Le spiritisme
Nous avons vu la manifestation de l'esprit naturel l'esprit charnel
dans deux de ses voies : le paganisme et la papauté. Mais il y en a
une autre qui est moderne. Il y en a une qui a surgi en notre temps,
un autre tour que l'auteur de l'esprit charnel joue et par lequel il
trompera une foule de gens s'ils n'ont pas l'esprit qui est en Christ.
Maintenant de qui vient l'esprit charnel? (Assemblée : « De Satan. »)
Quelle est la chose dont se préoccupe l'esprit charnel? (Assemblée : «
Du moi. ») C'est le moi en Satan et c'est le moi en nous. Nous avons
vu comment ce paganisme ouvert et audacieux a mis le moi à la place de
Dieu, le rendant égal à Dieu par l'immortalité de l'âme. Puis nous
avons découvert comment, lorsque le christianisme est venu dans le
monde, ce même esprit charnel en a forgé une contrefaçon et s'est
caché, le même esprit charnel, sous une forme de christianisme qu'il a
appelée la justification par la foi alors qu'elle n'est en fait qu'une
justification par les oeuvres, le même esprit charnel. C'est là la
papauté, le mystère de l'iniquité.
Maintenant il y a un autre développement de l'oeuvre de Satan dans les
derniers jours, distinct du paganisme tel qu'il était, et distinct de
la papauté telle qu'elle était et s'est manifestée jusqu'ici. Est-ce
le cas? (Assemblée : « Oui. ») Sous quelle forme se présente-t-il?
Sous quelle forme Satan agit-Il dans les derniers jours? (Assemblée :
« Le spiritisme. ») Oui. Et ceci exaltera le moi. Mais le spiritisme
agira-t-il toujours au nom de Satan? (Assemblée : « Non. ») Plus nous
approcherons de la seconde venue du Sauveur, plus le spiritisme
professera le Christ. Qui doit venir avant que le Seigneur vienne et
combien d'entre eux? (Assemblée : « De faux christs. ») Il y en aura
plusieurs qui viendront et diront « Je suis le Christ »; et finalement
Satan se présentera lui-même comme Satan? (Assemblée : « Non, comme le
Christ. ») Il se présentera comme le Christ; il sera reçu comme le
Christ. Ainsi le peuple de Dieu doit si bien connaître le Sauveur
qu'aucune prétention au nom de Christ ne sera reçue ni acceptée si
elle n'est pas réelle, véritable. Quand le faux christianisme se
présente au monde, quand toutes sortes de faux Christs apparaissent,
alors comment une personne peut-elle être en sécurité? Comment un
homme saura-t-il que ce sont des faux? C'est seulement en sachant quel
est le vrai, seulement en ayant l'esprit de Christ.
La Science Chrétienne
Maintenant je voudrais vous faire voir une expression de cette
dernière phase de l'esprit charnel. Nous avons lu ce qu'étaient les
deux autres, la phase païenne et la phase papale. Maintenant quand
nous aurons vu cette dernière phase, nous les aurons toutes les trois;
nous aurons devant nous le dragon, la bête et le faux prophète. Et
alors il n'y aura plus l'ombre d'une excuse pour quiconque d'entre
nous de prendre position autrement que pour la pensée de Jésus-Christ
et la justice de Dieu selon Sa propre idée de la justice. Y aura-t-il
une excuse? Non, aucune excuse. Quand nous verrons devant nous
l'expression directe de la fausse voie dans ses trois formes, alors,
même si nous ne sommes pas capables de comprendre ou de voir l'autre
voie, nous en saurons suffisamment pour ne pas y toucher et prendre
une autre direction, que nous la voyions ou non. Ne préférerions-nous
pas abandonner le diable que nous voyons et accepter le Seigneur que
nous ne pouvons pas voir comme nous aimerions? Je préférerais prendre
le Seigneur les yeux fermés que le démon les yeux ouverts.
J'ai ici une publication mensuelle; je vous dirai ce qu'elle est mais
j'en lirai d'abord un passage ou deux. C'est un exercice de discipline
pour la semaine un cours de formation pour chaque jour de la
semaine.
« Que jeudi soit le jour pour déclarer votre foi. »
Voyez ce qu'est la foi.
« Dites : 'Je crois que Dieu est maintenant à l'oeuvre avec moi, à
travers moi, par moi et pour moi'; dites-le avec certitude car c'est
vrai. »
« Le vendredi, soyez courageux, fort et puissant; surmontez tous les
obstacles par votre parole; dites : 'Je puis tout par Christ qui me
fortifie'; dites-le avec toute la force de votre être et je vous
affirme que vous pourrez faire exactement ce que vous voulez et même
faire des miracles. »
Maintenant ceci est un mensonge; afin que vous puissiez voir que c'est
un mensonge, je lis l'exercice de discipline du mercredi :
« Le mercredi, utilisez les affirmations, non seulement les
affirmations de la science, mais affirmez toutes les bonnes choses qui
sont en vous. »
(Une voix dans l'assemblée : « Cela prouve que c'est un mensonge.
»)
Ne disent-ils pas : « Dieu est à l'oeuvre en moi, par moi, pour moi et
à travers moi »? Quand nous sommes venus à Jésus et que nous possédons
Sa justice et Sa bonté, alors ne pouvons-nous pas affirmer que nous
sommes bons? (Assemblée : « Non. ») Quelle en est la raison? Assemblée
: « C'est en Christ, ce n'est pas en nous. ») Vous êtes donc prêts à
admettre que même lorsque nous avons trouvé Jésus et toute la
richesse, l'honneur et la puissance qu'il y a en Lui, nous ne pouvons
pas nous vanter d'être bons? Êtes-vous prêts à l'admettre?
L'êtes-vous? (Voix : « Oui monsieur. ») L'êtes-vous? (Voix : « Oui
monsieur. ») Très bien. Ce n'est pas tout. Je lis encore :
« Affirmez toutes les bonnes choses qui sont en vous. Glorifiez-vous
d'être si bons et si aimants, et d'être honnêtes dans vos intentions
de servir le bien; glorifiez-vous d'être si fermes dans ces mêmes
intentions; glorifiez-vous d'être forts et en santé. »
Oui, vous pouvez peut-être vous glorifier que votre vie soit si
stricte au niveau de la réforme de santé que vous bénéficiez d'une
bonne santé. Vous l'avez fait; vous glorifiez-vous pour cela? «
Glorifiez-vous parce que vous avez un caractère doux et charitable.
»
Vous pouvez faire cela, n'est-ce pas? (Assemblée : « Non. ») Même pas
quand vos péchés sont pardonnés et que vous êtes libérés de toutes ces
choses par la puissance de Christ? Ne pouvez-vous pas vous glorifier
de votre caractère doux et charitable, vous glorifier d'avoir un si
bon caractère? (Assemblée : « Non monsieur. ») Mais il me faut lire
plus loin :
« Glorifiez-vous parce que vous voyez seulement le bien en toute
personne et en toute chose qui est dans le monde. Glorifiez-vous de
toute bonne chose que vous voyez en vous et de toute bonne chose que
vous voulez voir en vous... Vous devez vous glorifier de la bonne
disposition qui est là pour vous fortifier, et vous glorifier pour le
bon trait qui semble manquer pour la forcer à paraître, car vous savez
que le fruit de vos lèvres sera créé pour vous. »
Maintenant c'est ce qu'on appelle la « Science Chrétienne ». Vous
pouvez en lire le titre (montrant le livre). Un frère m'en a remis une
copie l'autre jour. Le titre est « La Science Chrétienne » et on
trouve sur la couverture une citation des Écritures : « Mes paroles ne
passeront point. »
La vraie science du christianisme
Maintenant frères, n'est-il pas à peu près temps que nous commencions
à croire les Écritures et les Témoignages? N'est-il pas à peu près
temps que nous ayons la pensée de Jésus-Christ? (Assemblée : « Amen.
») La pensée qui confessera que ce que dit ce témoignage est vrai, un
témoignage qui a dérangé tellement de frères chaque fois qu'il a été
lu. Maintenant lisons-le à nouveau et voyons si vous direz qu'il est
exact, que vous y croyez ou non. C'est le temps. Testimony # 31, page
44 :
« Êtes-vous en Christ? Non à moins que vous ne vous reconnaissiez
comme des pécheurs errants, impuissants, condamnés. »
Vous n'êtes pas en Christ à moins que vous ne vous reconnaissiez
vous-mêmes comme étant ainsi pécheurs. Est-ce vrai? (Assemblée : «
Oui. ») Êtes-vous prêts à vous en tenir à ceci que vous compreniez ou
non comment c'est possible? (Assemblée : « Oui. ») Vous y
attacherez-vous face au paganisme, à la papauté et au spiritisme dans
toutes leurs phases? Alors je voudrais savoir pour quelle raison en ce
monde ce ne serait pas le moment pour vous et moi d'avoir une pensée
qui ne dira pas « Amen » au genre de choses que j'ai lues de cette
Science anti-Chrétienne? Je reprends dans le témoignage :
« Êtes-vous en Christ? Non à moins que vous ne vous reconnaissiez
vous-mêmes comme des pécheurs errants, impuissants, condamnés. Pas si
vous exaltez et glorifiez le moi. »
Alors même si ces gens citent les paroles de Christ, ce n'est que de
la contrefaçon. Vous savez que le volume 4 (des Testimonies) nous dit
que quand Satan viendra et dira les paroles pleines de grâce que le
Seigneur a prononcées, il le fera à peu près sur le même ton et
mystifiera ainsi ceux qui n'ont pas la pensée de Christ. Frères, il
n'y a pas de salut pour nous, il n'y a pas de sécurité pour nous, il
n'y a aucun remède pour nous sinon d'avoir la pensée de Christ.
Et cela vaut pour toutes nos oeuvres aussi. Ce n'est pas seulement
pour le pasteur. C'est pour chacun. Ne vous souvenez-vous pas comment,
l'autre jour, dans la conférence donnée par le Dr Kellogg sur l'oeuvre
missionnaire médicale, il voyait et a vu depuis longtemps une lacune
dans les systèmes de médecine pour atteindre et apaiser l'esprit? Vous
rappelez-vous qu'il nous a dit qu'il avait réalisé que cette lacune
s'étendait à toute la pratique médicale? Il a découvert dans toute
leur pratique qu'il y avait un défaut dans les systèmes médicaux,
qu'il n'y avait rien qui pouvait atteindre et soulager l'esprit de
l'âme malade de manière à ce que le corps puisse faire du progrès et
guérir par le traitement que les médecins lui donneraient.
Frères, Christ n'a-t-Il pas comblé cette lacune présente dans tous les
systèmes médicaux, dans Son propre système médical qu'Il nous a donné
par Son propre Esprit? La pensée de Christ que l'infirmière ou le
médecin peut apporter à ceux qui sont en détresse et malades, à ceux
qui souffrent et se meurent, tournant leur esprit vers Jésus-Christ et
saisissant Sa pensée, le détourne ainsi de leur ego. Le patient ainsi
apaisé, le médecin peut aller de l'avant et soigner le corps; et ce
dernier ira mieux, alors que le patient se réjouira des bénédictions,
de la paix de Jésus-Christ et de la pensée qu'Il lui donne. Ne
voyez-vous pas comment elle touche toute votre oeuvre et est
omniprésente? Cette partie n'est pas nouvelle pour le docteur non
plus. Mais alors que le docteur nous parlait du défaut du système
médical, je veux que vous compreniez que c'est la pensée de Christ qui
comblera cette lacune. Je poursuis avec le témoignage :
« Vous n'êtes pas en Christ si vous exaltez ou glorifiez le moi. »
Maintenant remarquez :
« S'il y a quelque bonté en vous, elle est totalement attribuable à
la miséricorde d'un Sauveur plein de compassion. »
Maintenant ceci :
« Votre connaissance, votre réputation, votre richesse, vos talents,
vos vertus, votre piété, votre philanthropie ou toute autre chose en
vous ou ayant trait à vous, ne réussiront pas à unir votre âme à
Christ. »
Maintenant, est-ce exact? (Assemblée : « Oui. ») Frère Underwood : «
Lisez-le de nouveau s'il-vous-plaît. »
« Votre connaissance, votre réputation, votre richesse, vos talents,
vos vertus, votre pitié, votre philanthropie ou toute autre chose en
vous ou ayant trait à vous (même vos bonnes oeuvres), ne réussiront
pas à unir votre âme à Christ. »
« Votre relation avec l'Église, la manière dont les frères vous
considèrent ne vous seront d'aucune utilité à moins que vous ne
croyiez en Christ. »
Maintenant remarquez cette emphase :
« Il ne suffit pas de croire à propos de Lui (notez que les mots 'à
propos' sont en italique), mais vous devez croire en Lui. »
« En Lui. » Qu'est-ce que cela veut dire?
« Vous devez vous reposer totalement sur Sa grâce salvatrice. »
Voilà le christianisme. Voilà la pensée de Christ! Il n'y a aucune
ruse diabolique en ceci, aucune; et il ne peut non plus y en avoir.
Bien, vous pouvez aussi trouver cela dans Vers Jésus. Je lirai un
passage ou deux de Vers Jésus, en commençant à la page 61 et jusqu'à
la page 71 :
« Les conditions de la vie éternelle sont aujourd'hui ce qu'elles ont
toujours été, ce qu'elles étaient au paradis avant la chute de nos
premiers parents : une obéissance parfaite à la loi de Dieu, une
justice parfaite. »
Et si vous et moi n'avons pas cela, nous n'aurons jamais la vie
éternelle. Nous ne pourrons pas l'avoir maintenant ni à n'importe quel
autre moment. Si vous et moi n'avons pas « l'obéissance parfaite à la
loi de Dieu » du premier souffle que nous ayons jamais eu jusqu'au
dernier que nous aurons, alors la vie éternelle ne nous appartient
pas. Mais aussi certainement que vous et moi avons « l'obéissance
parfaite à la loi de Dieu », alors la vie éternelle nous appartient
dès ce moment. Mais cette « parfaite obéissance » doit couvrir toute
la période allant du premier souffle que nous ayons jamais pris
jusqu'à celui-ci, en ce moment et ce soir, et elle doit continuer
ainsi jusqu'au dernier que nous prendrons, même si cela nous amène à
dix mille ans d'ici, dans les profondeurs de l'éternité. Je ne demande
pas si vous comprenez ceci, frères, croyez-y et vous le comprendrez. «
Bien, ceci ne contredit-il pas une chose qu'il avait prêchée
auparavant? » Cela ne contredit pas ce que j'ai prêché; c'est ce que
j'ai prêché tout le temps et ce que prêche tout autre homme qui prêche
l'évangile.
« Les conditions de la vie éternelle sont aujourd'hui ce qu'elles ont
toujours été, ce qu'elles étaient au paradis avant la chute de nos
premiers parents : une obéissance parfaite à la loi de Dieu, une
justice parfaite. Si la vie éternelle nous était accordée à des
conditions inférieures à celles-ci, le bonheur de tout l'univers
serait alors compromis... Nous ne possédons pas de justice à nous qui
nous permettre de répondre aux exigences de la loi de Dieu. »
Comment au monde allons-nous alors obtenir la vie éternelle?
(Assemblée : « Par Jésus-Christ. ») Ah! « Le don de Dieu, c'est la vie
éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur . » Mais il nous faut avoir
la « justice parfaite » avant de pouvoir obtenir ce don, ne voyez-vous
pas? Alors, c'est exactement comme si le Seigneur venait à nous et
disait : « Voici, en Christ est la justice parfaite; voici
l'obéissance parfaite à la loi, de la naissance au tombeau; prenez
cela et vous satisferez pleinement aux seules conditions auxquelles
quelqu'un peut avoir la vie éternelle. »
Très bien. N'en êtes-vous pas contents? (Assemblée : « Oui. ») J'en
suis si content que je ne puis faire autrement que de m'en réjouir. Il
veut que j'aie la vie éternelle. Je n'ai rien en moi pour la mériter;
je n'ai rien qui puisse satisfaire les seules conditions auxquelles
elle peut être accordée. Tout ce que j'ai ruinerait l'univers s'Il
devait m'accorder la vie éternelle à d'autres conditions. Il ne peut
faire cela; mais Il veut que j'aie la vie éternelle; Il le veut à tel
point qu'Il est mort afin que je puisse l'obtenir. (Assemblée : «
Amen. ») Et oh, je le dis encore une fois, c'est exactement comme si
Dieu qui est amour, tel qu'Il est, venait et disait : « Voici, en
Christ, l'obéissance parfaite à partir du premier souffle que vous
ayez jamais tiré jusqu'à votre dernier, prenez-Le, Lui et Sa justice,
et alors vous aurez l'autre. » Voilà la condition. Bien! Bien! Oui
monsieur.
« Nous ne possédons pas de justice à nous qui nous permettre de
répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus-Christ nous a
préparé une issue. »
Merci Seigneur!
« Il a vécu sur la terre au milieu des mêmes épreuves et tentations
que nous avons à affronter. Il a vécu une vie sans péché. Il est mort
pour nous, et maintenant, Il s'offre à prendre sur Lui nos péchés et à
nous donner Sa justice. »
Quel échange! Quel échange! Frères, n'est-il pas terrible que les
hommes hésitent tant, retardent et temporisent avant de tout
abandonner et de faire cet échange béni? N'est-ce pas terrible?
« Si vous vous donnez à Lui et si vous L'acceptez comme votre Sauveur,
alors, quelque coupable que votre vie ait pu être, vous êtes à cause
de Lui considéré comme juste. Le caractère de Christ est substitué à
votre propre caractère et vous êtes accepté devant Dieu comme si vous
n'aviez jamais péché. »
Oui monsieur, vous et moi, quand nous avons fait cela, vous et moi
paraissons devant Dieu comme si nous n'avions jamais commis de péché
en ce monde comme si nous avions été des anges pendant tout ce temps.
Frères, Dieu est bon! Il est bon! Oh! notre Sauveur est un merveilleux
Sauveur! (Assemblée : « Amen. ») Laissons-Le mener les choses à Sa
façon.
« Il y a plus. » Pourrait-il y avoir quelque chose de plus,
pensez-vous? Bien, le Seigneur le dit :
« Il y a plus, Jésus change votre coeur, Il y habite par la foi. »
C'est ici qu'est la bénédiction. Quel bien pourrait m'apporter la vie
éternelle avec un tel coeur? Non, Il ne s'arrête pas là, Il change le
coeur.
« Et ces rapports avec Jésus par la foi, et cette reddition constante
de votre volonté à la Sienne, il faut les maintenir. »
C'est la pensée que nous avons étudiée hier soir; c'est encore et
toujours la même leçon.
« Tant que vous le ferez, Il produira en vous le vouloir et le faire
selon son bon plaisir. Ainsi vous pourrez dire... »
Vous pouvez dire, Dieu nous a donné la permission de dire, Il nous a
dit que nous pouvons dire :
« Ainsi vous pourrez dire : 'La vie que je vis maintenant dans la
chair, je la vis par la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est
lui-même donné pour moi.' C'est ainsi que Jésus pouvait dire à Ses
disciples : 'Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre
Père qui parlera par vous.' Alors, avec Christ agissant en vous, vous
manifesterez le même esprit et ferez les mêmes oeuvres. »
Vous ne pourrez faire autrement. Christ est le même, hier, aujourd'hui
et éternellement. Il est le même ici dans votre chair maintenant qu'Il
était lorsqu'Il était ici en chair.
« Des oeuvres de justice et d'obéissance. Nous n'avons donc rien en
nous dont nous pouvons nous glorifier. »
Merci Seigneur. Ne commencez pas à vous enorgueillir et à vous
glorifier de vous-même en disant : « Je suis riche maintenant et je me
suis enrichi; maintenant je suis sage; maintenant je suis correct. »
Non; l'homme qui parlera ainsi en un tel moment n'est-il pas la pire
créature de l'univers? Comment pourrait-il être pire? Quand il était
entièrement perdu, impuissant et impur, et qu'il le confessa, disant
qu'il en était ainsi, et que le Seigneur use ensuite d'une si
merveilleuse compassion qu'Il lui donne tout ce qu'Il a dans
l'univers, et que cet homme se lève et commence à se vanter de sa
bonté et de sa grandeur, quel plus grand reproche pourrait-il jeter
sur la bonté du Seigneur? Aucun, monsieur. « Que celui qui se glorifie
se glorifie dans le Seigneur. » (Assemblée : « Amen. ») Qu'il en soit
ainsi!
« Nous n'avons donc rien en nous dont nous puissions tirer vanité.
Nous n'avons aucun sujet de nous élever. »
L'homme qui se saisit de Jésus tel qu'Il est sera toujours humble.
Cela rend un homme humble de recevoir Christ par la foi. Mais s'il ne
le fait pas par la foi mais le gagne, bien sûr, il aura de quoi se
vanter.
« C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur... »
Quelle est la suite selon vous?
« C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur celle
que le Saint-Esprit produit en nous et par nous que reposent toutes
nos espérances. »
C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur celle que
le Saint-Esprit produit dans les oeuvres que nous faisons que reposent
toutes nos espérances. Puis le paragraphe suivant traite de la
croyance satanique et de ce qu'est la vraie foi, ce que nous avons
étudié dans les leçons précédentes. C'est toujours le même sujet.
« Plus vous vous approcherez de Jésus, plus défectueux vous serez à
vos propres yeux; car votre vision spirituelle sera plus claire et vos
imperfections offriront un contraste plus frappant avec la perfection
de Sa nature. C'est la preuve que les charmes de Satan ont perdu leur
puissance. »
Quelle est la condition de cet homme qui commence à se penser assez
bon et qui se glorifie? Les charmes de Satan l'ont saisi. Même s'il a
vécu avec le Seigneur pendant quinze ou vingt ans, s'il commence
maintenant à penser qu'il est plutôt bon, quelle est la condition de
cet homme? Il est trompé par Satan. Il est sous l'emprise des
séductions sataniques. C'est tout. Il y eut un homme qui avait vécu
avec Jésus-Christ pendant trente ans. Quand il a commencé, dans les
premières années de sa vie avec Christ, il disait : « J'ai été
crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est
Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans
la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour
moi. » Et près de trente ans plus tard, alors qu'il approchait de la
fin de sa vie, il déclara : « C'est une parole certaine et entièrement
digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour
sauver les pécheurs, dont j'étais le premier. » (Assemblée : « Je suis
le premier. ») Non, j'étais le premier. (Assemblée : « Non, je suis le
premier. ») Oh non. Quand il était Saul de Tarse, persécutant les
saints, c'est alors qu'il était le premier des pécheurs. (Assemblée :
« Non, je suis le premier. ») Amen. Exactement.
« Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont
je suis le premier. » Quand? (Assemblée : « Maintenant. ») Après avoir
vécu trente ans avec Christ? (Assemblée : « Oui. ») En effet. « Je
suis le premier. » Oh, il avait une telle vision du Seigneur Jésus, de
Sa sainteté, de Sa parfaite pureté, que lorsqu'il se regardait, il se
considérait lui-même comme séparé de Christ, comme le pire de tous les
hommes! C'est cela le christianisme. C'est cela la pensée de Christ.
L'autre, c'est la pensée de Satan.
« C'est la preuve que les charmes de Satan ont perdu leur puissance et
que l'influence vivifiante de l'Esprit de Dieu vous tire de votre
léthargie. Un amour profond pour Jésus ne peut demeurer dans le coeur
qui ne réalise pas son propre état de péché. L'âme transformée par la
grâce de Christ admirera Son divin caractère; mais si nous ne voyons
pas notre propre difformité morale, nous avons la preuve indubitable
que nous n'avons pas encore discerné la beauté et l'excellence de
Christ. Moins nous trouverons de choses estimables en nous, mieux nous
comprendrons la pureté infinie et l'amour de notre Sauveur. » (Vers
Jésus, p. 64)
C'est cela le christianisme, mes frères. Maintenant étudions la Bible
pour voir exactement ce qu'elle dit. Qu'en dites-vous? Frères, nous
sommes ici à cette conférence, à cette réunion, dans une position
effrayante. C'est tout simplement effrayant. Je l'ai déjà mentionné
une fois auparavant; mais je le réalise encore plus ce soir. Je ne
peux m'en empêcher, frères. Nous sommes ici dans une position
effrayante. Aucun d'entre nous n'a jamais imaginé le destin effrayant
qui dépend des jours passés ici. (Frère Olsen : « C'est vrai. »)
Frères, alors que les jours passent, notre désir de chercher Dieu
devient-il plus profond? Le devient-il? Le devient-il ou tombe-t-il
dans une accalmie?
Lorsque nous avons commencé, nos premières leçons étaient toutes
fraîches; elles étaient nouvelles; elles nous ont apporté la vérité
d'une manière forte, claire et positive afin que nous puissions voir
et elles ont eu un effet. Les coeurs ont été touchés comme le dit
l'Écriture, « comme les arbres d'un bois sont agités par le vent
».
Mais frères, la brise s'est-elle adoucie? Qu'en est-il maintenant?
Frères, si nos impressions, le sentiment de notre besoin, notre
sincérité ne s'approfondissent pas davantage au fur et à mesure que
ces réunions avancent, alors il y a quelque chose qui ne va pas avec
nous en particulier. Je ne parle pas de nous collectivement et de
façon générale; la seule façon dont nous pouvons saisir ceci, c'est
que chacun de nous y parvienne individuellement, pour lui-même; si je
ne fais pas cela, si vous ne faites pas cela, il y a quelque chose qui
ne va pas.
« Ils ne se couvriront point de leurs oeuvres
»
Maintenant frères, une autre idée. Nous avons été obligés par l'Esprit
de Dieu, de considérer les oeuvres de l'esprit charnel et ses
conséquences pour l'homme, comment il le trompera de toutes sortes de
façons : par le paganisme, la papauté et l'image de la papauté, le
dragon, la bête et le faux prophète. Nous l'avons vu et le Seigneur
veut ici nous enseigner une leçon. Maintenant que nous l'avons vu,
frères, que chacun de nous abandonne toute attache, que l'âme laisse
tomber toute chose avec cette spontanéité enfantine qui lui permettra
de recevoir ce que Dieu veut lui donner. (Assemblée : « Amen. »)
Continuons à sonder notre coeur et à confesser nos péchés. Jésus ne
nous a-t-Il pas dit : « Aie donc du zèle et repens -toi »? Que veut
dire le mot « donc »? Pour cette raison, pour ces raisons. Voyons ce
qu'il avait dit auparavant.
« Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant.
Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et
que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce
que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de
rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable,
pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or
éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements
blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse
pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je
reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et
repens-toi. » (
Apocalypse 3.15-19 )
Qu'est-ce que ce « donc » englobe? Comprend-il tout? La première chose
qu'Il dit est : « Je connais tes oeuvres », et la dernière « Aie donc
du zèle et repens-toi ». Êtes-vous prêts à vous repentir de vos
oeuvres maintenant? L'êtes-vous? Êtes-vous prêts à admettre que les
oeuvres que vous avez faites ne sont pas aussi bonnes que si
Jésus-Christ avait Lui-même été présent et les avait faites à votre
place? (Voix : « Oui, mille fois oui. ») Quel bien ces oeuvres
vont-elles vous faire? Sont-elles parfaites? Sont-elles des oeuvres
justes? « Tout ce qui n'est pas le produit de la foi est péché. » Y
a-t-il ou y a-t-il eu quelque oeuvre de votre part qui n'ait pas été
produite par la foi, qui ait eu en elle une part d'égoïsme?
N'oubliez pas ce vêtement que nous devons acheter, ce vêtement « tissé
sur le métier du ciel, qui n'a en lui aucune fibre de conception
humaine ». Alors si vous et moi avons faufilé un seul fil de notre
invention dans cette vie que nous avons professé vivre en Christ, nous
avons ruiné le vêtement. Frères, supposez-vous que vous et moi avons
passé les derniers quinze ou vingt ans de façon si parfaite que nous
n'avons jamais introduit un seul fil d'invention humaine dans notre
caractère par nos actions? (Assemblée : « Non. ») Alors nous pouvons
nous repentir de cela, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Je veux
simplement appeler votre attention sur ce point ce soir.
Et maintenant, pendant les quelques minutes qui restent, lisons
quelques passages des Écritures.
Ésaie 59.6.
Quel chapitre précède ce
chapitre 59?
(Assemblée : « Le
chapitre 58.
») À quel temps se rapporte le
chapitre 58?
(Assemblée : « À notre temps. ») Bien alors, est-ce que le
chapitre 59
s'applique à l'époque de 700 ans avant J.-C.
ou maintenant? (Assemblée : « Il s'applique maintenant. »)
« Leurs toiles ne deviendront point des vêtements, et ils ne se
couvriront point de leurs oeuvres; leurs oeuvres sont des oeuvres
d'iniquité, et l'acte de violence est dans leurs mains. »
Qu'est-ce que ces gens essayaient de faire? Qu'est-ce que ces gens
essayaient de faire avec leurs oeuvres? (Assemblée : « Se couvrir de
leurs oeuvres. ») Quand Il dit « Ils ne se couvriront point de leurs
oeuvres », ceci nous montre clairement qu'ils essayaient de se couvrir
de leurs oeuvres. Maintenant dit-Il la vérité? (Assemblée : « Oui. »)
Alors quand Il nous dit, à vous et à moi, que nous avons essayé de
nous couvrir de nos oeuvres, ne dit-Il pas par là que nous avons en
réalité peu importe ce que nous professons mis notre confiance dans la
justice ou la justification par les oeuvres? (Assemblée : « Oui. »)
Alors n'est-ce pas ce que dit le message de Laodicée : « Je connais
tes oeuvres. »? Et qu'est-ce que nos oeuvres ont fait pour nous? Elles
nous ont rendu malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. Que
veut-Il que nous ayons? « Des vêtements blancs afin que tu sois vêtu
et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. »
Quelle est notre condition? Vous savez très bien que nos efforts n'ont
pas accompli grand-chose. Chacun a essayé de faire de son mieux vous
savez vous-mêmes que ce fut la chose la plus décourageante que vous
ayez jamais essayée de faire en ce monde. Vous savez vous-mêmes que
vous vous êtes assis et avez pleuré parce que vous ne pouviez pas
faire suffisamment bien pour faire face au jugement. (Une voix : «
Nous ne pouvions même pas agir assez bien pour nous satisfaire. »)
Non; nous avons été capables de voir notre nudité quand nous avons
essayé de notre mieux de nous couvrir. Vous savez que c'est ainsi.
Maintenant frères, le Seigneur a dit que c'était ainsi, n'est-ce pas?
(Assemblée : « Oui. ») N'est-il pas temps que nous disions : «
Seigneur, c'est ainsi »? Je le cite : « Ils ne se couvriront pas de
leurs oeuvres : leurs oeuvres sont des oeuvres d'iniquité, et l'acte
de violence est dans leurs mains. »
Maintenant le Seigneur veut que nous soyons vêtus. Il veut que nous
soyons vêtus afin que la honte de notre nudité ne paraisse pas. Il
veut que nous ayons Sa justice parfaite conformément à l'idée parfaite
qu'Il Se fait de ce qu'est la justice. Il veut que nous ayons ce
caractère qui passera le test du jugement sans accroc, sans une
question, sans un doute. Acceptons-le de Sa part comme le don béni et
gratuit qu'il est.
Maintenant frères, dans la prochaine leçon, mon plan est que nous
abordions directement les Écritures et voyions exactement ce qu'elles
nous disent à vous et à moi à propos de la façon dont nous pouvons
nous saisir de Jésus-Christ, de toute Sa justice et de tout ce qu'Il
possède, sans oublier quoi que ce soit. Qu'en dites-vous? (Assemblée :
« Amen. »)