L'Objectif moral des prophéties

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APPLICATION DU PRINCIPE
À L'ÉTUDE D'HARMAGUÉDON

En appliquant le principe que l'interprétation doit s'harmoniser avec l'expérience chrétienne en ce qui a trait à la description d'Harmaguédon donnée par le Révélateur (Ap 16.12-16), nous apprenons que si elle est considérée comme un conflit militaire entre les nations en Palestine, elle n'a aucun message pour le chrétien dans son conflit avec les forces du mal. Mais lorsqu'elle est interprétée comme le dernier épisode de la grande controverse entre Christ et Satan, elle devient tout de suite d'un grand intérêt et d'une grande utilité pour le chrétien qui se trouve actuellement engagé dans la lutte avec les forces du mal. La toute première promesse donnée par le Seigneur dans la Bible est celle où Il s'est engagé envers l'homme à être avec lui dans son conflit avec les forces du mal (voir Genèse 3.15). Dans la Parole de Dieu, nous pouvons suivre au fil des siècles le développement de cette « guerre » ou « controverse ». Nous sommes avertis « d'endurer les difficultés comme un bon soldat de Jésus-Christ » (2 Timothée 2.3 ) et de « combattre un bon combat » (1 Timothée 1.18). Par le mot « combat » ou « bataille », le Révélateur décrit la grande controverse entre Christ et Satan depuis le moment de leur guerre dans le ciel jusqu'à la consommation de toutes choses à la fin du millénium. (Voir Ap 12.7, 17; 13.7; 16.14 , 16; 17.14; 19.19; 20.8.) Le but pour lequel la Bible a été écrite était de rendre l'enfant de Dieu en mesure de comprendre cette « guerre » spirituelle et de lui donner la force de « livrer le combat de la foi » (1 Timothée 6.12). Quand les prophètes du Seigneur décrivent le conflit spirituel qui fait rage entre ceux qui servent dans l'armée du Seigneur et ceux qui sont du côté de l'ennemi, ils comparent le chrétien à un soldat revêtu de son armure, combattant avec une épée spirituelle, la Parole de Dieu (voir Éphésiens 6.11-17). Ce conflit est aussi réel que n'importe quelle guerre entre les nations, est plus continu et plus étendu que n'importe quelle lutte physique entre les nations et il exige du chrétien autant de patience, de persévérance et d'acharnement que n'importe quel conflit international. La connaissance de cet enseignement de la Bible a poussé certains auteurs de cantiques à écrire des hymnes comme « En avant, soldats du Christ, allons comme à la guerre ». Avec des noms comme « Harmaguédon » et « Le conflit final », les hymnologues ont donné à l'Église chrétienne des hymnes qui expriment l'interprétation inspirée de l'imagerie guerrière de l'Apocalypse. Ces pieux auteurs ont exprimé l'interprétation défendue par les hommes et les femmes de Dieu les plus spirituels et les plus dévots. L'Église chrétienne a perdu sa capacité de lutter contre le mal en perdant la vision spirituelle qui lui était accordée par la véritable interprétation de ces illustrations guerrières de l'Apocalypse. Le dessein de Satan est d'affaiblir l'Église en répandant de fausses interprétations qui empêchent les gens de voir leur implication personnelle et vitale dans la bataille entre les forces du bien et du mal : ils sont du côté du Seigneur dans Son armée ou du côté de l'ennemi du Seigneur. En enseignant que ces prophéties traitent d'une guerre matérielle entre des nations lointaines en Palestine, les gens sont aveuglés devant la vérité solennelle que ces portraits guerriers de l'Apocalypse ont été donnés par notre Seigneur pour montrer que nous prenons position pour Lui ou contre Lui par notre acceptation ou notre rejet de Sa personne et de Sa vérité.

Si Harmaguédon concernait simplement une guerre militaire future en Palestine, il ne pourrait avoir de valeur spirituelle présente ou future pour le chrétien, car il appartiendrait entièrement au domaine du futur; mais en tant que conclusion du conflit spirituel, il comporte un message particulier pour ceux qui sont maintenant engagés dans cette guerre. Si « les rois venant du soleil levant » désignent les puissances militaires qui montent sur la scène prophétique seulement au temps de la sixième plaie, la prophétie ne pourrait avoir de message pour quiconque avant la sixième plaie et même alors, ce serait en un temps où une telle information ne serait plus d'aucun secours pour quiconque! Mais quand « les Rois venant du Soleil levant » sont interprétés comme étant les armées célestes dirigées par notre Seigneur Jésus-Christ et venant pour délivrer Son peuple et détruire leurs ennemis babyloniens, la prophétie se voit tout de suite élevée au niveau d'une bénédiction présente pour les croyants en Jésus. Une prophétie sur des événements militaires futurs serait limitée au temps décrit et ne signifierait que cela et rien de plus, étant totalement détachée de l'expérience chrétienne; mais comme l'auteur l'a montré dans une publication plus volumineuse, les prophéties concernant les événements futurs dans le grand conflit entre les forces du bien et du mal renferment une bénédiction présente pour ceux qui sont engagés dans ce conflit. Le chef des forces du bien et le chef des forces du mal, ainsi que les principes impliqués sont les mêmes à travers toutes les étapes du conflit spirituel et, tel que démontré dans mes publications précédentes, une description prophétique de ses étapes finales est en principe applicable aux autres parties du conflit. Après les mille ans mentionnés dans Apocalypse 20 , les méchants cherchent à renverser les saints; mais ils ont cherché à le faire tout au long des siècles du conflit. Le Seigneur régnant à l'intérieur de la nouvelle Jérusalem vient empêcher le dessein des méchants de se réaliser et détruit les ennemis de Son peuple; car le Seigneur a toujours régné au milieu de Son peuple et les a toujours conduits à la victoire, même devant l'adversité.

L'expérience chrétienne est en harmonie avec l'interprétation que « les Rois du soleil levant » représentent la venue des armées célestes conduites par notre Seigneur. Ayant pleinement expliqué tous les angles de cette prophétie dans d'autres publications, nous invitons le lecteur à s'y référer pour une étude plus approfondie. Étant restreints par l'espace, nous confinons ici nos remarques à ce qui se rapporte particulièrement à l'expérience chrétienne et à Christ en tant que « soleil levant ».

Christ est décrit partout dans les Écritures comme « l'étoile du matin » ou « le soleil levant ». (Voir Luc 1.78; Malachie 4.2, etc.) Il est déclaré être « la Lumière du monde ». (Voir Jean 9.5; 1.5, 9; 3.19; 8.12; 12.35, 46; Éphésiens 5.14; 2 Pierre 1.19; Apocalypse 2.28; 22.16, etc.) Ces phrases explicites et souvent répétées devraient guider les étudiants bibliques qui aiment Christ dans leur interprétation d'Apocalypse 16.12. Dans l'Apocalypse 5.5, Jésus, le Fils de David, est déclaré être le « Lion de la tribu de Juda ». Comme la tribu et l'étendard de Juda étaient « à l'orient, en direction du soleil levant » (Nombres 2.1-3), nous savons que la référence du Révélateur au « Lion de la tribu de Juda » garde sous nos yeux le lien entre l'est et Jésus, le « Lion de la tribu de Juda » qui conduit Son peuple à travers les sables du désert vers la Terre promise. Dans les Écritures, le lion est employé comme symbole de la force permettant de détruire ses ennemis et quand Jésus vient pour la seconde fois, Il est décrit comme le « puissant Rédempteur » (Jérémie 50.34) venant de l'orient « du soleil levant » comme Cyrus (dont le nom signifie « le soleil ») afin de délivrer Israël de l'esclavage de Babylone (Jérémie 50.33; Ésaïe 41.2, 25; 45.1, 13; 46.11).

Le même mot grec pour « orient » (anatole) est employé dans Apocalypse 7.2 (où le message de Christ est décrit comme venant de l'est) et dans Apocalypse 16.12. Le même mot « anatole » est aussi employé dans Luc 1.78 où Jésus est nettement appelé « l'aurore » ou le « soleil levant ». Zacharie a déclaré que « le soleil levant nous a visités d'en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix ».

Jésus est la Source de lumière spirituelle, le réconfort et la croissance de l'âme, tout comme le soleil est la source littérale de lumière, de chaleur et de croissance de toutes choses en ce monde. Sans la lumière du soleil, toute vie terrestre aurait péri; sans la lumière de Jésus, toute vie spirituelle aurait péri. Cette vérité est bien exprimée dans les mots de cet hymne écrit par John Wesley, « Christ dont la gloire » et dans des hymnes comme « Soleil de mon âme », « Jésus, Lumière du monde », etc.

Christ est décrit comme « la lumière des hommes », « cette lumière », « la véritable lumière » (Jean 1.4, 7, 8). Jean déclare que « Dieu est lumière » (1 Jean 1.5). Jacques affirme que Dieu est « le Père des lumières » (Jacques 1.17). Le psalmiste dit : « Le Seigneur Dieu est un soleil » (Psaumes 84.11). Ésaïe nous assure que « l'Éternel sera ta lumière à toujours, ton Dieu sera ta gloire » (Ésaïe 60.19). « Le Seigneur est ma lumière. » (Psaumes 27.1) « La lumière habite avec lui » (Daniel 2.22). Jésus est venu pour être « une lumière pour les Gentils » (Luc 2.32). « Christ te donnera la lumière » (Éphésiens 5.14). « Venez, marchons à la lumière du Seigneur » (Ésaïe 2.5). « Et dans ta lumière nous verrons la lumière » ( Psaumes 36.9). « Les saints dans la lumière » (Colossiens 1.12). « La lumière de l'évangile » (2 Corinthiens 4.4). « Sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2.9). L'Église de l'évangile est comparée à « une femme enveloppée du soleil » (Apocalypse 12.1). « La loi est lumière » (Proverbes 6.23). « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (Psaumes 119.105). « Le sentier du juste est comme la lumière qui brille » (Proverbes 4.18). Il y a quelques dizaines d'expressions de ce genre qu'on peut trouver à travers la Parole de Dieu. Le royaume de Christ est dépeint dans les Écritures comme le royaume de la lumière (Luc 16.8, etc) et le royaume de Satan comme le royaume des ténèbres (Éphésiens 6.12; Colossiens 1.13, etc.)

Nous devrions souligner que la lumière venant de Jésus, « la Lumière du monde », « le Soleil de justice », apparaîtra aux croyants comme le soleil se levant à l'est du ciel, dissipant les ténèbres et donnant la lumière à ceux qui étaient auparavant dans les ténèbres. « Sa venue est préparée comme le matin » (Osée 6.3). « Alors ta lumière poindra comme l'aurore » (Ésaïe 58.8). « Jusqu'à ce que le jour se lève et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs » (2 Pierre 1.19). « Mais sur vous se lèvera le Soleil de justice » (Malachie 4.2). « Je suis... l'étoile brillante du matin » (Apocalypse 22.16).

Les bénédictions de la lumière de l'évangile sont décrites comme venant de l'est. « Lève-toi, brille, car ta lumière arrive, et la gloire de l'Éternel se lève sur toi. Car voici, les ténèbres couvrent la terre, et l'obscurité les peuples : mais sur toi l'Éternel se lèvera, sur toi et sa gloire. Et les Gentils viendront à ta lumière, et des rois à la clarté de ton lever. » (Ésaïe 60.1-3). La lumière du message de l'évangile brille sur un monde de ténèbres spirituelles. Venant du « Soleil de justice », venant comme le lever du soleil (Apocalypse 7.1-3), Sa gloire est maintenant répandue avec une force accrue sur toute la terre. Bientôt la terre « sera éclairée de Sa gloire » (Ap 18.1) Ainsi les Écritures font référence à la lumière spirituelle de l'évangile venant « de l'est » ou « du soleil levant » et font aussi référence à la gloire littérale de Christ « venant de l'orient » ou « du soleil levant » (Matthieu 24.27; Ap 16.12, etc.).

L'expérience chrétienne est en harmonie avec l'interprétation qui applique Ap 16.12 à Christ et à Son oeuvre glorieuse de rédemption. La lumière est en réalité un rayon de puissance et d'énergie. La lumière de l'évangile est une puissance vibrante déversée par « le Soleil de justice » sur ceux qui la cherchent. La lumière donne de l'énergie et fortifie le coeur. Elle pénètre l'âme et l'esprit qui réagissent à leur tour sur le physique pour lui donner la santé et le rendre heureux. La lumière venant du « Soleil de justice » descend sur les coeurs honnêtes et soulève, exalte, raffine et purifie. La lumière est le donateur de toute chose qui a de la valeur. Tout mal s'enfuit devant elle comme des chauves-souris devant l'aurore. Toutes les choses qui menacent la race humaine agissent dans les ténèbres. Toutes les choses de la Lumière se glorifient dans la Lumière. La lumière rend glorieuse les couleurs de la terre et élève l'humanité dans son appréciation de la beauté. La lumière est aujourd'hui utilisée sous plusieurs formes dans les hôpitaux pour restaurer les gens et guérir les malades. La lumière de l'évangile brille et guérit les âmes malades du péché. Ap 16.12 enseigne que le Donateur de la Lumière revient avec les armées de la lumière pour détruire le royaume des ténèbres. Tout comme le lever du soleil est une expérience quotidienne, ainsi le croyant en Jésus sait que les rayons de guérison du « Soleil de justice » (Malachie 4.2) se lèvent quotidiennement sur lui, dissipant les ténèbres. Chaque jour, sa vie est en harmonie avec la véritable interprétation d'Ap. 16.12. En interprétant Ap. 16.12-16 en relation avec une guerre militaire future, l'objectif moral de cette prophétie est perdu de vue et Satan s'en félicite.

La référence du Révélateur à l'assèchement du fleuve Euphrate (Ap 16.12), quand elle est appliquée militairement et au futur, ne signifie rien pour les chrétiens qui vivent aujourd'hui; mais lorsqu'elle est appliquée comme elle le devrait, en rapport avec le conflit entre les forces du bien et du mal, elle renferme un message spirituel pour chaque chrétien aujourd'hui. Babylone était bâtie sur l'Euphrate et ce sont ses eaux qui devaient tarir selon la prédiction (Jérémie 50.38; 51.36; Ésaïe 44.27). Ceci fournit au Révélateur l'expression qu'il utilise dans Ap 16.12. Jean a obtenu son illustration sur la Babylone spirituelle des prévisions d'Ésaïe concernant la destruction littérale de Babylone par Cyrus qui est une figure de Christ. Les traducteurs croyaient que le Révélateur avait utilisé l'assèchement du fleuve Euphrate dans la capture de l'ancienne Babylone pour obtenir son illustration du renversement de la Babylone spirituelle car, dans la marge du texte d'Ap 16.12, ils ont placé Jérémie 50.38 et 51.36 qui prophétisaient l'assèchement du fleuve Euphrate. Et il est évident qu'ils considéraient aussi la référence aux « rois de l'orient » comme se rapportant au renversement de l'ancienne Babylone puisqu'ils ont placé Ésaïe 41.2, 25 qui prédisait que quelqu'un viendrait « de l'orient », « du soleil levant », dans la marge d'Ap 16.12. Dans Ésaïe, Cyrus est présenté comme un type du Messie. Cyrus renversant l'ancienne Babylone littérale après l'assèchement de l'Euphrate est une figure de Christ renversant la Babylone spirituelle après l'assèchement du déluge persécuteur de la Babylone moderne, manifestant Sa « colère » (Ézéchiel 38.18), qui met un terme à la tentative des « multitudes » meurtrières de Babylone (Ap 17.1, 15) de tuer le peuple de Dieu.

Il est clair que les prophéties d'Ésaïe ayant trait à la venue du Tout-Puissant Sauveur d'Israël afin d'amener « un salut éternel » et « un monde sans fin » sont liées à Cyrus, « l'Oint » du Seigneur (« le Messie ») qui a détruit la Babylone littérale. (Voir Ésaïe, chapitres 41-48).

Le nom « Cyrus » signifie « le soleil » et Cyrus, dans son oeuvre de destruction de Babylone et de délivrance d'Israël, représente Jésus, « le Soleil de justice » (Malachie 4.2). Les références à Cyrus « venant de l'orient », « du soleil levant », sont un jeu de mots sur la signification de son nom. Il y a aussi un jeu spirituel sur la désignation de Jésus comme le « Soleil de justice » qui se lève « avec la guérison sous ses ailes ». Jésus est le vrai « Soleil levant ». « Le Soleil levant venant d'en haut » est venu « donner la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres » (Luc 1.78; Ésaïe 9.2; 42.6-7). Évidemment les choses écrites par Ésaïe au sujet de Cyrus ( Ésaïe 45.1, 3, 13; 46.11, etc.) représentent la plus grande rédemption à être opérée par un plus grand Cyrus, le plus grand « Roi-berger », « l'Oint » de Dieu ou le « Messie », le Libérateur de l'Israël spirituel.

Après avoir présenté Cyrus dans Ésaïe 41, les versets 1 à 7 du chapitre 42, etc., décrivent l'oeuvre du « serviteur » de Dieu le Messie à venir qui ferait « sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres » (Ésaïe 42.7). Comme Cyrus, « l'Oint » du Seigneur (Ésaïe 45.1) délivre Israël et lui donne la liberté (Ésaïe 45.13), ainsi le plus grand Cyrus, « l'Oint » du Seigneur (Ésaïe 61.1) proclamerait « la liberté aux captifs et l'ouverture de la prison à ceux qui sont enchaînés » (Ésaïe 61.1). Ainsi l'oeuvre de rédemption du Messie est décrite en relation avec la prophétie concernant l'oeuvre de Cyrus de libérer Israël de sa captivité babylonienne. Mais il n'est pas nécessaire d'attendre jusqu'à la sixième plaie pour voir le Seigneur intervenir, assécher les eaux de l'Euphrate et apporter la délivrance à ceux qui sont captifs de Babylone. Notre Seigneur apportera aujourd'hui la délivrance de l'esclavage du péché; Il libérera aujourd'hui Son peuple (Luc 4.18-21 ) et asséchera les eaux qui menacent de l'engloutir. (Voir Ésaïe 43.2; 59.19; 8.7; 28.1-2; 2 Samuel 22.5; Psaumes 69.1, 2, 14, 15 ).

Afin d'illustrer davantage le principe qu'une véritable interprétation des prophéties particulièrement celles qui décrivent les derniers événements terrestres sera toujours une « révélation de Jésus-Christ » comme Sauveur de Son peuple, et Destructeur de leurs ennemis, et que cela a aussi une implication dans l'expérience présente du chrétien, nous jetterons un bref coup d'oeil sur le livre de Daniel.