PAR LES MÉRITES DE CHRIST

UNE QUESTION À RÉGLER

[Le grand réformateur, Martin Luther, fut l'un des premiers à s'attaquer à cette question des MÉRITES. Son époque était inondée de reliques et d'indulgences dans lesquelles les gens mettaient leur confiance. Pauvres gens ignorants! Mais à bien y penser, son époque était-elle bien différente de la nôtre? Combien de pauvres chrétiens n'ont jamais appris à se jeter dans les bras d'un Sauveur miséricordieux et compatissant?]

« Que le sujet soit expliqué de façon claire et nette qu'il est impossible, par nos MÉRITES, d'améliorer d'une façon quelconque notre position vis-à-vis de Dieu ou du don de Dieu. Si la foi et les oeuvres pouvaient acheter le don du salut pour qui que ce soit, le Créateur serait alors en dette envers Sa propre créature. C'est sur ce point que nous pouvons confondre l'erreur et la vérité. Si un homme pouvait MÉRITER le salut par l'une de ses actions, il ne vaudrait pas mieux que le catholique qui fait pénitence pour ses péchés. Le salut viendrait alors partiellement du paiement de sa dette et pourrait être acquis comme salaire de ses oeuvres. Si les oeuvres de l'homme ne peuvent en aucune manière lui MÉRITER le salut, il ne peut donc que provenir de la grâce accordée au pécheur qui reçoit Jésus et croit en Lui. C'est un don totalement gratuit. La justification par la foi ne laisse planer aucun doute. Toute controverse disparaît au moment où cette question est réglée : les MÉRITES de l'homme déchu, acquis par de bonnes oeuvres, ne pourront jamais lui procurer la vie éternelle. » (Faith and Works, p. 19-20)