Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #12

FAUSSE JUSTIFICATION PAR LA FOI

Un esprit naturellement égoïste

Nous sommes arrivés hier soir à la conclusion qu'afin d'avoir la justice de Dieu, qui est la pluie de l'arrière-saison, qui est la préparation pour le grand cri, nous devons avoir la pensée de Christ seule; elle ne peut provenir d'ailleurs. C'est précisément le conseil qui nous est donné dans les Écritures : « Ayant en vous la pensée qui était aussi en Jésus-Christ » ( Philippiens 2.5 ). Quelle est la chose que fait la pensée de Christ selon le texte? Qu'a-t-elle fait en Lui? Elle l'a « dépouillé » (vidé) de Lui-même. Quand cette pensée sera en nous, que fera-t-elle? La même chose. Elle nous dépouillera du moi. Alors la première réflexion que ce texte nous apporte, c'est que la pensée de Christ dépouille (vide) du moi celui en qui elle est.

Quand cette pensée qui était en Christ l'a dépouillé (vidé), qu'est-il arrivé? Dieu L'a rempli. Quand cette pensée qui était en Lui est en nous et fait en nous ce qu'elle a fait en Lui le vider du moi qu'est-ce qui remplira le vide laissé? Dieu en Christ nous remplira. Alors Dieu en Christ habitera en nous. Mais cela écarte le moi du chemin.

Maintenant quel genre de pensée avons-nous au départ? Une pensée égoïste. Qu'est-ce que fait cette pensée? Elle exalte le moi. Quel genre d'esprit avons-nous au départ? Un esprit naturel, animal. [ 1 Corinthiens 2.14 ] L'homme possède un esprit animal et il doit avoir un autre esprit, il doit avoir l'esprit qui était en Christ; mais cet esprit qui est en Christ dépouille seulement du moi celui en qui il demeure. Par conséquent, puisque nous avons un esprit au départ et devons en avoir un autre que celui-là, puisque cet autre esprit vide du moi celui en qui il est, ne s'ensuit-il pas inévitablement que l'esprit que nous avions au départ était un esprit égoïste seulement?

C'est Dieu qui a créé l'homme au commencement, en Éden. Dieu a-t-Il mis en cet homme un esprit égoïste? (Assemblée : « Non monsieur. ») Quel esprit était dans cet homme? L'esprit, la pensée de Christ. Dans ses leçons, frère Haskell nous a parlé de la merveilleuse sagesse qui était en Adam, une sagesse qui venait de Dieu et se reflétait dans la vie d'Adam; son esprit, ses pensées, tout son être reflétait le Créateur. Quand Dieu a dit : « Faisons l'homme à notre image », cela signifiait bien plus que la forme; cela signifiait que si vous et moi avions pu voir Adam et Ève tels qu'ils étaient au sortir de la main de Dieu, nous aurions vu l'image de Dieu reflétée en eux et ils nous auraient rappelé quelqu'un derrière tout cela, loin derrière eux et de loin supérieur à eux. Qui était-ce? Dieu.

Mais ils ne sont pas restés comme Dieu les avait faits. Satan est venu dans le jardin. Dieu leur avait dit certaines paroles, Ses paroles, l'expression de Son esprit, de Sa pensée les concernant. S'ils avaient reçu ces paroles, s'ils avaient retenu ces paroles et les pensées de Dieu contenues dans ces paroles, quel esprit auraient-ils retenu? Celui de Dieu. Quand cet autre personnage, Satan est venu et leur a dit d'autres paroles, exprimant ses pensées et le produit de son esprit et qu'ils les ont acceptées et s'y sont soumis, alors quelles pensées ont-ils reçues, quel esprit ont-ils accepté? (Assemblée : « Celui de Satan. »)

Nous n'avons pas besoin de refaire une analyse profonde de l'expérience de Satan; nous savons tous ce qui a causé sa chute. Qu'est-ce que c'était? (Assemblée : « L'orgueil. ») Mais le moi était la racine de l'orgueil; le moi est la racine de toute chose; l'orgueil est le fruit du moi seulement. Satan s'est regardé avant de devenir orgueilleux. S'il avait regardé la face de Celui qui est assis sur le trône, il ne serait jamais devenu orgueilleux. Il aurait reflété l'image de Celui qui est assis sur le trône, telle qu'elle est manifestée en Jésus-Christ. Mais quand il a détourné son regard de la face de Celui qui est assis sur le trône et l'a dirigé vers sa propre personne, c'est alors qu'il a considéré combien il était beau, que son coeur s'est élevé à cause de sa beauté et qu'il a commencé à se donner lui-même crédit pour tout ce qu'il était. Ce qu'il était venait de Dieu. Mais Lucifer se donna crédit à lui-même pour tout ce qu'il était et pour ce qu'il était. Ne s'est-il pas en ceci considéré comme existant par lui-même, se mettant en fait à la place de Dieu? Mais tout ceci venait du moi et c'est la pensée derrière tout cela. Il a dit : « Je serai comme Dieu; je serai semblable au Très-Haut. » Il voulait occuper la place de Christ; et quiconque se met à la place de Christ se met lui-même à la place de Dieu, parce que Dieu est en Christ.

Ainsi donc, ceci étant l'esprit de Satan, quand il est venu vers nos premiers parents et qu'ils ont reçu cet esprit, quel esprit était-ce? L'esprit d'égoïsme, parce que c'est l'esprit de Satan qui est le moi; et la même ambition a été placée devant eux qui avait fait de lui ce qu'il est : « Vous ne mourrez sûrement pas : car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et alors la femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à regarder, et qu'il était désirable pour rendre quelqu'un sage. » Désirable dans quel but? Pour rendre quelqu'un sage. Sage comme quoi? Comme Dieu; « vous serez comme Dieu », connaissant plus que ce que vous connaissez maintenant; connaissant telle et telle choses. Oh oui! Alors ce fruit d'arbre est désirable pour m'apporter cette connaissance, pour me donner cette sagesse, et cet arbre est le canal par lequel je peux accomplir cet objectif d'être comme Dieu. C'est cela. Alors quel est l'esprit qui est en nous? (Assemblée : « Le moi. ») L'esprit naturel est l'esprit de Satan; c'est le moi en tout.

La haine du mal

Maintenant le Seigneur n'a pas laissé aller les choses. Le Seigneur ne S'est pas arrêté là. S'Il S'était arrêté là, il n'aurait jamais pu y avoir dans l'esprit de n'importe quel homme en ce monde une impulsion autre que celle de Satan lui-même; car l'esprit naturel entier est contaminé par le moi et appartient exclusivement à Satan. Mais Dieu a dit qu'Il briserait cela : « Je mettrai l'inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. » ( Genèse 3.15 ). Dieu y a mis l'inimitié, la haine contre le pouvoir de Satan, même la haine envers les choses qui sont dans cet esprit. Dieu y a planté cette haine, et c'est la source de toute impulsion pour le bien, pour la justice, ou quoi que ce soit de la sorte qui soit jamais entré dans l'esprit d'un homme en ce monde.

Mais quand Dieu y a mis cette haine du mal, Il a aussi engendré le désir de quelque chose de meilleur que ce mal que nous haïssons. Mais quelle est cette meilleure chose? Quel est l'objet de ce désir? (Assemblée : « Jésus-Christ. ») Car Jésus-Christ et Sa présence, la pensée de Dieu, revient à l'endroit d'où elle a été enlevée. L'image de Dieu revient à l'endroit d'où elle a été bannie par cette séduction de Satan. Christ est l'image de Dieu, l'image expresse (l'empreinte) de Sa personne et quand nous recevons Jésus-Christ dans Sa plénitude, l'image de Dieu est ramenée à l'endroit auquel elle appartient. Par conséquent, le fait d'y mettre cette inimitié libère la volonté le choix , de sorte que l'homme peut choisir cet autre esprit. C'est la Lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde ( Jean 1.9 ). Si un homme veut suivre cette lumière, il trouvera Jésus-Christ comme Abraham l'a fait, comme Corneille l'a fait, comme le fera toute personne qui suivra ce rayon de lumière. C'est pourquoi Il est le Désiré de toutes les nations ( Aggée 2.7 ). C'est ce que Christ est.

L'homme qui découvre cette haine du mal, ce désir de quelque chose de meilleur, cette volonté de faire le bien, est-ce là accomplir le bien? (Assemblée : « Non. ») Peut-il faire le bien vers lequel il est attiré par cette impulsion? (Assemblée : « Non. ») Lisons dans Romains et voyons ce qui se produit. Romains 3.10. « Selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, pas même un seul. » Et aux versets 11 et 12 : « Tous se sont égarés, ils sont tous devenus improductifs; il n'y a personne qui fasse le bien, non, pas un seul. » Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Alors comment pouvons-nous parler d'un païen qui fait le bien? Fait-il le bien? « Il n'y a personne qui fasse le bien, non pas un. » (Une voix : « Si un homme a Christ en lui, il peut faire le bien. ») Mais s'il a Christ en lui, ce n'est pas un païen. Nous parlons ici des païens.

Non, ce n'est même pas nécessaire. Il n'est pas nécessaire que nous allions nous enquérir de ces choses auprès des païens; tout ce que nous avons à faire, c'est d'aller vers les Juifs. Voici quelqu'un qui était un Juif, comme vous et moi. Romains 7.14 : « Car nous savons que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. » L'esprit charnel est l'esprit naturel. De quel esprit est l'esprit naturel? De Satan, c'est l'esprit d'égoïsme; c'est l'esprit de Satan. Bien, lisons un peu plus loin. « Car ce que je fais, je ne me le permets pas. » Quelle est la raison pour laquelle je ne me permets pas de faire ce que je fais? Qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi ne puis-je pas me le permettre? Parce que je sais que c'est mal. Ce n'est pas bien. Si cela était bien, ne pourrais-je pas me le permettre? « Ce que je fais, je ne me le permets pas. » Alors qu'est-ce qui est fait en réalité? Le bien? Non, ce qui n'est pas le bien. C'est le mauvais, le mal.

« Car ce que je voudrais, je ne le fais pas. » Que voudrait-il faire? (Assemblée : « Le bien. ») Ce que je voudrais, je ne le fais pas. Que voudrait-il faire? (Assemblée : « Le bien. ») Que faisait-il? (Assemblée : « Le mal. ») Alors sur ces deux points qu'est-ce qui était fait? Le mal.

« Mais je fais ce que je hais. » Que haïssait-il? Le péché. Il haïssait le mal, le mauvais, la méchanceté. Mais que faisait-il? Le mal. Il faisait le mal, il faisait ce qui est mauvais, ce qui est méchant.

Alors quelle somme de bien l'homme naturel fait-il? Zéro. Même s'il hait le mal, combien de bien fait-il? Aucun. Il voudrait faire le bien; mais quelle somme de bien fait-il réellement qu'il voudrait faire? Aucune. Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui. ») C'est ainsi; car la Bible le dit. Alors à quoi au monde est-ce utile à quelqu'un de parler d'un païen qui fait le bien, ou même d'un Juif faisant le bien, ou de n'importe quel homme faisant le bien s'il n'a en lui qu'un esprit naturel et n'est qu'un homme naturel? On ne parle pas ici de ce qu'il sait; il ne s'agit pas de savoir s'il a de bonnes impulsions ou non; là n'est pas la question. Il avait ces impulsions tout le temps, n'est-ce pas? Il avait la connaissance du bien, tellement qu'il haïssait les choses mauvaises qu'il faisait.

Maintenant pensez-y. Il y avait l'homme naturel : c'était un homme comme vous et moi et tout autre homme né dans ce monde. Il avait des impulsions en faveur du bien; il avait la connaissance du bien; il haïssait le mal; mais que faisait-il? Non pas que pensait-il? Ni que savait-il? Mais que faisait-il? Il faisait le mal. Il n'est pas question de ce qu'il savait. Faisait-il autre chose que le mal? Non. Il connaissait quelque chose d'autre, il connaissait mieux, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Alors ne faisons pas passer notre connaissance du bien pour de bonnes actions. Ne faisons pas passer notre connaissance du bien pour de bonnes actions. Connaître le bien n'est pas bien agir. Ainsi il ne faisait aucun bien. De qui s'agit-il? De vous et de moi de l'homme naturel. Est-ce moi? Oui. Sans la pensée de Christ Lui-même, est-ce moi? Oui. Alors même si je professe croire en Christ, si la pensée de Christ Lui-même n'est pas là, est-ce moi? Oui. Est-ce vous? (Assemblée : « Oui monsieur! ») Très bien alors, poursuivons ensemble.

« Si donc je fais ce que je ne veux pas, j'admets devant la loi qu'elle est bonne. Maintenant donc ce n'est plus moi qui le fais. » Non. J'ai dit que je ne voulais pas le faire. J'ai dit que je le haïssais [le mal] et j'ai déclaré que je ne le referais plus jamais. Mais je l'ai refait. Alors quand je l'ai haï et résolu puis encore résolu et décidé que je ne le referais plus jamais et que je l'ai pourtant fait, qu'est-ce qui au monde n'allait pas en moi? J'avais la connaissance, mais je n'en avais pas le pouvoir. Or, l'évangile de Christ, « qui est Christ en vous », est puissant; c'est la puissance de Dieu pour quiconque croit.

Bien, alors l'homme naturel n'est pas libre, l'est-il? (Assemblée : « Non monsieur. ») Il n'est pas dans une condition où il peut faire ce qu'il voudrait surtout avec l'intelligence affaiblie et l'esprit obscurci qu'il possède. Il ne peut pas vivre selon la norme qu'il s'est fixée. Mais est-ce ce qu'il ferait selon sa propre conception, est-ce cela que Dieu voudrait qu'il fasse? (Assemblée : « Non. ») Est-ce ainsi que Dieu ferait? (Assemblée : « Non. ») Quelles bonnes actions devons-nous avoir? (Assemblée : « Celles de Dieu. ») Oui, car la justice de Dieu est ce que nous devons avoir. Et la justice, c'est bien agir. Ce sont donc les bonnes actions de Dieu que nous devons avoir. Donc notre compréhension est excessivement faible, même avec la lumière que Dieu a laissé briller dans nos coeurs. Alors où trouve-t-on en ce monde les bonnes actions d'un homme qui n'a pas la pensée de Christ?

L'inimitié

« Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. » Qu'est-ce qui est présent en nous? La volonté de faire le bien. Alors qu'est-ce que l'implantation de cette inimitié contre Satan a fait quel en a été le résultat? N'était-ce pas de rendre à l'homme une volonté libre? Oui. Était-ce quelque chose de plus que cela? (Assemblée : « Non. ») Maintenant pensez attentivement à ceci, je veux dire à ce point. Il y a d'autres choses qui en font partie évidemment; mais cela a-t-il fait plus pour l'homme que de le rendre capable de faire le bien et de glorifier Dieu, cela a-t-il fait plus pour lui que de libérer sa volonté afin qu'il puisse choisir le maître qu'il voudrait? (Assemblée : « Non. ») Cela a mis la haine [du mal] en lui et lui a donné la connaissance de quelque chose de meilleur. Cela donne la haine du mal, le dirige vers le bien; mais cela le rend-il capable de faire le bien? (Assemblée : « Non. »)

Maintenant ajoutons-y une autre réflexion. Il hait le mal et déclare qu'il ne le fera jamais plus; et cependant, contre sa volonté, et contre tout son être sur cette question, cela se produit. Mais qui est-ce qui le fait, qui le fait en réalité? (Assemblée : « Le péché qui habite en lui. ») Et qui dirige tout cela? (Assemblée : « Satan. ») Qui est le maître de cet homme? (Assemblée : « Satan. »)

Maintenant quand l'homme est libéré de cet esprit charnel, de cet esprit d'égoïsme et de Satan, qui contrôle cet homme? Qui est alors son maître? (Assemblée : « Christ. ») Oui. C'est Lui qui le rend libre. C'est Jésus-Christ. Alors quand nous sommes libérés de la domination de Satan, nous devenons attachés à un autre Maître. La domination de Satan, c'est l'esclavage et la ruine; la domination de Christ, c'est la liberté et la vie éternelle, la joie et la prospérité éternelles.

Maintenant poussons cette pensée un peu plus loin. Lorsque nous avions l'esprit de Satan et qu'il nous dirigeait, nous disions que nous ne voulions pas faire ces choses mauvaises mais c'est celles-là seulement que nous faisions. Qui les faisait? (Assemblée : « Le péché qui habite en nous. ») Nous disions que nous ferions ceci et cela. Nous ne l'avons pas fait. Qui nous a empêchés de le faire? (Assemblée : « Satan. ») Mais maintenant, en Christ, nous sommes délivrés de lui : nous avons un autre esprit. Nous disons que nous ferons cela. Qui le fait? (Assemblée : « Christ. ») Lorsque nous avons un esprit naturel, nous refusons et qui le fait? (Assemblée : « Satan. ») Et lorsque nous sommes dans l'esprit de Christ, nous choisissons et qui le fait? (Assemblée : « Christ. ») Est-ce ainsi? (Assemblée : « Oui. ») C'est Dieu qui produit en vous à la fois le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir.

Cette pensée ressortira de manière plus complète à un autre moment; mais nous voulons vous la présenter ce soir.

« Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? » ( Romains 7.19-24 )

Quelle est la condition de l'homme qui a seulement l'esprit naturel? (Assemblée : « Misérable. ») Oui et captif. Et plus intense est sa haine du mal, plus misérable est sa condition; car il ne peut être délivré par quoi que ce soit que l'homme puisse faire pour lui-même. Bien alors, qui le délivrera?

« Grâces soient rendues à Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » ( Romains 7.25 ) « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l'Esprit. » ( Romains 8.1 )

Maintenant Romains 8.7 dit : « Car l'affection de la chair, c'est la mort. » Quelle est la condition de cet homme qui a seulement l'esprit naturel? (Assemblée : « Il est mort. ») « Tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; car l'esprit charnel [l'esprit naturel] est EN inimitié contre Dieu. » (Assemblée : « Non; est inimitié contre Dieu. ») Exact, il n'est pas EN inimitié contre Dieu; mais il est lui-même l'inimitié. Il « est inimitié contre Dieu : car il ne se soumet pas à loi de Dieu », jusqu'à ce que l'homme soit converti? (Assemblée : « Il ne le peut même pas. ») Pourquoi pas? Dieu ne peut-il pas soumettre cet esprit à Sa loi? (Assemblée : « Non. ») Maintenant le Seigneur ne peut-il pas rendre cet esprit qui est en vous et moi l'esprit naturel ne peut-Il pas le rendre soumis à Sa loi? (Assemblée : « Non. ») Quel est cet esprit? C'est l'inimitié contre Dieu. Le Seigneur ne peut-il pas prendre ce qui est inimitié contre Lui et le changer en amour pour Lui? (Assemblée : « Non. »)

C'est ici le point : s'il était en inimitié, alors il pourrait être réconcilié parce que la chose qui le rendrait en inimitié serait la source du problème. En enlevant alors la source du problème, la chose qui est en inimitié serait réconciliée. Nous sommes en inimitié; mais quand Il enlève l'inimitié, nous sommes réconciliés avec Dieu. Dans cette question de l'esprit charnel cependant, il n'y a rien entre l'esprit charnel et Dieu; c'est l'esprit charnel qui est l'inimitié. Il en est la racine.

Il ne peut donc pas être soumis à la loi de Dieu. La seule chose qui peut être faite avec lui, c'est le détruire, le déraciner, le bannir, l'annihiler. À qui est cet esprit? (Assemblée : « À Satan. ») C'est l'esprit du moi et c'est celui de Satan. Bien donc, que peut faire un homme pour arriver à la justice? Qu'est-ce qui peut être fait en lui pour arriver à la justice avant que cet autre esprit ne soit là? (Assemblée : « Rien. »)

Bien, c'est l'esprit qui se trouve dans toute la race humaine. Maintenant voyons comment cet esprit charnel, cet homme naturel agit dans le domaine de la justice, dans le domaine de la justification.

Le paganisme

Le premier chapitre de Romains, versets 20 à 22 nous dit :

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous. »

Qui fut le premier habitant de ce monde qui professa suivre la sagesse suggérée par le moi, suggérée par Satan? Ève. Elle fut la première à chercher la sagesse dans cette voie. Qu'a-t-elle obtenu? (Assemblée : « La folie. ») Elle est devenue une folle. Et nous en sommes tous là. Qui dirige l'esprit naturel? Satan. Qui l'anime? Satan. Alors quand ceux dont on parle ici se sont éloignés de Dieu, sont devenus fous et « ont changé la gloire du Dieu incorruptible en une image semblable à l'homme corruptible, et aux oiseaux, aux bêtes à quatre pattes et aux reptiles », le paganisme est né.

Au chapitre 15 de l'ouvrage de [Edward] Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain, au paragraphe 17, il dit des païens qui recherchent l'immortalité de l'âme :

« Dans leurs sublimes recherches, leur raison a souvent pris pour guide leur imagination et leur imagination a été poussée par leur vanité. » [Éditions Robert Laffont, p. 340]

Remarquez, c'était la raison de quel genre d'esprit? (Assemblée : « L'esprit charnel. ») Guidés par l'imagination de quel genre d'esprit? (Assemblée : « L'esprit charnel. ») Et l'imagination poussée par la vanité de quel genre d'esprit? (Assemblée : « L'esprit charnel. ») N'est-ce pas exactement l'esprit de Satan? La vanité, racine de cette recherche et le moi, racine de la vanité. C'est le meilleur commentaire au monde que vous trouverez sur ce verset de l'Écriture. Je continue :

« Lorsqu'ils contemplaient avec complaisance l'étendue de leurs propres pouvoirs mentaux, lorsque dans les spéculations les plus profondes, ou dans les études les plus importantes, ils exerçaient les diverses facultés de la mémoire, de l'imagination et du jugement, lorsqu'enfin ils méditaient sur ce désir de renommée, qui les transportait dans les âges futurs, bien au-delà des limites de la mort et du tombeau, ils ne pouvaient consentir à se confondre avec les animaux des champs, ni se résoudre à supposer qu'un être dont la dignité leur inspirait l'admiration la plus vive fut réduit à une petite portion de terre ou à une durée de quelques années. » (Idem)

Qu'est-ce sinon la description de la carrière de Satan à ses débuts? Sa raison poussée par son imagination; son imagination guidée par sa vanité et voyant avec complaisance l'étendue de ses propres pouvoirs mentaux; le désir d'une renommée plus grande que celle de Dieu et le refus de permettre qu'une personne pour laquelle il entretenait la plus sincère admiration puisse être directement confinée à une place subordonnée dans l'univers de Dieu. N'est-ce pas une description précise de la race humaine dans sa condition païenne venant d'un philosophe qui ne voyait que le côté humain de la chose? Pourrait-il y avoir une description plus claire de l'oeuvre de Satan dans sa carrière initiale?

Bien, quoi ensuite?

« Pour appuyer des sentiments si favorables à l'excellence de notre espèce, ils appelèrent à leur secours la science, ou plutôt le langage de la métaphysique. Ils découvrirent bientôt que, comme aucune des propriétés de la matière ne peut s'appliquer aux opérations de l'esprit, l'âme humaine devait donc être une substance différente du corps, pure, simple et spirituelle, incapable de dissolution, et susceptible d'un degré plus parfait de bonheur et de vertu, après être sortie de sa prison corporelle. Les philosophes qui marchèrent sur les traces de Platon tirèrent de ces principes nobles et spécieux une conclusion qu'il leur eût été très difficile de justifier, puisque, non contents d'établir l'immortalité future de l'âme, ils prétendaient prouver son éternité antérieure, et qu'ils penchaient à la regarder comme une portion de cet esprit infini, existant par lui-même, qui remplit et soutient l'univers. » (Idem, p. 340-341).

Qu'est-ce sinon l'esprit de Satan? Existant par lui-même, comme Dieu. Égal avec Dieu. Qu'est-ce que c'est sinon l'action dans l'homme de ce même esprit qui, en Lucifer au ciel, aspira à être égal à Dieu? L'esprit qui voulait exalter le moi au même niveau que Dieu. C'est l'esprit naturel. C'est l'esprit qui est naturel dans chaque homme en ce monde. C'est l'esprit de Satan. Et c'est là l'oeuvre de cet esprit naturel dans ce paganisme effronté, audacieux. Alors chaque homme n'a-t-il pas besoin d'un autre esprit l'esprit même de Jésus-Christ qui n'a pas regardé comme une chose à saisir que d'être égal à Dieu, mais S'est dépouillé Lui-même? C'est pourquoi Dieu L'a hautement exalté.

La justification et sa contrefaçon

Bien, nous avons vu là l'idée païenne de manière ouverte, large et crue, telle qu'elle est. Maintenant voyons ce qu'est cette même chose telle qu'elle prend place aux yeux du monde, professant être la justification par la foi. C'est-à-dire telle qu'elle est manifestée par la papauté. Car la papauté est l'incarnation même de Satan et de cet esprit du moi. Car elle « s'oppose et s'élève elle-même au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore ». Et tout ceci sous le nom et la forme du christianisme, tout ceci en contrefaçon de la vérité.

J'ai ici un livre intitulé Foi catholique. Il porte l'imprimatur du Cardinal John McCloskey, archevêque de New-York et de Henricus Eduardus, Cardinal Archevêque de Westmonastery; il a été écrit par le Très Révérend Joseph Faà Di Bruno, D. D., recteur général de la Pieuse Société des Missions, église de San Salvatore à Onda, Ponte Sisto, Rome, et de l'église italienne de St-Pierre, Hatton Garden, Londres, Angleterre; édité par le Rév. Louis A. Lambert, auteur de « Notes sur Ingersoll », etc., etc., et qui arrive dans ce pays avec l'approbation de la hiérarchie de ce pays.

J'en lirai certaines portions. Et afin que vous puissiez voir les deux facettes, la vérité de la justification par la foi et sa contrefaçon , je lirai ce que ce livre dit et ensuite ce que Dieu dit dans Vers Jésus côte à côte. C'est aussi dans les Témoignages et partout dans la Bible bien sûr. Je veux que vous voyez ce qu'est l'idée catholique romaine de la justification par la foi, parce que j'ai eu à y faire face parmi nos propres gens au cours de ces quatre dernières années. Ces choses mêmes, les mêmes expressions qui sont dans ce livre catholique en regard de ce qu'est la justification par la foi et comment l'obtenir, sont exactement les mêmes expressions qu'ont utilisées ces frères devant moi sur ce qu'est la justification par la foi.

Je veux savoir comment vous et moi pouvons apporter un message à ce monde, les avertissant contre l'adoration de la bête, tant que nous soutenons dans notre profession même les doctrines de la bête. Est-ce possible? (Assemblée : « Non. ») Et ainsi j'appelle votre attention à ceci ce soir afin que, si possible, sachant ce qu'elle est au départ, sachant qu'elle est papale, sachant qu'elle est la bête, vous la délaissiez à cause de qu'elle est, même si vous n'êtes pas prêts à croire dans la justification par la foi, même si vous ne pouvez pas la voir, comme c'est le cas de certains, telle que Dieu la donne. Maintenant si nous découvrons qu'elle est papale, j'espère que ceux qui ont défendu cette justification ou l'ont exprimée d'une manière ou d'une autre, peu importe ce qu'ils ont défendu, seront prêts à l'abandonner. À la page 74 de cet ouvrage, je lis ce qui suit :

« Dans le cas de personnes adultes, certaines dispositions sont requises de la part du pécheur afin d'être préparé à obtenir cette grâce habituelle et présente de la justification. »

Il doit s'y préparer. Il a quelque chose à faire pour se rendre apte à la recevoir. Je lis ici chaque déclaration de ce livre, j'en lirai ensuite le contraire. Ainsi maintenant à la page 30 de Vers Jésus, je lis ce qui suit :

« Si vous voyez votre état de péché, n'attendez pas d'être rendus meilleurs. Combien ils sont nombreux ceux qui pensent n'être pas assez bons pour aller à Jésus! Vous attendez-vous à devenir meilleurs par vos propres efforts? ... C'est en Dieu seul qu'est notre secours. N'attendons pas que la conviction devienne plus forte, ou que l'occasion soit plus favorable, ou bien encore que nous soyons moins mauvais. Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes : Il faut aller à Jésus tels que nous sommes. » (Voir Romains 4.5.)

C'est la justification par la foi. L'autre est la justification par les oeuvres. Celle-ci vient de Christ; cette autre vient du diable. L'une est la doctrine de Christ de la justification par la foi; l'autre est la doctrine du diable de la justification par la foi. Et il est temps que nos gens le comprennent. (Assemblée : « Amen. »)

À nouveau de l'ouvrage catholique :

« Un homme peut se disposer seulement par l'aide de la grâce divine, et les dispositions qu'il montre ne produisent ni ne méritent la justification d'aucune façon : elles servent seulement à l'y préparer. »

« Non, dira-t-on, je ne crois pas en la justification par les oeuvres; mais il nous faut faire quelque chose afin d'y être préparés. Il nous faut tout de même montrer de bonnes intentions. Nous devons de toute façon prendre de bonnes résolutions avant de commencer, faire quelque chose pour nous y préparer. »

Que dit Dieu? À la page 34 de Vers Jésus, je lis :

« Il attire, par Son tendre amour, le coeur de Ses enfants égarés. Il n'est pas de parents terrestres qui sachent manifester autant de patience envers leurs enfants que ce que Dieu exerce envers ceux qu'Il cherche à sauver. »

Que fait-Il? Il « cherche à sauver. » C'est la façon de faire de Dieu. Oh non! Il attend que les hommes se préparent au salut. C'est la façon de faire de Satan.

Je poursuis dans Vers Jésus (pages 33-34) :

« Nul ne pourrait plaider avec plus de tendresse auprès du transgresseur. Jamais lèvres humaines n'ont adressé aux égarés des supplications plus aimantes. Toutes Ses promesses, tous Ses avertissements ne sont que les manifestations d'un amour indicible. Quand Satan vient vous dire que vous êtes un grand pécheur, élevez vos regards vers votre Rédempteur et parlez de Ses mérites. Ce qui vous aidera sera de chercher Sa lumière. Reconnaissez votre péché, mais dites à l'ennemi que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, et que vous pouvez être sauvé par Son amour infini. » (Voir Jean 3.16.)

Celle-ci est la justification par la foi; celle-là est la justification par les oeuvres; celui-ci est Jésus-Christ, celui-là est Satan.

Ensuite cet ouvrage catholique continue à dire un tas de choses que vous devez faire pour avoir ces dispositions : « Un acte de foi, ... un acte de crainte de Dieu, un acte d'espérance, ... un acte de repentance, ... une résolution d'accomplir le sacrement de pénitence. »

Ce sont des choses qui vous prépareront à être justifiés pour être sauvés. À la page 76 du même ouvrage, je lis :

« Nous avons constamment besoin de grâces tangibles pour accomplir de bonnes actions, à la fois avant et après avoir été justifiés. »

De bonnes actions doivent être accomplies en préparation pour la justification.

« Les bonnes actions cependant, accomplies avec l'aide de la grâce avant la justification, ne sont pas à proprement parler méritoires, mais servent à adoucir le chemin de la justification afin d'émouvoir Dieu. »

Elles « servent à émouvoir Dieu ». C'est exactement l'esprit dur, l'esprit de fer que le diable affirme qu'avait le Seigneur quand tout a commencé dans le ciel, que Dieu était un tyran, que Dieu ne veut pas que Son peuple soit libre, que Ses créatures soient libres, qu'Il est assis là et veut que tout se déroule de cette manière, sans raison, jugement, liberté ou quoi que ce soit du genre; Il doit être « ému » par Ses créatures. C'est la doctrine que Satan a placée dans l'idée de sacrifice à partir de ce temps jusqu'à nos jours. Dieu a conçu les sacrifices pour montrer à l'homme, pour donner à l'homme l'idée de ce que Dieu est prêt à faire pour l'homme, que Dieu est prêt à Se sacrifier pour lui. Mais Satan inverse les choses et c'est l'homme qui doit le faire pour mettre Dieu de bonne humeur; (il insinue) que le Seigneur est irrité contre lui et que le Seigneur veut le punir; et que maintenant il nous faut Le payer par le sacrifice afin qu'Il ne nous fasse pas de mal; et nous devons « l'émouvoir » afin qu'Il nous justifie.

Lisons à ce propos ce que dit le Seigneur dans Vers Jésus, pages 53-54. Parlant de la parabole du fils prodigue et comment, alors que le fils errant était encore loin, le père eut compassion, courut au-devant de lui et l'embrassa; il est dit :

« Mais même cette parabole, aussi tendre et touchante qu'elle soit, ne réussit pas à exprimer adéquatement l'infinie compassion du Père céleste. Le Seigneur déclare par Son prophète : 'Je t'ai aimé d'un amour éternel, c'est pourquoi je t'ai attiré par ma bonté aimante.' Alors que le pécheur est encore loin de la maison de son Père, gaspillant ses biens dans un pays étranger, le coeur du Père soupire après lui; et chaque désir qui s'éveille dans l'âme du malheureux de retourner vers Dieu n'est que le tendre plaidoyer de l'Esprit qui le sollicite, le supplie, l'attire vers le coeur aimant de Son Père.

« Les riches promesses de la Bible sous les yeux, pouvez-vous encore douter? Pouvez-vous croire que lorsque le pauvre pécheur soupire après le retour, et désire délaisser ses péchés, le Seigneur l'empêche durement de venir se jeter repentant à Ses pieds? Arrière de vous de telles pensées! Rien ne peut faire plus de mal à votre âme que d'entretenir une telle conception de notre Père céleste. »

Qui veut faire du mal à nos âmes? (Assemblée : « Satan. ») Qui désire le plus faire du mal à l'âme? Satan. Qu'est-ce qui pourrait davantage blesser l'âme que la doctrine qui se trouve là dans ce livre que nous devons nous disposer, nous placer dans un état d'esprit et prendre de bonnes résolutions et toutes ces choses dans le but « d'émouvoir » Dieu pour qu'Il ait pitié de nous et nous sauve? Qu'est-ce qui pourrait davantage blesser l'âme que de penser que Dieu retient sévèrement le pécheur jusqu'à ce que la pauvre âme perdue fasse quelque chose pour l'émouvoir? Quelle idée plus dommageable une personne pourrait-elle croire? La réponse du Seigneur est : « Rien ne peut faire plus de mal à votre âme qu'une telle conception. » Alors, d'où seul peut provenir cette doctrine? (Assemblée : « De Satan. ») Pourtant la chose est présentée sous le nom et l'idée de la justification par la foi! Il n'y a aucune foi en elle. Arrière de vous une telle pensée, dit le Seigneur. Et que tous disent amen!

Je lis à nouveau dans La foi catholique :

« Mais si, avec l'aide de la grâce présente, les bonnes oeuvres sont faites par une personne qui est dans un état de grâce justifiante, alors elles deviennent acceptables pour Dieu et méritent un accroissement de grâce sur terre et un accroissement de gloire dans le ciel. »

Que dit le Seigneur? Vers Jésus, page 57. C'est le chapitre intitulé « La pierre de touche ». Il parle de ceux qui sont disciples; il parle aux mêmes personnes auxquelles cet autre livre s'adresse. Que dit-il?

« S'il est vrai que nous ne pouvons rien faire pour changer nos coeurs ou pour nous mettre en harmonie avec Dieu, si nous ne devons pas du tout nous confier en nous-mêmes ou en nos bonnes oeuvres, notre vie révélera néanmoins si la grâce de Dieu demeure en nous. »

Vous voyez donc que l'idée de Dieu est que par Sa présence, Il Se manifestera à travers nous. L'autre, l'idée de Satan, est qu'après avoir converti le Seigneur, nous ferons ensuite quelque bonne oeuvre qui sera « méritoire » et nous serons en sécurité dans ce monde, puis nous aurons « un accroissement de grâce » sur cette terre et « un accroissement de gloire dans le ciel ». C'est là le fondement des mérites des « saints » d'où le pape tire des indulgences pour les donner à ceux qui n'ont pas suffisamment de mérite personnel.

Maintenant, ce que je viens juste de lire de cet ouvrage catholique est contenu dans un chapitre sur la justification. Ici (à la page 365), il réitère la doctrine de la justification par la foi, en condamnant les protestants qui y croient. Voyons, mes frères, si nous serons protestants ou catholiques. Voyons si nous serons chrétiens ou papistes. Voyons si nous croyons en Jésus-Christ ou en Satan. C'est ce qu'il nous faut comprendre maintenant et savoir que nous le comprenons, avant de commencer à donner le message du troisième ange. Je lis :

« De même que les dirigeants essaient, lors des révolutions, de gagner l'appui du peuple en leur promettant l'indépendance, ainsi au temps de la soi-disant réforme qui était une révolution contre l'autorité de l'Église et l'ordre religieux , il semble que c'était le but des réformateurs de tromper le peuple en prétextant les affranchir des prêtres dans les mains desquels notre Sauveur a placé l'administration des sept sacrements du pardon et de la grâce.

« Ils commencèrent donc par mettre de côté cinq de ces sacrements incluant le sacrement de l'ordination des prêtres et le sacrement de pénitence dans lequel le pardon des péchés est accordé au pénitent... Ils réduisirent ensuite à une simple question de forme, semble-t-il, les deux sacrements qu'ils professaient retenir, c'est-à-dire le saint baptême et la sainte Eucharistie. Pour pallier à ce rejet et permettre à chaque individu de se prescrire pour lui-même et de se procurer par lui-même le pardon des péchés et la grâce divine, indépendamment des prêtres. »

Frère Jones : Est-ce là une doctrine vraie? Est-il vrai qu'un homme peut lui-même s'approcher de Dieu, indépendamment des prêtres? (Assemblée : « Oui. ») Que dit le Seigneur? Vers Jésus, page 100.

« Les relations entre Dieu et chaque âme sont aussi distinctes et totales que s'il n'y avait que cette seule âme pour laquelle Il ait donné Son Fils bien-aimé. »

Merci Seigneur. Maintenant je poursuis dans le livre catholique :

« Indépendamment des prêtres et des sacrements, ils ont inventé un moyen exclusif, auparavant inconnu de l'Église de Dieu, et toujours rejeté par toutes les Églises d'Orient et par les Catholiques romains du monde entier, par lequel les disciples de Luther se sont aventurés à déclarer que chaque individu peut s'assurer le pardon et la justification pour lui-même, indépendamment des prêtres et des sacrements.

« Ils ont forgé un nouveau dogme qu'on ne peut trouver dans aucun Credo ni dans les Canons de quelque concile général, je veux dire le nouveau dogme de la Justification par la Foi seule ou par la Foi seulement. »

C'est le « nouveau dogme » qui est condamné par la papauté; il n'apparaît pas dans aucun de ses credos. Je lis encore à la page 366 :

« En ajoutant le mot 'seule', les protestants professent exclure toute oeuvre extérieure, cérémonielle ou charitable, les oeuvres d'obéissance ou de repentance et toute bonne action morale de quelque sorte, comme moyen de se saisir de la justification ou comme conditions à son obtention. »

« Oh oui, vous avez à faire quelque chose pour ouvrir la voie; vous devez faire quelque chose pour sortir de l'endroit où vous vous trouvez », afin que vous puissiez être justifiés. Vous devez vous élever, faire une partie du chemin et alors le Seigneur sera touché, vous recevra et vous justifiera. C'est la doctrine de Satan. Serons-nous protestants ou catholiques? Voilà la question! (Assemblée : « Protestants. ») Proclamerons-nous le message du troisième ange en opposition au culte de la bête et de son image? Ou ferons-nous personnellement partie de la bête et de son image? Voilà la question. Car l'image est l'image de la bête ici comme dans toute autre chose, même si elle professe être protestante. C'est le protestantisme apostat. À la page 367 du livre catholique, je lis ce qui suit :

« Faire ces actes en vue d'être justifié équivaut, disent-ils, à donner un sou à la reine pour obtenir de sa part un cadeau royal. »

Que dit le Seigneur? Vers Jésus, page 54 :

« C'est la leçon que Jésus a enseignée lorsqu'Il était sur terre, que le don que Dieu nous promet, nous devons simplement croire que nous le recevons et il nous appartient. »

Alors quelle déclaration représente le christianisme? (Assemblée : « Le dernier passage. ») Mais l'Église Catholique dit que c'est du protestantisme. C'est vrai. Merci Seigneur!

Mais continuons à lire cet ouvrage catholique :

« Venez tels que vous êtes, ajoutent-ils; vous ne pouvez être trop mauvais pour Jésus. »

Merci Seigneur que ce ne soit pas là une doctrine catholique. Merci Seigneur que cela ne fasse pas partie de la bête ou de son culte, ni de l'image ou de son culte.

Mettons les choses ensemble. Que dit le Seigneur? À la page 30 de Vers Jésus :

« Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes : il faut aller à Jésus tels que nous sommes. »

À nouveau, page 52 de Vers Jésus :

« Jésus aime nous voir venir à Lui tels que nous sommes, pécheurs. »

Que veut dire « pécheur »? (Assemblée : « Rempli de péché. »). Jésus aime-t-Il nous voir venir à Lui remplis de péché? (Assemblée : « Oui. ») Vraiment? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Soyons chrétiens. (Assemblée : « Amen. ») Soyons protestants. Saisissons-nous du message du troisième ange qui est l'évangile de Jésus-Christ.

« Jésus aime nous voir venir à Lui tels que nous sommes, pécheurs, impuissants, dépendants (de Lui). Nous pouvons aller à Lui avec toute (combien? toute) notre faiblesse, notre folie, notre état de péché et tomber à Ses pieds avec repentance. Il met Sa gloire à nous combler de Son amour, à panser nos blessures et à nous purifier de toute impureté... Nul n'est tellement pécheur qu'il ne puisse trouver force, pureté et justice en Jésus qui est mort pour lui. »

C'est le don de Dieu. C'est Son cadeau un don gratuit obtenu sans argent, sans payer, je le prends avec joie et je L'en remercierai éternellement. Voilà l'idée du Seigneur de la justification par la foi! L'autre vient de Satan. Lisons encore dans ce livre catholique :

« Les Protestants affirment que, par la foi seule, vous pouvez et devriez accepter les mérites de Christ, saisir la rédemption de Christ et Sa justice, vous approprier Christ, croire que Jésus est vôtre, en vous, qu'Il pardonne vos péchés et tout ceci sans aucune préparation et sans aucune action de votre part. »

Bien! Merci Seigneur, c'est du protestantisme! Et les Catholiques savent que c'est du protestantisme. Le savez-vous? Voyons à la page 51 de Vers Jésus ce que dit le Seigneur :

« Or, c'est la volonté de Dieu de nous purifier du péché, de faire de nous Ses enfants et de nous mettre à même de vivre saintement. Nous pouvons donc demander ces bénédictions, croire que nous les recevons et remercier Dieu de les avoir reçues. C'est notre privilège d'aller à Jésus et d'être purifiés, et de paraître devant la loi sans honte ni remords. » ( Éphésiens 1.3 )

(Assemblée : « Amen. ») Sans aucun besoin de faire pénitence? (Assemblée : « Oui. »). Merci Seigneur.

À nouveau dans ce livre catholique :

« En fait, peu importe combien déficients vous pouvez être dans toutes les dispositions requises par les Catholiques et peu importe combien vous êtes chargés de péchés, si seulement vous faites confiance à Jésus, qu'Il pardonnera vos péchés et vous sauvera, vous êtes en vertu de cette confiance seule pardonné, personnellement racheté, justifié et placé dans un état de salut. »

Maintenant lisons encore à la page 35 de Vers Jésus :

« Quand Satan vient vous dire que vous êtes un grand pécheur, élevez vos regards sur votre Rédempteur, et parlez de Ses mérites. Ce qui vous aidera sera de chercher Sa lumière. Reconnaissez votre péché, mais dites à l'ennemi que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, et que vous pouvez être sauvé par Son amour incomparable. Jésus raconta à Simon l'histoire de deux débiteurs. L'un devait à son maître une bagatelle, et l'autre une très forte somme; mais il remit à l'un et à l'autre leur dette. Puis Jésus demanda à Simon quel était celui des deux débiteurs qui aimerait le plus son maître. Simon répondit : 'Celui, je pense, auquel il a le plus remis.' ( Luc 7.43 ). Nous avons été de grands pécheurs; mais Christ est mort pour nous assurer le pardon. Les mérites de Son sacrifice sont suffisants pour les présenter au Père en notre faveur. »

Le sont-ils réellement? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Bien.

La foi et sa contrefaçon

Il y a beaucoup d'autres choses dans cet ouvrage catholique que je ne prendrai pas le temps de lire maintenant. Il poursuit en définissant ce qu'est la foi. Maintenant réfléchissez attentivement parce que j'ai rencontré des gens tout le long de la route qui pensent que ce que ce livre catholique appelle la foi est vraiment la foi. Je lis à la page 368 :

« Le mot 'foi' dans les Écritures signifie parfois la confiance dans la toute puissance et la bonté de Dieu, dans Sa capacité et Sa volonté de nous faire du bien par une quelconque intervention miraculeuse. Le mot fait principalement référence aux vérités révélées et signifie la croyance en ces vérités comme telles. Personne n'a le droit de donner au mot foi une nouvelle signification et de le prendre, par exemple, pour représenter la dépendance de Jésus pour notre salut personnel en vertu de cette seule dépendance, à moins que Jésus-Christ ou les apôtres n'aient, dans un cas particulier, clairement attribué au mot foi une telle signification et enseigné la doctrine de la confiance en Christ pour son salut personnel comme étant le seul prérequis à la justification. Personne ne devrait attacher un sens particulier au mot foi sans avoir une bonne garantie de la part des Écritures ou de la tradition divine.

« Maintenant dans de nombreux passages des Saintes Écritures dans lesquels il est question de la foi salvatrice, la foi n'est pas employée dans le sens d'une confiance en Christ pour notre propre salut, mais évidemment dans le sens d'une ferme croyance que Jésus est le Messie, le Christ, le Fils de Dieu et que ce qui est dit de Lui dans l'Évangile est vrai, ainsi que ce qu'Il a enseigné. »

À la page 370, il définit la foi et je lirai ceci avant d'en lire le contraire :

« Ces textes, qui font tous référence à la foi salvatrice, prouvent au-delà de tout doute qu'il ne s'agit pas de la confiance en Christ pour notre propre salut mais de la foi du credo, la foi dans les vérités révélées. »

Maintenant qu'est-ce que la foi selon cette citation? « La foi du Credo. » Ils produisent simplement une déclaration de choses qu'ils appellent la doctrine de Dieu, vous devez y croire et faire de votre mieux, et ceci passe pour la justification par la foi. Que le credo soit mis par écrit ou que ce soit l'idée de quelqu'un qu'ils veulent faire adopter par un vote dans une Conférence Générale, cela ne fait en principe aucune différence, le credo est là et y souscrire constitue précisément ce genre de foi. Et il y a ici des gens qui se souviennent d'un temps il y a quatre ans et d'un endroit Minnéapolis où trois efforts concrets ont été faits pour obtenir une telle action permettant de ficeler le message du troisième ange par le vote d'une Conférence Générale. Ce que quelqu'un croyait l'établir comme jalons et voter ensuite pour soutenir ces jalons, que vous sachiez ou non ce que sont ces jalons; puis aller de l'avant et se mettre d'accord de garder les commandements de Dieu et un tas d'autres choses que vous ferez, et tout ceci sous le nom de justification par la foi.

Ne nous a-t-on pas dit à ce moment-là que l'ange du Seigneur a déclaré : « Ne faites pas cette démarche; vous ne savez pas ce qu'elle contient »? Je ne peux pas prendre du temps pour vous dire ce qu'elle contient, mais l'ange a dit : « Ne le faites pas. » La papauté était dans ceci. C'était ce que le Seigneur essayait de nous dire et de nous amener à comprendre. La papauté était dans la chose. C'est ainsi que cela s'est passé dans toutes les autres Églises issues de la papauté; elles ont marché un peu de temps par la foi en Dieu pour ensuite s'arrêter sur l'idée doctrinale d'un certain homme et voter de la soutenir et d'en faire la doctrine de leur Église, et voilà « la foi du credo » puis la suivre par leurs propres oeuvres.

Y a-t-il quelqu'un dans cette maison qui était présent à ce moment-là et qui ne peut pas comprendre maintenant ce qui s'est passé? Alors frères, n'est-il pas temps de nous en libérer, même si cela devait nous coûter la vie? Cela nous coûtera la vie; cela nous crucifiera avec Jésus-Christ. Cela causera une mort au péché que nous n'avions jamais imaginée possible dans nos vies auparavant. Cela enlèvera tout esprit papal en nous, tout esprit de dureté en nous et y mettra l'esprit divin, tendre et aimant de Jésus-Christ, qui ne veut d'aucun credo parce qu'il possède Christ Lui-même.

Bien, permettez-moi de lire ceci à nouveau et ensuite l'opposé. C'était comme si un livre avait été écrit pour l'autre. Frères, lequel de ces livres devons-nous suivre? Ah, Vers Jésus! C'est exactement cela, et ensuite, c'est marcher avec Jésus; quand nous avons marché vers Jésus, nous marchons ensuite avec Jésus. Maintenant je relis tout cela et je lis ensuite l'opposé :

« Maintenant, dans plusieurs passages des Saintes Écritures dans lesquels il est clairement question de la foi salvatrice, l'expression 'par la foi' ne signifie pas une confiance en Christ pour notre salut personnel, mais évidemment une ferme croyance que Jésus est le Messie, le Christ, le Fils de Dieu, de sorte que ce qui est rapporté de Lui dans l'évangile est vrai, de même que ce qu'Il a enseigné. »

Voilà la « foi » catholique. Maintenant quelle est la définition du Seigneur, Son idée de la foi? Vers Jésus, page 63 :

« Quand on parle de la foi, il y a une distinction qu'il faut garder à l'esprit. Il est un genre de croyance essentiellement distinct de la foi. L'existence et la puissance de Dieu, la véracité de Sa Parole, sont des faits, que même Satan et ses armées ne peuvent dans leur for intérieur nier. »

Les esprits méchants n'ont-il pas dit à Jésus qu'Il était le Christ? (Assemblée : « Oui. ») Alors les démons, Satan et ses armées, croient en l'existence et la puissance de Dieu, ils croient que Sa parole est vraie et que Jésus est le Messie, le Christ, le Fils de Dieu. Satan et ses armées croient tout cela. Mais ce n'est pas de la foi. Combien de puissance y a-t-il dans leur croyance qui puisse produire le bien dans leur vie? Aucune. Ils n'ont aucune foi. Mais n'est-ce pas là précisément la foi catholique? Quel genre de foi est-ce alors? C'est la foi satanique. C'est tout ce qu'elle est, une croyance satanique comme ceci le démontre; mais la papauté la fait pourtant passer pour de la foi. Et quiconque fait passer ceci pour de la foi est un papiste même s'il professe être un vrai chrétien. Mais je continue de lire dans Vers Jésus :

« La Bible nous dit : 'Les démons croient aussi, et ils tremblent.' ( Jacques 2.19 ). Mais ce n'est pas la foi. Là où il n'y a pas seulement croyance dans la Parole de Dieu, mais une soumission à Sa volonté, là où le coeur Lui est cédé et les affections centrées sur Lui, là se trouve la foi. »

Voilà la vérité de la foi justifiante; c'est la justification par la foi; c'est une foi qui agit, merci Seigneur, non pas une foi qui croit en quelque chose de lointain, qui garde la vérité divine dans la cour extérieure et cherche ensuite par ses propres efforts à combler la lacune. Non, mais une foi qui agit. Elle est elle-même agissante; elle porte en elle une puissance divine pour manifester la volonté de Dieu dans l'homme aux yeux du monde. C'est la justification par la foi, la justice que la foi obtient, qu'elle reçoit et qu'elle retient, la justice de Dieu.

Je continue dans Vers Jésus :

« La foi qui agit par amour et purifie l'âme. C'est par le moyen de cette foi que le coeur est renouvelé à l'image de Dieu. »

Je n'ai pas besoin d'en lire davantage puisque ceci suffit à montrer le contraste et que le temps est écoulé depuis longtemps. Ceci est suffisant pour montrer que la doctrine papale de la justification par la foi est la doctrine de Satan; c'est simplement l'esprit naturel dépendant de lui-même, agissant par lui-même et s'exaltant lui-même, couvrant ensuite le tout d'une profession de foi en ceci, cela et autre chose, mais n'ayant aucune puissance divine. Alors frères, qu'elle soit à jamais déracinée.

Dans le paganisme, Satan a conduit l'esprit de l'homme à se placer à égalité avec Dieu, sans aucune cachette. Puis Christ est venu dans le monde, révélant l'évangile comme jamais auparavant Christ dans l'homme, l'homme justifié par la foi en Lui, et la foi seule, une foi qui a en elle la vie divine, une foi qui a en elle la puissance divine, une foi qui vit et agit, une foi qui apporte toutes choses à celui qui la possède et restaure l'image de Dieu dans l'âme. Alors Satan a pris ce même esprit charnel dans lequel le paganisme s'est élevé au niveau de Dieu, l'a affublé de sa propre idée de la foi et l'a fait passer pour la justification par la foi; il a ainsi exalté son principal représentant bien au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le lieu de culte de Dieu, se prétendant lui-même Dieu.

Ô que nous puissions avoir l'esprit de Christ et non l'esprit charnel! Ô que nous puissions avoir la pensée de Christ et non la pensée de Satan! Ô que nous puissions avoir l'idée divine de la justification par la foi et non l'idée de Satan! Ô que nous puissions recevoir l'idée de justification par la foi du Seigneur et non celle de Satan! Alors nous recevrons en effet la pluie de l'arrière-saison, « l'enseignement de la justice selon la justice ».

Frères, croyons au message du troisième ange. Maintenant j'espère que la voie est clairement dégagée devant nous, pour nous permettre d'étudier telle qu'elle est vraiment la justice de Dieu qui vient par la foi de Jésus-Christ en tous ceux et sur tous ceux qui croient. Alors avançons dans cette direction dans la crainte de Dieu, attendant de Son Saint-Esprit qu'Il la rende claire pour nous afin que ce Professeur de Justice puisse nous enseigner la justice selon la justice.