FACILE D'ÊTRE SAUVÉ... DIFFICILE D'ÊTRE PERDU

Facile d'être sauvé...
difficile d'être perdu
Ou est-ce l'inverse?

Nous sommes arrivés à l'un de nos sujets les plus intéressants. Il y a probablement une grande partie d'entre vous qui avez toujours eu cette impression qu'il est difficile d'être sauvé et facile d'être perdu. Je sais que beaucoup de nos jeunes gens ont cette impression. Je sais que je l'ai eue longtemps.

... La raison pour laquelle l'Église est tiède n'est pas reliée au fait que les gens soient mauvais. Je ne pense pas que le Seigneur dise quelque part que le problème, c'est que nous sommes mauvais. Même le message de Laodicée ne nous dit pas que nous soyons mauvais. Il nous dit que nous sommes aveugles, misérables, inconscients de notre véritable condition. C'est là notre principal problème. Et cette condition laodicéenne de tiédeur est causée par la présence de l'erreur parmi le vrai grain. Il y a de la paille dans le grain. « Vous qui avez un rôle à jouer dans l'Église de Dieu, soyez sûrs que vous agissez sagement en nourrissant le troupeau de Dieu; car sa prospérité dépend de la qualité de cette nourriture. » (Bible Commentary, vol. 7, p. 942). Nous sommes donc des plus anxieux d'étudier ce qu'est l'évangile de Jésus-Christ, pur, vrai, non falsifié.

... Ce sujet, « pourquoi il est facile d'être sauvé et difficile d'être perdu », a troublé beaucoup de gens. Ainsi de bonnes et sincères personnes sont venues me voir en disant : « Je ne peux tout simplement pas comprendre ceci, j'ai toujours pensé qu'il était difficile d'être sauvé et facile d'être perdu ». Bien, mes amis, je n'ai pas inventé le message de ce soir. Je ne prêche pas ce que je pense être vrai mais je vous donne ce que la Bible dit, ce qu'E. Gould White dit, et aussi ce très précieux message que le Seigneur nous a donné.

Jésus dit-il : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai un réel tourment? Voulez-vous de vrais problèmes, de vrais troubles? Venez à moi. » Est-ce là ce qu'Il dit? Non, Il dit :

« Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi; car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est facile et mon fardeau est léger. » ( Matthieu 11.28-30, KJV)

C'est ici que j'ai trouvé le titre de cette étude de la parole de Jésus-Christ. Il dit que Son joug est « facile » à porter. Mes amis, je ne pense pas que vous trouviez une seule déclaration de l'esprit de prophétie qui contredise ce que Jésus a dit.

La seconde moitié du titre « difficile d'être perdu » provient aussi tout droit des paroles de Jésus. Dans Actes 26.14, Jésus parle à Saul de Tarse. Saul s'adresse ici au roi [Agrippa] :

« Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel (E. Gould White dit qu'il fut témoin d'une glorieuse vision de la croix qui l'a renversé), et dont l'éclat surpassait celui du soleil. Et quand nous sommes tous tombés par terre, j'entendis une voix qui me parlait et disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » ( Actes 26.13-14 ).

Voilà donc un homme qui était perdu, un homme qui se dirigeait vers l'enfer, si je puis dire, auquel le Seigneur Jésus dit : « Tu as devant toi un sentier très très rude. Il t'est difficile de regimber contre les aiguillons. » Nous voyons donc ici qu'il est « facile » de porter Son joug d'être sauvé et qu'il est difficile de Lui résister d'être perdu. C'est précisément ce qui nous renverse. Mes amis, c'est cela l'évangile. C'est une bonne nouvelle.

Maintenant si nous allons vers nos voisins et amis qui nous demandent des études bibliques et si nous leur disons : « Vous aimeriez devenir chrétiens, d'accord, mais je vous le dis, vous en aurez plein les bras! Ce sera dur. Il vous faudra travailler, travailler, travailler très fort pour y parvenir. » Est-ce là une bonne nouvelle? Je doute que vous gagniez beaucoup d'âmes de cette manière.

Voici ce que dit Romains 5.20-21 : « Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » Une question : Lequel est le plus fort, le péché ou la grâce? En êtes-vous sûrs? Mais oh! combien de fois avons-nous pensé que le programme de télévision était plus fort que la réunion de prière, n'est-ce pas? Nos jeunes gens trouvent le péché si attrayant et trouvent le monde si fort qu'il nous semble que l'Église est bien faible en comparaison. Il y a quelque chose qui cloche ici.

« Afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. »

J'aimerais maintenant vous diriger vers la Review & Herald où A. T. Jones écrivait ceci, il y a longtemps, sur ce même verset :

« 'Afin que la grâce puisse régner par la justice.' ( Romains 5.21 ) Quand le grâce règne, il est plus facile de faire le bien que de faire le mal. Voici la comparaison. Remarquez : Comme le péché a régné, ainsi la grâce règne. Quand le péché régnait, il régnait sur la grâce; il faisait battre en retraite toute la puissance de la grâce que Dieu avait donnée. (C'était Saul de Tarse regimbant contre les aiguillons.) Mais quand la puissance du péché est brisée et que la grâce règne, alors la grâce règne sur le péché et repousse toute la puissance du péché. Ainsi, aussi vrai littéralement qu'il est plus facile sous le règne de la grâce de faire le bien que de faire le mal, de même il est plus facile, sous le règne du péché, de faire le mal que de faire le bien. »

... Rien de ce que je vous dis ne vient au départ de moi-même. Je ne fais que vous transmettre quelque chose que j'ai reçu. Waggoner était parfaitement d'accord avec ce que Jones disait ici. Voici un extrait du livre de Waggoner, The Everlasting Covenant (L'alliance éternelle), publié en Angleterre autour de 1900 :

« La nouvelle naissance supplante totalement l'ancienne. 'Si un homme est en Christ, les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles; et tout cela vient de Dieu.' ( 2 Corinthiens 5.17 ). Celui qui prend Dieu comme sa part d'héritage a en Lui une puissance agissant pour la justice d'autant supérieure en force à la puissance des tendances héréditaires au mal que notre Père céleste est supérieur à nos parents terrestres. »

... Maintenant jetons un coup d'oeil au texte dont Waggoner citait ici le contexte, 2 Corinthiens 5.14. Il se trouve que c'est mon texte favori. « Car l'amour de Christ nous presse. » Maintenant que signifie cette expression « nous presse »? Ce mot signifie nous « motive ».

Imaginons un instant que vous êtes un pauvre esclave ignorant et, disons, sortant des pyramides d'Égypte. Vous ne connaissez rien de la vie moderne. Vous êtes donc un esclave et votre maître possède une grosse Cadillac [ou une Citroën] qui se trouve là, en bas d'une colline. Votre maître vous dit : « Je veux que tu amènes cette Cadillac en haut de la colline ».

Et ainsi, dans votre ignorance et votre incompréhension de tout ce qui a rapport à la mécanique moderne, vous vous mettez au travail et vous commencez à pousser. Et vous poussez, poussez, vous suez et vous poussez. Et vous la poussez sur peut-être quinze centimètres vers le sommet de la colline. Puis vous placez une pierre sous la roue. Vous êtes tout essoufflé et tellement fatigué que vous vous demandez comment au monde vous allez réussir à amener ce lourd véhicule jusqu'au sommet de la colline. De même vous dites : « C'est une chose tellement difficile d'être chrétien. C'est tellement difficile de suivre Christ! C'est vraiment difficile d'être fidèle. » Vous ne pouvez pas comprendre comment cela pourrait jamais être facile.

Supposons maintenant que quelqu'un vienne vous voir et vous dise : « Écoute, entre dans le véhicule. Vois-tu la clef, là? Tourne cette clef. » Vous entendez quelque chose bourdonner sous le capot. « Très bien. Vois-tu ce petit levier, là? Place-le en position D. Vois-tu cette pédale? Appuie dessus. » Que va-t-il se produire? Bien cette Cadillac va tout simplement filer jusqu'au sommet de la colline, n'est-ce pas? De même, il est extrêmement difficile d'être chrétien si vous ne comprenez pas réellement cet amour de Christ s'il a été perdu par ignorance ou si vous en avez une mauvaise conception vous ne pouvez alors avoir cette « contrainte », cette motivation.

Paul affirme que si vous saisissez la signification du Calvaire, vous posséderez alors cette puissance parce que... bien voici le texte : « parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts » ( 2 Corinthiens 5.14 ). C'est la vérité. Vous êtes aujourd'hui ici parce que Quelqu'un est mort pour vous. Que vous soyez un musulman ou un païen, peu importe ce que vous êtes, vous êtes ici, vous vivez, vous bougez et vous existez parce que Quelqu'un est mort pour vous. S'Il n'était pas mort, vous seriez mort en ce moment-même. Vous ne possédez absolument rien dans ce monde, mes amis. Vous n'avez même pas dix sous [un demi-franc] que vous pouvez prétendre vous appartenir en propre. Tout ce que vous possédez a été racheté pour vous par le sang du Fils de Dieu.

Maintenant, une fois que nous avons vu cela, dit Paul :

« Nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. » S'Il n'était pas mort, tous seraient morts! « Et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne devraient plus dorénavant vivre pour eux-mêmes... » (Versets 14-15).

La version King James ne le rend pas tout à fait comme le grec ici. Le mot « devraient » ne veut pas dire que nous devons vivre en nous mortifiant et en nous contraignant, disant : « Je devrais être plus fidèle, je devrais payer plus de dîme, je devrais mieux observer le sabbat, je devrais étudier davantage ma leçon de l'école du sabbat, etc. »

Non, ce n'est pas ce que cela veut dire. Le grec lui donne le sens suivant : ceux qui saisissent cette merveilleuse vérité que représente le Calvaire trouvent dorénavant impossible de vivre une vie égocentrique. Dès lors, ils ne peuvent plus vivre pour eux-mêmes, et l'amour de Christ les pousse à vivre « pour celui qui est mort pour eux et est ressuscité » (verset 15). Voilà l'évangile, mes amis. Et ainsi Paul déclare :

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (verset 17).

« Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? » ( Romains 2.4 ).

Vous voyez, Dieu prend l'initiative. Il ne reste pas là les bras croisés en disant : « Bien, J'ai livré mon Fils à la mort pour vous il y a deux mille ans. J'ai fait ma part, c'est votre tour maintenant. Si vous voulez venir, très bien; si vous ne voulez pas, tant pis! Cela m'importe peu. » Non, mes amis, la bonté de Dieu agit.

Voyons ce qu'en dit Waggoner :

« Et il n'est pas nécessaire de chercher à améliorer ce qui se trouve dans les Écritures et de dire que la bonté de Dieu tend à conduire les hommes à la repentance. La Bible dit qu'elle les conduit à la repentance et nous pouvons en être sûrs. Tout homme est amené à la repentance, aussi sûrement que Dieu est bon. » (Signs of the Times, 21 novembre 1895)

Maintenant, quand vous priez pour quelqu'un, un être que vous aimez, un ami ou un voisin pour qu'il soit converti, vous n'avez pas à réveiller Dieu et à Le persuader de faire quelque chose de contraire à Sa volonté, pas selon ce que dit Paul. La bonté de Dieu est déjà à l'oeuvre. Mes amis, l'Esprit essaie trop souvent de nous gagner à Lui mais nous nous y opposons. Trop souvent, nous sous-estimons la réponse à nos propres prières parce que nous n'avons pas compris la bonté, la miséricorde et la longue patience de Dieu. Poursuivons :

« Tous ne se repentent pas. Pourquoi? Parce qu'ils méprisent les richesses de la bonté, de la longanimité et de la longue patience de Dieu, et s'éloignent de la direction miséricordieuse du Seigneur. Mais quiconque ne résiste pas au Seigneur sera sûrement amené à la repentance et au salut » (Id.)

Cela vous semble-t-il révolutionnaire? Certaines bonnes gens diront : « Bien, je ne peux pas avaler cela; car il me semble que si une personne veut être sauvée, elle doit prendre l'initiative. Elle doit faire quelque chose afin d'être sauvée. Or, on nous présente ici exactement l'inverse. Vous dites que la personne doit cesser de résister et qu'elle sera sauvée. »

Prenons Vers Jésus et voyons ce que l'auteur nous dit sur ce point précis. La croix nous est ici présentée :

« Et alors que Christ attire leurs regards sur la croix et leur fait contempler Celui que leurs péchés ont percé [quelque chose arrive à leur coeur ils sont attirés vers Lui!], ... ils commencent à entrevoir quelque chose de la justice de Christ... Le pécheur peut résister à cet amour, il peut refuser de se laisser attirer à Christ; mais s'il ne résiste pas, il sera attiré à Jésus. La connaissance du plan du salut l'amènera au pied de la croix en repentance des péchés qui ont causé les souffrances du bien-aimé Fils de Dieu. » (Vers Jésus, p. 27)

Notez ceci, Galates 3.23. Paul dit :

« Mais avant que la foi soit venue, nous étions gardés sous la loi, enfermés pour la foi qui devait par la suite être révélée. »

Et je dois confesser qu'en tant que jeune vrai chrétien, même au collège alors que j'étudiais pour le ministère, je pensais que cela signifiait que la foi était apparue avec Jésus il y a deux mille ans et qu'avant Sa venue les gens étaient tous « gardés sous la loi, gardés pour la foi qui devait par la suite être révélée à la croix ». Puis j'ai découvert La Bonne Nouvelle dans l'Épître aux Galates et j'ai trouvé que Waggoner disait là quelque chose de totalement différent. Waggoner dit que nous sommes encore aujourd'hui enfermés sous la loi, jusqu'à ce que la bonté de Dieu nous conduise à Christ.

« La loi a été notre pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous puissions être justifiés par la foi. » ( Galates 3.24 )

Waggoner dit que ceci se rapporte au temps présent. Nous étions tous « gardés », nous étions tous « sous la loi » jusqu'à ce que nous découvrions ce qu'est réellement Christ pour nous.

Notez la grâce étonnante du Seigneur :

« Dieu n'a pas rejeté la race humaine. Puisque le premier homme créé fut appelé 'fils de Dieu', tous les hommes peuvent aussi être Ses héritiers. 'Avant que la foi vint' en dépit du fait que tous avaient erré loin de Dieu, nous étions 'sous la loi', gardés par un maître sévère, tenus en bride afin que nous puissions être amenés à accepter la promesse. Quelle bénédiction que Dieu compte même les impies, ceux qui sont sous l'esclavage du péché, comme Ses enfants, errants, fils prodigues mais encore Ses enfants! Dieu a fait que tous les hommes soient 'acceptés en son Bien-aimé' ( Éphésiens 1.6 ). » (Bonne Nouvelle dans l'Épître aux Galates, p. 81)

Maintenant ceci soulève un point qui dérange notre esprit, parce qu'il est tellement facile pour nous de considérer nos voisins qui ne sont pas chrétiens, qui ne gardent pas le sabbat, qui ne vont pas à l'église, qui ne paient pas la dîme, qui boivent et fument, comme des « loups » et non des « brebis ». Nous n'avons pas appris à les regarder comme des brebis égarées. Nous n'avons pas appris à les regarder comme des enfants de Dieu, « gardés sous la loi » pour ainsi dire, jusqu'à ce que le « pédagogue » inspiré les conduise à Christ. Galates 4 contient une belle illustration à propos de cet enfant héritier de toutes choses. Or, il court pieds nus autour du domaine, « sous » l'autorité des esclaves. Ils le dirigent comme s'il était un employé jusqu'à ce qu'il soit en âge d'hériter de la propriété. Paul nous dit qu'il en est ainsi de nous tous jusqu'à ce nous arrivions à l'âge en Christ. Le Seigneur considère chaque âme humaine comme Son enfant jusqu'à ce que cette personne finalement résiste et rejette Sa miséricorde. Je pense que si nous pouvions apprendre ce principe, nous aurions bien plus de succès à gagner des âmes!

Cette vérité est développée davantage par Waggoner, dans Signs of the Times, 27 février 1896 :

« Puisque l'héritage vient par la justice de la foi, il est également assuré à toute la postérité et à la portée de tous, sans distinction. La foi donne à tous une chance égale, parce que la foi est aussi facile pour une personne que pour une autre. » (Signs of the Times, 27 février 1896).

Maintenant quelqu'un pourrait dire : « Hé! attends un peu. Je ne suis pas d'accord! Il est énormément dur d'avoir la foi pour moi. C'est facile pour frère Untel, mais c'est difficile pour moi. »

« Dieu a donné à chaque homme une mesure de foi, et la même mesure à tous; car la mesure de grâce est la mesure de foi et 'à chacun d'entre nous est donnée la grâce selon la mesure du don de Christ' ( Éphésiens 4.7 ). Christ est donné sans réserve à chaque homme. » (Idem.)

Mes amis, n'est-ce pas une « bonne nouvelle » pour vous? Elle est basée sur le clair enseignement de la Parole de Dieu. Pourquoi ne pas joyeusement accepter cette « bonne nouvelle » du Seigneur et croire que Dieu vous a, en effet, donné cette grâce? La Bible l'explique elle-même clairement :

« Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » ( Romains 12.3 )

« Mais à chacun de nous la grâce est donnée selon la mesure du don de Christ. » ( Éphésiens 4.7 ).

Le Seigneur fait réellement quelque chose pour chaque homme, femme et enfant sur la surface de la terre. Et ce qu'Il nous a dit à vous et moi de faire, c'est d'aller dans le monde entier et de partager cette « bonne nouvelle » avec chaque personne. N'ayez pas peur, il y a de la puissance dans cet évangile, lorsqu'il est compris correctement. Si nous avons essayé d'aider certaines personnes et avons échoué, il est préférable de reconnaître que notre compréhension de l'évangile a été déficiente plutôt que de blâmer les gens.

Nous trouvons cette précieuse vérité courant comme un filon d'or à travers tous les écrits de ces messagers. La prochaine citation est de The Everlasting Covenant (L'alliance éternelle) de Waggoner.

« Aucune promesse divine n'a jamais été donnée à l'homme sinon par Christ. La foi personnelle en Christ est la seule chose nécessaire... Dieu ne fait point acception de personnes : Il offre Ses richesses gratuitement à chaque personne; mais personne ne peut avoir une part quelconque de ces richesses à moins qu'il ne reçoive Christ. (C'est ce que dit Paul ici, « la grâce est donnée selon la mesure du don de Christ », ainsi, quand une personne croit en Christ, elle reçoit cette mesure de grâce.) Ceci est parfaitement juste, puisque Christ est donné à tous, s'ils veulent bien Le recevoir. » (The Everlasting Covenant, p. 46)

Que nous dit le livre Jésus-Christ?

« Les bénédictions du salut sont pour chaque âme. Rien sinon son propre choix ne peut empêcher un homme de devenir participant de la promesse en Christ par l'évangile. » (Jésus-Christ, p. 397)

J'aime bien la façon dont c'est exprimé ici. Vous devez résister pour être perdu, vous devez Le repousser. Voilà à quel point le Seigneur vous aime!

Romains 5.18 est un texte dont la signification a été débattue par de pieux ministres depuis des centaines d'années. Jean Calvin, le célèbre réformateur, a enseigné que Christ est mort pour les élus seulement. Qu'en pensez-vous, si un bébé nouveau-né devait mourir immédiatement, irait-il au purgatoire ou serait-il perdu parce qu'il n'a pas reçu l'aspersion du baptême? Bien sûr que non, direz-vous. Maintenant quel est l'état d'un petit bébé? Le bébé nouveau-né est-il déjà un pécheur? Ou le devient-il? Il y a là matière à réflexion et je ne suis pas sûr que nous le comprenions encore très bien. Paul dit :

« Ainsi donc, comme par l'offense d'un seul le jugement est venu sur tous les hommes pour leur condamnation, de même par la justice d'un seul le don gratuit est venu sur tous les hommes pour la justification qui donne la vie. » ( Romains 5.18, KJV)

Maintenant qu'est-ce que cela veut dire? Un peu auparavant, dans le même chapitre, Paul dit ce que nous savons, que le péché était dans le monde et que la mort a régné par le péché. Il dit que la mort a frappé tous les hommes mais il se reprend et dit « maintenant, attendez une minute, je ne veux pas dire qu'à cause du péché d'Adam, la mort a frappé tous les hommes nécessairement. Ce que je veux dire, c'est que tous les hommes ont péché. » Romains 6.23 dit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Nous sommes tous tombés comme l'a fait Adam. Mais selon Paul (dans le texte que nous discutons), tout ce qu'Adam a fait à la race humaine, Jésus l'a annulé par Son sacrifice. Ainsi Christ a réellement fait quelque chose pour chaque homme, femme et enfant à la surface du globe.

« Le don gratuit est venu sur tous les hommes pour la justification qui donne la vie ». ( Romains 5.18, KJV).

Ainsi tout ce que nous avons à faire, c'est d'aller dire la bonne nouvelle. Dieu n'a aucune animosité contre eux!

... C'était le message dont E. Gould White a pu dire qu'il était « très précieux ». Notre peuple a besoin de le comprendre. Waggoner écrivait encore :

« Ainsi la foi de Christ doit apporter la justice de Dieu, parce que la possession de cette foi est la possession du Seigneur Lui-même. La foi est départie à chaque homme, puisque Christ S'est donné à chaque homme. Vous demandez-vous alors ce qui peut empêcher chaque homme d'être sauvé? Voici la réponse : Rien, sinon le fait que tous les hommes ne veulent pas garder la foi. Si tous voulaient garder tout ce que Dieu leur donne, tous seraient sauvés. » (Signs of the Times, 16 janvier 1896)

Maintenant j'aimerais vous présenter les deux côtés de la médaille. Je voudrais lire quelques déclarations de l'esprit de prophétie qui paraissent dire le contraire. Étudions-les très soigneusement parce que si nous les comprenons correctement, nous découvrirons qu'E. Gould White ne se contredit pas. Elle est consistante d'un bout à l'autre.

« Une personne peut autant espérer une récolte là où elle n'a pas semé, ou la connaissance où elle ne l'a pas cherchée, qu'elle peut s'attendre à être sauvée dans l'indolence. Un fainéant et un batailleur ne réussirait jamais à abattre l'orgueil et à vaincre la puissance de la tentation aux indulgences pécheresses qui le tiennent loin de son Sauveur. La lumière de la vérité, sanctifiant la vie, révélera à celui qui la reçoit les passions pécheresses de son coeur qui luttent pour le dominer, rendant nécessaire qu'il tende chaque nerf et exerce toutes ses facultés pour résister à Satan afin de pouvoir triompher par les mérites de Christ... Il ne doit jamais cesser de plaider auprès de Jésus afin d'obtenir l'aide et la force qui lui permettront de vaincre les artifices de Satan. » (Testimonies, vol. 4, p. 286).

Maintenant dit-on ici qu'il est difficile d'être sauvé et facile d'être perdu? Examinez la citation attentivement. Si les Juifs lisaient Moïse « dans les synagogues chaque sabbat » avec « un voile sur leurs coeurs » ( Actes 15.21, 2 Corinthiens 3.15 ), soyons prudents de peur qu'un voile d'incrédulité ne vienne obscurcir la « bonne nouvelle » et ne nous empêche aujourd'hui de comprendre l'évangile dans l'esprit de prophétie. Est-il « difficile » de ne pas nous fatiguer dans nos « pétitions »? Bien, est-il dur pour vous de respirer sans vous « fatiguer »? La prière n'est-elle pas la respiration de l'âme?

Seule une personne malade trouve difficile de respirer, de tendre ou d'exercer ses muscles. Aucune personne en santé ne veut être un « batailleur fainéant ». Nous aimons être debout et agir. Très bien; E. Gould White n'essaie pas d'effrayer les gens pour les empêcher de devenir chrétiens lorsqu'elle dit que nous ne devons pas nous « attendre à être sauvés dans l'indolence ». Elle dit simplement aux gens malades qu'ils doivent prendre la nourriture spirituelle dont ils ont besoin afin de jouir d'une bonne santé spirituelle. Laissez « la lumière de la vérité révéler à celui qui la reçoit les passions pécheresses de son coeur », comme nous le dit Vers Jésus, « cessez de résister » à Son oeuvre bénie. Il n'y a aucune contradiction dans cette déclaration.

En voici une autre :

« Tous ceux qui entreront dans la Cité de Dieu passeront par la porte étroite par un effort agonisant; car 'il n'entrera chez elle rien qui souille'. » (Prophètes et Rois, p. 59)

Maintenant voyons ce que signifie « entrer par la porte étroite » :

« J'ai essayé dans la crainte de Dieu d'exposer à Son peuple leur danger et leurs péchés, et je me suis efforcée, au meilleur de mes faibles capacités, de les réveiller. J'ai déclaré des choses étonnantes qui, s'ils les avaient crues, leur auraient causé détresse et terreur, et les aurait conduits à devenir zélés dans la repentance de leurs péchés et de leurs iniquités. [Ceci fut écrit autour de 1860]. Je leur ai déclaré qu'à partir de ce qui m'a été montré, seul un petit nombre de ceux qui professent croire en la vérité seraient finalement sauvés, non pas parce qu'ils ne pouvaient être sauvés, mais parce qu'ils ne voulaient pas être sauvés de la façon indiquée par Dieu. Le chemin marqué par notre Seigneur divin est trop étroit et la porte trop juste pour les admettre alors qu'ils s'accrochent au monde ou qu'ils chérissent l'égoïsme ou le péché de n'importe quel type. Il n'y a pas de place pour ces choses; et cependant, peu nombreux seront ceux qui consentiront à s'en séparer afin de pouvoir suivre le petit sentier et entrer par la porte étroite. » (Testimonies, vol. 2, p. 445-446).

Toute la difficulté réside ainsi dans le choix, voyez-vous. Ce n'est pas le sentier qui est « difficile »; la chose difficile, c'est l'abandon, le « consentement ». Cela implique « le bon emploi de la volonté ».

Oui, si vous abolissez la croix de Christ, il est alors vrai qu'il est « difficile » d'être sauvé douloureusement difficile. En fait, c'est tout à fait impossible. Vous pouvez continuer à lutter pendant un millier d'années pour abandonner vos plaisirs égoïstes et vous serez toujours aussi frustrés et abattus, à moins que vous ne compreniez comment Jésus a « consenti », S'est abandonné, S'est soumis et a porté Sa croix pour vous. Essayez de vous crucifier vous-même, mes amis, et vous en serez quitte pour des difficultés interminables; essayez plutôt la manière de Paul. Il a dit : « Je suis crucifié avec Christ ».

Voici l'une des plus belles déclarations jamais écrites :

« L'amour infini a tracé un sentier par lequel les rachetés du Seigneur peuvent passer de la terre au ciel. Ce sentier, c'est le Fils de Dieu... La glorieuse échelle céleste est abaissée sur le sentier de chaque homme, lui barrant le chemin du vice et de la folie. (Il est difficile de 'regimber contre les aiguillons' quand vous devez monter l'échelle). Il doit fouler aux pieds un Rédempteur crucifié afin de mener une vie de péché. » (Our High Calling,, p. 11)

N'est-ce pas merveilleux, mes amis? Je souhaite que vous mémorisiez cela.

Voici le texte que je vous ai donné l'autre soir et sur lequel je vous ai demandé de réfléchir. Que veut-il réellement dire? Lisons d'abord le verset précédent :

« Je vous dis ceci, marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. » ( Galates 5.16 )

Vous voyez, il y a de la puissance dans l'évangile! Marchez selon l'Esprit et quoi? « Vous n'accomplirez pas les convoitises de la chair. » Et ceci, dans ce contexte :

« Car la chair lutte contre l'Esprit (cela signifie combat contre Lui) et l'Esprit lutte contre la chair; et les deux sont opposés l'un à l'autre afin que vous ne puissiez faire les choses que vous voudriez » (v. 17).

Quelles sont ces « choses » que vous ne pouvez pas faire? Est-ce que ce sont les bonnes choses ou les mauvaises choses? Si vous dites que ce sont les bonnes choses que vous ne pouvez pas faire, cela en fait une nouvelle plutôt décourageante, n'est-ce pas? Qu'est-ce que « l'évangile »? C'est la « bonne nouvelle ». Aussi ce que dit Paul, c'est que le Saint-Esprit vous aime tellement qu'Il lutte contre la nature pécheresse dans votre chair et rend impossible pour vous de faire les mauvaises « choses » que votre nature pécheresse vous pousse à faire! Comment est-ce possible? « La glorieuse échelle céleste est abaissée sur le sentier de chaque homme, lui barrant la voie vers le vice et la folie. » Vous voyez, mes amis? C'est là l'évangile. C'est la « bonne nouvelle ». Croyons-y et faisons-la connaître aux autres.

Quel genre de caractère Dieu a-t-il? « Méprises-tu la bonté et la patience de Dieu »? À quoi ressemble-t-Il? Quelqu'un a dit récemment que lorsque Jésus reviendra la seconde fois, Il portera une sorte de mitraillette cosmique mystérieuse ou quelque chose de semblable qui émettra un « rayon mortel » pour tuer tous Ses ennemis. Nous nous sommes souvent représentés Christ comme plein de vengeance et assoiffé de sang lorsqu'Il reviendra la seconde fois. Our High Calling nous dit :

« Dieu ne détruit personne. Toute personne qui sera détruite se sera détruite elle-même. Quand un homme étouffe les avertissements de sa conscience, il répand une semence d'incrédulité qui ne manquera pas de produire sa récolte. » (p. 26) « Le salaire du péché, c'est la mort. »

Maintenant supposons que vous fumiez six ou huit paquets de cigarettes par jour depuis quarante ans. Vous finissez par avoir le cancer des poumons. Vous vous rendez à l'hôpital et le médecin vous dit : « Je suis navré mais vous l'avez cherché. Voilà! » Qu'allez vous répondre? Allez-vous affirmer que c'est Dieu qui vous a tué? Ou même qu'Il vous a puni? [Ou que ce doit être la volonté de Dieu que vous ayez le cancer?] Oseriez-vous dire cela? « Toute personne qui sera détruite se sera détruite elle-même. »

Allons maintenant dans l'Apocalypse pour un moment. C'est un passage familier, Apocalypse 6.15-17. Il parle du grand jour de la « colère de l'Agneau ». C'est une expression étrange. Vous n'imagineriez jamais qu'un agneau puisse se mettre en colère, n'est-ce pas? Qu'est-ce que cela signifie? Regardons-y de plus près :

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'Agneau; car le grand jour de sa colère est venu. » ( Ap 6.15-17 )

Notez que ce sont eux qui utilisent cette expression « la colère de l'Agneau ». Le voyez-vous? C'est ce qu'ils ont toujours pensé du Seigneur. Ils L'ont toujours imaginé comme étant cruel, injuste, assoiffé de sang, trop exigeant envers eux et c'est pourquoi ils disent qu'Il vient avec « colère ». Ne nous méprenons pas sur le caractère de Dieu. Ni la Bible, ni l'esprit de prophétie ne nous donnent l'image d'un Christ colérique et vengeur, anéantissant avec plaisir Ses ennemis lors de Son retour. Remarquez comment E. Gould White souligne à sept reprises dans un seul et court paragraphe que ceux qui seront perdus le seront à cause de leur seul choix personnel et non en vertu d'une expulsion arbitraire décrétée par le Seigneur. (J'insère ici les nombres.)
  1. Une vie de rébellion contre Dieu les a disqualifiés pour le ciel.

  2. La pureté, la sainteté et la paix qui y règnent seraient pour eux une torture.

  3. La gloire de Dieu serait pour eux un feu consumant.

  4. Ils désireraient à tout prix s'enfuir de ce lieu saint.

  5. Ils accueilleraient avec joie la destruction afin d'être cachés de la face de Celui qui est mort pour les racheter.

  6. La destinée des méchants est déterminée par leur propre choix.

  7. Leur exclusion du ciel est un acte volontaire de leur part; de la part de Dieu, c'est un acte de justice et de miséricorde. (Cf. La tragédie des siècles, p. 591)

Le seul aspect difficile dans le salut, c'est celui qui consiste à simplement choisir. Si vous faites abstraction de la croix de Christ, le choix devient terriblement difficile et c'est habituellement la raison pour laquelle tant de gens ne se décident pas à devenir de vrais chrétiens : nous ne leur présentons pas la croix. Mais [A. T.] Jones a dit que si vous comprenez la croix, alors le choix lui-même devient facile :

« Quelle voie voulons-nous suivre?... Il n'est pas du tout difficile de faire le choix quand nous savons ce que le Seigneur a fait et ce qu'Il est pour nous. Le choix est facile. Que notre abandon soit total! Et quand ces choses (nos péchés) reviendront à la surface, bien quoi, il y a longtemps qu'elles ont été délaissées. La seule raison pour laquelle elles sont ramenées, c'est afin que nous puissions faire le choix. C'est là l'oeuvre bénie de la sanctification. » (General Conference Bulletin, 1893, No. 17, p. 404)

Et dans la revue Signs of the Times du 6 août 1896, il dit :

« Il est aussi naturel pour l'enfant d'un infidèle de croire que pour l'enfant d'un saint. C'est seulement quand les hommes érigent une barrière d'orgueil autour d'eux ( Psaumes 73.6 ) qu'ils trouvent cela difficile de croire.

« Un homme peut-il vivre de ce qu'il est mort? Non. Alors quand l'homme est mort du péché, peut-il vivre dans le péché? Un homme meurt de delirium tremens ou de fièvre typhoïde. Peut-il vivre de delirium tremens ou de fièvre typhoïde, même si, en supposant la chose possible, il était amené à vivre suffisamment longtemps pour réaliser que tel était son cas? Cette pensée même lui serait fatale, sachant qu'elle l'a déjà tué une fois. Il en est ainsi de l'homme qui meurt du péché. Son apparition même, la prise de conscience de ce fait devient par la suite fatale pour lui. S'il a suffisamment de conscience et de vie pour réaliser que son péché est là, devant lui, il en mourra de nouveau. Il ne peut pas vivre de ce qui a provoqué sa mort.

« Mais le grand problème pour beaucoup de gens, c'est qu'ils ne deviennent jamais assez malades pour en mourir. C'est là la difficulté. Ils deviennent peut-être malades à cause d'un péché particulier et ils veulent y mettre fin, 'mourir' à ce péché et ils pensent qu'ils l'ont délaissé. Puis ils deviennent malades à cause d'un autre péché particulier qu'ils jugent ne pas leur convenir ils ne peuvent obtenir la faveur et l'estime des gens avec ce péché particulier si manifeste, ils essaient donc de le délaisser. Mais ils ne deviennent pas malades du péché le péché comme tel, le péché dans sa conception, le péché dans son essence, qu'il se présente d'une manière ou d'une autre. Ils ne deviennent pas suffisamment malades du péché lui-même pour mourir au péché [dans son essence]. »

J'aimerais vous laisser cette pensée. Pourquoi est-il facile d'être sauvé et difficile d'être perdu? C'est une question de choix :

« Le souvenir de vos promesses brisées et de vos engagements non respectés affaiblit votre confiance en votre propre sincérité et crée en vous le sentiment que Dieu ne peut vous accepter... (C'est la raison pour laquelle le Seigneur ne veut pas que vous fassiez des promesses.) Ce dont vous avez besoin, c'est de comprendre la vraie force de la volonté. Le moteur directeur dans la nature de l'homme, c'est la faculté de décider, de choisir. Tout dépend du bon emploi de la volonté. Dieu a donné aux hommes la faculté de choisir; ils doivent l'exercer. » (Vers Jésus, p. 47, corrigé).

Avez-vous jamais conduit une automobile dotée d'une servo-direction? Avez-vous jamais essayé de tourner le volant alors que le moteur ne fonctionnait pas? Difficile n'est-ce pas? Mais quand le moteur tourne, le moindre toucher du volant fait tourner ces grosses roues avant dans la direction que vous avez choisie. Même un bébé peut les faire tourner.

Laissez-moi vous poser une question : L'auto peut-elle tourner d'elle-même? Pouvez-vous vous asseoir dans le siège du conducteur, vous croiser les bras et ordonner à l'automobile de prendre la direction du bureau de poste? Non, même en ayant cette merveilleuse servo-direction qui rend si facile de diriger l'auto, il vous faut faire un choix, que ce soit d'aller tout droit ou de tourner à gauche ou à droite. Mais une fois que vous avez fait votre choix et touché le volant, le mécanisme de servo-direction rend la chose « facile ».

Le Seigneur ne pourra jamais faire les choix pour vous. Mais au moment où vous décidez et faites le choix de vous abandonner au Saint-Esprit, Sa puissance entre immédiatement en action et exécute le travail qui était si difficile pour vous.

... Dans Matthieu 11.28-30, notre Seigneur a dit : « Mon joug est facile et mon fardeau léger ». Le fardeau de Jésus dans le jardin de Gethsémané était-il facile à porter? Non. Alors Jésus a-t-Il menti quand Il a dit « Mon fardeau est léger »? Car Il a Lui-même lutté avec le moi au jardin de Gethsémané jusqu'à en suer des grumeaux de sang. Il s'est même accroché au sol dans Son agonie. Qu'est-ce que cela veut dire? Cela veut dire, mes amis, que la difficulté réside dans la décision, dans le choix d'abandonner le moi pour être crucifié avec Christ. Mais, merci mon Dieu, il est beaucoup plus facile pour nous d'être crucifié avec Christ que ce le fut pour Lui d'être crucifié seul.

Et si cela peut parfois vous sembler « difficile », n'oubliez pas qu'il est beaucoup « plus difficile » de combattre l'amour du Saint-Esprit et d'être perdu!