dois avoir la présence personnelle de Christ Lui-même.
Qu'est-ce qui nous apporte à vous est à moi, la présence personnelle
de Jésus-Christ? L'Esprit de Dieu. Allons voir deux textes, l'un dans
Jean et l'autre dans Éphésiens, et je pense que c'est tout ce que nous
aurons le temps de lire ce soir.
Jean 14.18 : « Je ne vous laisserai
pas sans consolation : Je viendrai à vous. » Il ne nous laisse pas
sans consolation, c'est-à-dire sans consolateur. Aussi dit-Il : Je
viendrai à vous; or, quand Il vient ainsi à nous, nous ne sommes pas
sans consolation. Alors Il vient à nous par le Consolateur qui est le
Saint-Esprit.
Maintenant voyons
Éphésiens 3.16-17.
Lisons-le ensemble attentivement.
Voici la prière : « ... afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa
gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme
intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs. » (Quelqu'un
cite les paroles du texte : « Par la foi. ») Évidemment c'est par la
foi. Mais il y a une double proposition dans la phrase centrale :
premièrement, fortifié avec puissance par Son Esprit dans l'homme
intérieur, afin que Christ puisse habiter dans vos coeurs, mais Il
habite dans le coeur par la foi.
Nous recevons la promesse de l'Esprit par la foi; mais qu'est-ce qui
l'y apporte? L'Esprit de Dieu; et quand nous l'avons, Christ habite
dans le coeur. Alors c'est le Saint-Esprit qui amène la présence
personnelle de Jésus-Christ; et en nous amenant Sa présence
personnelle, Il vient Lui-même. Nous avons alors la pensée de Christ
par laquelle nous pouvons comprendre, investiguer et nous délecter des
choses profondes de Dieu qu'Il sonde, nous fait comprendre et place
devant nous dans toute leur clarté. C'est ce que nous devons avoir
afin d'avoir la présence de Christ, afin d'avoir la justice de Christ,
afin que nous puissions avoir la pluie de l'arrière-saison, afin que
nous puissions donner le grand cri.