Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #20

LE DESSEIN ORIGINEL DE DIEU (1)

En commençant là où nous nous sommes arrêtés hier soir la pensée d'hier soir et ce sur quoi nous avons voulu particulièrement nous attarder, c'était de trouver Dieu en Christ, dans Sa parole créatrice : créant, préservant, tenant ensemble et soutenant toutes choses.

Il a employé six jours à créer et le récit nous dit :

« Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée et faite. » ( Genèse 2.1-3 )

Et ceci constitua le jour du Sabbat pour l'homme; mais la pensée encore devant nous est que le Sabbat est le signe que Dieu est ce qu'Il est comme Créateur et dans les toutes autres choses, qu'Il est; en même temps cependant, que toutes les choses qu'Il est se trouvent contenues dans le fait qu'Il soit Créateur.

Le repos de Dieu

Alors quand Il eut terminé de créer, Il Se reposa et fut revigoré, c'est-à-dire qu'Il prit plaisir à réfléchir sur les choses qu'Il avait créées, sur les pensées de Son esprit, et l'achèvement de Son objectif tel qu'il était manifesté dans la création terminée. C'est la pensée contenue dans le mot « revigoré » dans Exode 31.17. Pendant six jours, Il S'est employé à faire les cieux et la terre et « le septième jour, Il s'est reposé et fut revigoré », prenant plaisir, Se réjouissant de l'objectif accompli dans la création le but qui était dans Son esprit avant que la création ne soit par la parole amenée à l'existence. Puis Il bénit le jour, le fit saint et le sanctifia. C'est pourquoi le commandement nous dit : « Souviens-toi du jour du Sabbat, » c'est-à-dire du jour du repos, « pour le garder saint. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le » repos, le Sabbat, le repos « de l'Éternel, ton Dieu. » À qui est-il le repos? (Assemblée : « À Dieu. ») À qui est le repos donc que nous devons prendre et apprécier le jour du Sabbat? (Assemblée : « À Dieu. ») Alors l'homme qui prend son propre repos et en profite au lieu du repos de Seigneur, garde-t-il le Sabbat? (Assemblée : « Non. ») Même s'il le fait le samedi? (Assemblée : « Oui. ») Il garde le samedi, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Un homme qui prend son propre repos le samedi, même s'il apprécie de se reposer en ce jour ne garde pas le Sabbat, le repos du Seigneur, et même s'il y prend plaisir, il garde le samedi seulement et non le Sabbat.

L'homme qui reçoit et apprécie le repos du Seigneur le septième jour, cet homme garde le Sabbat parce que c'est le repos de Dieu qu'il garde. « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le » repos du SEIGNEUR, ton Dieu, non le tien. C'est le Sien, Son repos; et quand nous nous souvenons du jour de repos, de quel jour de repos nous souvenons-nous? Du nôtre ou du Sien? (Assemblée : « De celui du Seigneur. ») Oui, celui du Seigneur. C'est entièrement le repos de Dieu et l'idée du repos de Dieu qui est à la base du commandement du Sabbat, et les raisons données dans le commandement sont les mêmes. Nous devons travailler six jours. La raison en est que le Seigneur, en faisant les cieux et la terre, a travaillé six jours et S'est reposé le septième. Et nous devons nous reposer le septième jour parce que le Seigneur S'est reposé et l'a béni, l'a sanctifié et l'a mis à part.

Quel genre de repos était-ce ou est-ce que le septième jour? (Assemblée : « Un rafraîchissement. ») Le rafraîchissement de qui? (Assemblée : « De Dieu. ») Qui est Dieu? (Assemblée : « Il est Esprit. ») Dieu est Esprit. La seule sorte de repos qu'Il pouvait en réalité prendre, c'était un repos spirituel. Alors l'homme qui n'obtient pas et n'apprécie pas un repos spirituel le septième jour ne garde pas le Sabbat parce que le Sabbat est un repos spirituel; c'est le repos de Dieu et rien d'autre. C'est un repos spirituel et le Sabbat est une chose spirituelle, et le repos de Dieu est contenu dans ce jour; le repos spirituel est contenu dans ce jour. Et en observant le jour par la foi, « les choses spirituelles sont discernées spirituellement » en observant le jour par la foi, ce repos spirituel vient sur celui qui observe le Sabbat. Ce repos spirituel que Dieu a mis dans ce jour, qui est devenu une partie de ce jour, ce repos spirituel qui y est contenu est donné à un homme, il en jouit et il est connu par celui qui garde le Sabbat de la seule façon dont il peut être gardé, par la foi en Jésus.

Puis Il bénit le jour. Alors la bénédiction de Dieu est aussi dans ce jour; le repos de Dieu est dans ce jour; et la joie que nous avons trouvée, le rafraîchissement, le plaisir, la joie du Seigneur est aussi dans ce jour. La bénédiction du Seigneur y est aussi; car Il a béni ce jour. Maintenant cette bénédiction est-elle encore dans ce jour? (Assemblée : « Oui. ») Si un homme ne l'observe pas ou n'y porte aucune attention, la bénédiction est-elle en ce jour? (Assemblée : « Oui. ») Oui, mais elle n'atteint pas l'homme s'il ne croit pas.

Un repos éternel

Maintenant la pensée que nous avions hier soir la force de la parole de Dieu la parole de Dieu qui a parlé et créé les mondes, quel effet a-t-elle sur les mondes et a-t-elle eu depuis ce jour? (Assemblée : « Elle les soutient. ») Cette parole qu'Il a dite alors retient les mondes ensemble et les maintient dans leur cours. Pendant combien de temps le fera-t-elle? (Assemblée : « Toujours. ») « La parole de notre Dieu demeure éternellement. »

Maintenant, c'est par la parole que Dieu a béni le septième jour. Quel est l'effet de cette bénédiction qu'Il a placée autrefois sur ce jour? Elle est encore présente et elle restera toujours présente parce que ce sera un fait que Dieu a béni le septième jour pour toute l'éternité; ce fait, Il ne peut Lui-même le contredire, voyez-vous. Il ne peut dire qu'Il n'a pas béni le septième jour, car Il dit qu'Il l'a fait. Même s'Il devait effacer toute la création, le fait demeurerait qu'Il a béni le septième jour quand elle existait. N'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») C'est réglé. Alors, pour toute l'éternité, cela restera un fait que Dieu a béni le septième jour. Et aussi longtemps que ceci demeurera un fait, aussi longtemps cela restera un fait que la bénédiction de Dieu est dans le Sabbat, et aussi longtemps cela restera un fait que l'homme qui l'observe comme seul le Sabbat peut être observé par la foi en Jésus en obtiendra la bénédiction divine et en bénéficiera comme telle.

Maintenant, en référence au premier chapitre de la Genèse, nous lisons aux versets 27 et 28 : « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Et Dieu les bénit. » Quel jour était-ce? (Assemblée : « Le sixième jour. ») Alors Dieu a béni l'homme avant de bénir le septième jour. C'est réglé, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Maintenant est-il aussi certain qu'Il a béni le jour qu'il est certain qu'Il a béni l'homme? (Assemblée : « Oui. ») Est-ce que la bénédiction dont Il a béni le jour est aussi réelle que la bénédiction dont Il a béni l'homme? (Assemblée : « Tout aussi réelle. ») Elle est aussi réelle. Quelle était la bénédiction? Quelle était la bénédiction qu'Il a mise sur l'homme? (Assemblée : « La bénédiction de Dieu. ») De qui était la bénédiction qu'Il a mise sur ce jour? (Assemblée : « De Dieu. ») Alors quand cet homme béni est arrivé à ce jour béni, n'a-t-il pas reçu une bénédiction additionnelle en ce jour s'ajoutant à ce qu'il avait avant d'arriver au Sabbat? (Assemblée : « Oui. »)

Alors le Sabbat a été conçu pour apporter à l'homme qui était déjà rempli par Dieu de bénédictions spirituelles le Sabbat devait apporter à l'homme des bénédictions spirituelles additionnelles. Bien, est-ce encore ainsi? (Assemblée : « Oui. ») « La parole de Dieu vit et demeure éternellement. » Il en est toujours ainsi.

La sainteté du Sabbat

Il a donc fait de ce jour un jour saint. Mais qu'est-ce qui a rendu ce jour saint? Je n'ai pas besoin ici de parcourir les textes sur ce point; vous les avez eus lors de la conférence de frère Prescott, l'autre Sabbat. Qu'est-ce qui faisait de ce jour un jour saint? (Assemblée : « La présence de Dieu. ») La présence de Dieu rend les choses saintes; elle sanctifie un lieu; elle rend un homme saint. La présence de Dieu rend le jour saint. Alors la sainteté de Dieu est attachée au jour, la présence de Dieu, la sainte présence de Dieu est attachée au septième jour, au Sabbat. Alors quand l'homme arrive à ce jour, de la seule manière dont l'homme peut y arriver, spirituellement, avec la pensée de l'Esprit de Dieu et reçoit le repos spirituel, le rafraîchissement spirituel qui s'y trouve, la bénédiction spirituelle qui y est contenue, ne reçoit-il pas cette présence, ne devient-il pas aussi participant de cette présence, dans laquelle se trouve la sainteté de Dieu pour le transformer? Oui, en effet. Et c'est là observer le Sabbat.

Bien donc, Il a sanctifié le jour, mais je n'ai pas besoin de répéter ces textes ici. Qu'est-ce qui sanctifie? (Assemblée : « La présence de Dieu. ») Alors la présence de Dieu, Son pouvoir sanctifiant est dans le septième jour. Est-ce vrai? (Assemblée : « Oui. ») Alors l'homme qui vient au Sabbat du Seigneur, selon l'idée divine du Sabbat du Seigneur et selon Son intention, obtient le repos spirituel; il le trouve là; il trouve un rafraîchissement spirituel, un délice; il trouve une bénédiction spirituelle; il trouve la présence de Dieu et la sainteté que cette présence apporte pour le transformer et il découvre que la puissance sanctifiante dans cette présence qui a sanctifié ce jour le sanctifie.

Dans quel but tout ceci a-t-il été fait? Pourquoi le Sabbat a-t-il été fait? (Assemblée : « Pour l'homme. ») Il a été fait pour l'homme. Alors Dieu S'est reposé et a placé Son repos spirituel sur ce jour pour l'homme, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Le rafraîchissement de Dieu, Sa joie en ce jour était pour l'homme; la bénédiction dont Il l'a béni était pour l'homme; la sainteté que Sa présence lui a apportée et que Sa présence lui a donnée était pour l'homme; Sa présence sanctifiant le Sabbat, c'était pour l'homme. Alors n'était-ce pas afin que l'homme, par le Sabbat, puisse devenir participant de Sa présence et connaisse par une expérience vivante le repos spirituel de Dieu, la bénédiction spirituelle, la sainteté, la présence de Dieu pour le rendre saint, la présence de Dieu pour le sanctifier? N'est-ce pas ce que Dieu avait conçu que le Sabbat devait apporter à l'homme? Bien, l'homme qui obtient tout ceci dans le Sabbat est un homme qui observe le Sabbat. Et il le sait aussi. Il le sait et il est heureux de le savoir.

Christ en nous : le vrai Sabbat

Maintenant une autre chose. Qui était le véritable agent présent dans l'acte de création? (Assemblée : « Christ. ») Qui S'est reposé? (Assemblée : « Christ. ») Qui a été rafraîchi? (Assemblée : « Christ. ») Qui a béni? (Assemblée : « Christ. ») Quelle présence l'a sanctifié? (Assemblée : « Celle de Christ. ») Quelle Présence est dans ce jour? (Assemblée : « Celle de Christ. ») Alors l'homme que la présence de Jésus-Christ ne sanctifie pas, ne rend pas saint, ne bénit pas, et auquel elle n'apporte pas le repos ne peut garder le Sabbat. Ne voyez-vous pas que c'est seulement avec Christ dans l'homme que le Sabbat peut être gardé? Parce que le Sabbat apporte et porte en lui la présence de Christ.

Ainsi vous voyez que lorsque Dieu a établi le Sabbat, Il a d'abord étalé la création devant l'homme de telle sorte que l'homme puisse voir Dieu dans la création. Mais le Seigneur voulait S'approcher davantage de l'homme; l'homme pouvait étudier la création et y trouver une certaine connaissance à propos de Dieu. Mais Dieu voulait qu'Il ait la connaissance de Dieu. Dans la création, l'homme pouvait connaître ce qui a trait à Dieu; dans le Sabbat, il Le connaîtrait; car le Sabbat apporte la présence vivante, la présence sanctifiante de Jésus-Christ à l'homme qui l'observe réellement. C'est pourquoi nous voyons que la création est venue avant l'homme, et il pouvait étudier Dieu dans la création et ainsi connaître des choses à propos de Lui; mais Dieu est venu plus près encore, et a institué ce qui signifie que Dieu est ce qu'Il est; et quand l'homme trouverait ce que Dieu est, alors il ne connaîtrait pas seulement ce qui a trait à Dieu à partir des choses créées, mais Le connaîtrait en lui-même.

Ainsi donc, le dessein original de Dieu dans la création et dont le Sabbat est le signe, c'était que l'homme puisse connaître Dieu tel qu'Il est et ce qu'Il est pour le monde en et par Jésus-Christ. N'est-ce pas ainsi? (Assemblée : « Oui. ») Le voyez-vous? (Assemblée : « Oui. ») Qu'est-il alors maintenant? (Assemblée : « La même chose. »)

L'échec du dessein de Dieu

Une autre idée ici. Le Sabbat a donc été fait à la fin de la création et c'était la chose même qui a formé la semaine de la création. Le Sabbat était donc un signe de la puissance de Dieu manifestée en Jésus-Christ et le signe d'une création achevée, le signe de Dieu tel que manifesté en Jésus-Christ dans une création complétée et terminée. Il a vu tout ce qu'Il avait fait dans les cinq jours et voici « c'était bon »; mais quand Il est arrivé au sixième jour, Il a vu toutes choses « et voici, c'était très bon » ( Genèse 1.31 ). Son objectif était complété. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre et toute leur armée » et tout était là, expression de la pensée qui était dans l'esprit de Dieu, que la parole a exprimée quand elle les amena à l'existence. Puis vint le Sabbat le « signe que je suis le Seigneur ton Dieu »; parce qu'en six jours, Il a fait les cieux et la terre et le septième jour, Il S'est reposé et fut rafraîchi est le signe de l'oeuvre de Dieu dans la création, terminée et complétée.

Maintenant poursuivons sur cette base. À ce moment-là, dans le jardin d'Éden, tel que Dieu l'avait créé, l'homme connaissait-il tout ce qu'il pourrait jamais connaître de Dieu? (Assemblée : « Non. ») Alors chaque nouveau jour de Sabbat lui apporterait une connaissance additionnelle et la présence de Dieu. Mais qui est cette présence? (Assemblée : « Christ. ») La connaissance additionnelle et la présence de Christ en l'homme. Ensuite, s'il était resté fidèle, il aurait encore grandi dans la connaissance de Dieu en lui-même, dans sa propre expérience, croissant toujours davantage dans tout ce qu'est la nature de Dieu. Mais il n'est pas resté là. Il n'est pas resté fidèle. La création fut complétée comme Dieu l'avait achevée et toute son armée et elles étaient conformes à Sa propre pensée. Mais Satan est arrivé et a complètement détourné l'homme et tout ce monde complètement en dehors de l'objectif divin. N'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Il a renversé l'ordre divin, de sorte que là où l'image de Dieu était auparavant projetée dans l'esprit de l'homme à travers toutes les choses du ciel, et dans l'homme lui-même, maintenant Satan projette son image dans l'homme et jette un voile sur celle de Dieu afin que l'homme naturel ne puisse plus voir Dieu, même dans la nature.

Ainsi donc, quand Satan a fait basculer cette création hors du plan de Dieu et l'a fait tourner de 180 degrés et a renversé l'ordre divin, le Seigneur ne nous a pas abandonnés. Il a dit : « Je mettrai l'inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. » Cela a brisé le pouvoir de Satan sur l'homme au point de le délivrer de sa dépravation totale et de le rendre libre de trouver Dieu. Mais en qui cela a-t-il été accompli? (Assemblée : « En Christ. ») En Christ encore une fois. Dieu en Christ veut ramener l'homme et le monde à Son dessein original. Et n'était-ce pas par la même puissance en Christ et par les mêmes moyens, par Sa Parole, qu'Il ramènerait les hommes et le monde au dessein original qui les avait produits à l'origine? (Assemblée : « Oui. »)

C'était Dieu en Christ, par Sa Parole, qui avait produit le monde et l'homme au départ. Maintenant Satan les a arrachés à Dieu et utilisés à l'encontre du dessein de Dieu. Maintenant, c'est Dieu en Christ, par Sa parole, qui ramène l'homme et le monde à Son objectif. Alors l'oeuvre du Salut n'est-elle pas simplement la puissance de Dieu agissant d'une autre façon que celle qui a créé toutes choses en premier lieu? En d'autres termes, le salut n'est-il pas une création? Assurément.

Un signe de rédemption

Maintenant, une autre pensée sur ceci pour voir la chose encore plus clairement, si nécessaire. Est-ce que le but original de Dieu dans la création est aujourd'hui complété? (Assemblée : « Non. ») Il avait été complété mais l'est-il maintenant? (Assemblée : « Non. ») Non monsieur. Quand le salut de la race humaine sera complété, Son but originel sera-t-il alors complété? (Assemblée : « Oui. ») Alors qu'est-ce que l'oeuvre du salut sinon l'exécution et l'achèvement par Dieu de Son dessein originel dans la création? (Voix : « C'est la même chose. ») « Mon Père agit jusqu'à présent et moi aussi j'agis. » Alors que peut être l'oeuvre du salut sinon l'oeuvre originelle de la création? C'est le même Dieu, dans le même Fils, par les mêmes moyens, pour accomplir le même dessein. Bien, alors le signe de cette oeuvre du salut n'est-il pas le même signe que cette oeuvre de création? Certainement.

Ainsi le Sabbat du Seigneur est aussi certainement le signe de la puissance créatrice de Dieu manifestée en Jésus-Christ à travers Sa Parole, pour le salut de mon âme, qu'il l'était dans la création de ce monde à l'origine.

Mais Dieu est révélé partout en Christ, en tout lieu, voyez-vous; c'est la pensée qui est devant nous continuellement. Alors Son nom est JE SUIS CE QUE JE SUIS; mais ce qu'Il est ne peut être connu qu'en Jésus-Christ. Par conséquent, pour les hommes, à toute fin utile, pour les hommes en ce monde, Jésus-Christ est Dieu Lui-même, n'est-ce pas ce qu'Il est? (Assemblée : « Oui. ») Je dis à toute fin utile, non pas que ceci fasse d'eux un seul et même individu, identique, mais comme aucun homme ne peut montrer le Père excepté le Fils et celui à qui le Fils le révèle, aucun homme ne peut connaître Dieu à moins qu'Il ne soit révélé en Jésus-Christ; par conséquent, pour l'homme, Christ est Dieu et tout ce qu'Il peut connaître de Dieu est en Christ. Ainsi Christ devient en pratique, à toute fin utile, Dieu pour nous; et Dieu a dit à Sa naissance qu'Il était « Dieu avec nous ».

Bien alors, le Sabbat est le signe qu'Il est le Seigneur notre Dieu. Mais c'est le signe qu'Il est ce qu'Il est. Alors Christ, étant Dieu pour nous, le Sabbat n'est-il pas le signe de ce que Jésus-Christ est pour l'homme qui croit en Lui? (Assemblée : « Oui. ») À la création, c'était un signe de ce que Jésus-Christ est dans la création. Et maintenant, alors que Christ doit exécuter Sa propre oeuvre de salut afin d'achever par ce moyen Son dessein originel dans la création, le Sabbat est le même signe de la même puissance créatrice, dans la même personne, Jésus-Christ. C'est encore et toujours la même chose. Sauf que maintenant la puissance est manifestée d'une manière différente qu'auparavant, à cause du renversement de l'ordre; mais c'est la même puissance créatrice venant de la même Personne dans le même Jésus par les mêmes moyens et accomplissant le même objectif. Et donc ce même signe est le seul qui aurait pu lui être attaché. Vous ne pouvez avoir aucun autre signe de la puissance créatrice; c'est impossible. Ainsi il est littéralement vrai que le Sabbat du Seigneur, le septième jour, le septième jour béni est le signe même de ce que Jésus-Christ est pour l'homme qui croit en Jésus-Christ.

Une nouvelle création

Maintenant étudions cela un peu plus. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » « Le salaire du péché, c'est la mort; par conséquent, la mort est venue sur tous les hommes, car tous ont péché. » Tous sont morts. Est-ce exact? (Assemblée : « Oui. ») Ils se sont tous égarés. Ils se sont totalement éloignés du dessein originel de Dieu. Quelle est la première chose que Jésus-Christ est pour l'homme qui croit en Lui? (Assemblée : « Le Créateur. ») « Créé de nouveau en Jésus-Christ. » Dieu en Christ est d'abord et encore Créateur pour le pécheur parce que Dieu parle et produit en lui la vie. Nous vivons par la Parole de Dieu. Et « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » ( Éphésiens 2.10 ). Donc Dieu a fait l'homme pour qu'il marche dans de bonnes oeuvres; mais l'homme est parti dans l'autre direction. Maintenant en Christ, Dieu ramène l'homme à son point de départ. Ainsi le salut n'est que l'accomplissement du dessein original de Dieu en Christ dans la création.

Par conséquent, « si un homme est en Christ, il est une nouvelle créature ». La première chose que Christ est pour quiconque et la première chose que Dieu est pour quiconque pour le pécheur en ce monde, c'est son Créateur, faisant de lui une nouvelle créature. « Crée en moi un coeur pur, ô Dieu, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » ( Psaume 51.12 ) Ainsi l'oeuvre de Dieu dans le salut est une création.

La bénédiction du Sabbat

Ayant ainsi découvert Jésus-Christ comme notre Créateur et ayant été renouvelés en Lui, quelle est alors la première chose que nous trouvons en Jésus? (Assemblée : « Le repos. ») Oui, le repos évidemment; et c'est la première chose qu'Il a faite au commencement. Il S'est reposé. De même la première chose que nous trouvons dans la manifestation de Sa puissance en nous, c'est le repos. Quel genre de repos? (Assemblée : « Un repos spirituel. ») C'est là l'invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » ( Matthieu 11.28 ). Puis Il dit : « Je suis avec vous. » « Je ne te laisserai jamais, je ne t'abandonnerai jamais. » Et quand Il parla à Moïse dans le désert, « Ma présence t'accompagnera, et je te donnerai du repos », qu'est-ce que donne Sa présence? (Assemblée : « Le repos. »)

Et quand cet homme est devenu une nouvelle créature en Christ, et qu'il découvre ce repos, que fait-il ensuite? (Une voix : « Il fait les oeuvres de Dieu. ») Non; il se réjouit d'abord et puis il s'en va travailler en se réjouissant. Qu'est-ce que Dieu a fait? Il S'est réjoui. Qu'est-ce que l'homme fait? Il se réjouit de ce que l'objectif de Dieu soit accompli en lui. Mais est-ce là son seul motif de réjouissance? Non. « De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. » ( Luc 15.7 ) Donc Dieu Se réjouit encore dans le repos qu'Il nous donne et que nous obtenons en Lui. Et de nouveau Il est rafraîchi, de nouveau Il prend plaisir en Son peuple.

La chose suivante qui appartient au jour du Sabbat et qui ressort à travers tout ceci, c'est la bénédiction. Dans Actes 3, dernier verset, nous avons : « C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité Son Fils Jésus, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités. » Ainsi Christ est une bénédiction pour le pécheur, n'est-ce pas? Il est une bénédiction pour l'homme qui croit en Lui. Mais encore, ce texte que nous avons étudié ici avec tant de délices, Éphésiens 1.3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » Dieu nous a donné toutes les bénédictions spirituelles qu'Il possède. Cependant elles nous sont données en Christ.

Mais le Sabbat nous apporte une bénédiction spirituelle. D'où le Sabbat tire-t-il cette bénédiction spirituelle? (Assemblée : « De Christ. ») Oui, de Jésus-Christ. Donc, en matière de bénédiction spirituelle que le Sabbat nous apporte, il nous l'apporte de la part de Jésus-Christ seul et à travers Jésus-Christ seul; ainsi, sous cet aspect, le Sabbat est un canal par lequel coule la bénédiction spirituelle de Jésus-Christ vers le peuple de Dieu. C'est un fait; car toutes les bénédictions spirituelles nous sont données en Christ et le Sabbat renferme la bénédiction spirituelle de Dieu et puisqu'il est une bénédiction spirituelle, il ne pourrait provenir d'un autre endroit ou d'une autre manière qu'en Jésus-Christ, par Lui et de Lui. En conséquence, le Sabbat est un de ces liens auxquels frère Prescott a fait allusion précédemment, un lien qui nous unit à Christ, afin que nous puissions obtenir une bénédiction spirituelle.

Il est dit encore : « Ma présence t'accompagnera. » Sa Présence sanctifie la personne là où elle est. Et encore une autre pensée pour arriver au même point par un autre chemin : « Je n'ai point honte de l'Évangile de Christ; car c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. » ( Romains 1.16 ) Qu'est-ce que l'évangile? (Assemblée : « La puissance de Dieu. ») Qu'est-ce qui est manifesté en Christ? (Assemblée : « La puissance de Dieu. ») Qu'est-ce qui est manifesté dans l'évangile? (Assemblée : « La puissance de Dieu. ») Dans quel but? (Une voix : « Un but de création. ») Mais la puissance de Dieu pour le salut est la même puissance que dans la création. C'est la puissance de Dieu dans les deux. Alors peu importe quel est le signe de la puissance de Dieu à un endroit, c'est le signe de la puissance de Dieu partout et en toute chose; car c'est la puissance de Dieu seul tout le temps; et vous ne pouvez pas élever la puissance de Dieu contre la puissance de Dieu. Ainsi vous n'avez pas besoin d'un autre signe de la manifestation de la puissance de Dieu; vous ne pouvez pas en obtenir un autre; c'est impossible.

Ainsi donc, « l'évangile est la puissance de Dieu pour le salut », et l'évangile est « Christ en vous, l'espérance de la gloire ». Alors Christ demeure dans l'homme qui croit en l'évangile de Jésus-Christ. La présence de Christ est en lui et la présence de Christ le rend saint. C'est ce qui a sanctifié le Sabbat. Alors le Sabbat, sur la question de la sainteté, est exactement le signe de ce que Christ est pour l'homme qui croit en lui.

De plus la présence de Christ sanctifie. Alors le Sabbat est dans la sanctification le signe de ce que Christ est pour le croyant. Ne voyez-vous pas? Ainsi pour celui qui croit en Jésus, Dieu en Christ le crée de nouveau; pour lui, Dieu est repos, rafraîchissement, délice, réjouissance, bénédiction, sainteté, sanctification. C'est ce que Christ est pour le croyant; mais c'est ce qu'il était aussi pour le croyant dans le Sabbat il y a longtemps.

Il a fait le Sabbat pour l'homme, comme nous l'avons vu à la création. Il l'a fait là, à la création, afin que même si l'homme était resté fidèle à Dieu et n'avait jamais péché, le Sabbat aurait été pour l'homme le signe de ce que Dieu était pour l'homme en Jésus-Christ et la présence de Christ en l'homme. Et maintenant, dans la nouvelle création, c'est la même chose, la même chose dans l'oeuvre du salut.

La sanctification

Ensuite une autre chose : Christ est fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. Il est notre sanctification. Il envoya Paul prêcher l'évangile, vous vous en souvenez. Prêcher aux païens, « afin d'ouvrir leurs yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent le pardon des péchés et l'héritage parmi ceux qui sont sanctifiés par la foi qui est en moi ». Mais la sanctification et Son but ultime, Son but final, c'est l'oeuvre parfaite de Christ achevée dans l'individu. L'image de Christ complètement formée dans le croyant de sorte que lorsque Christ regarde le croyant, Il Se voit Lui-même. C'est ainsi; c'est la sanctification.

L'Esprit de prophétie a défini pour nous la sanctification en ces termes : « La sanctification consiste à garder tous les commandements de Dieu », non pas à essayer de les garder ou à faire de notre mieux pour les garder; c'est l'observation de tous les commandements de Dieu. Aucun homme ne sera jamais observateur de tous les commandements de Jésus-Christ comme Dieu l'attend et ce qu'Il appelle un observateur observateur de tous les commandements, si Jésus-Christ n'est pas complètement formé en lui et que Sa propre image ne soit imprimée en lui; quand Il voit cet homme, Il se voit Lui-même. C'est ainsi.

Maintenant la justice de Dieu en Jésus-Christ est ce qui nous rend juste, nous sauve, nous sanctifie et est tout en nous tous. Quand nous avons obtenu cette justice et que cette justice est en accord avec la justice, avec l'idée divine de la justice, qu'est-ce qui témoigne de la justice de Dieu dans ce croyant en Jésus? (Assemblée : « La Loi. ») La loi de Dieu. Mais nous voyons ici cette oeuvre de Christ croître dans l'individu, une oeuvre progressive; c'est l'oeuvre de la sanctification; c'est là l'idée, l'oeuvre de la sanctification. C'est la croissance de Christ dans l'individu. Lorsque Christ a grandi en lui jusqu'à la plénitude, alors l'oeuvre de sanctification est complétée.

Quel est le signe que Dieu sanctifie? (Assemblée : « Le Sabbat. ») Quel est le signe alors que la présence de Christ sanctifie l'individu? (Assemblée : « Le Sabbat. ») Quand l'oeuvre est complétée, qu'est-ce qui en rendra témoignage? (Assemblée : « La Loi. ») Quelle partie de la loi en particulier? (Assemblée : « Le quatrième commandement. ») Alors que la loi entière rend témoignage de l'oeuvre complète de la justice de Dieu dans un homme, le Sabbat est là comme signe de Dieu d'une oeuvre complétée. C'est le signe d'une oeuvre complétée à la création, n'est-ce pas? Mais comme elle a été défaite et que l'ordre de Dieu a été renversé, le Seigneur doit maintenant accomplir Son oeuvre par ce moyen afin d'achever le dessein original de la création. Alors le Sabbat se tient là, dans cette oeuvre terminée de Dieu dans le Sabbat, le Sabbat se tient là au pinacle même de la loi, comme témoin d'une sanctification complétée; ainsi le Sabbat est le signe de l'oeuvre complète de Dieu dans la création originelle et dans cette création secondaire qui est l'accomplissement du dessein originel de la création.