Nous entendons de temps à autre parler d'un mourant qui a été ramené
à la vie grâce à la respiration artificielle ou à un massage cardiaque.
Une telle expérience nous force généralement à réfléchir plus
sérieusement sur les vraies priorités de la vie.
Je suis un de ceux qui sont passés par la mort, pour ensuite revenir à
la vie. Mais la façon dont je vis maintenant est totalement différente
de celle qui était la mienne avant cette expérience. Quand je suis
mort, j'ai fait face, moi aussi, à l'instant de vérité. Cela m'a
poussé à réviser mes priorités. En fait, il ne serait pas juste de
dire que je connaissais vraiment la valeur de la vie avant ce jour
fatidique. Je ne pouvais pas l'imaginer avant d'avoir découvert la
mort.
Suite à cet événement, j'ai commencé à entrevoir une chose que
j'ignorais totalement auparavant : -- le monde de la nature enseigne
cette même vérité unique -- aucune vie digne de ce nom n'est possible
sans être d'abord passé par la mort. Prenez, par exemple, un de ces
géants de la forêt : comment cet arbre a-t-il pu parvenir à
l'existence? Une petite graine est tombée sur le sol et est morte.
Chaque brin d'herbe nous raconte la même histoire : « En vérité, en
vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne
meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
Jean 12:24.
Jésus fut le premier homme sur terre à saisir cette vérité.
Êtes-vous vraiment vivant, enthousiaste, heureux, marchant sur des
nuages? Ce n'est possible que si vous êtes d'abord passé par la mort!
Mais comment, au juste, obtenir cette expérience?
La réponse est surprenante : par la Bible. C'est le seul livre au
monde qui nous donne un plan structuré et détaillé permettant
d'accéder à la vie qui résulte de la mort. Le monde de la nature nous
apprend cette leçon et la Bible est en harmonie avec son enseignement.
Car le livre de la nature et la Bible [dans ses concepts] proviennent
tous deux de la plume du même auteur! Essayons maintenant de
découvrir le secret de la vie.
LA VRAIE VIE :
LÀ OÙ NOUS NOUS ATTENDONS LE MOINS À LA TROUVER!
- La vraie vie a-t-elle frappé à votre porte?
En êtes-vous certain? Voir
Jean 1:1, 4, 9. (Comparer avec
Jean 14:6.)
RÉPONSE : Christ, la vie et la lumière du monde, « ... éclaire tout
_____ venant
____
__
_____. » (Version anglaise King James).
- Contrairement à ce que pensent probablement 99% des gens, quelle
sorte de vie le Christ apporte-t-Il?
Jean 10:10.
RÉPONSE : « ... moi, je suis venu afin que les brebis aient
__
___ et qu'elles soient
____
___________ (l'aient en
________). »
- Lisez l'expérience d'un homme qui a véritablement connu la mort
et la résurrection. Quelle sorte de joie et de plaisir expérimente-t-Il?
Psaume 16:10-11.
RÉPONSE : « Car tu ne livreras pas mon âme au
______
___
_____, ... il y a
____________
_____ devant ta face, des
_______
__________ à ta droite. »
NOTE : Si votre Bible possède des notes supplémentaires dans la marge,
vous verrez qu'on y cite le texte des
Actes 2:27.
En vous y référant, vous pourrez lire que cette phrase se rapporte
particulièrement à Jésus (lisez les versets 27-32). Jésus est le
premier homme de cette planète qui ait vraiment commencé à vivre en
débutant par la mort. « Et voici, je suis vivant aux siècles des
siècles, » dit-Il (
Apoc. 1:18 ). Quand Il dit, dans
Jean 12:24,
qu'un simple grain qui « reste seul » meurt, Il parlait de Lui-même.
Ses amis l'avaient pressé de S'enfuir et de sauver Sa vie en fuyant
les ennemis de Sa propre nation, qui cherchaient à Le tuer. Il
répondit : « En réalité, la seule façon pour Moi de vivre est de
rester ici et de mourir ».
- Quelle est la seule façon concrète dont vous pouvez vivre,
aujourd'hui et éternellement?
Galates 2:19-20.
RÉPONSE : « ... c'est par la loi que je suis
____
_
__
___, afin de
_____
____
____. J'ai été
________ avec Christ; et si je
___, ce n'est
____
___ qui
___, c'est Christ
___
___
__
___; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la
___
__
____
__
____, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »
NOTE : Quelques-uns aiment à penser que « mort à la loi » signifie
« sourd à la loi ». Non; celui qui est « mort à la loi » écoute la
loi et dit : « La loi m'ordonne de faire ce que le 'moi' intérieur
refuse de faire. Il faut par consé-quent que le 'moi' meure. 175
Le « je » qui est « crucifié avec Christ », c'est le « moi ». Mais
qu'est-ce que le « moi »? C'est notre propre volonté égoïste qui se
trouve par nature en désaccord avec la volonté divine. Un conflit fait
constamment rage dans le coeur de chaque homme. Aucun compromis n'est
possible. L'un des deux doit être crucifié : Christ ou le « moi ».
Le Seigneur a aussi vécu ce même combat intérieur. Il n'est pas mort
une seule fois sur la croix, mais à chaque moment de Sa vie. Dans Son
âme, comme dans nos âmes, le « moi » a lutté pour régner : « Je ne
cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé »
disait-Il (
Jean 5:30
). C'est ainsi qu'Il était chaque jour mis à mort!
« L'apôtre Paul était en conflit permanent avec lui-même. Il disait :
'Chaque jour je suis exposé à la mort.' (
1 Corinthiens 15:31
). Sa volonté, ses tendances s'opposaient constamment à son devoir et
à la volonté divine. Mais au lieu de suivre ses propres inclinations,
il accomplissait la volonté de Dieu, en dépit de sa nature et de sa
réaction face à la croix . » Le ministère de la guérison, p. 389.
Quand Paul disait : « Je suis crucifié avec Christ », il voulait dire
qu'il suivait lui aussi l'exemple de Jésus. Sa prière quotidienne
constante était devenue : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce
que Tu veux. »
Nous avons le choix : devenir soit des chrétiens sincères, « crucifiés
avec Christ », ou des païens crucifiant Christ. Quel est votre
décision?
- Paul piqua la conscience des chrétiens de son temps par un défi
surprenant : « Ignorez-vous que... ? » Quel était ce défi?
Romains 6:3-5.
(Faites très attention en répondant à cette question!
Vous pourriez facilement vous tromper et le texte
« Ignorez-vous que... ? » s'appliquerait alors à vous!)
RÉPONSE : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est
__
__
____ que nous avons été baptisés? »
[En ignorez-vous la signification?]
- Voyons « comment suivre » ce merveilleux « sentier qui mène à la
vie » dans
Romains 6:6-7.
RÉPONSE : « ... notre
_____
_____ a été crucifié avec lui, afin que le
_____
__
_____ fût détruit, pour que nous ne soyons plus
________
__
_____, car celui qui est
____ est libre du péché. »
NOTE : En algèbre, si x + 2 = 4, vous savez que x égale 2. À qui
correspond le « vieil homme » ici? Nous avons appris en 4. qui était
ce mystérieux « Monsieur X » : c'est le moi. Quand il meurt, le
« corps du péché », la substance même de celui-ci est détruite. Mais
ce n'est qu'après la mort du « moi » que la racine du péché est
extirpée. Évidemment tout cela n'est pas réalisé pour toujours; Paul
utilise le temps présent. L'abandon de notre volonté égoïste est un
processus continuel. Le « vieil homme », la vieille nature revient à
la vie avec chaque nouveau jour, et nous devons par conséquent nous
agenouiller et mourir quotidiennement avec Christ. (Voir
Luc 9:23-24 ).
- Examinons encore une fois la marche à « suivre ». Quelqu'un
peut-il « se » crucifier lui-même?
Galates 2:20.
RÉPONSE : Notre vieil homme est crucifié «
____ Christ. »
NOTE : Ce que Paul déclare (selon le texte original), c'est que son
ego, son « oi », est « crucifié avec Christ »; son orgueil, sa volonté
en opposition avec la vérité divine, son ambition égoïste, la gloire
tirée de ses propres accomplissements ou de ses talents, voilà en fait
son « moi. » Il est absolument impossible pour un coeur honnête de
« voir » la croix du Christ et de continuer à vivre égoïstement.
Quiconque vit ainsi est soit en voie de commettre le péché
impardonnable (de crucifier volontairement le Christ à nouveau) ou n'a
pas encore véritablement « aperçu » la croix. « Car l'amour de Christ
nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour
tous, tous donc sont morts [c'est-à-dire tous seraient morts]; et
qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus [ne
puissent plus vivre] pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et
ressuscité. »
2 Corinthiens 5:14-15.
« Plusieurs en sont à se dire : 'Comment faire pour m'abandonner à
Dieu?' Vous désirez vous donner à Lui, mais vous êtes faible
moralement, esclave du doute et sous l'empire des habitudes de votre
vie de péché. Vos promesses et vos résolutions sont comme des toiles
d'araignées. Vous ne pouvez dominer sur vos pensées, vos impulsions,
vos affections. Le souvenir de vos promesses non tenues et des
engagements auxquels vous avez failli affaiblit votre confiance en
votre propre sincérité, et crée en vous le senti-ment que Dieu ne peut
vous accepter. Mais vous n'avez pas lieu de désespérer. Ce dont vous
avez besoin, c'est de connaître la véritable puissance de la volonté.
Le moteur de la personnalité humaine, c'est la faculté de décider, de
choisir. Tout dépend de la volonté. Dieu nous a accordé la faculté de
choisir : à nous de l'exercer. Vous ne pouvez changer votre coeur;
vous ne pouvez, de vous-même, donner à Dieu vos affections; mais vous
pouvez décider de Le servir. Vous pouvez Lui donner votre
volonté, et alors Il produira en vous le vouloir et le faire, selon
Son bon plaisir. Ainsi tout votre être [votre nature humaine] sera
placé sous l'action puissante de l'Esprit du Christ; vos affections
seront concentrées sur Lui, vos pensées seront en harmonie avec Lui.
» Désirer la bonté et la sainteté, c'est bien; mais si vous vous en
tenez là, cela ne vous servira de rien. Plusieurs seront perdus qui
auront espéré devenir chrétiens et désiré de l'être. Ce sont ceux qui
n'en viennent pas au point de remettre entièrement leur volonté à Dieu,
et qui ne prennent pas la décision d'être chrétiens [à Christ].
» Par l'emploi judicieux de la volonté, un changement complet peut
s'opérer dans votre vie. En soumettant votre volonté à Jésus-Christ,
vous vous unissez à une force qui est supérieure à toutes les
principautés et à toutes les puissances. La force d'en haut vous
sera communiquée pour vous rendre inébranlable, et ainsi, en vous
remettant constamment entre les mains de Dieu, vous serez mis à même
de vivre la vie nouvelle, à savoir la vie de la foi. »
Vers Jésus, p. 47-48.
- Quand votre vieille nature meurt, que deviennent vos anciennes craintes?
Psaume 27:1-3.
VOTRE RÉPONSE :
_________________
- Comment pouvez-vous décrire votre nouvelle vie ici-bas
maintenant, après être « mort » avec Christ?
Romains 8:13-21.
VOTRE RÉPONSE :
______________________________________
___________________________
NOTE : « Nous ne devons jamais oublier qu'il y a en fait de dures et
sévères batailles avec le moi, et des conflits sans fin. Mais le but
de ce passage est de montrer que notre effort individuel est inutile
s'il est séparé des mérites et de la grâce de Christ. Il ne faut
jamais perdre de vue Sa croix! Elle rend réellement notre rôle
facile.
« Son fardeau fut-il léger à Gethsémané ou sur la croix? Non. Cette
bataille dure et sévère avec le moi à Gethsémané et sur la croix fut si
cruelle qu'Il en sua des gouttes de sang, et que Son coeur même se
rompit dans Son agonie finale. Cela veut-il dire qu'Il nous a menti en
disant : « Mon fardeau est léger?
« Il a souffert toute cette agonie terriblement difficile pour nous
sauver. Le fardeau dont il parle dans
Matthieu 11:30,
c'est en fait le Sien que nous portons. La foi qui est agissante par
amour nous le rend léger à porter, car nous apprécions à quel point il
fut lourd pour Lui.
» La seule part assignée à l'homme pour lui permettre de devenir un
véritable chrétien réside dans la décision d'abandonner son moi pour
qu'il soit crucifié avec Christ. Nous ne sommes jamais appelés à être
crucifiés seuls, mais seulement avec Lui.
» Mais, loué soit Dieu, il est cent mille fois plus facile d'être
crucifié avec Christ que ce ne le fut pour Lui d'être crucifié seul
pour nous! Contemplons l'Agneau de Dieu, et le chemin s'ouvrira devant
nous.
» Quand je contemple cette croix étonnante
où le Prince de Gloire livra Sa vie,
Je considère comme une perte
toutes ces choses qu'on dit importantes,
Et mon orgueil ne mérite que mépris.
» Quoique cela semble toujours si difficile, n'oublions jamais qu'il
demeure beaucoup plus ardu de continuer à lutter contre un tel amour,
et à repousser le ministère persistant du Saint-Esprit, pour être
finale-ment perdu!
» La 'voie resserrée et étroite' n'est pas nécessairement difficile --
elle est étroite, signifiant que nous ne pouvons pas emporter avec
nous le bagage d'égoïsme du monde. Nous devons en fait « combattre le
bon combat de la foi », mais c'est précisément cela le « combat de la
foi ». Nous devons continuellement « lutter » et « prier sans cesse »;
de même que nous devons aussi respirer sans cesse si nous voulons
vivre physiquement; mais est-ce 'difficile'? Une personne bien
portante respire, 'tend' tous ses muscles tout comme un chrétien
'tend tous ses nerfs'; elle mange et trouve l'exercice et l'activité
nécessaires pour être joyeuse, au lieu d'être inerte ou inactive. »
Un exposé du message de 1888, p. 115-116.