LE VRAI COMBAT DE JOB

À L'IMAGE DE CHRIST

Job 1 nous raconte l'histoire d'un patriarche. Moïse rapporte que Job était un homme « intègre et droit; il craignait Dieu et se détournait du mal » ( Job 1.1 ). Il était aussi « le plus considérable [le plus riche] de tous les fils de l'Orient » ( Job 1.3 ), c'est-à-dire qu'il était extrêmement béni de Dieu ( Job 1.10 ).

Il se souciait beaucoup de sa famille, de leur spiritualité et de leur salut ( Job 1.5 ). Il croyait en Dieu et en Christ, se conformant au rituel de l'holocauste, figure de la croix de Christ. Job était un véritable croyant et un digne père de famille.

Comme un arbre se juge à ses fruits, examinons un moment ce que dit la servante du Seigneur sur le caractère et la justice de Job.

« 'J'étais le père des misérables, j'examinais la cause de l'inconnu.' ( Job 29.16 ) C'était ici une évidence que Job avait une justice selon l'ordre de Christ... La foi agit par amour et purifie l'âme. La foi bourgeonne et fleurit pour ensuite porter une récolte de précieux fruits. » (GC Daily Bulletin, 18-03-97)

« Combien de gens prétendent être disciples de Christ et ne Le suivent pas sur le sentier de la vérité? Ils ne manifestent pas la sympathie et l'amour de Christ en étant miséricordieux et compatissants. Ils ne font pas chanter de joie le coeur de la veuve, ils traitent l'orphelin avec froideur, indifférence ou mépris. Job a dit : 'Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, j'avais ma droiture pour manteau et pour turban. J'étais l'oeil de l'aveugle et le pied du boiteux. J'étais le père des misérables, j'examinais la cause de l'inconnu.' ( Job 29.14-16 ). C'était ici une évidence que Job avait une justice selon l'ordre de Christ. Les hommes peuvent par Jésus posséder un esprit de tendre pitié envers ceux qui sont dans le besoin ou en détresse. Ils peuvent avoir l'esprit de Christ. » (ST, 13-06-92)

« Dieu voudrait que chaque âme imite le modèle; tel Il fut dans le monde, tels doivent être Ses disciples. Ce n'est pas selon l'ordre de Dieu que les hommes soient durs, dépourvus de sympathie et sans la grâce de l'amour et de la patience, sans véritable affection pour les autres. Paul dit : 'Maintenant moi Paul, je vous demande par l'humilité et la bonté de Christ.' Job a dit : 'N'ai-je pas pleuré pour celui qui était en détresse? Mon âme ne s'est-elle pas attristée en faveur des pauvres?' Nous ne pouvons laisser luire notre lumière à la gloire de Dieu que lorsque nous manifestons la bonté et la miséricorde de Christ, non seulement envers ceux qui nous plaisent, mais envers ceux qui sont fautifs, égarés et pécheurs. Que toutes nos oeuvres soient accomplies en Dieu, et si nous avons des traits non amicaux, triomphons de ces représentants sans saveur et cessons de déshonorer Dieu et de jeter le discrédit sur la vérité. » (RH, 14-07-91)

« Nous n'avons pas le droit de vivre pour nous plaire en esprit, en pensée, en parole ou en action. En tant que chrétiens, nous avons des devoirs à remplir pour le bénéfice des autres. Notre devoir envers tous est de contribuer à augmenter le bonheur du genre humain. Afin d'y arriver, nous devons puiser à la source de grâce infinie à travers notre Seigneur Jésus-Christ. Nous devons laisser resplendir dans nos coeurs les brillants rayons du Soleil de justice, afin de faire reluire la lumière sur les autres. Nous pouvons être bénis à tous les jours et être en bénédiction aux autres, répandant l'amour, la joie et la paix partout où nous allons. Avec Job nous pouvons dire : 'L'oreille qui m'entendait me bénissait, l'oeil qui me voyait me rendait témoignage' ( Job 29.11 ). Une grande part du bonheur de la vie dépend de notre communication et de notre réception de la courtoisie chrétienne. Les angles aigus et rudes, les traits grossiers de notre caractère, les manifestations d'égoïsme en paroles et en actions dépourvues de bonté, tout ceci brise le délicat tissu de l'amour et du bonheur de l'être humain. » (RH, 18-07-93)

« L'homme doit cultiver la tendresse et la compassion du Christ; il ne doit pas se tenir à l'écart de ceux qui sont dans la peine, l'affliction, le besoin ou la détresse. Job déclare : 'L'oreille qui m'entendait me bénissait, l'oeil qui me voyait me rendait témoignage; car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l'orphelin qui manquait d'appui. La bénédiction du malheureux venait sur moi; je remplissais de joie le coeur de la veuve.' ( Job 29.11-13 ). » (ST, 13-06-92)

Nous constatons dans ces citations que la servante du Seigneur considère les paroles de Job comme vraies, même si elles ont été dites pendant son affliction. Job possédait le caractère de Christ. Le témoignage qu'il a rendu sur ses oeuvres était valable et juste. Job n'a point menti.