La source ultime de connaissance
Ce soir, nous commencerons là où nous nous sommes arrêtés l'autre
soir, avec la pensée qui était devant nous, afin de poursuivre
maintenant notre étude du sujet tel qu'il est présenté dans la Bible.
Je pourrais prendre du temps et tout le lire à partir des Témoignages
et de Vers Jésus. Je pourrais tout aussi bien prêcher à partir de ces
sources que de la Bible. Mais je rencontre cette difficulté : les
frères semblent si prêts à se contenter de ce que nous y lisons qu'ils
ne voudront pas aller à la Bible pour l'y trouver. C'est ce à quoi
servent les Témoignages et Vers Jésus : ils doivent nous conduire à
voir ce qui est dans la Bible et à l'obtenir de cette source.
Maintenant je les éviterai délibérément, non qu'il y ait quelque chose
de mal à les utiliser, mais ce que nous voulons, frères, c'est saisir
la pensée dans la Bible et savoir où elle se trouve. Et c'est ainsi
que le Seigneur nous l'a indiqué dans les Témoignages. Laissez-moi
vous le lire :
« La parole de Dieu est suffisante pour éclairer l'esprit le plus
obscurci et peut être comprise de ceux qui ont quelque désir de la
comprendre. Mais en dépit de tout ceci, certaines personnes qui
professent faire de la parole de Dieu leur sujet d'étude se trouvent
en opposition directe avec ses enseignements clairs. Alors, pour
qu'hommes et femmes soient sans excuse, Dieu a donné des témoignages
clairs et précis afin de les ramener à la parole qu'ils ont négligé de
suivre.
« La parole de Dieu abonde en principes généraux devant nous permettre
de former des habitudes de vie correctes, et les Témoignages, généraux
et personnels, ont été calculés pour attirer plus particulièrement
leur attention à ces principes...
« Vous n'êtes pas familiers avec les Écritures. Si vous aviez fait de
la parole de Dieu votre sujet d'étude, avec le désir d'atteindre la
norme biblique et la perfection chrétienne, vous n'auriez pas eu
besoin des Témoignages. C'est parce que vous avez négligé de vous
familiariser avec le Livre inspiré de Dieu qu'Il a cherché à vous
atteindre par des témoignages simples et directs, appelant votre
attention à la parole inspirée à laquelle vous avez négligé
d'obéir.
« Aucune vérité additionnelle n'a été apportée; mais Dieu a, par les
Témoignages, simplifié les grandes vérités déjà données, et de Sa
propre manière les a placées devant les gens, pour éveiller et
impressionner l'esprit par ces choses, afin que tous soient sans
excuse... Les Témoignages ne doivent pas abaisser la parole de Dieu,
mais l'exalter et y attirer la pensée, afin que la belle simplicité de
la vérité puisse les impressionner tous. »
Il existe aussi une autre raison pour laquelle nous voulons ainsi
obtenir ces vérités et voir qu'elles sont dans la Bible. C'est qu'en
partant de ce séminaire et de cette Conférence, nous ne devons aller
prêcher rien d'autre que cette vérité; et nous devons prêcher à des
gens qui ne croient pas aux Témoignages. Or, les Écritures nous ont
dit que les prophéties ne sont pas pour ceux qui ne croient pas, mais
pour ceux qui croient. Les langues sont un signe pour ceux qui ne
croient pas; les prophéties sont un signe pour ceux qui croient (
1 Corinthiens 14.22
). Maintenant quand nous allons prêcher ce message
aux gens qui ne savent rien des Témoignages, il nous faut leur
enseigner ce que dit la Bible et nous devons enseigner de cette source
seulement. Si nous devions prêcher à nos propres gens, l'utilisation
des Témoignages et de tous les autres aides serait très bien, mais
même là, si leur esprit était tourné vers ces sources et non dirigé
par ces dernières vers la Bible comme telle, alors cet emploi des
Témoignages ne serait pas ce que le Seigneur a conçu être un bon
emploi des Témoignages.
Le secret du chrétien d'une vie heureuse
Maintenant j'ai vu cette même chose agissant d'une autre façon. Il y a
un livre dont bien des gens font tout un plat : Le secret du chrétien
d'une vie heureuse. J'ai vu des gens qui ont lu ce livre et en ont
tiré un bien considérable, selon leur perception, et qui a été pour
eux une grande lumière, une source d'encouragement et de bien; mais
même alors, ils n'ont pas pu aller à la Bible et l'y trouver. Frères,
je veux que chacun de vous comprenne que la Bible contient davantage
sur le secret du chrétien d'une vie heureuse que dix mille exemplaires
de ce livre. (Assemblée : « Amen. ») Je n'ai pas vu ce livre depuis
longtemps. Je pense que je l'ai vu pour la première fois il y a cinq
ou six ans. Quelqu'un l'avait et le lisait; et il m'a demandé si je
l'avais vu. J'ai dit non. Il m'a demandé si je voulais le lire. J'ai
dit : « Oui, je le lirai » et je l'ai lu. Mais quand je l'ai lu, je
savais que j'avais déjà appris davantage dans la Bible sur le secret
du chrétien d'une vie heureuse que ce que ce livre en contenait. J'ai
trouvé que j'avais obtenu davantage de connaissance sur le secret du
chrétien d'une vie heureuse dans la Bible que ce que cette personne
avait obtenu dans ce livre. J'aimerais que les gens apprennent à tirer
de la Bible ce qu'elle contient, directement. (Assemblée : « Amen. »)
Si ce livre peut aider des gens à trouver ce secret dans la Bible, et
beaucoup plus, très bien. Mais je savais que ce livre n'a rien qui
ressemble au secret du chrétien d'une vie heureuse, secret que tous
peuvent trouver dans la Bible.
Oh! j'ai entendu dire une fois, on m'a appris que j'avais obtenu ma
lumière de ce livre. Voici le Livre où j'ai obtenu mon secret du
chrétien d'une vie heureuse (soulevant la Bible) et c'est le seul
endroit. Et je l'ai obtenu avant d'avoir vu l'autre livre ou d'avoir
su qu'il existait. Et je le répète, quand j'en suis venu à lire
l'autre, je savais que je possédais plus sur le secret du chrétien
d'une vie heureuse que ce qu'il y a dans ce livre. Et il en sera ainsi
de toute autre personne qui lira la Bible et y croira.
Rétrospective
Maintenant j'aimerais vous poser quelques questions sur ce que nous
avons vu. Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison? (Assemblée : «
C'est l'enseignement de la justice selon la justice. ») Qu'est-ce que
le grand cri? (Assemblée : « Le message de la justice de Christ. ») «
Le grand cri a déjà commencé dans le message de la justice de Christ.
» D'où vient la pluie de l'arrière-saison? (Assemblée : « De Dieu. »)
En entier? (Assemblée : « Oui. ») Qu'est-ce que c'est? « L'Esprit de
Dieu. »
Maintenant mettons simplement ces deux choses ensemble. L'enseignement
de la justice selon la justice le message de la justice c'est le grand
cri, c'est la pluie de l'arrière-saison; c'est la justice de Christ.
Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui. ») La pluie de l'arrière-saison
descend du ciel. Quelle est la quantité de cette pluie de
l'arrière-saison qui vient de moi? (Assemblée : « Aucune. ») Quelle
quantité puis-je fabriquer? (Assemblée : « Aucune. ») Vraiment?
(Assemblée : « Oui. ») Je ne peux pas en fabriquer la moindre
quantité? Aucune quantité ne peut provenir de moi? D'où vient-elle?
(Assemblée : « Du ciel. ») La recevrez-vous de cette façon? La
recevrez-vous du ciel? (Assemblée : « Oui. »)
Maintenant c'est ici que nous sommes arrivés l'autre soir. Êtes-vous
prêts à la recevoir du ciel? (Assemblée : « Oui. ») Tous ici sont-ils
prêts ce soir à accepter cette justice comme venant du ciel?
(Assemblée : « Amen! ») Selon Dieu, sans demander que Dieu en accepte
une portion de notre part? Êtes-vous prêts? (Assemblée : « Oui. »)
Quiconque est prêt à prendre cette justice qui vient du ciel peut
recevoir la pluie de l'arrière-saison. (Assemblée : « Amen! »)
Quiconque ne l'est pas mais veut que le Seigneur en accepte une partie
de sa part ne peut recevoir la pluie de l'arrière-saison, il ne peut
recevoir la justice de Dieu, il ne peut recevoir le message de la
justice de Christ.
Qu'est-ce que la pluie de l'arrière-saison? (Assemblée : « La justice.
») Sommes-nous dans le temps de la pluie de l'arrière-saison?
(Assemblée : « Oui. ») Que devons-nous demander? (Assemblée : « La
pluie. ») Qu'est-ce que c'est? (Assemblée : « L'enseignement de la
justice selon la justice. ») D'où vient-elle? (Assemblée : « Du ciel.
») Pouvons-nous l'obtenir? (Assemblée : « Oui. ») Pouvons-nous
l'obtenir maintenant? (Assemblée : « Oui. ») Alors la pluie de
l'arrière-saison étant la justice de Dieu, Son message de justice et
le grand cri, étant tout cela et devant venir du ciel : nous sommes
maintenant dans le temps de cette pluie, nous devons la demander et la
recevoir. Alors qu'est-ce qui peut nous empêcher de recevoir la pluie
de l'arrière-saison maintenant? (Assemblée : « L'incrédulité. »)
Je lirai pour commencer un passage de ce petit livre. Nous l'avons lu
une fois auparavant, on le trouve à la page 9 de « Danger d'adopter
une politique du monde » :
« En tant qu'Intercesseur et Avocat de l'homme, Jésus conduira tous
ceux qui sont prêts à être conduits en disant : 'Suivez-moi en haut,
pas à pas, là où brille la claire lumière du Soleil de justice.' Mais
tous ne suivent pas la lumière. Certains s'éloignent du sentier sûr,
qui est à chaque pas un sentier d'humilité. Dieu a confié à Ses
serviteurs un message pour ce temps... Je ne voudrais pas maintenant
vous rappeler les preuves données au cours des deux dernières années
(maintenant quatre ans) de l'action de Dieu par le biais des
serviteurs qu'Il S'est choisis, mais l'évidence présente de Son oeuvre
vous est révélée et vous êtes maintenant dans l'obligation d'y croire.
»
Croyez-vous cela? Quel est le message dont il est ici parlé que Dieu a
donné à Ses serviteurs pour ce temps? (Assemblée : « Le message de la
justice. ») Le message de la justice de Jésus-Christ. C'est un
témoignage qui a été méprisé, rejeté et critiqué pendant deux années
et deux années ont passé depuis ce temps. Mais l'évidence de son
action est maintenant révélée et qu'est-ce que dit Dieu à chacun de
nous? « Vous êtes maintenant dans l'obligation de croire » à ce
message. Alors quiconque n'y croit pas devra simplement en répondre à
Dieu, n'est-ce pas? C'est tout. Bien alors commençons.
À la recherche de Sa justice
Il y a une autre parole à laquelle j'aimerais attirer votre attention.
Vous vous souviendrez qu j'ai lu
Ésaïe 59.6
au cours de la dernière
leçon; c'était à propos de ces gens qui essaient de se couvrir de
leurs oeuvres. Au quatrième verset, nous avons ces mots : « Aucun ne
fait appel à la justice ». Après la leçon, frère Starr a attiré mon
attention sur la traduction allemande et c'est, a-t-il dit : «
Personne ne prêche la justice. » J'ai consulté la Version Révisée et
elle dit : « Personne ne poursuit la justice » ou dans la marge «
Personne ne fait appel à la justice ». J'ai regardé la traduction
littérale de Young et elle dit de même : « Personne ne fait appel à la
justice ».
Ainsi vous pouvez voir la pensée qui est exprimée dans ce verset : «
Personne ne poursuit », c'est-à-dire, ne courtise, ne demande, ne prie
« pour la justice ». Personne ne la demande. La même idée se retrouve
véhiculée dans l'allemand mais elle est exprimée en d'autres termes :
« Personne ne prêche la justice ». Bien, n'est-ce pas ce que le
Seigneur dit? Ils essaient de se couvrir de leurs oeuvres, et ce n'est
pas là la justice.
Dans
Ésaïe 54,
la dernière phrase du chapitre dit : « Ceci est
l'héritage des serviteurs du Seigneur et leur justice est de moi, dit
le Seigneur. » Leur justice est de qui? D'eux-mêmes? (Assemblée : « Du
Seigneur. ») Leur justice vient-elle de leurs oeuvres? Non, « leur
justice est de moi, dit le Seigneur. » Qu'en dites-vous? (Assemblée :
« Amen. ») Alors n'importe quel homme qui attend, cherche ou espère
une quelconque justice qui ne vient pas de Dieu, quoi ensuite?
Qu'obtient-il? (Une voix : « Des vêtements souillés. ») Ce n'est pas
du tout la justice. Même ceux qui veulent l'obtenir de leurs propres
oeuvres, réussiront-ils? (Assemblée : « Non. ») Est-ce la justice de
Dieu? (Assemblée : « Non monsieur. »)
La seule façon dont Dieu peut Se manifester dans nos oeuvres, c'est
d'abord en L'ayant en nous et en ayant Sa justice; et notre seule
espérance est dans la justice de Christ qui nous est imputée et dans
celle qui est accomplie en nous par Son Saint-Esprit. Ceci ramène le
sujet au point précis où frère Prescott s'est arrêté. Voyez-vous que
c'est Christ en nous, cette présence vivante qui fait l'oeuvre juste
et que c'est par le Saint-Esprit? C'est ce que le Saint-Esprit
apporte, c'est le déversement de la pluie de l'arrière-saison,
n'est-ce pas? Vous voyez que nous ne pouvons rien étudier d'autre.
C'est le message pour nous maintenant. Recevrons-nous le message?
Quand nous recevons le message, que recevons-nous? (Assemblée : «
Christ. ») Quand nous Le recevons, qu'avons-nous? (Une voix : « Le
Saint-Esprit. La pluie de l'arrière-saison. ») Ceci viendra plus
pleinement par la suite.
Maintenant une autre chose, frères. Je ne veux pas que vous attendiez
la fin de la réunion pour recevoir la pluie. Ce n'est pas du tout
nécessaire. Ce que le Seigneur veut, c'est que vous et moi venions ici
chaque soir, que nous assoyions et la recevions telle qu'Il la donne.
Exactement comme Il le dit. Ouvrez simplement votre coeur et votre
esprit au Seigneur et dites-Lui : « Seigneur, qu'il en soit ainsi. »
(Assemblée : « Amen. ») N'attendez pas d'être sortis de cet endroit. «
Bien, dira quelqu'un, devons-nous nous asseoir ici et accepter tout ce
qu'on nous dit sans aucune question? » Non, pas dans ce sens. Mais
nous devons nous asseoir ici et recevoir une telle mesure de l'Esprit
de Dieu que nous pouvons voir ce qu'Il nous donne par cette parole qui
est la vérité divine et l'accepter parce qu'elle est la vérité divine.
(Assemblée : « Amen. »)
Frère D. C. Babcock : Frère Jones, s'il vous plaît, lisez Job
29.23.
Frère Jones : Très bien. « Ils comptaient sur moi comme sur la pluie,
ils ouvraient leur bouche toute grande comme pour la pluie de
l'arrière-saison. » Très bien. Que ferons-nous? Qu'est-ce que le
Seigneur veut que nous fassions? Attendre de Son Esprit la pluie.
Ouvrez votre esprit; attendez la pluie de l'arrière-saison. Qu'a-t-il
dit par le biais de David? « Ouvre ta bouche toute grande et je la
remplirai. » Frères, assoyons-nous ici et ouvrons notre bouche comme
de petits oiseaux; vous savez comment fait l'oiseau; c'est comme s'il
n'avait rien d'autre qu'une bouche. C'est ce qu'Il veut que nous
fassions.
Ne pouvons-nous pas faire confiance à Dieu qu'Il nous donnera ce qu'Il
veut que nous ayons? Frères, il y a une question à ce sujet que
j'aimerais poser : Quand nous arrivons dans un endroit comme celui-ci,
quand nous venons ici en compagnie de centaines de gens qui cherchent
le Seigneur, quand nous venons ici nous enquérir du chemin qui mène à
Sion, nos regards tournés dans cette direction, est-il nécessaire que
nous nous venions ici de manière soupçonneuse, évitant de regarder le
Seigneur en face comme si nous n'osions pas Lui faire confiance dans
ce qu'Il va nous donner? Est-ce honnête? (Assemblée : « Non. ») Est-ce
juste? (Assemblée : « Non. ») Non monsieur. Je crois à ce point au
Seigneur que lorsque nous nous rassemblons pour Le chercher de tout
notre coeur et que chaque personne ouvre grand son coeur pour recevoir
ce que le Seigneur a à donner, elle ne recevra rien d'autre que ce que
Dieu donne. Et l'homme qui vient à un endroit comme celui-ci, avec ses
soupçons éveillés et prêt à regarder le Seigneur d'un air suspicieux,
cet homme ne traite pas le Seigneur comme une personne doit Le traiter
: il traite le Seigneur exactement comme une personne pourrait
honnêtement traiter le diable. N'est-ce pas ce qu'il fait?
Maintenant frères, traitons le Seigneur avec honnêteté; soyons
honnêtes avec Lui et Il sera honnête avec nous. « Celui qui se montre
entêté envers le Seigneur, le Seigneur Se montrera entêté avec lui. »
Si vous et moi traitons le Seigneur honnêtement, Il nous traitera
exactement comme Dieu traite les gens. Ainsi je dis, il n'est pas
nécessaire que nous venions dans cette maison avec le moindre soupçon
à savoir si le Seigneur nous donnera les choses avec justice. Il le
fera; je vais m'attendre à ce qu'Il le fasse et je vais par conséquent
recevoir de nombreuses bénédictions de cette réunion. C'est réglé.
Le don de la justice
Maintenant
Romains 5.17
: « Si par l'offense d'un seul la mort a régné
par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la
grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par
Jésus-Christ lui seul. » Alors qu'est-ce que la justice dans ce
verset? (Assemblée : « Un don. ») Vraiment? (Assemblée : « Oui
monsieur. ») « Leur justice vient de moi, dit le Seigneur. » C'est un
don de justice. Comment nous vient-il alors? (Assemblée : « C'est un
don. »)
Maintenant mettons ces deux choses ensemble : « Leur justice est de
moi » c'est un don. Celui qui la reçoit, que reçoit-il? (Assemblée : «
Un don. ») Celui qui la reçoit comme le don qu'elle est, que
reçoit-il? (Assemblée : « La justice. ») Selon quoi? Selon l'idée
divine de la justice. Dieu nous donnera-t-Il quoi que ce soit d'autre
que ce qui est la justice à Ses yeux et selon Sa propre conception?
(Assemblée : « Non. ») Voyez-vous le point? Alors celui qui ne reçoit
pas la justice de Dieu comme le don gratuit de Dieu, l'a-t-il?
(Assemblée : « Non. ») Il ne peut l'obtenir ainsi car c'est un don.
Elle vient de Dieu. Elle vient de Dieu comme le précieux don qu'elle
est. Par conséquent, puisqu'elle est de Dieu et qu'Il la donne comme
Son propre don, c'est à moi de l'obtenir de la manière prévue par
Dieu. Il donne ce qui Lui appartient et Il le donne selon Sa propre
conception. C'est le véritable article; c'est la justice de Dieu
seule.
Alors ne voyez-vous pas en ceci qu'il n'y a pas de place pour un seul
fil de conception humaine? Nous ne pouvons pas l'y faufiler du tout.
Ne voyez-vous pas l'ample provision que le Seigneur a faite pour que
nous puissions avoir le vêtement parfait qu'Il a Lui-même tissé, qui
est la justice même de Dieu et qui nous rendra parfaits maintenant, au
temps des plaies, et à tout autre moment et pour toute l'éternité?
Frères, je suis heureux qu'il en soit ainsi. Je suis aussi heureux
qu'on puisse l'être.
Une soeur m'a récemment dit qu'avant ce temps, il y a quatre ans, elle
ne faisait que se lamenter de son état et se demandait comment au
monde arriverait le temps du retour du Seigneur, s'Il devait attendre
que Son peuple soit prêt à Le rencontrer. Car elle disait que
considérant la manière dont elle s'y était appliquée et elle avait
travaillé aussi fort que quiconque en ce monde, pensait-elle elle
voyait qu'elle ne faisait pas suffisamment de progrès, qu'elle
n'allait pas assez vite pour permettre au Seigneur de revenir dans un
temps raisonnable; et elle ne pouvait pas voir comment le Seigneur
pouvait revenir.
Elle s'inquiétait à ce propos; mais elle m'a dit que lorsque ses amis
sont revenus à la maison après Minnéapolis et qu'ils lui ont dit : «
Bien, la justice du Seigneur est un don, nous pouvons recevoir la
justice de Christ comme un don et nous pouvons l'avoir maintenant. » «
Ô, m'a-t-elle dit, cela m'a réjouie, cela m'a éclairée; car alors je
pouvais voir comment le Seigneur pouvait revenir très bientôt. Quand
Il nous donne Lui-même le vêtement, le caractère qui nous prépare pour
le jugement et pour le temps de détresse, je pouvais alors voir
comment Il pouvait revenir aussitôt qu'Il le voudrait. » « Et,
a-t-elle dit, cela m'a réjoui et je suis heureuse depuis ce temps. »
Frères, j'en suis content aussi, tout le temps.
Maintenant, il y a du bon sens dans cette chose aujourd'hui. Vous
savez que nous sommes tous passés par là. Vous vous rappelez du temps
où nous nous sommes assis et avons réellement pleuré parce que nous ne
pouvions pas faire assez bien pour satisfaire notre propre évaluation
de ce qui était bien; et comme nous nous attendions à ce que le
Seigneur revienne bientôt, nous redoutions la nouvelle que ce soit si
proche; car comment pourrions-nous jamais être prêts? Merci Seigneur,
nous pouvons tous être prêts. (Assemblée : « Amen. ») Car Il fournit
le vêtement de noces. Le Maître de la noce fournit toujours le
vêtement de noces. Il est maintenant le Maître du souper de noces; et
Il va venir très bientôt; Il dit : « Voici le vêtement qui te
permettra d'y assister. » Maintenant il y a certaines personnes qui ne
peuvent assister à la fête parce qu'elles n'ont pas revêtu le vêtement
de noces, mais le Seigneur l'offre à tous comme un don gratuit et si
quelqu'un ne le prend pas, qui est à blâmer?
Croire sans douter
Autre chose : croyez-vous maintenant réglons cela avant d'aller plus
loin. Je veux savoir combien de gens dans cette salle croient
réellement, honnêtement dans leur coeur, que Dieu est capable de dire
ce qu'Il pense quand Il s'exprime? (Assemblée : « Moi. ») Alors quand
vous et moi lisons ce qu'Il dit, tel qu'Il le dit dans la Bible, je
veux savoir s'il est d'une quelconque utilité pour vous et moi d'aller
à un autre endroit dans la Bible et de chercher un autre texte pour
voir s'il ne contredit pas le premier? Le Seigneur est-Il capable de
raconter Sa propre histoire à Sa façon sans Se contredire? (Assemblée
: « Oui. ») Nous avons suffisamment pensé ainsi. Aussi je ne propose
pas d'harmoniser tous les textes des Écritures dans tout le travail
que j'aurai à faire lors de ce séminaire. Je pense que le Seigneur a
bien expliqué les choses telles qu'elles sont. Je ne pense pas qu'Il
ait besoin de mon aide. Je pense plutôt que c'est moi qui ai besoin de
Son aide pour constater qu'il n'y a aucune contradiction dans les
textes. Et je pense que s'il me semble y avoir contradiction, j'ai
encore plus besoin de Son Esprit pour voir qu'il n'y en a pas. Et au
lieu d'essayer d'harmoniser la dite contradiction, je vais me dire que
le Seigneur connaît tout à ce propos; et j'attendrai qu'Il me donne
une compréhension suffisante pour voir qu'il n'y a là aucune
contradiction.
Aussi ce que je veux maintenant et une fois pour toutes, c'est que
lorsque vous lisez quoi que ce soit dans la Bible, vous acceptiez que
cela exprime exactement ce qui y est écrit et que vous n'ayez pas
besoin de courir partout dans la Bible pour voir l'autre côté de la
médaille. Il n'y a pas d'autre côté; il n'y en a qu'un. « Bien alors,
comment allez-vous expliquer tout ce qu'il y a dans la Bible quand les
gens vous le demanderont? » C'est là la difficulté; les hommes vont
prêcher l'évangile et ils pensent que s'ils ne peuvent pas tout
expliquer ce que les gens leur demandent, cela jettera un grand
discrédit sur leur ministère. Non monsieur; il serait bien pour vous
de reconnaître qu'il y a dans la Bible des choses que vous n'avez pas
encore pleinement saisies.
Ce que le Seigneur demande de notre part est déclaré dans
2 Timothée 2.7
et c'est la clef de toute étude de la Bible; ce sont les
instructions de Dieu pour une étude biblique : « Considère ce que je
dis, et le Seigneur te donnera de l'intelligence en toutes choses. »
La seule chose qu'Il nous demande à vous et moi, c'est de considérer
ce qu'Il dit; et si nous devons le considérer pendant dix, quinze ou
vingt ans pour en découvrir le sens, nous découvrirons que cela valait
la peine d'attendre vingt ans; nous ne serons pas du tout
désappointés. Gardez à l'esprit que plus longtemps vous aurez à
considérer un texte pour découvrir ce qu'il contient, plus il aura de
la valeur quand vous le comprendrez. Il n'y a donc pas de place pour
le découragement, jamais. Par conséquent, si je ne peux pas en mesurer
la profondeur, je serai heureux qu'il soit si profond que lorsque je
l'aurai compris, je m'en réjouirai tout le reste de ma vie.
Tout ce que nous avons à faire dans ces leçons, c'est de considérer ce
qu'Il dit et dépendre de Lui pour nous en donner la compréhension.
C'est tout. C'est tout ce que je puis faire et toute personne qui le
fera en tirera plus que celle qui ne considère pas ce qu'Il dit.
Alors leur « justice est de moi, dit le Seigneur ». C'est ce qu'Il
dit. (Assemblée : « Oui. ») C'est un don de justice; c'est un don,
n'est-ce pas? Maintenant comment recevons-nous un don? « La justice
est de moi. » Il la donne, en don gratuit; comment l'obtenons-nous?
(Assemblée : « Par la foi. ») Par la foi. Par la foi. Gardons aussi à
l'esprit la définition que nous avons étudiée de ce qu'est la foi : ce
n'est pas une croyance satanique, ce n'est pas là la foi du tout; mais
c'est une soumission à la volonté de Dieu, une reddition du coeur à
Dieu, nos affections étant centrées sur Lui, voilà la foi. C'est
l'idée divine de la foi. Il s'agit de lire avec foi et de nous saisir
de cette parole en croyant ce dont Il a parlé dans Sa parole.
De foi en foi
Remarquez ceci : la parole est reçue par la foi; elle est connue par
la foi : mais lisons le texte et voyons s'il en est bien ainsi.
Romains 1.17. Le
verset 16
parle de l'évangile. « Car en lui est
révélée la justice, de foi en foi. » Qu'est-ce qui seule peut
l'obtenir donc? (Assemblée : « La foi. ») Non de la foi aux oeuvres
mais de foi en foi. Mais qu'est-ce que la foi? La soumission de notre
volonté à Lui, l'abandon de notre coeur à Lui, nos affections centrées
sur Lui. C'est l'abandon du moi qui prend ce que Dieu dit comme un
fait; en d'autres termes, la foi est simplement ceci : lorsque Dieu
dit une chose, et que vous et moi la lisons, nous disons : « C'est
ainsi. » Voilà la foi!
La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole
de Dieu.
Romains 10.17.
Quelle est alors la source de la foi?
(Assemblée : « La parole de Dieu. ») Comment la foi nous vient-elle?
(Assemblée : « En entendant la parole de Dieu. ») La foi nous vient
par la parole de Dieu. C'est la source, la fontaine de la foi. Alors
quand cette parole est lue, vous l'acceptez et dites : « C'est ainsi.
» Je la prends telle quelle, sans aucune tentative de me l'expliquer
moi-même. Je la prends telle que Dieu la dit; je la reçois exactement
comme Il la dit; je m'appuie sur elle exactement comme Il la dit; Il
me la fait comprendre, alors je veux savoir si je ne dois pas recevoir
cette parole et dans cette parole exactement ce qu'Il a à me donner
dans cette parole. Assurément. Ceci nous empêche aussi d'y insérer
quelque fil de conception humaine.
La parole est donc une parole de foi; elle vient par la foi; nous la
recevons de cette façon. Alors ne voyez-vous pas qu'avec l'homme qui
ne comprend pas et commence à douter de la justification par la foi
seule, le problème, c'est que son âme n'est pas soumise à Dieu, que
son coeur ne s'est pas abandonné à Dieu, que ses affections ne sont
pas fixées sur Lui? Voilà la difficulté! Tout problème qui ait pu
surgir dans l'esprit de quiconque dans ce monde à propos de la
justification par la foi vient du coeur, du refus de se soumettre à
Dieu; et c'est là l'esprit charnel; comme nous le lisions l'autre
soir, l'esprit charnel ne peut pas la comprendre; il ne la connaît
pas.
Allons maintenant voir le
chapitre 3 de Romains,
et commençons à lire
au verset 20 : « Car nulle chair ne sera justifiée à ses yeux par les
oeuvres de la loi. » Être justifié, c'est être rendu juste; aussi
chaque fois que nous lisons ce mot ici, vous pouvez simplement le
remplacer par les mots « rendu juste » et vous aurez toujours la même
chose. « Puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à
laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu
par la foi en Jésus-Christ à et sur tous ceux qui croient » et ensuite
font de leur mieux. (Assemblée : « Non monsieur, 'car il n'y a point
de distinction'. ») À tous ceux et sur tous ceux qui croient, car il
n'y a point de distinction : car tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu.
Et maintenant le verset que je cherche : « Étant justifiés » (rendus
justes). Comment? (Assemblée : « Gratuitement. ») « Étant gratuitement
rendus justes. » Vraiment? (Assemblée : « Oui. ») Est-ce ainsi?
(Assemblée : « Amen. ») Remercions le Seigneur qu'il en soit ainsi.
Prenons-le maintenant. (Assemblée : « Amen. ») « Étant donc
gratuitement rendus justes par sa grâce. » Maintenant arrêtons-nous
ici sur le mot « grâce » et voyons ce qu'en dit
Romains 11.6 : « Or,
si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la grâce
n'est plus une grâce. » Et si la grâce n'est plus la grâce, alors que
vont faire les gens en ce monde? Si la grâce est disparue, que
ferons-nous? (Une voix : « Nous disparaîtrons aussi. ») Oui. Frères,
soumettons-nous, soumettons-nous. « Et si c'est par les oeuvres, ce
n'est plus une grâce; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre. » Les
oeuvres d'un homme sont disparues si ce n'est plus par les oeuvres. Ne
voyez-vous pas donc ce qu'il advient d'un homme qui suit cette
voie?
Maintenant
Romains 3.24
: « Étant gratuitement justifiés par sa grâce,
par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ : que Dieu a
établi pour être victime propitiatoire, par la foi en son sang, afin
de déclarer sa justice. » Quelle justice? (Assemblée : « Celle de
Dieu. ») Qui Dieu a-t-Il établi pour la déclarer? (Assemblée : «
Christ. ») Oui. « Pour la rémission des péchés commis auparavant, au
temps de sa patience, afin, dis-je, de déclarer sa justice dans le
temps présent. » Quand est-ce? (Assemblée : « Maintenant. ») Est-ce en
ce moment, en ce moment précis, à vingt-et-une heures moins quatre?
(Assemblée : « Oui. ») Sa justice? (Assemblée : « Oui. ») Pour vous?
(Assemblée : « Oui. ») Merci Seigneur. « Pour la rémission des péchés
commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de déclarer
sa justice dans le temps présent. » Partirez-vous de cet endroit en
réalisant cela? Je veux poser la question, si un homme sort de cette
maison sans l'avoir, quelle en est la raison? (Une voix : «
L'incrédulité. ») Qui est à blâmer? (Une voix : « L'homme lui-même. »)
Alors ne le faisons pas. Le Seigneur veut que nous recevions la pluie
de l'arrière-saison. La demanderons-nous et puis, quand elle survient,
refuserons-nous de la prendre telle qu'Il la donne parce qu'elle ne
vient pas tout à fait comme nous l'aurions pensé? La façon dont elle
survient n'est pas de vos affaires. C'est à Lui de la donner et à nous
d'avoir le discernement pour voir que c'est Lui qui la donne.
Juste en nous justifiant
« Afin, dis-je, de déclarer sa justice dans le temps présent, de
manière à être juste. » Afin qu'Il puisse être juste. Oh! Il est donc
correct; cela ne va pas Le prendre au piège, cela ne va pas Le
discréditer. « De manière à être juste tout en justifiant celui qui a
la foi en Jésus. » Et quand Dieu justifie, je voudrais savoir de quel
droit quelqu'un en ce monde condamnera. Il justifie; Il est en droit
de le faire; Il a arrangé la chose de sorte qu'Il peut le faire, être
juste en tout temps et être juste en le faisant. Alors laissons-Le
faire à Sa façon. La loi de Dieu est satisfaite, réjouissons-nous.
(Assemblée : « Amen. ») Je peux vous dire que lorsque j'ai découvert
que le Seigneur était justifié en nous justifiant et que la loi de
Dieu était satisfaite, j'ai été ravi.
Maintenant poursuivons : « Où donc est le sujet de se glorifier? Il
est exclu. Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la
loi de la foi. Car nous pensons que l'homme est justifié (rendu juste)
par la foi, sans les oeuvres de la loi. » Est-ce une bonne conclusion?
(Assemblée : « Oui. ») Vraiment? (Assemblée : « Oui. ») Qui l'a tirée?
De qui vient cette conclusion? (Assemblée : « De Dieu. ») Laissons-Le
faire à Sa façon. Est-Il incapable d'argumenter logiquement? « Que
dirons-nous donc qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la chair? Si
Abraham a été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier,
mais non devant Dieu. » À quoi sert-il à un homme de se glorifier
donc, s'il ne peut pas se glorifier devant Dieu? Nous voulons quelque
chose en quoi nous puissions nous glorifier quand les cieux
s'ouvriront et que la face de Dieu brillera dans le coeur des hommes :
nous voulons quelque chose dont nous pourrons alors nous glorifier. Je
vous dis que Dieu nous donne une chose qui nous permettra de nous
glorifier et c'est Sa justice.
« Car que dit l'Écriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé
à justice. » Qu'est-ce qui est dit? Abraham crut à Dieu et cela,
ce-la, ce-la quoi? (Assemblée : « La foi. ») Cela quoi? (Assemblée : «
Crut en Dieu. ») Sa foi en Dieu, qu'est-ce qu'elle lui a valu?
(Assemblée : « La justice. ») Qui la lui a imputée pour justice?
(Assemblée : « Dieu. ») Bien, Dieu a-t-Il fait une erreur? (Assemblée
: « Non. ») Que nous le comprenions ou non, le Seigneur l'a fait et Il
était juste en le faisant. Il était parfaitement juste : Il l'a
affirmé. Nous n'avons rien fait en ceci; nous n'avons pas eu de plan à
établir; nous n'aurions pas pu le faire de toute façon si nous avions
essayé. Laissons-Le faire les choses à Sa façon, je le répète, frères;
et quand nous Le laisserons agir de Sa propre façon, sachant que nous
sommes inclus dans Son plan, tout ira bien et nous n'aurons pas besoin
de craindre quoi que ce soit.
Qu'est-ce qui fut imputé à Abraham pour justice? Il crut Dieu et Dieu
dit : « Tu es juste, Abraham. » Maintenant ceci est répété à trois
reprises dans un espace relativement court. Qu'est-ce qui lui a été
imputé comme justice? Sa foi en Dieu. Sa foi.
« Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme
une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point
d'oeuvre. » Est-ce bien ce qui est dit? (Assemblée : « Oui. ») Le
Seigneur L'a t-Il dit de cette manière? (Assemblée : « Oui. ») « Mais
qui croit en celui qui justifie l'impie. » Voilà encore le message de
Laodicée misérable, pauvre, aveugle et nu; c'est le genre de personnes
que le Seigneur justifie. « Sa foi lui est imputée à justice. »
L'impie, sa foi lui est imputée pour justice. Qu'est-ce qui lui est
imputé? (Assemblée : « Sa foi pour justice. ») Et est-ce là croire que
Dieu justifie les hommes impies? Ceci apportera-t-il la justice à un
homme? (Assemblée : « Oui. ») Confesser qu'il est impie et ensuite
croire que Dieu fait de ce genre d'homme un juste. Oui, en effet.
Je ne peux pas dire comment; je ne peux pas le comprendre. Je sais que
c'est ainsi et je suis si content qu'il en soit ainsi, que je ne me
soucie pas de trouver un jour comment. Le Seigneur veut que nous ayons
ce qu'Il donne. Prenons-le. Le temps est expiré et nous commencerons
ici la prochaine fois. Mais n'oubliez pas ce qui fut imputé à Abraham
pour justice; et « si nous sommes à Christ, alors nous sommes la
postérité d'Abraham ».