Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #14

LA VRAIE JUSTIFICATION PAR LA FOI

Le spiritisme

Nous avons vu la manifestation de l'esprit naturel l'esprit charnel dans deux de ses voies : le paganisme et la papauté. Mais il y en a une autre qui est moderne. Il y en a une qui a surgi en notre temps, un autre tour que l'auteur de l'esprit charnel joue et par lequel il trompera une foule de gens s'ils n'ont pas l'esprit qui est en Christ. Maintenant de qui vient l'esprit charnel? (Assemblée : « De Satan. ») Quelle est la chose dont se préoccupe l'esprit charnel? (Assemblée : « Du moi. ») C'est le moi en Satan et c'est le moi en nous. Nous avons vu comment ce paganisme ouvert et audacieux a mis le moi à la place de Dieu, le rendant égal à Dieu par l'immortalité de l'âme. Puis nous avons découvert comment, lorsque le christianisme est venu dans le monde, ce même esprit charnel en a forgé une contrefaçon et s'est caché, le même esprit charnel, sous une forme de christianisme qu'il a appelée la justification par la foi alors qu'elle n'est en fait qu'une justification par les oeuvres, le même esprit charnel. C'est là la papauté, le mystère de l'iniquité.

Maintenant il y a un autre développement de l'oeuvre de Satan dans les derniers jours, distinct du paganisme tel qu'il était, et distinct de la papauté telle qu'elle était et s'est manifestée jusqu'ici. Est-ce le cas? (Assemblée : « Oui. ») Sous quelle forme se présente-t-il? Sous quelle forme Satan agit-Il dans les derniers jours? (Assemblée : « Le spiritisme. ») Oui. Et ceci exaltera le moi. Mais le spiritisme agira-t-il toujours au nom de Satan? (Assemblée : « Non. ») Plus nous approcherons de la seconde venue du Sauveur, plus le spiritisme professera le Christ. Qui doit venir avant que le Seigneur vienne et combien d'entre eux? (Assemblée : « De faux christs. ») Il y en aura plusieurs qui viendront et diront « Je suis le Christ »; et finalement Satan se présentera lui-même comme Satan? (Assemblée : « Non, comme le Christ. ») Il se présentera comme le Christ; il sera reçu comme le Christ. Ainsi le peuple de Dieu doit si bien connaître le Sauveur qu'aucune prétention au nom de Christ ne sera reçue ni acceptée si elle n'est pas réelle, véritable. Quand le faux christianisme se présente au monde, quand toutes sortes de faux Christs apparaissent, alors comment une personne peut-elle être en sécurité? Comment un homme saura-t-il que ce sont des faux? C'est seulement en sachant quel est le vrai, seulement en ayant l'esprit de Christ.

La Science Chrétienne

Maintenant je voudrais vous faire voir une expression de cette dernière phase de l'esprit charnel. Nous avons lu ce qu'étaient les deux autres, la phase païenne et la phase papale. Maintenant quand nous aurons vu cette dernière phase, nous les aurons toutes les trois; nous aurons devant nous le dragon, la bête et le faux prophète. Et alors il n'y aura plus l'ombre d'une excuse pour quiconque d'entre nous de prendre position autrement que pour la pensée de Jésus-Christ et la justice de Dieu selon Sa propre idée de la justice. Y aura-t-il une excuse? Non, aucune excuse. Quand nous verrons devant nous l'expression directe de la fausse voie dans ses trois formes, alors, même si nous ne sommes pas capables de comprendre ou de voir l'autre voie, nous en saurons suffisamment pour ne pas y toucher et prendre une autre direction, que nous la voyions ou non. Ne préférerions-nous pas abandonner le diable que nous voyons et accepter le Seigneur que nous ne pouvons pas voir comme nous aimerions? Je préférerais prendre le Seigneur les yeux fermés que le démon les yeux ouverts.

J'ai ici une publication mensuelle; je vous dirai ce qu'elle est mais j'en lirai d'abord un passage ou deux. C'est un exercice de discipline pour la semaine un cours de formation pour chaque jour de la semaine.

« Que jeudi soit le jour pour déclarer votre foi. »

Voyez ce qu'est la foi.

« Dites : 'Je crois que Dieu est maintenant à l'oeuvre avec moi, à travers moi, par moi et pour moi'; dites-le avec certitude car c'est vrai. »

« Le vendredi, soyez courageux, fort et puissant; surmontez tous les obstacles par votre parole; dites : 'Je puis tout par Christ qui me fortifie'; dites-le avec toute la force de votre être et je vous affirme que vous pourrez faire exactement ce que vous voulez et même faire des miracles. »

Maintenant ceci est un mensonge; afin que vous puissiez voir que c'est un mensonge, je lis l'exercice de discipline du mercredi :

« Le mercredi, utilisez les affirmations, non seulement les affirmations de la science, mais affirmez toutes les bonnes choses qui sont en vous. »

(Une voix dans l'assemblée : « Cela prouve que c'est un mensonge. »)

Ne disent-ils pas : « Dieu est à l'oeuvre en moi, par moi, pour moi et à travers moi »? Quand nous sommes venus à Jésus et que nous possédons Sa justice et Sa bonté, alors ne pouvons-nous pas affirmer que nous sommes bons? (Assemblée : « Non. ») Quelle en est la raison? Assemblée : « C'est en Christ, ce n'est pas en nous. ») Vous êtes donc prêts à admettre que même lorsque nous avons trouvé Jésus et toute la richesse, l'honneur et la puissance qu'il y a en Lui, nous ne pouvons pas nous vanter d'être bons? Êtes-vous prêts à l'admettre? L'êtes-vous? (Voix : « Oui monsieur. ») L'êtes-vous? (Voix : « Oui monsieur. ») Très bien. Ce n'est pas tout. Je lis encore :

« Affirmez toutes les bonnes choses qui sont en vous. Glorifiez-vous d'être si bons et si aimants, et d'être honnêtes dans vos intentions de servir le bien; glorifiez-vous d'être si fermes dans ces mêmes intentions; glorifiez-vous d'être forts et en santé. »

Oui, vous pouvez peut-être vous glorifier que votre vie soit si stricte au niveau de la réforme de santé que vous bénéficiez d'une bonne santé. Vous l'avez fait; vous glorifiez-vous pour cela? « Glorifiez-vous parce que vous avez un caractère doux et charitable. »

Vous pouvez faire cela, n'est-ce pas? (Assemblée : « Non. ») Même pas quand vos péchés sont pardonnés et que vous êtes libérés de toutes ces choses par la puissance de Christ? Ne pouvez-vous pas vous glorifier de votre caractère doux et charitable, vous glorifier d'avoir un si bon caractère? (Assemblée : « Non monsieur. ») Mais il me faut lire plus loin :

« Glorifiez-vous parce que vous voyez seulement le bien en toute personne et en toute chose qui est dans le monde. Glorifiez-vous de toute bonne chose que vous voyez en vous et de toute bonne chose que vous voulez voir en vous... Vous devez vous glorifier de la bonne disposition qui est là pour vous fortifier, et vous glorifier pour le bon trait qui semble manquer pour la forcer à paraître, car vous savez que le fruit de vos lèvres sera créé pour vous. »

Maintenant c'est ce qu'on appelle la « Science Chrétienne ». Vous pouvez en lire le titre (montrant le livre). Un frère m'en a remis une copie l'autre jour. Le titre est « La Science Chrétienne » et on trouve sur la couverture une citation des Écritures : « Mes paroles ne passeront point. »

La vraie science du christianisme

Maintenant frères, n'est-il pas à peu près temps que nous commencions à croire les Écritures et les Témoignages? N'est-il pas à peu près temps que nous ayons la pensée de Jésus-Christ? (Assemblée : « Amen. ») La pensée qui confessera que ce que dit ce témoignage est vrai, un témoignage qui a dérangé tellement de frères chaque fois qu'il a été lu. Maintenant lisons-le à nouveau et voyons si vous direz qu'il est exact, que vous y croyez ou non. C'est le temps. Testimony # 31, page 44 :

« Êtes-vous en Christ? Non à moins que vous ne vous reconnaissiez comme des pécheurs errants, impuissants, condamnés. »

Vous n'êtes pas en Christ à moins que vous ne vous reconnaissiez vous-mêmes comme étant ainsi pécheurs. Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui. ») Êtes-vous prêts à vous en tenir à ceci que vous compreniez ou non comment c'est possible? (Assemblée : « Oui. ») Vous y attacherez-vous face au paganisme, à la papauté et au spiritisme dans toutes leurs phases? Alors je voudrais savoir pour quelle raison en ce monde ce ne serait pas le moment pour vous et moi d'avoir une pensée qui ne dira pas « Amen » au genre de choses que j'ai lues de cette Science anti-Chrétienne? Je reprends dans le témoignage :

« Êtes-vous en Christ? Non à moins que vous ne vous reconnaissiez vous-mêmes comme des pécheurs errants, impuissants, condamnés. Pas si vous exaltez et glorifiez le moi. »

Alors même si ces gens citent les paroles de Christ, ce n'est que de la contrefaçon. Vous savez que le volume 4 (des Testimonies) nous dit que quand Satan viendra et dira les paroles pleines de grâce que le Seigneur a prononcées, il le fera à peu près sur le même ton et mystifiera ainsi ceux qui n'ont pas la pensée de Christ. Frères, il n'y a pas de salut pour nous, il n'y a pas de sécurité pour nous, il n'y a aucun remède pour nous sinon d'avoir la pensée de Christ.

Et cela vaut pour toutes nos oeuvres aussi. Ce n'est pas seulement pour le pasteur. C'est pour chacun. Ne vous souvenez-vous pas comment, l'autre jour, dans la conférence donnée par le Dr Kellogg sur l'oeuvre missionnaire médicale, il voyait et a vu depuis longtemps une lacune dans les systèmes de médecine pour atteindre et apaiser l'esprit? Vous rappelez-vous qu'il nous a dit qu'il avait réalisé que cette lacune s'étendait à toute la pratique médicale? Il a découvert dans toute leur pratique qu'il y avait un défaut dans les systèmes médicaux, qu'il n'y avait rien qui pouvait atteindre et soulager l'esprit de l'âme malade de manière à ce que le corps puisse faire du progrès et guérir par le traitement que les médecins lui donneraient.

Frères, Christ n'a-t-Il pas comblé cette lacune présente dans tous les systèmes médicaux, dans Son propre système médical qu'Il nous a donné par Son propre Esprit? La pensée de Christ que l'infirmière ou le médecin peut apporter à ceux qui sont en détresse et malades, à ceux qui souffrent et se meurent, tournant leur esprit vers Jésus-Christ et saisissant Sa pensée, le détourne ainsi de leur ego. Le patient ainsi apaisé, le médecin peut aller de l'avant et soigner le corps; et ce dernier ira mieux, alors que le patient se réjouira des bénédictions, de la paix de Jésus-Christ et de la pensée qu'Il lui donne. Ne voyez-vous pas comment elle touche toute votre oeuvre et est omniprésente? Cette partie n'est pas nouvelle pour le docteur non plus. Mais alors que le docteur nous parlait du défaut du système médical, je veux que vous compreniez que c'est la pensée de Christ qui comblera cette lacune. Je poursuis avec le témoignage :

« Vous n'êtes pas en Christ si vous exaltez ou glorifiez le moi. »

Maintenant remarquez :

« S'il y a quelque bonté en vous, elle est totalement attribuable à la miséricorde d'un Sauveur plein de compassion. »

Maintenant ceci :

« Votre connaissance, votre réputation, votre richesse, vos talents, vos vertus, votre piété, votre philanthropie ou toute autre chose en vous ou ayant trait à vous, ne réussiront pas à unir votre âme à Christ. »

Maintenant, est-ce exact? (Assemblée : « Oui. ») Frère Underwood : « Lisez-le de nouveau s'il-vous-plaît. »

« Votre connaissance, votre réputation, votre richesse, vos talents, vos vertus, votre pitié, votre philanthropie ou toute autre chose en vous ou ayant trait à vous (même vos bonnes oeuvres), ne réussiront pas à unir votre âme à Christ. »

« Votre relation avec l'Église, la manière dont les frères vous considèrent ne vous seront d'aucune utilité à moins que vous ne croyiez en Christ. »

Maintenant remarquez cette emphase :

« Il ne suffit pas de croire à propos de Lui (notez que les mots 'à propos' sont en italique), mais vous devez croire en Lui. »

« En Lui. » Qu'est-ce que cela veut dire?

« Vous devez vous reposer totalement sur Sa grâce salvatrice. »

Voilà le christianisme. Voilà la pensée de Christ! Il n'y a aucune ruse diabolique en ceci, aucune; et il ne peut non plus y en avoir. Bien, vous pouvez aussi trouver cela dans Vers Jésus. Je lirai un passage ou deux de Vers Jésus, en commençant à la page 61 et jusqu'à la page 71 :

« Les conditions de la vie éternelle sont aujourd'hui ce qu'elles ont toujours été, ce qu'elles étaient au paradis avant la chute de nos premiers parents : une obéissance parfaite à la loi de Dieu, une justice parfaite. »

Et si vous et moi n'avons pas cela, nous n'aurons jamais la vie éternelle. Nous ne pourrons pas l'avoir maintenant ni à n'importe quel autre moment. Si vous et moi n'avons pas « l'obéissance parfaite à la loi de Dieu » du premier souffle que nous ayons jamais eu jusqu'au dernier que nous aurons, alors la vie éternelle ne nous appartient pas. Mais aussi certainement que vous et moi avons « l'obéissance parfaite à la loi de Dieu », alors la vie éternelle nous appartient dès ce moment. Mais cette « parfaite obéissance » doit couvrir toute la période allant du premier souffle que nous ayons jamais pris jusqu'à celui-ci, en ce moment et ce soir, et elle doit continuer ainsi jusqu'au dernier que nous prendrons, même si cela nous amène à dix mille ans d'ici, dans les profondeurs de l'éternité. Je ne demande pas si vous comprenez ceci, frères, croyez-y et vous le comprendrez. « Bien, ceci ne contredit-il pas une chose qu'il avait prêchée auparavant? » Cela ne contredit pas ce que j'ai prêché; c'est ce que j'ai prêché tout le temps et ce que prêche tout autre homme qui prêche l'évangile.

« Les conditions de la vie éternelle sont aujourd'hui ce qu'elles ont toujours été, ce qu'elles étaient au paradis avant la chute de nos premiers parents : une obéissance parfaite à la loi de Dieu, une justice parfaite. Si la vie éternelle nous était accordée à des conditions inférieures à celles-ci, le bonheur de tout l'univers serait alors compromis... Nous ne possédons pas de justice à nous qui nous permettre de répondre aux exigences de la loi de Dieu. »

Comment au monde allons-nous alors obtenir la vie éternelle? (Assemblée : « Par Jésus-Christ. ») Ah! « Le don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur . » Mais il nous faut avoir la « justice parfaite » avant de pouvoir obtenir ce don, ne voyez-vous pas? Alors, c'est exactement comme si le Seigneur venait à nous et disait : « Voici, en Christ est la justice parfaite; voici l'obéissance parfaite à la loi, de la naissance au tombeau; prenez cela et vous satisferez pleinement aux seules conditions auxquelles quelqu'un peut avoir la vie éternelle. »

Très bien. N'en êtes-vous pas contents? (Assemblée : « Oui. ») J'en suis si content que je ne puis faire autrement que de m'en réjouir. Il veut que j'aie la vie éternelle. Je n'ai rien en moi pour la mériter; je n'ai rien qui puisse satisfaire les seules conditions auxquelles elle peut être accordée. Tout ce que j'ai ruinerait l'univers s'Il devait m'accorder la vie éternelle à d'autres conditions. Il ne peut faire cela; mais Il veut que j'aie la vie éternelle; Il le veut à tel point qu'Il est mort afin que je puisse l'obtenir. (Assemblée : « Amen. ») Et oh, je le dis encore une fois, c'est exactement comme si Dieu qui est amour, tel qu'Il est, venait et disait : « Voici, en Christ, l'obéissance parfaite à partir du premier souffle que vous ayez jamais tiré jusqu'à votre dernier, prenez-Le, Lui et Sa justice, et alors vous aurez l'autre. » Voilà la condition. Bien! Bien! Oui monsieur.

« Nous ne possédons pas de justice à nous qui nous permettre de répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus-Christ nous a préparé une issue. »

Merci Seigneur!

« Il a vécu sur la terre au milieu des mêmes épreuves et tentations que nous avons à affronter. Il a vécu une vie sans péché. Il est mort pour nous, et maintenant, Il s'offre à prendre sur Lui nos péchés et à nous donner Sa justice. »

Quel échange! Quel échange! Frères, n'est-il pas terrible que les hommes hésitent tant, retardent et temporisent avant de tout abandonner et de faire cet échange béni? N'est-ce pas terrible?

« Si vous vous donnez à Lui et si vous L'acceptez comme votre Sauveur, alors, quelque coupable que votre vie ait pu être, vous êtes à cause de Lui considéré comme juste. Le caractère de Christ est substitué à votre propre caractère et vous êtes accepté devant Dieu comme si vous n'aviez jamais péché. »

Oui monsieur, vous et moi, quand nous avons fait cela, vous et moi paraissons devant Dieu comme si nous n'avions jamais commis de péché en ce monde comme si nous avions été des anges pendant tout ce temps. Frères, Dieu est bon! Il est bon! Oh! notre Sauveur est un merveilleux Sauveur! (Assemblée : « Amen. ») Laissons-Le mener les choses à Sa façon.

« Il y a plus. » Pourrait-il y avoir quelque chose de plus, pensez-vous? Bien, le Seigneur le dit :

« Il y a plus, Jésus change votre coeur, Il y habite par la foi. »

C'est ici qu'est la bénédiction. Quel bien pourrait m'apporter la vie éternelle avec un tel coeur? Non, Il ne s'arrête pas là, Il change le coeur.

« Et ces rapports avec Jésus par la foi, et cette reddition constante de votre volonté à la Sienne, il faut les maintenir. »

C'est la pensée que nous avons étudiée hier soir; c'est encore et toujours la même leçon.

« Tant que vous le ferez, Il produira en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. Ainsi vous pourrez dire... »

Vous pouvez dire, Dieu nous a donné la permission de dire, Il nous a dit que nous pouvons dire :

« Ainsi vous pourrez dire : 'La vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis par la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est lui-même donné pour moi.' C'est ainsi que Jésus pouvait dire à Ses disciples : 'Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera par vous.' Alors, avec Christ agissant en vous, vous manifesterez le même esprit et ferez les mêmes oeuvres. »

Vous ne pourrez faire autrement. Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement. Il est le même ici dans votre chair maintenant qu'Il était lorsqu'Il était ici en chair.

« Des oeuvres de justice et d'obéissance. Nous n'avons donc rien en nous dont nous pouvons nous glorifier. »

Merci Seigneur. Ne commencez pas à vous enorgueillir et à vous glorifier de vous-même en disant : « Je suis riche maintenant et je me suis enrichi; maintenant je suis sage; maintenant je suis correct. » Non; l'homme qui parlera ainsi en un tel moment n'est-il pas la pire créature de l'univers? Comment pourrait-il être pire? Quand il était entièrement perdu, impuissant et impur, et qu'il le confessa, disant qu'il en était ainsi, et que le Seigneur use ensuite d'une si merveilleuse compassion qu'Il lui donne tout ce qu'Il a dans l'univers, et que cet homme se lève et commence à se vanter de sa bonté et de sa grandeur, quel plus grand reproche pourrait-il jeter sur la bonté du Seigneur? Aucun, monsieur. « Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » (Assemblée : « Amen. ») Qu'il en soit ainsi!

« Nous n'avons donc rien en nous dont nous puissions tirer vanité. Nous n'avons aucun sujet de nous élever. »

L'homme qui se saisit de Jésus tel qu'Il est sera toujours humble. Cela rend un homme humble de recevoir Christ par la foi. Mais s'il ne le fait pas par la foi mais le gagne, bien sûr, il aura de quoi se vanter.

« C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur... »

Quelle est la suite selon vous?

« C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur celle que le Saint-Esprit produit en nous et par nous que reposent toutes nos espérances. »

C'est sur la justice de Christ qui nous est imputée, et sur celle que le Saint-Esprit produit dans les oeuvres que nous faisons que reposent toutes nos espérances. Puis le paragraphe suivant traite de la croyance satanique et de ce qu'est la vraie foi, ce que nous avons étudié dans les leçons précédentes. C'est toujours le même sujet.

« Plus vous vous approcherez de Jésus, plus défectueux vous serez à vos propres yeux; car votre vision spirituelle sera plus claire et vos imperfections offriront un contraste plus frappant avec la perfection de Sa nature. C'est la preuve que les charmes de Satan ont perdu leur puissance. »

Quelle est la condition de cet homme qui commence à se penser assez bon et qui se glorifie? Les charmes de Satan l'ont saisi. Même s'il a vécu avec le Seigneur pendant quinze ou vingt ans, s'il commence maintenant à penser qu'il est plutôt bon, quelle est la condition de cet homme? Il est trompé par Satan. Il est sous l'emprise des séductions sataniques. C'est tout. Il y eut un homme qui avait vécu avec Jésus-Christ pendant trente ans. Quand il a commencé, dans les premières années de sa vie avec Christ, il disait : « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. » Et près de trente ans plus tard, alors qu'il approchait de la fin de sa vie, il déclara : « C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont j'étais le premier. » (Assemblée : « Je suis le premier. ») Non, j'étais le premier. (Assemblée : « Non, je suis le premier. ») Oh non. Quand il était Saul de Tarse, persécutant les saints, c'est alors qu'il était le premier des pécheurs. (Assemblée : « Non, je suis le premier. ») Amen. Exactement.

« Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » Quand? (Assemblée : « Maintenant. ») Après avoir vécu trente ans avec Christ? (Assemblée : « Oui. ») En effet. « Je suis le premier. » Oh, il avait une telle vision du Seigneur Jésus, de Sa sainteté, de Sa parfaite pureté, que lorsqu'il se regardait, il se considérait lui-même comme séparé de Christ, comme le pire de tous les hommes! C'est cela le christianisme. C'est cela la pensée de Christ. L'autre, c'est la pensée de Satan.

« C'est la preuve que les charmes de Satan ont perdu leur puissance et que l'influence vivifiante de l'Esprit de Dieu vous tire de votre léthargie. Un amour profond pour Jésus ne peut demeurer dans le coeur qui ne réalise pas son propre état de péché. L'âme transformée par la grâce de Christ admirera Son divin caractère; mais si nous ne voyons pas notre propre difformité morale, nous avons la preuve indubitable que nous n'avons pas encore discerné la beauté et l'excellence de Christ. Moins nous trouverons de choses estimables en nous, mieux nous comprendrons la pureté infinie et l'amour de notre Sauveur. » (Vers Jésus, p. 64)

C'est cela le christianisme, mes frères. Maintenant étudions la Bible pour voir exactement ce qu'elle dit. Qu'en dites-vous? Frères, nous sommes ici à cette conférence, à cette réunion, dans une position effrayante. C'est tout simplement effrayant. Je l'ai déjà mentionné une fois auparavant; mais je le réalise encore plus ce soir. Je ne peux m'en empêcher, frères. Nous sommes ici dans une position effrayante. Aucun d'entre nous n'a jamais imaginé le destin effrayant qui dépend des jours passés ici. (Frère Olsen : « C'est vrai. ») Frères, alors que les jours passent, notre désir de chercher Dieu devient-il plus profond? Le devient-il? Le devient-il ou tombe-t-il dans une accalmie?

Lorsque nous avons commencé, nos premières leçons étaient toutes fraîches; elles étaient nouvelles; elles nous ont apporté la vérité d'une manière forte, claire et positive afin que nous puissions voir et elles ont eu un effet. Les coeurs ont été touchés comme le dit l'Écriture, « comme les arbres d'un bois sont agités par le vent ».

Mais frères, la brise s'est-elle adoucie? Qu'en est-il maintenant? Frères, si nos impressions, le sentiment de notre besoin, notre sincérité ne s'approfondissent pas davantage au fur et à mesure que ces réunions avancent, alors il y a quelque chose qui ne va pas avec nous en particulier. Je ne parle pas de nous collectivement et de façon générale; la seule façon dont nous pouvons saisir ceci, c'est que chacun de nous y parvienne individuellement, pour lui-même; si je ne fais pas cela, si vous ne faites pas cela, il y a quelque chose qui ne va pas.

« Ils ne se couvriront point de leurs oeuvres »

Maintenant frères, une autre idée. Nous avons été obligés par l'Esprit de Dieu, de considérer les oeuvres de l'esprit charnel et ses conséquences pour l'homme, comment il le trompera de toutes sortes de façons : par le paganisme, la papauté et l'image de la papauté, le dragon, la bête et le faux prophète. Nous l'avons vu et le Seigneur veut ici nous enseigner une leçon. Maintenant que nous l'avons vu, frères, que chacun de nous abandonne toute attache, que l'âme laisse tomber toute chose avec cette spontanéité enfantine qui lui permettra de recevoir ce que Dieu veut lui donner. (Assemblée : « Amen. ») Continuons à sonder notre coeur et à confesser nos péchés. Jésus ne nous a-t-Il pas dit : « Aie donc du zèle et repens -toi »? Que veut dire le mot « donc »? Pour cette raison, pour ces raisons. Voyons ce qu'il avait dit auparavant.

« Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. » ( Apocalypse 3.15-19 )

Qu'est-ce que ce « donc » englobe? Comprend-il tout? La première chose qu'Il dit est : « Je connais tes oeuvres », et la dernière « Aie donc du zèle et repens-toi ». Êtes-vous prêts à vous repentir de vos oeuvres maintenant? L'êtes-vous? Êtes-vous prêts à admettre que les oeuvres que vous avez faites ne sont pas aussi bonnes que si Jésus-Christ avait Lui-même été présent et les avait faites à votre place? (Voix : « Oui, mille fois oui. ») Quel bien ces oeuvres vont-elles vous faire? Sont-elles parfaites? Sont-elles des oeuvres justes? « Tout ce qui n'est pas le produit de la foi est péché. » Y a-t-il ou y a-t-il eu quelque oeuvre de votre part qui n'ait pas été produite par la foi, qui ait eu en elle une part d'égoïsme?

N'oubliez pas ce vêtement que nous devons acheter, ce vêtement « tissé sur le métier du ciel, qui n'a en lui aucune fibre de conception humaine ». Alors si vous et moi avons faufilé un seul fil de notre invention dans cette vie que nous avons professé vivre en Christ, nous avons ruiné le vêtement. Frères, supposez-vous que vous et moi avons passé les derniers quinze ou vingt ans de façon si parfaite que nous n'avons jamais introduit un seul fil d'invention humaine dans notre caractère par nos actions? (Assemblée : « Non. ») Alors nous pouvons nous repentir de cela, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Je veux simplement appeler votre attention sur ce point ce soir.

Et maintenant, pendant les quelques minutes qui restent, lisons quelques passages des Écritures. Ésaie 59.6. Quel chapitre précède ce chapitre 59? (Assemblée : « Le chapitre 58. ») À quel temps se rapporte le chapitre 58? (Assemblée : « À notre temps. ») Bien alors, est-ce que le chapitre 59 s'applique à l'époque de 700 ans avant J.-C. ou maintenant? (Assemblée : « Il s'applique maintenant. »)

« Leurs toiles ne deviendront point des vêtements, et ils ne se couvriront point de leurs oeuvres; leurs oeuvres sont des oeuvres d'iniquité, et l'acte de violence est dans leurs mains. »

Qu'est-ce que ces gens essayaient de faire? Qu'est-ce que ces gens essayaient de faire avec leurs oeuvres? (Assemblée : « Se couvrir de leurs oeuvres. ») Quand Il dit « Ils ne se couvriront point de leurs oeuvres », ceci nous montre clairement qu'ils essayaient de se couvrir de leurs oeuvres. Maintenant dit-Il la vérité? (Assemblée : « Oui. ») Alors quand Il nous dit, à vous et à moi, que nous avons essayé de nous couvrir de nos oeuvres, ne dit-Il pas par là que nous avons en réalité peu importe ce que nous professons mis notre confiance dans la justice ou la justification par les oeuvres? (Assemblée : « Oui. ») Alors n'est-ce pas ce que dit le message de Laodicée : « Je connais tes oeuvres. »? Et qu'est-ce que nos oeuvres ont fait pour nous? Elles nous ont rendu malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. Que veut-Il que nous ayons? « Des vêtements blancs afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. »

Quelle est notre condition? Vous savez très bien que nos efforts n'ont pas accompli grand-chose. Chacun a essayé de faire de son mieux vous savez vous-mêmes que ce fut la chose la plus décourageante que vous ayez jamais essayée de faire en ce monde. Vous savez vous-mêmes que vous vous êtes assis et avez pleuré parce que vous ne pouviez pas faire suffisamment bien pour faire face au jugement. (Une voix : « Nous ne pouvions même pas agir assez bien pour nous satisfaire. ») Non; nous avons été capables de voir notre nudité quand nous avons essayé de notre mieux de nous couvrir. Vous savez que c'est ainsi. Maintenant frères, le Seigneur a dit que c'était ainsi, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») N'est-il pas temps que nous disions : « Seigneur, c'est ainsi »? Je le cite : « Ils ne se couvriront pas de leurs oeuvres : leurs oeuvres sont des oeuvres d'iniquité, et l'acte de violence est dans leurs mains. »

Maintenant le Seigneur veut que nous soyons vêtus. Il veut que nous soyons vêtus afin que la honte de notre nudité ne paraisse pas. Il veut que nous ayons Sa justice parfaite conformément à l'idée parfaite qu'Il Se fait de ce qu'est la justice. Il veut que nous ayons ce caractère qui passera le test du jugement sans accroc, sans une question, sans un doute. Acceptons-le de Sa part comme le don béni et gratuit qu'il est.

Maintenant frères, dans la prochaine leçon, mon plan est que nous abordions directement les Écritures et voyions exactement ce qu'elles nous disent à vous et à moi à propos de la façon dont nous pouvons nous saisir de Jésus-Christ, de toute Sa justice et de tout ce qu'Il possède, sans oublier quoi que ce soit. Qu'en dites-vous? (Assemblée : « Amen. »)