Georges I. Butler, dirigeant d'Église important de la fin du
dix-neuvième siècle et le Dr Ellet J. Waggoner alors devenu éditeur
entrèrent dans un débat à savoir si la loi dans l'Épître aux Galates
était la loi cérémonielle ou la loi morale des dix commandements. En
toile de fond, la validité des enseignements populaires du
dispensationalisme était remise en question alors qu'émergeait le
puissant message des trois anges d'
Apocalypse 14.
Cette question fut à l'origine d'une célèbre confrontation.
Aucune autre position n'émergea alors pour réconcilier les deux
partis. Mais quelques années plus tard les commentaires suivants
parurent dans une autre publication :
« On m'interroge au sujet de la loi dans l'épître au Galates. Quelle
est la loi qui fait les fonctions d'un pédagogue pour amener à Christ?
Je réponds : À la fois la loi cérémonielle et le code moral des dix
commandements. »
On y lit encore :
« 'La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin
que nous fussions justifiés par la foi.' (
Galates 3.24
) Dans ce passage l'apôtre inspiré du Saint-Esprit a surtout voulu
parler de la loi morale. C'est elle qui nous révèle le péché et nous
fait éprouver le besoin de recourir au Christ pour obtenir le pardon
et la paix en pratiquant la repentance envers Dieu et la foi en notre
Seigneur Jésus-Christ. » (Messages Choisis, vol. 1, p. 274-276)
Selon l'histoire, il semble que quelques années après cette
confrontation entre Butler, auteur de La loi dans le Livre de Galates
et Waggoner, auteur de L'évangile dans le Livre de Galates, les deux
aient opté pour une position similaire et que frère Butler ait
accepté le message des trois anges alors qu'il n'était plus que simple
pasteur.
Ce débat ayant fait époque et clarifié d'importantes questions, nous
reproduisons ici pour le bénéfice spirituel du lecteur la teneur du
discours de l'auteur E. J. Waggoner.