Le Message du troisième ange I (1893)

Sermon #24

L'IMAGE DE LA BÊTE (2)

Nous commencerons avec le passage que nous avons vu hier soir dans le volume 4. Il est à la page 443 de l'édition [anglaise] pour colporteurs de La tragédie des siècles :

« Pour apprendre à quoi ressemble l'image de la bête et comment elle doit être formée, nous devons étudier les caractéristiques de la bête elle-même, la papauté. »

Et nous avons aujourd'hui besoin d'étudier ceci, comme jamais auparavant; car les caractéristiques de l'image ne sont pas encore toutes développées. L'image n'a pas encore paru aux yeux du monde dans tous ses aspects et dans tous ses développements. Chaque pas qui doit être franchi et tout ce qui doit être fait à partir de ce moment et dans le futur feront apparaître les caractéristiques successives de l'image, créant de plus en plus en elle la pleine ressemblance, la ressemblance parfaite avec l'original dans toutes ses parties. Elle n'en est qu'au point de départ actuellement; mais, comme nous l'avons découvert dans nos leçons, le départ a été donné de telle manière qu'aucune puissance terrestre ou autre ne puisse l'arrêter. Elle continuera à progresser et à développer tout ce qui est en elle, en dépit de tout ce qui sera fait pour l'en empêcher. Elle continuera, même si cela est contraire aux souhaits et bien des fois aux intentions de ceux qui lui ont donné l'existence.

Maintenant voyons simplement comment cette chose a progressé, comment elle a grandi juste sous nos yeux. Il y a plusieurs années, quand nous avons commencé pour la première fois à travailler réellement, directement et activement sur cette phase particulière, nous avons institué la Sentinelle Américaine; cela fait maintenant huit ans, je pense. Il n'y avait alors qu'une seule organisation au pays qui avait cet objectif. Dans un court laps de temps, cette organisation s'en était greffée d'autres et à l'intérieur d'une année ou deux, elle en avait ralliées quatre ou cinq. Puis le mouvement est devenu impossible à gérer et a réellement dépassé la capacité de l'organisation initiale. Puis l'organisation initiale elle-même a été complètement oubliée dans nos esprits et ce nouveau moule lui a été conféré, cette puissance accrue qui lui a été donnée, l'a emportée bien au-delà de l'organisation initiale grâce à celles qui s'y sont ajoutées. C'était ce sur quoi portait notre opposition; c'était avec cette nouvelle forme qu'il nous fallait traiter.

Maintenant la puissance accrue qui lui a été apportée par ces organisations additionnelles l'a menée, elle et tout le mouvement, à l'endroit où l'organisation initiale avait l'intention d'aller; de sorte que maintenant, nous n'avons plus à traiter avec ces organisations. Nous n'avons plus rien à faire avec elles en particulier. Notre lutte n'est pas dirigée contre elles ou contre leur travail. Il nous faut maintenant traiter avec le gouvernement des États-Unis; et, allais-je dire, ces choses ne sont plus que de simples incidents et moins encore que cela; car le gouvernement prendra des mesures et sera forcé de prendre des mesures qui seront directement opposées aux intentions et plusieurs fois opposées au pouvoir de ceux qui ont fait ces choses. Et alors que notre première tâche était dirigée contre cette organisation initiale, et que notre seconde tâche était dirigée contre l'organisation amplifiée et l'œuvre qu'elle faisait, toutes ces organisations sont maintenant écartées de la route et il nous faut maintenant traiter avec ce qu'elles ont produit.

C'est là notre position actuelle. C'est là où nous en sommes et quoique l'Union pour le Sabbat américain fasse ceci, cela ou autre chose, cela n'a plus d'importance pour nous maintenant; car des démarches seront prises et des choses seront faites que l'Union pour le Sabbat américain n'a jamais intelligemment ou consciemment voulues. Ces choses iront à l'encontre des souhaits et au-delà de l'intention consciente de toute l'organisation. Car même dans leur intention la plus radicale, elles n'ont jamais voulu diriger elles-mêmes le gouvernement après l'avoir obtenu; mais voici, les Catholiques en prendront la gouverne après s'en être emparés. Et c'est là qu'elles se retrouveront laissées pour compte; c'est là qu'elles découvriront qu'elles sont en position de faiblesse. Et les choses seront accomplies malgré elles, des choses auxquelles elles n'avaient jamais pensé, aveuglées par leur propre zèle d'obtenir un pouvoir qui ne leur appartenait pas; mais elles n'auront personne à blâmer sinon elles-mêmes.

Maintenant le Congrès a ajourné; et l'action que le Congrès a prise lie le gouvernement sans aucune possibilité d'y remédier. Non seulement cela, mais une étape additionnelle a été franchie dans cette direction au cours des derniers jours de la session. Je n'ai pas encore découvert tout ce qui en résultera, mais je connais les faits, et les voici : Il a été trouvé que le débat célébrant l'inauguration de Cleveland (le président) devait avoir lieu le samedi soir. On s'attendait évidemment à ce qu'ils dansent passé minuit. La Fanfare de la Marine, la Fanfare Nationale des États-Unis, a été utilisée; elle devait fournir la musique du bal, et elle devait aussi donner des concerts le dimanche suivant. Les pasteurs de la ville de Washington ont envoyé une pétition au Congrès et le sénateur Quay l'a évidemment présentée. Et voici les détails qui nous sont rapportés à ce propos :

« 28 février 1893. M. Quay a aujourd'hui présenté au Sénat une pétition signée par les pasteurs de plusieurs églises de Washington et d'ailleurs, sur le sujet du concert proposé par la Fanfare de la Marine dans l'édifice du Bureau des Pensions dimanche prochain, comme faisant partie des cérémonies d'inauguration.

Je ne sais pas comment c'est arrivé. Voici la pétition :

CONCERTS DE DIMANCHE - ÉDIFICE DU BUREAU DES PENSIONS.

M. Quay : Je présente une pétition de 60 hommes d'église de la ville de Washington que je demande la permission d'être lue.

Le vice-président : La pétition sera lue s'il n'y a pas d'objection.

Greffier principal : La pétition se lit comme suit :

Au Président des États-Unis, au Secrétaire de l'Intérieur, au Sénat et à la Chambre des Représentants assemblée au Congrès :

UNE PÉTITION.

Étant donné qu'il a été annoncé dans les journaux quotidiens par le comité d'inauguration que, trois concerts donnés par la Fanfare de la Marine doivent être tenus dans l'Édifice du Bureau des Pensions dimanche prochain le 5 mars, et faisant partie du programme pour les cérémonies d'inauguration :

Étant donné que le Congrès des États-Unis, par respect pour le sentiment chrétien de la nation clairement et indubitablement exprimé par la presse religieuse, la chaire et par pétition, a par acte légal fermé les portes de l'Exposition Colombienne les dimanches :

Par conséquent, croyant que permettre la tenue de tels concerts le dimanche par un groupe de musiciens reliés à l'un des départements importants du gouvernement, dans un bâtiment du gouvernement qui est occupé par un autre département important, et comme faisant partie des cérémonies reliées à l'inauguration du Président de cette grande nation chrétienne, par et avec l'approbation de ses dirigeants élus, serait un péché national; croyant aussi qu'une profanation telle que proposée résulterait en un tort incalculable et serait utilisée comme faisant autorité et donnant exemple en faveur d'une sécularisation complète du dimanche :

Nous demandons sincèrement que des ordres soient émis défendant l'utilisation de n'importe quel bâtiment du gouvernement dans un tel but en ce jour.

Signé par W. R. Graham, pasteur de l'église protestante méthodiste de la rue Congress, W. Sherman Phillips, pasteur de l'église protestante méthodiste Mt. Tabor et de plusieurs autres.

Vous voyez donc que le Sénat a passé une résolution en réponse à cette pétition, en conformité avec cette requête, jusqu'à demander de l'information au Secrétaire de l'Intérieur. J'ai vu dans un récent communiqué donnant rapport du résultat la déclaration dans laquelle le Secrétaire de l'Intérieur avait ordonné que la Fanfare de la Marine ne joue pas le dimanche et que le président Cleveland avait fait connaître son désir en ce sens. Par conséquent, quand minuit a sonné, samedi soir, la fanfare venait de s'arrêter, les lumières électriques larges et brillantes ont été éteintes et tous les gens sur le plancher ont cessé de danser.

La raison pour laquelle j'attire votre attention sur ce fait, c'est que vous puissiez voir que le gouvernement, le Sénat américain du moins, a fait un pas additionnel dans son soutien du dimanche en passant cette résolution; et c'est là sa position.

Maintenant une autre réflexion : ce cas qui est passé en cour à Chicago devant le juge Tuley, dans lequel les compagnies de bateaux à vapeur Steamboat pensaient empêcher les commissaires de la Foire Mondiale de fermer le parc Jackson aux excursions en bateau à vapeur le dimanche; cela a échoué et le juge Tuley a décidé que le gouvernement des États-Unis avait seule autorité sur le parc pour ce qui est des expositions et, comme il a déclaré que le dimanche devait y être observé, cela a mis fin aux représentations en la matière venant de l'État de l'Illinois et de la ville de Chicago.

Ainsi vous voyez que tout ce qui touche cette question, tout ce qui survient, tout cela a pour objectif de soutenir ce qui a été fait. Maintenant si aucune session additionnelle du Congrès n'est appelée, et aucune ne l'a encore été et ne le sera sûrement pas maintenant, puisque le président n'a pas signifié son intention en ce sens alors cette législation s'appliquera sans aucune question ni interférence jusqu'à ce que la Foire Mondiale ait pris fin et que la chose pour laquelle le décret a été passé ait été accomplie; alors le gouvernement des États-Unis se sera engagé et aura vécu pendant plus d'une année sous la loi statutaire actuelle du dimanche. Et ainsi le précédent aura été établi et fera partie de l'expérience du gouvernement, d'une partie de son histoire; et comme les hommes qui ne sont pas des hommes d'état - et très peu le sont de nos jours, spécialement au Congrès - sont davantage gouvernés par ce qui a été accompli que par ce qui doit être fait, cela deviendra, par la suite et pour toujours, l'argument le plus fort et le plus grand rempart en faveur du dimanche en tant que jour sacré du gouvernement des États-Unis.

Mais, comme nous l'avons dit précédemment, si une autre session devait être appelée et qu'un autre Congrès devait annuler cette loi du dimanche, ceci ne changerait en rien le principe impliqué dans la législation dominicale; car n'importe quelle législation subséquente peut annuler n'importe quelle législation précédente sans pour autant remettre en question le droit de la législature précédente de décréter ce qui a été révoqué. Quand une législature abroge un décret d'une législature précédente, elle ne remet pas en question le droit d'une législature précédente de le décréter, mais simplement son application. Le droit de l'appliquer reste le même tout comme si le décret n'avait pas été abrogé. Conséquemment, si une session additionnelle devait être appelée et devait abroger ce décret de fermeture le dimanche, le gouvernement se serait de toute manière clairement engagé et aurait accepté le principe que la législation sur le dimanche est correcte pour le gouvernement, comme elle l'est en ce moment.

(Une voix : « Supposons qu'ils l'abrogent sur une base constitutionnelle. »)

Si le Congrès devait l'abroger expressément sur la déclaration et pour la raison qu'elle était entièrement inconstitutionnelle, ceci n'aurait qu'un peu plus d'effet; car ce serait simplement l'opinion d'un Congrès contre l'opinion d'un autre, comme c'est souvent le cas entre les grands partis. C'est d'ailleurs précisément la position des deux grands partis sur la question douanière. Le parti démocrate insiste sur le fait que le projet de loi républicain sur les droits de douanes est inconstitutionnel. Par conséquent, si cette législation du dimanche ne devait pas être abrogée dans son ensemble parce qu'elle est inconstitutionnelle, n'importe quel Congrès subséquent pourrait la rappeler parce qu'un Congrès l'a déjà fait auparavant; ce serait ainsi se lancer dans une controverse interminable et c'est tout ce que cela ferait.

Mais rien de ce qui peut être fait ne peut effacer totalement la législation, dans son principe et dans le droit du gouvernement de l'appliquer. Le fait est que le gouvernement se trouve tellement contrôlé par cette hiérarchie qu'il ne pourra jamais en être délivré. Des controverses surgiront, et aussitôt que les Catholiques commenceront à avancer un peu et à montrer leur force, les protestants de confession s'indigneront du fait. Nous pouvons nous y attendre à n'importe quel moment. Nous pouvons nous y attendre comme venant de n'importe quelle direction et de presque n'importe quelle source. Cela viendra certainement et, en fait, cela a déjà commencé. Quand les bâtiments de la Foire Mondiale ont été dédicacés - les Catholiques, le Cardinal Gibbons et le représentant du pape y ont reçu de grands honneurs; et pour cette raison, un grand nombre de protestants de confession et de prédicateurs se sont beaucoup agités. Ils ont dit qu'ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec la Foire. Ils ont déclaré : « Si les Catholiques doivent avoir préséance et s'ils doivent recevoir les honneurs, et tout ceci, alors, nous ne voulons tout simplement plus rien avoir à faire avec la Foire. » Bien, les Catholiques ne s'en soucient pas. Ils en ont obtenu l'honneur et ils en retireront la puissance, et si les « protestants » n'aiment pas cela, tout ce qu'ils ont à faire, c'est de rester à l'écart. Et en restant à l'écart, ils donneront aux Catholiques beaucoup plus que ce qu'ils voulaient faire en premier lieu; et s'ils y vont, ils reconnaissent la suprématie catholique. Ils sont donc pris au piège, et tout ce qu'ils peuvent faire, c'est d'être manipulés par cette puissance à son gré. C'est tout ce qu'ils peuvent faire.

Il n'y a qu'une chose qu'ils puissent faire. Ils peuvent échapper à toute l'affaire et en être délivrés s'ils le veulent; mais la seule façon dont ils peuvent le faire, c'est en acceptant le message du troisième ange. Il n'y a pas d'autre moyen d'en sortir. Ces hommes, beaucoup d'entre eux, ont été impliqués dans cette affaire sans voir ce que cela comportait. Ils ont été impliqués dans tout ceci par l'influence de pasteurs qui détiennent une plus haute position qu'eux dans les dénominations avoisinantes, sans jamais avoir imaginé son contenu. Quand ils verront qu'ils sont pris au piège d'un parfait labyrinthe, et que plus ils avancent dans cette voie, de quelque côté qu'ils se tournent, ils s'égarent, quand ils verront tout cela et à quel point ils se sont vendus, ils se libéreront en fuyant vers Dieu. Et c'est pourquoi le Seigneur exalte Son peuple au-dessus du monde et fait briller Son Église afin que nous ne puissions pas être cachés, et lorsqu'ils commenceront à chercher la délivrance, ils verront où elle est, parce que Dieu a, dans le message du troisième ange, présenté la délivrance au monde, et « une ville placée sur une colline ne peut être cachée ».

Maintenant quand Dieu nous élèvera, pour ainsi dire, sur une haute montagne et fera briller Sa lumière pour qu'elle rayonne dans toutes les directions, alors les gens de tous les coins la verront et quand ils découvriront qu'ils sont perdus dans leur situation, ils seront contents de trouver la délivrance de quelque source que ce soit. Ils seront contents de voir que c'est Dieu qui les a menés dans cette direction et ils préféreront Dieu à la papauté, même s'ils doivent venir vers nous pour Le trouver. Ils le feront.

Une autre chose : ce Congrès des Églises, cet auxiliaire de la Foire Mondiale qui a été consacré, ou plutôt inauguré lors des cérémonies de dédicace - l'Archevêque Ireland en étant le grand superviseur et le seul orateur - et s'est ouvert avec l'approbation, la bénédiction et la bonne volonté de l'Église Catholique. Et dans ce début, aussi bien que dans les cérémonies se déroulant sur les terrains de la Foire, les Catholiques ont, par l'importance qui leur a été donnée, simplement forcé ces même pasteurs protestants à dire : « Bien, si les Catholiques sont pour diriger toute l'affaire, nous n'en serons pas. »

Maintenant, quand le Congrès Mondial des Religions viendra et que toutes ces choses seront présentées, alors nous pouvons nous attendre - nous ne savons pas comment cela viendra mais nous pouvons nous attendre à ce que des controverses surviennent devant cette reconnaissance gouvernementale d'une religion. Et à partir de ce jour et dans tout ce qui surgira, nous ne pouvons attendre qu'un développement accru de l'image qui est déjà érigée. Tout ce que nous pouvons espérer maintenant, c'est simplement que dans chaque démarche, dans tout ce qui aura lieu, d'autres aspects se développeront pour former encore plus parfaitement l'image vivante, dressée et complète de la bête.

Cela viendra à travers toutes ces choses, et quand les tumultes, les émeutes et tous les maux que cette chose engendre commenceront à s'accomplir et à s'abattre sur cette nation, un effort sera fait pour en disculper le gouvernement. Un effort sera fait pour venir à la rescousse du gouvernement et le blanchir du mal qui en résulte. Les persécutions viendront. L'oppression surgira de plus en plus de cet effort et il y aura une réaction; et si cette réaction devait mener à un décret gouvernemental, ceci ramènerait, selon son intention, le gouvernement aux principes originaux de la Déclaration et de la Constitution, comme je l'ai déclaré l'autre soir; quand cette chose sera accomplie, il sera temps pour chacun de se préparer à partir au premier avis. Ce sera le temps pour chacun de ramasser toutes ses énergies, d'approfondir sa consécration, de se placer lui-même et tout ce qu'il possède dans l'œuvre avec toute sa force et sa vigueur; car quand cette réaction elle-même réagira et que la vague du mal déferlera à nouveau, comme elle ne manquera pas de le faire, sous forme de persécution religieuse et d'oppression, ce sera pour de bon.

Il est possible que ceci se fasse à deux reprises en Europe. Je lirai un passage à cet effet qui n'a jamais été publié. Le frère Cornell avait ceci et nous a permis de le copier. Voici ce qui fut dit sur ce point :

« J'étais en Europe juste au moment où les choses commençaient à bouger pour accomplir leurs désirs, il sembla se produire un répit une fois ou deux, alors les cœurs des méchants furent soulagés et endurcis, mais l'œuvre ne voulait pas s'arrêter (en apparence seulement) car la pensée dominante des rois et des dirigeants était de se renverser l'un l'autre et celle du peuple d'obtenir la domination. »

Ainsi vous pouvez voir que, même si elle ralentit une fois ou deux, elle ne le fait pas réellement; elle semble seulement le faire. Et il est dit qu'ainsi les cœurs des méchants seront soulagés. Soulagés de quoi? Qu'est-ce qui a affecté les coeurs des méchants? Bien, le message leur disant ce que signifient ces détresses, comme l'a dit le Seigneur : « La détresse des nations, accompagnée de perplexité, la mer et les vagues rugissantes; les hommes s'évanouissent de crainte en voyant les choses qui arrivent sur la terre. » ( Luc 21.25-26 ) Ils seront convaincus par l'Esprit de Dieu que la chose est ainsi et ils auront peur que ce soit le cas - non pas contents de cela, mais effrayés. Alors lorsque tout se calmera, ils seront soulagés, vous voyez. Puis ils diront : « Nous pensions bien que tout ceci était une fausse alarme. » Et quand cela reviendra et que le message continuera en disant : « C'est ce que nous vous avions dit et maintenant soyez sûrs d'être prêts », alors ils diront : « C'est ce que vous nous aviez dit auparavant et tout s'est calmé et arrêté. » C'est ici que se manifestera la dureté de leur cœur, exactement comme le cœur du Pharaon s'est autrefois endurci et donc, les coeurs des méchants seront soulagés puis endurcis et quand le pendule reviendra, la fin viendra et ils seront pris.

Maintenant, à propos de notre pays : En 1888, quand je suis allé au Sénat, on m'a permis de parler devant le Comité du Sénat. Quand je suis revenu, notre soeur m'a demandé quelle était la situation là-bas et quelle en était la perspective. Je lui ai dit ce que les Sénateurs m'ont dit, que ceci étant une courte session, le Congrès mettrait fin à ses travaux le 4 mars, que la session était tellement avancée qu'ils ne pourraient faire passer la législation, même si elle était présentée. Selon leur calendrier, ils ne voyaient aucune possibilité même de l'amener au Sénat et, si cela était le cas, il n'y avait encore aucune possibilité qu'elle passe par les deux chambres, comme elle doit le faire. Je lui ai dit la situation telle qu'elle était. La réponse qu'elle m'a faite fut : « Alors c'est plus près que ce que nous attendions. » La pensée naturelle serait que, si elle ne devait pas passer à ce moment, les choses que nous attendons - les troubles, persécutions et autres - seraient encore éloignées; mais, si elle devait passer, alors ces choses seraient plus proches encore. Bien, comme ceci serait la façon naturelle de la considérer, évidemment la voie de Dieu étant la bonne voie et la nôtre la mauvaise voie, la Sienne est forcément le contraire de la nôtre et ce que nous penserions naturellement être le signe que la chose est encore éloignée, serait en fait le signe qu'elle est plus proche.

Bien alors, elle poursuivit en disant que lorsque ceci sera passé, lorsqu'ils tiendront le gouvernement entre leurs mains, commenceront leur oppression et exécuteront ce qu'ils ont à l'esprit, les oppressions et les persécutions qui seront établies causeront une réaction de la part des hommes honnêtes qui ont horreur des persécutions et il y aura un répit et un court temps de soulagement et de paix apparente. Et alors, quand la vague reviendra après la réaction, toutes les choses se termineront avec rapidité. Ainsi vous pouvez voir que la situation actuelle est semblable à ce qu'elle a vu comme devant arriver en Europe, tel qu'exprimé dans ce témoignage en 1852.

C'est pourquoi j'ai mentionné l'autre soir qu'aucun de nous ne veut être pris ou trompé par quoi que ce soit qui sera fait subséquemment, prétendant ou espérant défaire ce qui a été fait. Peu importe ce qui surviendra, gardez à l'esprit que quand cela arrivera, ce ne sera qu'un court répit que Dieu nous donne pour faire encore plus de travail que tout ce que nous avons fait auparavant dans le monde, et que cela ouvre seulement la voie pour que nous fassions d'une manière plus facile ce que nous avons à faire. Et ainsi, toute personne qui adoptera ce point de vue et agira en conséquence, se joindra simplement à l'assemblée triomphante sur le mont Sion quand l'œuvre de Dieu sera terminée.

Mais toute personne disant : « Oh non, vous êtes allés trop vite; vous exagérez l'importance de ces faits » comme beaucoup le diront nous voulons être avertis contre ces choses également. Voici le compte-rendu de ce que certains diront (Testimony # 33, p. 243) :

« Quand la sentinelle, voyant l'épée venir, donnera à la trompette un certain son, les gens qui veilleront feront écho à l'avertissement et tous auront l'opportunité de se préparer pour le conflit. Mais trop souvent le chef a pris une position hésitante, semblant dire : 'Ne nous hâtons pas tant. Ce peut être une erreur. Nous devons faire attention à ne pas susciter de fausses alarmes.' L'hésitation même et l'incertitude de sa part équivalent au cri de 'Paix et sûreté'. »

Ne voyez-vous donc pas ici que quiconque hésite, quiconque chancelle, ses agissements mêmes disent : « Paix et sûreté »? Il peut ne pas le dire tout haut, mais il le dit. C'est pourquoi nous lisons ailleurs, dans des leçons précédentes : « Des Calebs sont demandés qui diront : C'est maintenant le temps de passer à l'action. »

Je continue :

« L'hésitation même et l'incertitude de sa part équivalent au cri de 'Paix et sûreté'. Ne vous excitez pas. Ne vous alarmez pas. On fait beaucoup trop de plat sur cet amendement religieux que ce qui est nécessaire. Cette agitation s'éteindra d'elle-même. »

Vous voyez? Cela montre que certains le diront. Alors ne voyez-vous pas que ceux qui parlent ainsi et prennent cette position d'hésitation, d'attente, de doute et d'interrogation lorsqu'ils voient quelque chose qui semble défaire tout ce qui a été fait, ces gens diront : « Oui, c'est ce que nous vous avions dit. Nous vous l'avions dit il y a longtemps. Mais vous êtes allés trop vite et vous avez tellement agité et alarmé les gens et maintenant que tout est redevenu normal, vous avez travaillé pour rien. C'est une fausse alarme que vous avez donnée. Vous avez trompé les gens. »

Ce ne sera pas le cas! Car quand viendra ce répit, ce sera la chose même que ceux qui marchent dans la crainte de Dieu et selon Ses conseils verront comme leur plus grande opportunité. (Une voix : « N'est-ce pas une réponse à nos prières de tenir les vents en échec? ») Oui monsieur. Et quand ce répit surviendra, au lieu de dire « Paix et sûreté », toute personne qui marche selon les conseils de Dieu s'exclamera : « Maintenant préparez-vous vite. Préparez-vous; car bientôt la vague reviendra et alors chaque personne qui sera prise le sera pour toujours. » C'est là le danger, voyez- vous.

Lisons un peu plus loin dans La Tragédie des siècles, page 443 :

« Quand la première Église est devenue corrompue en s'éloignant de la simplicité de l'évangile et en acceptant les rites et les usages païens, elle a perdu l'Esprit et la puissance de Dieu; puis, afin de contrôler la conscience des gens, elle a cherché le soutien du pouvoir séculier. »

C'était la papauté, rappelez-vous.

« Le résultat fut la papauté, une Église contrôlant le pouvoir de l'État et l'employant pour avancer ses propres fins, spécialement pour punir les 'hérétiques'. Pour que les États-Unis puissent former une image de la bête, le pouvoir religieux doit à ce point contrôler le gouvernement civil que l'autorité de l'État sera aussi employée par l'Église pour accomplir ses propres fins. »

Quelqu'un a-t-il vu quelque chose du genre se produire aux États-Unis? (Assemblée : « Oui. ») Maintenant, honnêtement, croyez-vous qu'il y a une personne dans ce lieu en dehors de vous-même qui ait vu une telle chose aux États-Unis? (Assemblée : « Oui. ») Y a-t-il quelqu'un qui ne l'ait pas vue? (Assemblée : « Non. ») Peu importe ce qu'il en dit; peu importe ce qu'il en pense ou comment il le considère personnellement, y a-t-il quelqu'un dans cette salle ou aux États-Unis qui n'ait pas vu cette chose? La question n'est pas de savoir s'il y croit, ce n'est pas du tout la question; mais y a-t-il quelqu'un qui n'ait tout simplement pas vu cela arriver? (Assemblée : « Non. ») Il n'y a personne qui n'en ait pas été témoin : ils savent que c'est accompli, qu'ils acceptent ou non que ce soit l'image de la bête; là n'est pas la question, mais est-ce accompli? Ils l'ont vu s'accomplir. Si quelqu'un devait dire que ce n'est pas l'image de la bête, nous pourrions lui répondre que c'est tout de même quelque chose qui lui ressemble. Nous pourrions peut-être aller jusque là ensemble.

Alors une autre chose intervient ici. Certains ont souhaité obtenir une déclaration de la Cour Suprême des États-Unis sur ce que voulait dire la Cour dans cette décision ou quelle était son intention. Mais frères, cela ne donnera rien de bon. Si la Cour Suprême des États-Unis devait publier une déclaration spécifique à l'effet que la Cour n'avait pas pas du tout l'intention d'établir ici une religion nationale, cela n'affecterait pas plus la chose qu'un claquement de doigts.

La question n'est pas ce que la Cour avait comme intention, mais c'est ce que la Cour a fait. Voilà ce qui compte. Et les agissements de la Cour seront visibles et porteront des fruits. Ses effets se poursuivront en dépit de tout ce que la Cour peut avoir eu comme intention. Cela n'a rien à voir avec le fait. Je ne suppose pas que quiconque à la Cour ait eu l'intention de publier ce qui se trouve dans la déclaration de la Cour; car la Cour ne sait pas ce qui se cache dans ce qu'elle a dit et par conséquent, elle n'aurait pas pu avoir eu l'intention de l'y inclure. La Cour ne sait pas ce que cela contient. Ils n'imaginent pas ce qu'il y a dans cette déclaration.

Le Congrès savait-il ce qui était contenu dans ce décret du dimanche fermant la Foire Mondiale le dimanche? Ses membres savaient-ils ce que cela comportait? (Assemblée : « Non. ») Supposons que le Congrès se lève et passe une résolution pour la nation, le peuple américain, en disant : « Nous n'avions pas du tout l'intention de remettre le gouvernement des États-Unis et le pouvoir de ce gouvernement entre les mains des Églises. » Ils pourraient le dire avec honnêteté, ne pensez-vous pas?

Question : Les évêques du temps de Constantin savaient-ils ce qui était contenu dans son édit?

Réponse : Non; ils ne voyaient pas ce que cela contenait; ils ne savaient pas ce que cela signifiait; c'est là le point.

Ainsi maintenant, si le Congrès devait clairement dire qu'il n'avait pas l'intention de remettre le gouvernement entre les mains des Églises et donc que le gouvernement n'est pas entre les mains des Églises, la conclusion serait-elle différente? Non; la chose est là, peu importe ce qu'est leur intention.

Le point est qu'ils ne savent pas ce que la déclaration renferme et ils ne savent pas eux-mêmes en ce moment qu'il y a dans ce décret ce qu'ils ne savaient pas alors être son contenu. Un sénateur de l'État de Washington a dit à frère Decker que s'il avait su d'avance ce qu'il a appris par la suite, il n'aurait pas voté comme il l'a fait. Exactement, et les membres de la chambre ont dit la même chose. C'est là qu'est le malheur. Satan ne s'occupe pas, et la papauté non plus, de savoir s'ils comprennent ce qui est dans la loi ou pas, ou si c'était leur intention ou pas; c'est fait et les fruits paraîtront et le mal que le décret renferme viendra, en dépit de l'intention de la Cour, en dépit de l'intention du Congrès, en dépit de ce que la Cour savait et en dépit de ce que le Congrès savait.

Ce n'est pas là que nous devons regarder de toute façon pour interpréter ce qui s'est passé. La parole de Dieu est l'endroit où nous devons chercher l'interprétation de ces choses qui se sont produites. L'histoire de la papauté, c'est là que nous devons chercher l'interprétation des choses qui sont accomplies. Et seuls ceux qui y portent leurs regards seront capables de voir ce qu'il y a dans ces choses. Celui qui n'est pas au courant de l'histoire de la papauté, celui qui ne l'a pas étudiée et n'a pas vu l'origine de ces choses et les entorses, l'établissement et la logique de chaque pas alors que tout progressait vers le résultat final, celui qui n'a pas suivi ceci, ne sera pas préparé à voir ce qui est dans ces choses et quelle en sera l'issue.

Et c'est pourquoi le Seigneur nous a donné cette indication pour nous permettre de la reconnaître. Laissez-moi vous lire ceci de nouveau : « Pour apprendre ce à quoi ressemble l'image et comment elle doit être formée. » Tout comme je l'ai dit hier soir, Dieu nous a donné des choses par lesquelles nous pouvons connaître longtemps d'avance ce qui arrivera, afin que quand cela paraîtra, nous soyons capables de reconnaître à l'instant que cela représente la papauté.

Par conséquent, ce qui était l'intention de la Cour en ceci n'a rien à voir du tout avec la question. Et même si nous pouvions nous procurer un document de la Cour Suprême des États-Unis signé par chaque juge qui en fait partie, disant qu'ils n'avaient aucune intention d'agir de la sorte, je dirais simplement, cela n'a rien à voir avec la question. C'est exactement ce qu'ils ont dit. Ils ont dit : « Ceci est une nation chrétienne » et ils l'ont « prouvé ». Et tout ceci en sera le résultat en dépit de tout ce qu'ils ont pu penser ou ont jamais su à ce propos. Cela n'a rien à faire avec cela.

Pour ce qui est des témoignages que nous lisons ici, tous peuvent les trouver dans les petits Special Testimonies. Il y est dit que nous ne devons pas obtenir notre information des gens de l'extérieur; nous ne devons pas consulter le monde; nos ordres doivent venir d'en haut; nos conseils doivent provenir de cette source. Dans le numéro de la Review & Herald du 21 février, à la page 1, on trouve une déclaration à l'effet que ceux qui suivent les conseils de Dieu auront la sagesse nécessaire pour détecter les agissements de Satan et les éviter. Mes frères, le Seigneur nous a donnés des armes pour faire face à chaque attaque que Satan peut effectuer. Car trois sources distinctes nous ont été données pour reconnaître sans équivoque cette chose : la Bible, les Témoignages et l'histoire de la papauté. Il y a trois sources de connaissance sur cela : il y a l'histoire, il y a les Écritures et il y a l'esprit de prophétie pour expliquer les deux. Ne nous a-t-Il pas pleinement armés donc?

Bien, alors servons-nous des documents et des moyens qu'Il nous a donnés afin d'être pleinement armés contre ces séductions. C'est ce qu'il nous faut. Cela exigera de l'étude; mais à quoi au monde sert un prédicateur si ce n'est pour étudier? C'est ce que je voudrais bien savoir. Il n'a rien d'autre à faire que d'étudier et rien d'autre à faire que de travailler. Étudier et travailler, étudier et travailler tout le temps. Évidemment, ce sera un travail plus difficile que ce que beaucoup ont fait d'étudier toutes ces choses et de taxer votre esprit au maximum. Mais il est inutile de craindre d'attraper la fièvre du cerveau; n'ayez pas peur de cela. Je souhaite simplement - je ne voudrais pas l'attribuer aux pasteurs car tous doivent être pasteurs à un moment où à un autre - mais je souhaite que chaque chrétien s'y arrête et étudie jusqu'à ce que les fibres de son cerveau claquent. Cela lui fera du bien. Étudier jusqu'à ce que son cerveau s'ouvre d'effort. Que dit le Seigneur? « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme » et quelle quantité de son esprit? (Assemblée : « De tout ton esprit. ») Alors allez-y; venez; mettons-nous y. « De tout ton esprit », c'est ce qu'Il veut. Tout votre esprit. Tout. Qu'Il puisse l'obtenir.

Je lirai cette déclaration un peu plus loin, concernant ceux qui disent que tout ceci va s'éteindre; Testimony # 33, p 243-244 :

« Trop souvent le dirigeant s'est tenu là, hésitant et semblant dire : 'Ne nous hâtons pas tant. Ce peut être une erreur. Nous devons faire attention de ne pas susciter une fausse alarme.' L'hésitation même et l'incertitude de sa part équivalent au cri de 'Paix et sûreté'. Ne vous excitez pas. Ne vous alarmez pas. On s'en fait beaucoup trop sur cette question d'Amendement Religieux, plus qu'il n'est nécessaire. Cette agitation s'éteindra complètement.' Ainsi il nie virtuellement le message envoyé de Dieu; et l'avertissement qui fut conçu pour réveiller les Églises échouera à faire son œuvre. La trompette de la sentinelle ne donne pas un certain son et les gens ne se préparent pas à la bataille. Que la sentinelle fasse attention de peur que par son hésitation et un délai, les âmes ne soient laissées à périr et leur sang redemandé de sa main. »

Autre chose. Certains des frères dans le ministère et beaucoup de gens ont dit : « Je ne pense pas que cette œuvre de liberté religieuse, cette question d'Église et d'État soit tout à fait de mise; cela ressemble trop à de la politique. Je ne pense pas que ce soit vraiment la chose qui doive occuper l'Église le jour du Sabbat, etc. » Bien, cela dépend totalement de la condition de votre cœur; cela dépend totalement de ce que cela représente pour vous. Si c'est simplement pour vous une question politique, alors tout ce que c'est pour vous, c'est de la politique. Si c'est un travail de liberté religieuse pour vous et en vous, alors c'est l'évangile. Si c'est pour vous une théorie seulement, un formalisme extérieur, alors tout ce que cela est pour vous, c'est de la politique; c'est tout ce que vous connaissez. Mais si c'est pour vous et en vous la vraie liberté de l'âme, alors c'est réellement la liberté religieuse, l'évangile de Christ, et il n'y a aucune politique dans cela. C'est là la différence entre la politique et l'évangile de Christ.

J'aimerais savoir qui est le politicien le plus grand, le plus fin et le plus tricheur sur la terre. (Assemblée : « Le pape de Rome. ») Évidemment, le pape. Il a toujours été le plus grand politicien. Chacun d'eux a été politicien vous savez. Mais il professe l'évangile. Où y a-t-il un plus grand avocat de la religion que le pape? Mais les principes de la papauté et de l'évangile tels que professés par le pape ne sont tous qu'apparence. Ce ne peut être rien d'autre que de la politique. Mais que ces principes de l'évangile dont ces hommes se parent extérieurement seulement et qu'ils ne soutiennent que comme une théorie, comme un credo, que ces principes de l'évangile atteignent le cœur et y amènent Jésus-Christ, alors vous aurez vraiment la liberté religieuse. Mais alors il n'y aurait plus de papes.

Et ainsi ces frères qui ont supposé que l'œuvre de liberté religieuse ressemblait trop à de la politique à leur goût ont besoin, c'est de découvrir ce qu'est la liberté religieuse pour eux-mêmes, dans leur cœur, et alors ils sauront que ce n'est pas de la politique; ils sauront que c'est de la religion. Ces gens n'ont pas découvert ce qu'est la vraie religion. Non monsieur; l'homme qui trouve la liberté religieuse qui est en Jésus-Christ et que l'évangile lui apporte, et qui sépare toute chose religieuse de l'État, sépare l'Église et l'État, l'homme qui fait cela sait que ce n'est pas de la politique; parce qu'il connaît la bonne voie et il prendra la bonne voie et il marchera dans cette voie en dépit de toute considération que la terre peut fournir ou mentionner; et il n'y a pas de politique là-dedans; c'est un principe.

Bien donc, voilà où nous en sommes. Ce sont là quelques-unes des choses que nous devons considérer. Et le secret de tout ceci, le commencement et la fin de tout ceci, le tout en tous de ceci est simplement Jésus-Christ en un homme, l'espérance de la gloire. Cela explique toute chose; cela fait comprendre toute chose; cela pourvoit à toute chose. Christ, Christ et Christ crucifié; c'est tout ce qu'un homme veut; c'est tout ce dont un homme a besoin; c'est tout ce que nous pouvons avoir, car « en lui habite la plénitude de la divinité corporellement, et vous avez tout en lui ».

Puis, tandis que nous nous séparons, allant porter le message que Dieu nous a donné dans la puissance qu'Il nous a fournie avec lui, pour porter l'évangile éternel à toute nation, race, langue et peuple - et ne l'oubliez pas - disant d'une voix forte : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux » avec l'autre ange qui suit en disant : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité! » L'a-t-elle fait? À toutes les nations et actuellement? (Assemblée : « Oui. ») Alors que la voix se fasse entendre encore plus forte : « Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère... C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! »

Bien, lorsque l'un de vos amis meure, pourquoi pleurez-vous? Dieu a promis de le bénir. Ne vous privez pas vous-même d'une bénédiction à cause de votre incrédulité. « Bénis soient ceux qui meurent dans le Seigneur à partir de maintenant. » Et c'est ensuite confirmé : « Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent. Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. » ( Apocalypse 14.6-16 )

« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. » ( Apocalypse 15.2 ) C'est là que nous allons. C'est un voyage en ligne droite jusqu'au bout. C'est là où Il est.

Bien, ne voyez-vous donc pas que tout ce que nous faisons, chaque sujet que nous traitons, chaque mot que nous prononçons a en rapport avec le retour de notre Seigneur? Il vient. Il vient. N'êtes-vous pas heureux de cela? Oui. Le Seigneur vient, Lui-même. Et nous Le verrons tel qu'Il est. Non pas tel qu'Il était, mais tel qu'Il est. Sa figure brillant comme le soleil, Ses vêtements blancs comme la lumière, Sa voix comme la voix d'une multitude, parlant de paix et de joie éternelle à tous ceux qui L'attendent. Oui frères, Il vient; et Il vient dans toute Sa gloire. Nous Le verrons; nous Le verrons. Oui, comme le dit ce cantique béni :

« Il vient, non comme un enfant naissant à Bethléhem,

Il vient, non pour se coucher dans une mangeoire;

Il vient, non pour être encore traité avec mépris;

Il vient, non comme un étranger sans abri.

Il vient, non à Gethsémané,

Pour pleurer et suer du sang dans le jardin;

Il vient, non pour mourir sur le bois,

Pour acheter un pardon pour les rebelles;

Oh non! Il vient environné de gloire,

D'une gloire éclatante. »

Exactement; enveloppé dans un éclat de gloire illimité. Combien de saints anges sont avec Lui? (Assemblée : « Tous. ») Tous? (Assemblée : « Chacun d'eux. ») Mais comment Le reconnaîtrons-nous au milieu d'une telle compagnie, chacun plus brillant que l'éclat du soleil? Ah, mes frères, Celui qui nous a accompagnés tout au long de la route, Celui qui a été avec nous dans la souffrance, Celui qui a partagé nos peines, Celui qui nous a délivrés de la détresse, Celui qui a marché avec nous dans tous nos périples, Celui qui nous a sauvés de nos péchés, Celui qui S'est fait connaître à nous, quelque chose peut-Il le voiler aujourd'hui? (Assemblée : « Non. ») Non; cette bienheureuse présence qui nous a attachés à Lui alors qu'Il était si loin, qu'est-ce qui pourrait nous empêcher de Le voir lorsqu'Il viendra si près de nous? Rien; et les dix mille fois dix mille et les milliers de milliers d'anges ne sont pas là pour nous empêcher de Le voir; ils ne sont pas là pour L'entourer comme une garde personnelle afin de tenir les gens à distance. Oh non! ils viennent pour nous amener à Lui. (Assemblée : « Amen. ») C'est la seule raison pour laquelle ils sont là , pour nous emmener à Lui. Et Il nous recevra, car Il le dit, Il l'affirme. Et nous Le verrons nous-mêmes, et nos yeux Le verront, ce ne sera pas un étranger. Non pas un étranger. Les dernières paroles de Paul furent : « Ô Seigneur, quand pourrais-je t'embrasser? Quand pourrais-je Te voir moi-même, sans un voile entre nous deux? » (Sketches from the Life of Paul, p. 331). Ne pouvons-nous tous Le dire aussi? (Assemblée : « Amen. »)

Frères, ce ne sera plus très long. (Quelques voix : « Non, en effet. ») Ce ne sera plus très long. Pensez-y; plus que cela, nous y verrons tous les autres. Et n'avez-vous jamais remarqué le ton des paroles de l'apôtre Paul alors qu'il nous console à propos de la perte d'amis qui sont morts, qu'ils ressusciteront tous des morts. 1 Thessaloniciens 4. Maintenant lisons-le : « Mais je ne voudrais pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance... Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours » ensemble? (Assemblée : « Avec le Seigneur. ») Mais Il a commencé à leur dire qu'ils rencontreraient leurs amis décédés après un peu de temps; puis, quand vient le moment, on ne les voit plus du tout. Quelle en est la raison? Parce que le Seigneur sera tout en tous en ce jour. Évidemment nous serons heureux que tous nos amis soient là; mais frères, nous serons encore plus contents que cet Ami Lui-même soit là. Il aura préséance sur tous nos autres amis en ce jour. Nous serons tellement contents que cet Ami soit là que nous n'aurons pas le temps de les chercher; et c'est ce qu'il dit : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Frères, il n'y aura alors plus de voile entre nous. Nous serons comme Lui, car nous Le verrons tel qu'Il est. Alors réjouissons-nous. Réjouissons-nous tout au long de notre périple. Dites aux gens que le Seigneur revient. Dites-leur de se préparer car Il vient. Dites-leur ces choses. Dites que Sa venue est proche. Préparez-vous, car Il vient. Préparez-vous à Le rencontrer, car Il vient. Préparez-vous à être comme Lui; car cette gloire dont Il nous a donné une part nous rendra maintenant tous semblables à Lui en ce jour.

Où est ce livre de Cantiques? Chantons ce morceau, le 1175, « Au matin de la résurrection » [adaptation française]. Je pense que nous pouvons le chanter ensemble maintenant.

« Au matin de la résurrection, nous verrons le Seigneur venir, et les fils de Dieu crier dans le royaume du Seigneur. »

Chœur :

« Nous ressusciterons; oui, nous ressusciterons,

Quand, à la puissante trompette, les cieux d'azur s'ouvriront;

Oui, les morts en Christ ressusciteront, tous les morts en Christ ressusciteront,

Au matin de la résurrection, nous ressusciterons.

« Nous sentons la gloire de l'avènement,

Bien que sa vision semble tarder.

Nous nous consolons l'un l'autre ardemment,

Par les Paroles des Écritures sacrées.

« Par la foi nous découvrons

Que notre lutte sera bientôt finie,

Et que l'un l'autre nous nous saluerons

En Canaan, sur ses rives bénies.

« Nous raconterons du salut la délicieuse histoire

Quand nous rencontrerons nos amis dans la gloire,

Et nous serons par-dessus tout anxieux

De saluer le Roi des cieux. »