« Lorsque le pécheur repentant se présente contrit devant Dieu,
discerne l'expiation faite en sa faveur par Christ et accepte cette
expiation comme son seul espoir dans cette vie et dans la vie future,
ses péchés sont pardonnés. Voilà la justification par la foi. Chaque
âme croyante doit soumettre entièrement sa volonté à la volonté de
Dieu et garder un esprit de repentance et de contrition, exerçant la
foi dans les
MÉRITES expiatoires du Rédempteur et avançant de force en
force, de gloire en gloire. » (Faith and Works, p. 103)
« Que la repentance du pécheur soit acceptée par l'Église avec des
coeurs reconnaissants. Qu'il soit conduit des ténèbres de l'incrédulité
à la lumière de la foi et de la justice. Que sa main tremblante soit
placée dans la main aimante de Jésus. Une telle rémission des péchés
sera ratifiée dans le ciel.
« C'est seulement dans ce sens que l'Église a le pouvoir d'absoudre le
pécheur. La rémission des péchés ne peut s'obtenir que par les
MÉRITES du Christ. Le pouvoir d'affranchir une âme de sa
culpabilité n'est donné à aucun individu, à aucune organisation. Le
Christ a chargé Ses disciples de prêcher la rémission des péchés en
Son nom à toutes les nations; mais ils ne pouvaient eux-mêmes enlever
une seule tache de péché. Le nom de Jésus est 'le seul nom qui ait été
donné sous le ciel par lequel nous soyons sauvés.' (
Actes 4.12
). » (Desire of Ages, p. 806 ; Jésus-Christ, p. 807)
« 'Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui
qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais
comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui
croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à
justice.' (
Romains 4.3-5
). La justice, c'est l'obéissance à la loi. La loi exige la justice et
le pécheur est ainsi en dette envers la loi mais incapable de s'en
acquitter. La seule façon dont il peut atteindre la justice, c'est par
la foi. Il peut, par la foi, présenter à Dieu les
MÉRITES de
Christ; le Seigneur met alors au compte du pécheur l'obéissance de Son
Fils. La justice de Christ est acceptée à la place de l'échec de
l'homme et Dieu reçoit, pardonne et justifie l'âme repentante et
croyante, et Il la traite comme si elle était réellement juste,
l'aimant comme Son propre Fils.
« Voilà comment la foi est imputée à justice; l'âme pardonnée marche
ensuite de grâce en grâce, d'une lumière à une [autre] lumière plus
grande. Elle peut alors dire en se réjouissant : 'Il nous a sauvés,
non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon
sa miséricorde, par le baptême de la régénération, et le
renouvellement du Saint-Esprit, qu'il a répandu sur nous avec
abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa
grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.' (
Tite 3.5-7
). » (Faith and Works, p. 101)
« Mais quoique Dieu puisse être juste et justifier le pécheur par les
MÉRITES de Christ, aucun homme ne peut couvrir son âme des
vêtements de la justice de Christ tout en pratiquant des péchés connus
ou en négligeant des devoirs connus. Dieu exige l'abandon total du
coeur avant que la justification puisse s'accomplir; pour que l'homme
puisse retenir cette justification, il doit y avoir une obéissance
continuelle par une foi active et vivante qui agit par amour et
purifie l'âme. » (Faith and Works, p. 100)