En commençant là où nous nous sommes arrêtés hier soir la pensée
d'hier soir et ce sur quoi nous avons voulu particulièrement nous
attarder, c'était de trouver Dieu en Christ, dans Sa parole créatrice
: créant, préservant, tenant ensemble et soutenant toutes choses.
Il a employé six jours à créer et le récit nous dit :
« Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite : et il se
reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite. Dieu
bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se
reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée et faite. » (
Genèse 2.1-3 )
Et ceci constitua le jour du Sabbat pour l'homme; mais la pensée
encore devant nous est que le Sabbat est le signe que Dieu est ce
qu'Il est comme Créateur et dans les toutes autres choses, qu'Il est;
en même temps cependant, que toutes les choses qu'Il est se trouvent
contenues dans le fait qu'Il soit Créateur.
Le repos de Dieu
Alors quand Il eut terminé de créer, Il Se reposa et fut revigoré,
c'est-à-dire qu'Il prit plaisir à réfléchir sur les choses qu'Il avait
créées, sur les pensées de Son esprit, et l'achèvement de Son objectif
tel qu'il était manifesté dans la création terminée. C'est la pensée
contenue dans le mot « revigoré » dans
Exode 31.17. Pendant six jours,
Il S'est employé à faire les cieux et la terre et « le septième jour,
Il s'est reposé et fut revigoré », prenant plaisir, Se réjouissant de
l'objectif accompli dans la création le but qui était dans Son esprit
avant que la création ne soit par la parole amenée à l'existence. Puis
Il bénit le jour, le fit saint et le sanctifia. C'est pourquoi le
commandement nous dit : « Souviens-toi du jour du Sabbat, »
c'est-à-dire du jour du repos, « pour le garder saint. Tu travailleras
six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le
» repos, le Sabbat, le repos « de l'Éternel, ton Dieu. » À qui est-il
le repos? (Assemblée : « À Dieu. ») À qui est le repos donc que nous
devons prendre et apprécier le jour du Sabbat? (Assemblée : « À Dieu.
») Alors l'homme qui prend son propre repos et en profite au lieu du
repos de Seigneur, garde-t-il le Sabbat? (Assemblée : « Non. ») Même
s'il le fait le samedi? (Assemblée : « Oui. ») Il garde le samedi,
n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Un homme qui prend son propre
repos le samedi, même s'il apprécie de se reposer en ce jour ne garde
pas le Sabbat, le repos du Seigneur, et même s'il y prend plaisir, il
garde le samedi seulement et non le Sabbat.
L'homme qui reçoit et apprécie le repos du Seigneur le septième jour,
cet homme garde le Sabbat parce que c'est le repos de Dieu qu'il
garde. « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais
le septième jour est le » repos du SEIGNEUR, ton Dieu, non le tien.
C'est le Sien, Son repos; et quand nous nous souvenons du jour de
repos, de quel jour de repos nous souvenons-nous? Du nôtre ou du Sien?
(Assemblée : « De celui du Seigneur. ») Oui, celui du Seigneur. C'est
entièrement le repos de Dieu et l'idée du repos de Dieu qui est à la
base du commandement du Sabbat, et les raisons données dans le
commandement sont les mêmes. Nous devons travailler six jours. La
raison en est que le Seigneur, en faisant les cieux et la terre, a
travaillé six jours et S'est reposé le septième. Et nous devons nous
reposer le septième jour parce que le Seigneur S'est reposé et l'a
béni, l'a sanctifié et l'a mis à part.
Quel genre de repos était-ce ou est-ce que le septième jour?
(Assemblée : « Un rafraîchissement. ») Le rafraîchissement de qui?
(Assemblée : « De Dieu. ») Qui est Dieu? (Assemblée : « Il est Esprit.
») Dieu est Esprit. La seule sorte de repos qu'Il pouvait en réalité
prendre, c'était un repos spirituel. Alors l'homme qui n'obtient pas
et n'apprécie pas un repos spirituel le septième jour ne garde pas le
Sabbat parce que le Sabbat est un repos spirituel; c'est le repos de
Dieu et rien d'autre. C'est un repos spirituel et le Sabbat est une
chose spirituelle, et le repos de Dieu est contenu dans ce jour; le
repos spirituel est contenu dans ce jour. Et en observant le jour par
la foi, « les choses spirituelles sont discernées spirituellement » en
observant le jour par la foi, ce repos spirituel vient sur celui qui
observe le Sabbat. Ce repos spirituel que Dieu a mis dans ce jour, qui
est devenu une partie de ce jour, ce repos spirituel qui y est contenu
est donné à un homme, il en jouit et il est connu par celui qui garde
le Sabbat de la seule façon dont il peut être gardé, par la foi en
Jésus.
Puis Il bénit le jour. Alors la bénédiction de Dieu est aussi dans ce
jour; le repos de Dieu est dans ce jour; et la joie que nous avons
trouvée, le rafraîchissement, le plaisir, la joie du Seigneur est
aussi dans ce jour. La bénédiction du Seigneur y est aussi; car Il a
béni ce jour. Maintenant cette bénédiction est-elle encore dans ce
jour? (Assemblée : « Oui. ») Si un homme ne l'observe pas ou n'y porte
aucune attention, la bénédiction est-elle en ce jour? (Assemblée : «
Oui. ») Oui, mais elle n'atteint pas l'homme s'il ne croit pas.
Un repos éternel
Maintenant la pensée que nous avions hier soir la force de la parole
de Dieu la parole de Dieu qui a parlé et créé les mondes, quel effet
a-t-elle sur les mondes et a-t-elle eu depuis ce jour? (Assemblée : «
Elle les soutient. ») Cette parole qu'Il a dite alors retient les
mondes ensemble et les maintient dans leur cours. Pendant combien de
temps le fera-t-elle? (Assemblée : « Toujours. ») « La parole de notre
Dieu demeure éternellement. »
Maintenant, c'est par la parole que Dieu a béni le septième jour. Quel
est l'effet de cette bénédiction qu'Il a placée autrefois sur ce jour?
Elle est encore présente et elle restera toujours présente parce que
ce sera un fait que Dieu a béni le septième jour pour toute
l'éternité; ce fait, Il ne peut Lui-même le contredire, voyez-vous. Il
ne peut dire qu'Il n'a pas béni le septième jour, car Il dit qu'Il l'a
fait. Même s'Il devait effacer toute la création, le fait demeurerait
qu'Il a béni le septième jour quand elle existait. N'est-ce pas?
(Assemblée : « Oui. ») C'est réglé. Alors, pour toute l'éternité, cela
restera un fait que Dieu a béni le septième jour. Et aussi longtemps
que ceci demeurera un fait, aussi longtemps cela restera un fait que
la bénédiction de Dieu est dans le Sabbat, et aussi longtemps cela
restera un fait que l'homme qui l'observe comme seul le Sabbat peut
être observé par la foi en Jésus en obtiendra la bénédiction divine et
en bénéficiera comme telle.
Maintenant, en référence au
premier chapitre de la Genèse,
nous lisons aux
versets 27 et 28 :
« Dieu créa l'homme à son image, il le créa à
l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Et Dieu les bénit. »
Quel jour était-ce? (Assemblée : « Le sixième jour. ») Alors Dieu a
béni l'homme avant de bénir le septième jour. C'est réglé, n'est-ce
pas? (Assemblée : « Oui. ») Maintenant est-il aussi certain qu'Il a
béni le jour qu'il est certain qu'Il a béni l'homme? (Assemblée : «
Oui. ») Est-ce que la bénédiction dont Il a béni le jour est aussi
réelle que la bénédiction dont Il a béni l'homme? (Assemblée : « Tout
aussi réelle. ») Elle est aussi réelle. Quelle était la bénédiction?
Quelle était la bénédiction qu'Il a mise sur l'homme? (Assemblée : «
La bénédiction de Dieu. ») De qui était la bénédiction qu'Il a mise
sur ce jour? (Assemblée : « De Dieu. ») Alors quand cet homme béni est
arrivé à ce jour béni, n'a-t-il pas reçu une bénédiction additionnelle
en ce jour s'ajoutant à ce qu'il avait avant d'arriver au Sabbat?
(Assemblée : « Oui. »)
Alors le Sabbat a été conçu pour apporter à l'homme qui était déjà
rempli par Dieu de bénédictions spirituelles le Sabbat devait apporter
à l'homme des bénédictions spirituelles additionnelles. Bien, est-ce
encore ainsi? (Assemblée : « Oui. ») « La parole de Dieu vit et
demeure éternellement. » Il en est toujours ainsi.
La sainteté du Sabbat
Il a donc fait de ce jour un jour saint. Mais qu'est-ce qui a rendu ce
jour saint? Je n'ai pas besoin ici de parcourir les textes sur ce
point; vous les avez eus lors de la conférence de frère Prescott,
l'autre Sabbat. Qu'est-ce qui faisait de ce jour un jour saint?
(Assemblée : « La présence de Dieu. ») La présence de Dieu rend les
choses saintes; elle sanctifie un lieu; elle rend un homme saint. La
présence de Dieu rend le jour saint. Alors la sainteté de Dieu est
attachée au jour, la présence de Dieu, la sainte présence de Dieu est
attachée au septième jour, au Sabbat. Alors quand l'homme arrive à ce
jour, de la seule manière dont l'homme peut y arriver,
spirituellement, avec la pensée de l'Esprit de Dieu et reçoit le repos
spirituel, le rafraîchissement spirituel qui s'y trouve, la
bénédiction spirituelle qui y est contenue, ne reçoit-il pas cette
présence, ne devient-il pas aussi participant de cette présence, dans
laquelle se trouve la sainteté de Dieu pour le transformer? Oui, en
effet. Et c'est là observer le Sabbat.
Bien donc, Il a sanctifié le jour, mais je n'ai pas besoin de répéter
ces textes ici. Qu'est-ce qui sanctifie? (Assemblée : « La présence de
Dieu. ») Alors la présence de Dieu, Son pouvoir sanctifiant est dans
le septième jour. Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui. ») Alors l'homme
qui vient au Sabbat du Seigneur, selon l'idée divine du Sabbat du
Seigneur et selon Son intention, obtient le repos spirituel; il le
trouve là; il trouve un rafraîchissement spirituel, un délice; il
trouve une bénédiction spirituelle; il trouve la présence de Dieu et
la sainteté que cette présence apporte pour le transformer et il
découvre que la puissance sanctifiante dans cette présence qui a
sanctifié ce jour le sanctifie.
Dans quel but tout ceci a-t-il été fait? Pourquoi le Sabbat a-t-il été
fait? (Assemblée : « Pour l'homme. ») Il a été fait pour l'homme.
Alors Dieu S'est reposé et a placé Son repos spirituel sur ce jour
pour l'homme, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Le rafraîchissement
de Dieu, Sa joie en ce jour était pour l'homme; la bénédiction dont Il
l'a béni était pour l'homme; la sainteté que Sa présence lui a
apportée et que Sa présence lui a donnée était pour l'homme; Sa
présence sanctifiant le Sabbat, c'était pour l'homme. Alors n'était-ce
pas afin que l'homme, par le Sabbat, puisse devenir participant de Sa
présence et connaisse par une expérience vivante le repos spirituel de
Dieu, la bénédiction spirituelle, la sainteté, la présence de Dieu
pour le rendre saint, la présence de Dieu pour le sanctifier? N'est-ce
pas ce que Dieu avait conçu que le Sabbat devait apporter à l'homme?
Bien, l'homme qui obtient tout ceci dans le Sabbat est un homme qui
observe le Sabbat. Et il le sait aussi. Il le sait et il est heureux
de le savoir.
Christ en nous : le vrai Sabbat
Maintenant une autre chose. Qui était le véritable agent présent dans
l'acte de création? (Assemblée : « Christ. ») Qui S'est reposé?
(Assemblée : « Christ. ») Qui a été rafraîchi? (Assemblée : « Christ.
») Qui a béni? (Assemblée : « Christ. ») Quelle présence l'a
sanctifié? (Assemblée : « Celle de Christ. ») Quelle Présence est dans
ce jour? (Assemblée : « Celle de Christ. ») Alors l'homme que la
présence de Jésus-Christ ne sanctifie pas, ne rend pas saint, ne bénit
pas, et auquel elle n'apporte pas le repos ne peut garder le Sabbat.
Ne voyez-vous pas que c'est seulement avec Christ dans l'homme que le
Sabbat peut être gardé? Parce que le Sabbat apporte et porte en lui la
présence de Christ.
Ainsi vous voyez que lorsque Dieu a établi le Sabbat, Il a d'abord
étalé la création devant l'homme de telle sorte que l'homme puisse
voir Dieu dans la création. Mais le Seigneur voulait S'approcher
davantage de l'homme; l'homme pouvait étudier la création et y trouver
une certaine connaissance à propos de Dieu. Mais Dieu voulait qu'Il
ait la connaissance de Dieu. Dans la création, l'homme pouvait
connaître ce qui a trait à Dieu; dans le Sabbat, il Le connaîtrait;
car le Sabbat apporte la présence vivante, la présence sanctifiante de
Jésus-Christ à l'homme qui l'observe réellement. C'est pourquoi nous
voyons que la création est venue avant l'homme, et il pouvait étudier
Dieu dans la création et ainsi connaître des choses à propos de Lui;
mais Dieu est venu plus près encore, et a institué ce qui signifie que
Dieu est ce qu'Il est; et quand l'homme trouverait ce que Dieu est,
alors il ne connaîtrait pas seulement ce qui a trait à Dieu à partir
des choses créées, mais Le connaîtrait en lui-même.
Ainsi donc, le dessein original de Dieu dans la création et dont le
Sabbat est le signe, c'était que l'homme puisse connaître Dieu tel
qu'Il est et ce qu'Il est pour le monde en et par Jésus-Christ.
N'est-ce pas ainsi? (Assemblée : « Oui. ») Le voyez-vous? (Assemblée :
« Oui. ») Qu'est-il alors maintenant? (Assemblée : « La même chose.
»)
L'échec du dessein de Dieu
Une autre idée ici. Le Sabbat a donc été fait à la fin de la création
et c'était la chose même qui a formé la semaine de la création. Le
Sabbat était donc un signe de la puissance de Dieu manifestée en
Jésus-Christ et le signe d'une création achevée, le signe de Dieu tel
que manifesté en Jésus-Christ dans une création complétée et terminée.
Il a vu tout ce qu'Il avait fait dans les cinq jours et voici «
c'était bon »; mais quand Il est arrivé au sixième jour, Il a vu
toutes choses « et voici, c'était très bon » (
Genèse 1.31 ). Son
objectif était complété. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre
et toute leur armée » et tout était là, expression de la pensée qui
était dans l'esprit de Dieu, que la parole a exprimée quand elle les
amena à l'existence. Puis vint le Sabbat le « signe que je suis le
Seigneur ton Dieu »; parce qu'en six jours, Il a fait les cieux et la
terre et le septième jour, Il S'est reposé et fut rafraîchi est le
signe de l'oeuvre de Dieu dans la création, terminée et complétée.
Maintenant poursuivons sur cette base. À ce moment-là, dans le jardin
d'Éden, tel que Dieu l'avait créé, l'homme connaissait-il tout ce
qu'il pourrait jamais connaître de Dieu? (Assemblée : « Non. ») Alors
chaque nouveau jour de Sabbat lui apporterait une connaissance
additionnelle et la présence de Dieu. Mais qui est cette présence?
(Assemblée : « Christ. ») La connaissance additionnelle et la présence
de Christ en l'homme. Ensuite, s'il était resté fidèle, il aurait
encore grandi dans la connaissance de Dieu en lui-même, dans sa propre
expérience, croissant toujours davantage dans tout ce qu'est la nature
de Dieu. Mais il n'est pas resté là. Il n'est pas resté fidèle. La
création fut complétée comme Dieu l'avait achevée et toute son armée
et elles étaient conformes à Sa propre pensée. Mais Satan est arrivé
et a complètement détourné l'homme et tout ce monde complètement en
dehors de l'objectif divin. N'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Il a
renversé l'ordre divin, de sorte que là où l'image de Dieu était
auparavant projetée dans l'esprit de l'homme à travers toutes les
choses du ciel, et dans l'homme lui-même, maintenant Satan projette
son image dans l'homme et jette un voile sur celle de Dieu afin que
l'homme naturel ne puisse plus voir Dieu, même dans la nature.
Ainsi donc, quand Satan a fait basculer cette création hors du plan de
Dieu et l'a fait tourner de 180 degrés et a renversé l'ordre divin, le
Seigneur ne nous a pas abandonnés. Il a dit : « Je mettrai l'inimitié
entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. » Cela a
brisé le pouvoir de Satan sur l'homme au point de le délivrer de sa
dépravation totale et de le rendre libre de trouver Dieu. Mais en qui
cela a-t-il été accompli? (Assemblée : « En Christ. ») En Christ
encore une fois. Dieu en Christ veut ramener l'homme et le monde à Son
dessein original. Et n'était-ce pas par la même puissance en Christ et
par les mêmes moyens, par Sa Parole, qu'Il ramènerait les hommes et le
monde au dessein original qui les avait produits à l'origine?
(Assemblée : « Oui. »)
C'était Dieu en Christ, par Sa Parole, qui avait produit le monde et
l'homme au départ. Maintenant Satan les a arrachés à Dieu et utilisés
à l'encontre du dessein de Dieu. Maintenant, c'est Dieu en Christ, par
Sa parole, qui ramène l'homme et le monde à Son objectif. Alors
l'oeuvre du Salut n'est-elle pas simplement la puissance de Dieu
agissant d'une autre façon que celle qui a créé toutes choses en
premier lieu? En d'autres termes, le salut n'est-il pas une création?
Assurément.
Un signe de rédemption
Maintenant, une autre pensée sur ceci pour voir la chose encore plus
clairement, si nécessaire. Est-ce que le but original de Dieu dans la
création est aujourd'hui complété? (Assemblée : « Non. ») Il avait été
complété mais l'est-il maintenant? (Assemblée : « Non. ») Non
monsieur. Quand le salut de la race humaine sera complété, Son but
originel sera-t-il alors complété? (Assemblée : « Oui. ») Alors
qu'est-ce que l'oeuvre du salut sinon l'exécution et l'achèvement par
Dieu de Son dessein originel dans la création? (Voix : « C'est la même
chose. ») « Mon Père agit jusqu'à présent et moi aussi j'agis. » Alors
que peut être l'oeuvre du salut sinon l'oeuvre originelle de la
création? C'est le même Dieu, dans le même Fils, par les mêmes moyens,
pour accomplir le même dessein. Bien, alors le signe de cette oeuvre
du salut n'est-il pas le même signe que cette oeuvre de création?
Certainement.
Ainsi le Sabbat du Seigneur est aussi certainement le signe de la
puissance créatrice de Dieu manifestée en Jésus-Christ à travers Sa
Parole, pour le salut de mon âme, qu'il l'était dans la création de ce
monde à l'origine.
Mais Dieu est révélé partout en Christ, en tout lieu, voyez-vous;
c'est la pensée qui est devant nous continuellement. Alors Son nom est
JE SUIS CE QUE JE SUIS; mais ce qu'Il est ne peut être connu qu'en
Jésus-Christ. Par conséquent, pour les hommes, à toute fin utile, pour
les hommes en ce monde, Jésus-Christ est Dieu Lui-même, n'est-ce pas
ce qu'Il est? (Assemblée : « Oui. ») Je dis à toute fin utile, non pas
que ceci fasse d'eux un seul et même individu, identique, mais comme
aucun homme ne peut montrer le Père excepté le Fils et celui à qui le
Fils le révèle, aucun homme ne peut connaître Dieu à moins qu'Il ne
soit révélé en Jésus-Christ; par conséquent, pour l'homme, Christ est
Dieu et tout ce qu'Il peut connaître de Dieu est en Christ. Ainsi
Christ devient en pratique, à toute fin utile, Dieu pour nous; et Dieu
a dit à Sa naissance qu'Il était « Dieu avec nous ».
Bien alors, le Sabbat est le signe qu'Il est le Seigneur notre Dieu.
Mais c'est le signe qu'Il est ce qu'Il est. Alors Christ, étant Dieu
pour nous, le Sabbat n'est-il pas le signe de ce que Jésus-Christ est
pour l'homme qui croit en Lui? (Assemblée : « Oui. ») À la création,
c'était un signe de ce que Jésus-Christ est dans la création. Et
maintenant, alors que Christ doit exécuter Sa propre oeuvre de salut
afin d'achever par ce moyen Son dessein originel dans la création, le
Sabbat est le même signe de la même puissance créatrice, dans la même
personne, Jésus-Christ. C'est encore et toujours la même chose. Sauf
que maintenant la puissance est manifestée d'une manière différente
qu'auparavant, à cause du renversement de l'ordre; mais c'est la même
puissance créatrice venant de la même Personne dans le même Jésus par
les mêmes moyens et accomplissant le même objectif. Et donc ce même
signe est le seul qui aurait pu lui être attaché. Vous ne pouvez avoir
aucun autre signe de la puissance créatrice; c'est impossible. Ainsi
il est littéralement vrai que le Sabbat du Seigneur, le septième jour,
le septième jour béni est le signe même de ce que Jésus-Christ est
pour l'homme qui croit en Jésus-Christ.
Une nouvelle création
Maintenant étudions cela un peu plus. « Tous ont péché et sont privés
de la gloire de Dieu. » « Le salaire du péché, c'est la mort; par
conséquent, la mort est venue sur tous les hommes, car tous ont péché.
» Tous sont morts. Est-ce exact? (Assemblée : « Oui. ») Ils se sont
tous égarés. Ils se sont totalement éloignés du dessein originel de
Dieu. Quelle est la première chose que Jésus-Christ est pour l'homme
qui croit en Lui? (Assemblée : « Le Créateur. ») « Créé de nouveau en
Jésus-Christ. » Dieu en Christ est d'abord et encore Créateur pour le
pécheur parce que Dieu parle et produit en lui la vie. Nous vivons par
la Parole de Dieu. Et « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en
Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance,
afin que nous les pratiquions. » (
Éphésiens 2.10 ). Donc Dieu a fait
l'homme pour qu'il marche dans de bonnes oeuvres; mais l'homme est
parti dans l'autre direction. Maintenant en Christ, Dieu ramène
l'homme à son point de départ. Ainsi le salut n'est que
l'accomplissement du dessein original de Dieu en Christ dans la
création.
Par conséquent, « si un homme est en Christ, il est une nouvelle
créature ». La première chose que Christ est pour quiconque et la
première chose que Dieu est pour quiconque pour le pécheur en ce
monde, c'est son Créateur, faisant de lui une nouvelle créature. «
Crée en moi un coeur pur, ô Dieu, renouvelle en moi un esprit bien
disposé. » (
Psaume 51.12 )
Ainsi l'oeuvre de Dieu dans le salut est une création.
La bénédiction du Sabbat
Ayant ainsi découvert Jésus-Christ comme notre Créateur et ayant été
renouvelés en Lui, quelle est alors la première chose que nous
trouvons en Jésus? (Assemblée : « Le repos. ») Oui, le repos
évidemment; et c'est la première chose qu'Il a faite au commencement.
Il S'est reposé. De même la première chose que nous trouvons dans la
manifestation de Sa puissance en nous, c'est le repos. Quel genre de
repos? (Assemblée : « Un repos spirituel. ») C'est là l'invitation : «
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous
donnerai du repos. » (
Matthieu 11.28 ).
Puis Il dit : « Je suis avec vous. »
« Je ne te laisserai jamais, je ne t'abandonnerai jamais. » Et
quand Il parla à Moïse dans le désert, « Ma présence t'accompagnera,
et je te donnerai du repos », qu'est-ce que donne Sa présence?
(Assemblée : « Le repos. »)
Et quand cet homme est devenu une nouvelle créature en Christ, et
qu'il découvre ce repos, que fait-il ensuite? (Une voix : « Il fait
les oeuvres de Dieu. ») Non; il se réjouit d'abord et puis il s'en va
travailler en se réjouissant. Qu'est-ce que Dieu a fait? Il S'est
réjoui. Qu'est-ce que l'homme fait? Il se réjouit de ce que l'objectif
de Dieu soit accompli en lui. Mais est-ce là son seul motif de
réjouissance? Non. « De même, je vous le dis, il y aura plus de joie
dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour
quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. » (
Luc 15.7 )
Donc Dieu Se réjouit encore dans le repos qu'Il nous donne
et que nous obtenons en Lui. Et de nouveau Il est rafraîchi, de
nouveau Il prend plaisir en Son peuple.
La chose suivante qui appartient au jour du Sabbat et qui ressort à
travers tout ceci, c'est la bénédiction. Dans
Actes 3, dernier verset,
nous avons : « C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité Son
Fils Jésus, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous
de ses iniquités. » Ainsi Christ est une bénédiction pour le pécheur,
n'est-ce pas? Il est une bénédiction pour l'homme qui croit en Lui.
Mais encore, ce texte que nous avons étudié ici avec tant de délices,
Éphésiens 1.3 :
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions
spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » Dieu nous a donné
toutes les bénédictions spirituelles qu'Il possède. Cependant elles
nous sont données en Christ.
Mais le Sabbat nous apporte une bénédiction spirituelle. D'où le
Sabbat tire-t-il cette bénédiction spirituelle? (Assemblée : « De
Christ. ») Oui, de Jésus-Christ. Donc, en matière de bénédiction
spirituelle que le Sabbat nous apporte, il nous l'apporte de la part
de Jésus-Christ seul et à travers Jésus-Christ seul; ainsi, sous cet
aspect, le Sabbat est un canal par lequel coule la bénédiction
spirituelle de Jésus-Christ vers le peuple de Dieu. C'est un fait; car
toutes les bénédictions spirituelles nous sont données en Christ et le
Sabbat renferme la bénédiction spirituelle de Dieu et puisqu'il est
une bénédiction spirituelle, il ne pourrait provenir d'un autre
endroit ou d'une autre manière qu'en Jésus-Christ, par Lui et de Lui.
En conséquence, le Sabbat est un de ces liens auxquels frère Prescott
a fait allusion précédemment, un lien qui nous unit à Christ, afin que
nous puissions obtenir une bénédiction spirituelle.
Il est dit encore : « Ma présence t'accompagnera. » Sa Présence
sanctifie la personne là où elle est. Et encore une autre pensée pour
arriver au même point par un autre chemin : « Je n'ai point honte de
l'Évangile de Christ; car c'est la puissance de Dieu pour le salut de
quiconque croit. » (
Romains 1.16 )
Qu'est-ce que l'évangile? (Assemblée : « La puissance de Dieu. »)
Qu'est-ce qui est manifesté en Christ?
(Assemblée : « La puissance de Dieu. ») Qu'est-ce qui est manifesté
dans l'évangile? (Assemblée : « La puissance de Dieu. ») Dans quel
but? (Une voix : « Un but de création. ») Mais la puissance de Dieu
pour le salut est la même puissance que dans la création. C'est la
puissance de Dieu dans les deux. Alors peu importe quel est le signe
de la puissance de Dieu à un endroit, c'est le signe de la puissance
de Dieu partout et en toute chose; car c'est la puissance de Dieu seul
tout le temps; et vous ne pouvez pas élever la puissance de Dieu
contre la puissance de Dieu. Ainsi vous n'avez pas besoin d'un autre
signe de la manifestation de la puissance de Dieu; vous ne pouvez pas
en obtenir un autre; c'est impossible.
Ainsi donc, « l'évangile est la puissance de Dieu pour le salut », et
l'évangile est « Christ en vous, l'espérance de la gloire ». Alors
Christ demeure dans l'homme qui croit en l'évangile de Jésus-Christ.
La présence de Christ est en lui et la présence de Christ le rend
saint. C'est ce qui a sanctifié le Sabbat. Alors le Sabbat, sur la
question de la sainteté, est exactement le signe de ce que Christ est
pour l'homme qui croit en lui.
De plus la présence de Christ sanctifie. Alors le Sabbat est dans la
sanctification le signe de ce que Christ est pour le croyant. Ne
voyez-vous pas? Ainsi pour celui qui croit en Jésus, Dieu en Christ le
crée de nouveau; pour lui, Dieu est repos, rafraîchissement, délice,
réjouissance, bénédiction, sainteté, sanctification. C'est ce que
Christ est pour le croyant; mais c'est ce qu'il était aussi pour le
croyant dans le Sabbat il y a longtemps.
Il a fait le Sabbat pour l'homme, comme nous l'avons vu à la création.
Il l'a fait là, à la création, afin que même si l'homme était resté
fidèle à Dieu et n'avait jamais péché, le Sabbat aurait été pour
l'homme le signe de ce que Dieu était pour l'homme en Jésus-Christ et
la présence de Christ en l'homme. Et maintenant, dans la nouvelle
création, c'est la même chose, la même chose dans l'oeuvre du
salut.
La sanctification
Ensuite une autre chose : Christ est fait pour nous sagesse, justice,
sanctification et rédemption. Il est notre sanctification. Il envoya
Paul prêcher l'évangile, vous vous en souvenez. Prêcher aux païens, «
afin d'ouvrir leurs yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la
lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent le
pardon des péchés et l'héritage parmi ceux qui sont sanctifiés par la
foi qui est en moi ». Mais la sanctification et Son but ultime, Son
but final, c'est l'oeuvre parfaite de Christ achevée dans l'individu.
L'image de Christ complètement formée dans le croyant de sorte que
lorsque Christ regarde le croyant, Il Se voit Lui-même. C'est ainsi;
c'est la sanctification.
L'Esprit de prophétie a défini pour nous la sanctification en ces
termes : « La sanctification consiste à garder tous les commandements
de Dieu », non pas à essayer de les garder ou à faire de notre mieux
pour les garder; c'est l'observation de tous les commandements de
Dieu. Aucun homme ne sera jamais observateur de tous les commandements
de Jésus-Christ comme Dieu l'attend et ce qu'Il appelle un observateur
observateur de tous les commandements, si Jésus-Christ n'est pas
complètement formé en lui et que Sa propre image ne soit imprimée en
lui; quand Il voit cet homme, Il se voit Lui-même. C'est ainsi.
Maintenant la justice de Dieu en Jésus-Christ est ce qui nous rend
juste, nous sauve, nous sanctifie et est tout en nous tous. Quand nous
avons obtenu cette justice et que cette justice est en accord avec la
justice, avec l'idée divine de la justice, qu'est-ce qui témoigne de
la justice de Dieu dans ce croyant en Jésus? (Assemblée : « La Loi. »)
La loi de Dieu. Mais nous voyons ici cette oeuvre de Christ croître
dans l'individu, une oeuvre progressive; c'est l'oeuvre de la
sanctification; c'est là l'idée, l'oeuvre de la sanctification. C'est
la croissance de Christ dans l'individu. Lorsque Christ a grandi en
lui jusqu'à la plénitude, alors l'oeuvre de sanctification est
complétée.
Quel est le signe que Dieu sanctifie? (Assemblée : « Le Sabbat. »)
Quel est le signe alors que la présence de Christ sanctifie
l'individu? (Assemblée : « Le Sabbat. ») Quand l'oeuvre est complétée,
qu'est-ce qui en rendra témoignage? (Assemblée : « La Loi. ») Quelle
partie de la loi en particulier? (Assemblée : « Le quatrième
commandement. ») Alors que la loi entière rend témoignage de l'oeuvre
complète de la justice de Dieu dans un homme, le Sabbat est là comme
signe de Dieu d'une oeuvre complétée. C'est le signe d'une oeuvre
complétée à la création, n'est-ce pas? Mais comme elle a été défaite
et que l'ordre de Dieu a été renversé, le Seigneur doit maintenant
accomplir Son oeuvre par ce moyen afin d'achever le dessein original
de la création. Alors le Sabbat se tient là, dans cette oeuvre
terminée de Dieu dans le Sabbat, le Sabbat se tient là au pinacle même
de la loi, comme témoin d'une sanctification complétée; ainsi le
Sabbat est le signe de l'oeuvre complète de Dieu dans la création
originelle et dans cette création secondaire qui est l'accomplissement
du dessein originel de la création.