LE VRAI COMBAT DE JOB

LA REPENTANCE DE JOB

Job répond positivement en disant : « Je me condamne (j'ai horreur de moi) et je me repens » d'avoir contribué à la crucifixion de Christ. (Je fais demi-tour, je change de direction à 180 degrés).

« La véritable sainteté et l'humilité sont inséparables. Plus une âme s'approche de Dieu, plus elle se trouve complètement humiliée et soumise. Quand Job entendit la voix du Seigneur venant du tourbillon, il s'exclama : Je me condamne et je me repens dans la poussière et sur la cendre. » (RH, 12-20-81)

Job : un message à Laodicée

C'est la même attitude que Dieu attend de nous tous aujourd'hui, Lui à qui les Laodicéens que nous sommes donnent la nausée ( Apocalypse 3.16 ). Sommes-nous prêts à renoncer à notre propre justice pour accepter que seule la justice accomplie par Jésus nous suffise? Sommes-nous prêts à recevoir ce message avec sérieux et à l'étudier? Sommes-nous prêts à nous repentir comme Job? Il nous a envoyé un très précieux message en 1888, comme Il a envoyé Élihu (« de Dieu ») avec un message d'espérance et de réconfort, de précieux conseils mais aussi des reproches. Sommes-nous prêts à accepter le reproche et à recevoir le message du quatrième ange d' Apocalypse 18 d'abandonner le système babylonien des oeuvres pour ne nous confier qu'en Christ?

Dieu nous enjoint, comme jadis Job, de ceindre nos reins, c'est-à-dire d'y mettre la ceinture de vérité et de l'y attacher avec fermeté ( Éphésiens 6.14 ). Job ayant reconnu sa faute, Dieu le bénit. Ce faisant, il se remet au bon vouloir du Sauveur. Ferons-nous de même? Reconnaîtrons-nous notre « état pécheur » tel qu'E. Gould White décrit l'état de Job? Il est intéressant de noter que Dieu ne condamne pas Job. Job se condamne lui-même, déclarant sa propre culpabilité. C'est cela la repentance, accepter le « non pas moi », la mort au moi. « Aie donc du zèle et repens-toi. » ( Apocalypse 3.18 ). « Je ne suis pas venu pour condamner mais pour sauver » a dit Jésus. Mais il doit forcément y avoir une condamnation : celle du juste vient de sa repentance et lui montre Jésus portant sa condamnation, celle du rebelle vient de sa suffisance et refuse Jésus et Sa croix.

L'expérience de Job ressemble beaucoup à celle de l'apôtre Pierre trop confiant qui renia Jésus ainsi qu'à la nôtre :

« ... tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu... » ( Apocalypse 3.17 )

Maintenant l'erreur de Job a été de vouloir se justifier; même si ses oeuvres étaient bonnes et recommandables, il ne pouvait les présenter pour sa justification, ce qu'il a cherché à faire. Car c'est Christ seul qui justifie, par Sa vie et Sa mort. Toutes nos bonnes oeuvres même accomplies en Christ ne sont que le fruit de notre justification par la foi, mesure de foi qui nous vient aussi de Jésus ( Romains 12.3 ). Tout nous vient de Lui. « Vous avez tout pleinement en lui. »

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? [Dieu? Non.] C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? [Satan? Impossible car] Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? selon qu'il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur [le ciel], ni la profondeur [l'enfer], ni aucune autre créature [Satan] ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » ( Romains 8.28-39 )

Les oeuvres de Job, même accomplies en Christ, ne pouvaient le justifier. Car les oeuvres sont le fruit de la justification par la foi. Nous sommes justifiés par la foi et non par les oeuvres. De toute façon, nos oeuvres ne sont même pas comparables à celles de Job, étant par trop imprégnées du moi.

La grande controverse

La grande controverse dans l'histoire de Job est celle qui fait rage depuis les débuts de l'humanité, celle qui forme le sujet de toute la Bible, la justification par la foi versus la justification par les oeuvres, celle qui trouvera bientôt son dénouement dans la crise la plus grave ayant secoué le monde et l'Église. On ne peut comprendre l'histoire de Job et notre histoire que si l'on comprend l'histoire de la grande controverse et la justification par la foi en Jésus.

« Il fut accordé à Job selon sa foi [non selon son obéissance]. 'S'il m'éprouvait, dit-il, je sortirais pur comme l'or' ( Job 23.10; 1 Pierre 1.7 ). [Il est ici question de l'or de la foi et de l'amour.] C'est ce qui arriva. Par son endurance patiente [le bon combat de la foi, Apocalypse 14.12 et 2 Timothée 4.7], il défendit l'intégrité de son propre caractère et celle du caractère de Celui qu'il représentait. [Satan se considérait comme le maître de la terre et son représentant. Mais Dieu avait plutôt désigné Job comme Son représentant.] Et le Seigneur mit fin à la captivité de Job... Le Seigneur lui donna aussi le double de ce qu'il avait possédé... Ainsi le Seigneur bénit la dernière partie de la vie de Job encore plus que son commencement ( Job 42.10-12 ). » (Éd, p. 156, traduction corrigée)

Le Seigneur nous donnera aussi une vie plus abondante et même éternelle.

C'est en persévérant dans la foi, dans cette appréciation sincère du caractère d'amour de Dieu, que nous pouvons refléter Son caractère. C'est ainsi que Job défendit l'intégrité de son caractère et celle du caractère de Dieu.

Encore une fois, la grande controverse dans l'histoire de Job est la même qui fait rage depuis le début de l'humanité : celle de la justification par la foi vs la justification par les oeuvres. Ce fut la controverse entre les deux frères qu'étaient Caïn et Abel. C'est aussi la controverse qui divise les chrétiens en deux camps.

Le livre de Job a été écrit par Moïse, celui-là même qui a reçu les tables de la loi des mains de Dieu pour nous les transmettre. Il est intéressant de penser qu'il est lui aussi un apôtre de la justification par la foi. Qui l'aurait pensé? Des vérités enfouies depuis les temps de la Pentecôte doivent refaire surface en ces temps de la fin. Tous les auteurs de la Bible ont été des apôtres de la foi en leur temps.

Ceux qui disent que la controverse portait ici sur le péché, qu'il est impossible que Job ait péché car alors Satan l'aurait emporté, n'ont rien compris aux conditions du salut, de la délivrance du péché et de la captivité de Satan.

« Étant mauvais, nous ne pouvons pas rendre une parfaite obéissance à une loi sainte. Nous ne possédons pas de justice à nous qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus nous a préparé une issue... » (VJ, p. 62)

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous. » ( Romains 11.32 )

« Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs [les peuple de Dieu] et Grecs [le monde païen], sont sous l'empire du péché, selon qu'il est écrit : il n'y a point de juste, pas même un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » ( Romains 3.9-10 )

Comment Dieu peut-Il déclarer Job vainqueur? C'est la foi qui donne la victoire et c'est l'incrédulité qui conduit à la défaite.

« Elles (les branches) ont été retranchées pour cause d'incrédulité. » ( Romains 11.20 )

« Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. » ( Romains 11.23 )

« Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité... Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. » ( Hébreux 3.19; 4.2 )

« Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » ( Hébreux 3.12 )

Rappelons-nous que le seul péché qui mène à la mort est celui de l'incrédulité aussi appelé le péché contre le Saint-Esprit et qu'il consiste à se détourner volontairement de Dieu. Le premier défi lancé à Dieu par Satan disait ceci :

« Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face. » ( Job 1.11 )

Ce qui équivaut à se détourner de Dieu. C'est ce que voulait Satan. Mais Job a répondu comme un héros de la foi et nous voulons répondre avec lui : « Je sais que mon Rédempteur est vivant... »

Droiture et folie de Job

Mais comment comprendre cette remarque importante de Dieu Lui-même :

« Après que l'Éternel eut adressé ces paroles à Job, il dit à Éliphaz de Théman : Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n'avez pas parlé de moi avec droiture comme l'a fait mon serviteur Job. » ( Job 42.7 )

Comment Job aurait-il parlé avec droiture de Dieu? On peut penser que cette déclaration concerne le fait qu'il n'a jamais considéré Dieu comme étant un Dieu qui aime punir. Ceci est une explication plausible comme nous l'avons mentionné plus tôt.

Mais comment Dieu peut-Il parler de la droiture de Job après avoir dit à Job qu'il faisait montre de folie ( Job 42.3 )? Job n'a pas toujours parlé correctement de Dieu. Il a obscurci les desseins de Dieu par ses paroles. La folie est une caractéristique très grave dans la Bible. Voyons d'abord comment Paul la définit :

« Car je n'ai point honte de l'Évangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. [Il est ici question de justification par la foi seule.] La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence [sans la connaissance de Christ] a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible... » ( Romains 1.16-23 )

Ils ont échangé la gloire de Dieu pour celle de l'homme. La folie consiste à se détourner de Dieu pour se tourner vers l'homme. Job a frisé la folie pour finalement se tourner vers Dieu. Il s'est mépris sur le caractère de Dieu, influencé par ses trois « amis ». En voici quelques exemples :

« À l'homme qui ne sait où aller, et que Dieu cerne de toutes parts? » ( Job 3.23 )

« Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie! Car les flèches du Tout-Puissant m'ont percé, et mon âme en suce le venin; les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi. » ( Job 6.3-4 )

« Et quand il m'exaucerait, si je l'invoque, je ne croirais pas qu'il eût écouté ma voix... » ( Job 9.16 )

« Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même. Si je pèche, tu m'observes, tu ne pardonnes pas mon iniquité. » ( Job 10.16 )

« Pourquoi les méchants vivent-ils? ... Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; la verge de Dieu ne vient pas les frapper. » ( Job 21.6, 9 )

« Mais tu as dit à mes oreilles, et j'ai entendu le son de tes paroles : Je suis pur, je suis sans péché, je suis net, il n'y a point en moi d'iniquité [de nature pécheresse]. Et Dieu trouve contre moi des motifs de haine, il me traite comme son ennemi... » (rapporté par Élihu, Job 33.8-10 )

Ce sont là quelques paroles qui montrent l'incompréhension de Job, sa folie et ce qu'était ou est devenue sa conception de Dieu : un Dieu vengeur qui ne pardonne pas, tout le contraire de ce que Moïse nous apprend dans Exode 34.5-7, qui nous montre qu'Il est un Dieu plein de compassion et de miséricorde, lent à la colère et qui ne punit qu'à regret. Élihu y ajoute sa propre évaluation :

« Job parle sans intelligence, et ses discours manquent de raison. Qu'il continue donc à être éprouvé, puisqu'il répond comme font les méchants! Car il ajoute à ses fautes de nouveaux péchés; il bat des mains au milieu de nous, il multiplie ses paroles contre Dieu. » (Parole d'Élihu, Job 34.35-37 )

Il serait cependant plus correct de traduire la dernière phrase ainsi :

« Car il ajoute la rébellion à son péché (KJV) et il impute à Dieu l'injustice qui lui est faite (Bible de Jérusalem). »

Avait-il raison de parler ainsi? Le péché de Job est de vouloir se justifier devant ses amis et devant Dieu. C'est là qu'il frise la « rébellion ». C'est d'ailleurs le propre de l'homme de toujours vouloir se justifier. Adam et Ève nous en ont laissé l'exemple et la tendance ( Genèse 3.12-13 ). Dieu demande au contraire la soumission, l'humilité de reconnaître comme Paul que :

« ... je suis charnel, vendu au péché. ... Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair... le mal est attaché à moi. ... mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... » ( Romains 7.14-24 )

Ceci est corroboré par la phrase suivante d'Élihu en Job 35.2 :

« Imagines-tu avoir raison, penses-tu te justifier devant Dieu? »

Ou encore :

« Penses-tu que c'est correct que tu dises : Ma justice est supérieure à celle de Dieu? » ( Job 35.2, KJV)

Notez que cette phrase correspond à celle de Dieu :

« Anéantiras-tu jusqu'à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit? » ( Job 40.3 )

Ne serait-il pas étrange qu'Élihu parle mal de Job et que Dieu, dans Son jugement, ne dise rien de ce personnage? S'il avait eu tort, Dieu l'aurait repris comme ses trois autres amis. Pourquoi ne l'a-t-Il pas fait? Parce qu'Élihu avait raison. E. Gould White parle elle aussi de la propre justification de Job, nous l'avons citée. Elle dit aussi qu'il a frisé la rébellion. Et cette phrase d'Élihu est justement prononcée dans le but d'empêcher Job d'y tomber.

Le noeud gordien du problème laodicéen

Mais soyons clairs : le problème de Job n'en est pas tant un de comportement pécheur que d'incapacité à reconnaître son état de pécheur, état que nous possédons tous. C'est là que Dieu l'amène, à la repentance.

« À peine Job eut-il entendu la voix divine que son âme s'inclina dans le sentiment de son état pécheur et il dit devant Dieu : 'Je me condamne et je me repens dans la poussière et sur la cendre.' ( Job 42.6 ) » (3T, p. 509)

Or, tout en étant pécheur de naissance (voir Éphésiens 2 ), Job était précédemment sans reproches et manifestait le caractère de Christ. Sans l'aide de Christ, l'homme étant pécheur ne peut s'abstenir de pécher. Il fallait que Job le comprenne. Se pourrait-il que Job ne pèche pas en pratique mais oublie son état de pécheur propre à la race humaine et qui le rend pécheur?

« Ses amis étaient venus pour le réconforter mais ils ont essayé de lui faire comprendre qu'il était responsable de ses afflictions, à cause de son comportement pécheur. Il s'est cependant défendu et a nié l'accusation, déclarant : 'Vous êtes tous de misérables consolateurs.' En cherchant à le rendre coupable devant Dieu et méritant sa punition, ils l'ont soumis à rude épreuve et ont représenté Dieu sous un faux jour; mais Job n'a pas bronché dans sa loyauté [sa foi] et Dieu a récompensé Son fidèle serviteur. » (Ms 22, 1898; 3 BC, p. 1140)

Job a tenu ferme et a gardé confiance en Dieu malgré son incompréhension.

Conclusion

Job aurait pu adresser un reproche à Dieu en apprenant ce qui s'était vraiment passé, qu'il avait été l'otage de Satan. Il aurait pu se plaindre de son sort et blâmer Dieu de l'avoir ainsi abandonné.

« Il fut permis que Job souffre, il fut sérieusement tenté; mais il ne fit pas un reproche contre Dieu. Durant la vie de Christ sur terre, les scribes et les pharisiens, poussés par Satan, Le tentèrent de toutes les manières possibles. Mais il ne permit jamais à ces tentations de L'éloigner du sentier de l'obéissance. » (HP, p. 251)

Maintenant que penser de l'attitude de Dieu à l'égard de Job et pourquoi toute cette souffrance?

« Ce monde est la scène de nos épreuves, nos peines, nos douleurs. Nous devons supporter ici-bas le test de Dieu. Le feu de la fournaise doit consumer jusqu'au bout tout le chaume et nous en sortirons comme de l'or purifié dans la fournaise de l'affliction... La lumière jaillira de ces ténèbres qui vous semblaient parfois incompréhensibles. 'L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni!' ( Job 1.21 ). Que ce soit là le langage de votre coeur. La nuée de miséricorde plane au-dessus de vous même à l'heure la plus sombre. Les bienfaits de Dieu à notre égard sont aussi nombreux que les gouttes de pluie tombant des nuages sur la terre brûlée pour l'arroser et la rafraîchir. La miséricorde de Dieu est sur vous. » (HP, p. 272)

« Que la miséricorde de Dieu soit sur vous, à toujours! »