La promesse de l'Esprit
Le dernier verset que nous avons vu dans la leçon précédente se
trouvait au
troisième chapitre de Galates, versets 13 et 14.
Maintenant, que ce soit la promesse de l'Esprit à l'individu dans sa
propre expérience individuelle, ou la promesse de l'Esprit dans Son
déversement sur toute l'Église, c'est tout à fait la même chose.
Personne ne peut l'avoir sans avoir d'abord eu la bénédiction
d'Abraham. Quiconque n'a pas la bénédiction d'Abraham ne peut avoir le
Saint-Esprit. Car nous lisons dans
Romains 4 :
« Il reçut le signe de
la circoncision comme sceau de la justice de la foi qu'il avait, étant
encore incirconcis. » Vous trouverez ce qu'est réellement la
circoncision en lisant le
verset 5 du chapitre 30 de Deutéronome :
« L'Éternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta
postérité, et tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de
toute ton âme, afin que tu vives. » Maintenant, ajoutez-y
Romains 5.5.
Après avoir dit que nous sommes justifiés par la foi et que « nous
avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ à qui nous
devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous
demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la
gloire de Dieu », il dit : « Et l'espérance ne trompe point, parce que
l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui
nous a été donné. » Maintenant le Saint-Esprit répand l'amour de Dieu
dans notre coeur; mais Il dit ici : « Je circoncirai ton coeur... pour
que tu aimes le Seigneur de tout ton coeur et de toute ton âme. » La
seule façon dont nous pouvons aimer le Seigneur de tout notre coeur et
de toute notre âme, c'est que l'amour de Dieu soit implanté dans le
coeur et l'âme, convertissant la personne à Dieu. Et « l'amour est
l'accomplissement de la loi ».
« Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de
toute ta pensée et de toute ta force » est le premier de tous les
commandements. « Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton
prochain comme toi-même. De ces deux commandements découlent toute la
loi et les prophètes. » La circoncision du coeur est cette condition
du coeur par laquelle nous « aimerons le Seigneur » notre Dieu « de
tout notre coeur et de toute notre âme ». Alors vous voyez ce que
cette circoncision dans la chair était, pour Abraham, simplement un
signe, un gage qu'ils pouvaient voir au temps où Dieu les enseignait
par des paraboles un gage que les gens pouvaient voir, représentant ce
qu'ils ne pouvaient pas voir. Et par conséquent, cette circoncision
dans la chair était un signe, « un sceau de la justification par la
foi qu'il avait », avant d'avoir été circoncis. C'était simplement le
signe extérieur de l'oeuvre du Saint-Esprit circoncisant le coeur. Le
Saint-Esprit répand l'amour de Dieu dans le coeur, mais aucun homme ne
peut recevoir la promesse de l'Esprit sans avoir la bénédiction
d'Abraham la justice de Dieu qui vient par la foi.
Puis l'homme qui sait qu'il croit en Dieu peut demander le
Saint-Esprit avec une parfaite confiance. Non pas l'homme qui pense
qu'il croit en Dieu; il croit une partie du temps et ne croit pas une
autre partie du temps; une partie du temps, il pense qu'il croit, une
partie du temps, il ne sait pas s'il croit ou non. Ce n'est pas du
tout croire en Dieu, mais le Seigneur veut que vous et moi sachions
que nous croyons en Dieu. Il veut que nous sachions cela et que cette
chose soit aussi fermement établie et fixée que le fait que nous
vivons. Alors je dis que l'homme qui sait qu'il croit en Dieu peut
demander l'Esprit de Dieu avec une parfaite confiance et Le recevoir
par la foi car « si vous demandez, vous recevrez ». Il l'a dit. Mais
nous devons demander selon Sa volonté. Or, ce n'est pas Sa volonté de
donner le Saint-Esprit à quiconque n'a pas reçu la bénédiction
d'Abraham; et il en est de l'Église comme de l'individu. Quand le
peuple de Dieu atteint cet endroit où il sait qu'il croit en Dieu, il
peut demander avec une parfaite confiance le déversement du
Saint-Esprit et attendre dans une confiance et foi parfaites qu'il Le
recevra, et il en sera ainsi. C'est un fait.
Maintenant étudions un peu plus ce soir comment nous pouvons savoir en
toute confiance que nous pouvons demander au Seigneur de nous donner
Son Saint-Esprit et alors simplement attendre le moment qui Lui
convient et Le recevoir selon Son propre désir, sans avoir d'anxiété à
savoir si nous Le recevrons ou non.
Nous voulons apprendre comment toute cette anxiété à savoir si nous
pouvons recevoir le Saint-Esprit ou non, comment elle peut être
enlevée et ensuite nous permettre de présenter nos requêtes au
Seigneur dans la foi, nous attendant à Le recevoir, attendant
exactement cela et rien d'autre, attendant simplement qu'Il nous Le
donne en Son propre temps, alors que nous Le demandons encore et Le
cherchons encore afin qu'il en soit ainsi.
Je vous dis, frères, que lorsque nous en arriverons à cet endroit, il
ne sera pas difficile pour nous tous d'être « d'un même accord en un
même lieu ». Maintenant, à cette réunion, quand nous atteindrons cette
condition -- cet endroit où nous savons que nous croyons en Dieu et
savons que nous pouvons demander le Saint-Esprit avec une parfaite
confiance, ce sera une chose facile pour chacun d'entre nous ce sera
le cas d'être d'un commun accord en un même endroit, chaque fois qu'il
y aura une réunion. Le fait est que chacun aura peur de s'absenter;
car s'il devait être absent de l'une de ces réunions et que la
promesse du Saint-Esprit devait s'accomplir, il la manquerait. Chacun
sera ici, veillant et attendant que le Seigneur fasse ce qu'Il a dit
juste au moment où Il sera prêt. Ne voyez-vous pas que ceci amènera
tout le monde en harmonie en un même lieu? C'est ce qui le fera.
Évidemment, si l'oeuvre du Seigneur devait nous appeler à nous
absenter d'une réunion dans le cours de notre travail et sur l'ordre
du Seigneur, et que le Saint-Esprit devait être déversé alors que nous
sommes au loin, nous l'obtiendrions de toute façon, peu importe où
nous serions. Mais ce ne sera pas le cas pour ceux qui sont absents de
la réunion parce qu'ils suivent leurs propres inclinations. J'ai peur
d'être absent de ces réunions matinales. Car je ne peux dire à quelle
réunion l'Esprit peut être déversé sur nous. Je ne peux pas risquer
d'être absent.
Maintenant prenons les Écritures et voyons exactement comment le
Seigneur nous a conduits et nous conduira chacun directement à cet
endroit ce soir, si vous y allez. Si vous commencez là où je commence
à lire, le Seigneur nous dirigera, vous et moi, directement à ce
point. Ne nous questionnons pas sur la manière dont ceci peut
s'opérer.
Quand le Seigneur parle, c'est la fin de toute l'histoire, peu importe
ce qu'Il dit; c'en est la fin; et nous disons : « Seigneur, c'est
ainsi. » Maintenant partons ensemble ce soir et nous arriverons à cet
endroit où chacun de nous pourra savoir qu'il croit en Dieu et qu'il a
la bénédiction d'Abraham, et alors nous pourrons demander à Dieu Son
Esprit avec une parfaite confiance, et attendre de Le recevoir, le
Seigneur nous Le donnant au moment qui Lui convient.
Les bénédictions spirituelles
Voyons ce que le Seigneur a fait, comment Il travaille et comment Il
nous amène à cet endroit. Commençons où Il a commencé. Lisons d'abord
Éphésiens 1.3-6.
Ceci nous amènera au point où Dieu a commencé en ce
qui nous concerne et ce sera suffisant pour réaliser notre objectif.
Verset 3 :
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a
bénis de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en
Christ. » Qu'est-ce qu'Il « a » fait? (Assemblée : « Il nous a bénis.
») Ah oui? (Assemblée : « Oui. ») Il a fait cela? (Assemblée : « Oui.
») Il nous a bénis de combien de bénédictions spirituelles? (Assemblée
: « Toutes bénédictions spirituelles. ») Toutes les bénédictions
spirituelles qu'Il possède? Il nous a donné tout cela? (Assemblée : «
Oui. ») Comment? (Assemblée : « En Christ. ») En Christ. Alors en
donnant Christ, qu'est-ce que Dieu a donné? (Assemblée : « Toutes
bénédictions spirituelles. ») Toutes les bénédictions spirituelles
qu'Il avait.
Bien alors, quand vous et moi croyons en Jésus-Christ, ne sommes-nous
pas bénis? N'avons-nous pas toute la bénédiction que le Seigneur a?
Alors qu'est-ce qui nous inquiétera? Une personne qui est bénie de la
sorte sera-t-elle autre chose qu'heureuse? (Assemblée : « Non. »)
Peut-elle avoir le cafard? (Assemblée : « Non. ») Peut-elle tomber
dans un marasme parce que les choses ne vont pas tout à fait bien?
(Assemblée : « Non. ») Elles vont tout à fait bien, peu importe. Peu
importe comment vont les choses, elles ne peuvent lui enlever ses
bénédictions. « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment
Dieu. »
Mais le
verset 4
est celui que j'aimerais lire tout particulièrement :
« Selon qu'Il nous a choisis. » « Nous choisira? » (Assemblée : «
Nous a choisis. ») L'a-t-Il fait? (Assemblée : « Oui. ») Quand
l'a-t-Il fait? (Assemblée : « Avant la fondation du monde. ») Merci
Seigneur! Il nous a choisis, vous et moi, avant la fondation du monde.
(Assemblée : « Loué soit le Seigneur! ») Maintenant direz-vous « amen
» à ceci à chaque fois? (Assemblée : « Amen. ») Je ne veux pas dire
maintenant. Le direz-vous tout le temps? (Assemblée : « Oui. »)
Combien de temps cette Écriture restera-t-elle là? (Assemblée : « À
jamais. ») Alors pendant combien de temps sera-t-il vrai qu'Il vous a
choisis avant la fondation du monde? (Assemblée : « Toujours. ») Alors
pendant combien de temps allez-vous vous inquiéter de savoir si vous
appartenez au Seigneur ou pas? Ne vous a-t-Il pas choisis? Ne vous
a-t-Il pas choisis? (Assemblée : « Oui. ») Pourquoi l'a-t-Il fait?
Parce qu'Il nous voulait, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Il m'a
choisi parce qu'Il me voulait et Il m'aura. Je ne vais pas L'en priver
et Le désappointer dans Son choix. Il nous a choisis, n'est-ce pas?
(Assemblée : « Oui. ») Avant la fondation du monde. Maintenant le
reste de ce verset : « Pour que nous soyons saints et irrépréhensibles
devant lui dans l'amour. » Son objectif béni est que nous soyons «
saints et irrépréhensibles devant Lui dans l'amour ». Nous pouvons
donc Le laisser mener les choses à Sa façon parce que notre salut
éternel vient de ce que nous Le laissions aux commandes.
Verset suivant : « Nous ayant prédestinés » assigné le destin qu'Il
veut nous voir atteindre, longtemps d'avance. Le destin que Dieu
établit pour l'homme en vaut la peine. « Nous ayant prédestinés à être
ses enfants d'adoption par Jésus-Christ pour lui-même, selon le bon
plaisir de sa volonté. » Pourquoi l'a-t-Il fait à ce moment-là? Ce
n'est pas parce que nous étions très bons, mais parce qu'Il est si
bon; ce n'est pas parce que nous étions si agréables à Ses yeux, mais
à cause de Son bon plaisir, de Sa propre volonté. C'était simplement
l'expression de Son caractère de le faire. C'est la raison pour
laquelle Il l'a fait.
Verset 6 :
« À la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il a
fait que nous soyons acceptés en son bien-aimé. » Maintenant que
dites-vous de cela? (Assemblée : « Amen. ») Quand l'a-t-Il fait?
(Assemblée : « Avant la fondation du monde. ») Précisément. « Avant la
fondation du monde. » Ceci fournit la réponse à cette idée à savoir si
nous pouvons faire quoi que ce soit pour être justifié ou non. Il a
tout fait cela avant que nous ayons eu une quelconque occasion de
faire quoi que ce soit longtemps avant que nous ne soyons nés
longtemps avant que le monde ait été créé. Ne voyez-vous pas que le
Seigneur est Celui qui fait les choses, afin que nous puissions être
sauvés et Lui appartenir?
Maintenant voyez ce qu'Il a fait :
- « Il nous a bénis de toutes bénédictions spirituelles » en Christ.
- « Il nous a choisis en lui avant la fondation du monde. »
- « Il nous a prédestinés à être ses enfants d'adoption par
Jésus-Christ. »
- Et « Il a fait que nous
soyons acceptés en son bien-aimé. » Bien, j'en suis ravi. Je sais que
c'est vrai. (Assemblée : « Amen. ») Pas vous? (Assemblée : « Oui. »)
Car Il le dit. Il le dit. Voilà donc quatre choses dont nous pouvons
être éternellement assurés.
Un mot de plus sur les bénédictions que le Seigneur nous a données.
Nous avons toutes les bénédictions que Dieu possède lorsque nous
croyons en Jésus-Christ. Elles sont alors nôtres. Nous n'avons pas
besoin de prier autant pour obtenir des bénédictions. Ne serait-il pas
mieux, pensez-vous, de passer notre temps à Le remercier pour les
bénédictions que nous avons, plutôt qu'à Lui demander des
bénédictions? Qu'en pensez-vous? Qu'est-ce qui vous semble le mieux,
remercier le Seigneur pour les bénédictions qu'Il a déjà données, ou
Lui demander de nous en donner certaines alors qu'Il ne Lui en reste
plus à donner? Qu'est-ce qui est le mieux? (Assemblée : « Le
remercier. »)
Il nous a donné toutes les bénédictions qu'Il possède en Christ.
Christ dit : « Je suis avec vous. » Frères, nourrissons-nous des
bénédictions. Nous les avons et elles sont à nous.
Alors nous pouvons être assurés en tout temps que nous avons toutes
les bénédictions spirituelles.
Nous pouvons être sûrs en tout temps qu'Il nous a choisis. Il dit
qu'Il l'a fait.
Nous pouvons être sûrs, en tout temps qu'Il nous a prédestinés à être
Ses enfants d'adoption.
Nous pouvons être sûrs en tout temps qu'Il nous a acceptés en Son
bien-aimé.
Nous pouvons être sûrs de toutes ces choses; car Dieu le dit et c'est
ainsi. Alors n'est-ce pas là un festin continuel en soi?
Maintenant Il a fait tout cela et l'a fait librement. Pour combien de
gens a-t-Il fait ceci? (Assemblée : « Pour tous. ») Chaque âme?
(Assemblée : « Oui monsieur. ») Il a donné toutes les bénédictions
qu'Il avait à chaque âme en ce monde; Il a choisie chaque âme en ce
monde; Il l'a choisie en Christ avant la fondation du monde; Il l'a
prédestinée à être adoptée comme Son enfant et a fait qu'elle soit
acceptée dans le Bien-aimé, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Bien
sûr qu'Il l'a fait.
Le consentement
Nous lirons maintenant d'autres versets là-dessus. La pensée que je
veux souligner en ce moment précis, c'est que personne ne peut avoir
ces choses et savoir qu'elles sont à lui sans son propre consentement.
Le Seigneur ne forcera personne à les recevoir même s'Il les a déjà
données, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») C'est une oeuvre de
coopération, voyez-vous; Dieu déverse tout en un seul don merveilleux,
mais si un homme ne veut pas le recevoir, le Seigneur ne le forcera
pas à en prendre le moindre morceau. À chaque homme qui voudra le
prendre, le don sera entièrement sien. C'est ici que la coopération
intervient. Le Seigneur doit avoir notre coopération en toutes
choses.
Maintenant voyons
Tite 2.14
où, parlant du Seigneur, il est dit : «
Qui s'est lui-même donné pour nous. » C'est au passé aussi, n'est-ce
pas? C'est accompli. Pour combien de gens S'est-Il donné? (Assemblée :
« Pour tous. ») Combien de gens sur terre peuvent lire ce texte et
dire « cela veut dire moi »? Chaque âme sur terre. Partout où nous
allons donc, sur cette terre, et trouvons un homme, nous pouvons lui
dire « Christ s'est donné Lui-même pour vous », n'est-ce pas?
(Assemblée : « Oui. ») Il S'est donné lui-même pour vous donc. C'est
le prix auquel Pierre fait allusion dans
1 Pierre 1.18-20 :
« Sachant
que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de
l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous
aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme
d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation
du monde. »
Maintenant nous voulons que chaque individu sache quelle est sa
position. « Il s'est donné lui-même pour moi. » C'est bien dit dans
Galates 2.20 :
« La vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis
dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même
pour moi. » Combien de gens dans le monde peuvent lire cela et dire
cela veut dire moi? (Assemblée : « Chaque personne. ») « Il m'a aimé
et s'est Lui-même donné pour moi », S'est donné pour moi. C'est le
prix qui a été payé. Il m'a donc acheté, n'est-ce pas? (Assemblée : «
Oui. ») Il vous a achetés? (Assemblée : « Oui. »)
Que vous et moi Le laissions nous avoir, là n'est pas la question en
ce moment. Qu'est-ce qu'Il a fait? Qu'a-t-Il fait? (Assemblée : « Il a
payé le prix. ») Il m'a acheté avant la fondation du monde, non? Et
vous? Alors à qui appartenons-nous? (Assemblée : « Au Seigneur. »)
Bien alors, y a-t-il une quelconque perspective pour vous de tomber
dans le doute à savoir si vous appartenez au Seigneur? Comment un
homme qui veut être au Seigneur et a confessé ses péchés peut-il se
mettre à douter de son appartenance au Seigneur? C'est seulement en
doutant de la parole de Dieu dans son ensemble, en n'y croyant pas du
tout et en disant que le Seigneur a menti. N'est-ce pas la seule façon
dont il peut le faire? « Celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur.» (
1 Jean 5.10
) Alors la seule façon dont un homme peut douter de son
appartenance au Seigneur, c'est en revenant sur la parole de Dieu et
en disant que le Seigneur ment. C'est la seule façon dont il peut le
faire. Car c'est ce que fait un homme qui doute; il peut ne pas
employer autant de mots, mais quand il tombe dans le doute à savoir
s'il appartient au Seigneur, c'est ce qu'il a fait. Il a permis à
l'incrédulité de le renverser et à Satan d'obtenir l'avantage et de
tout balayer avec lui. C'est ainsi.
Mais encore une fois, même si le Seigneur nous a achetés, Il ne
prendra pas ce qu'Il a acheté sans notre permission. Il y a une ligne
de démarcation que Dieu a posée, établissant la liberté de chaque
homme et Il ne dépassera jamais cette même ligne de l'épaisseur d'un
cheveu sans notre permission, jamais. Il respecte la liberté et la
dignité qu'Il a données aux créatures intelligentes, que ce soit à un
homme ou à un ange; Il la respecte et Il ne franchira pas Lui-même
cette limite; Il ne le fera pas sans la permission de cette personne.
Mais quand la permission sera donnée, alors Il viendra tout prendre;
ceci ouvrira les vannes et le Seigneur s'y engouffrera. C'est comme
ça.
Bien alors, Il vous a achetés, non? (Assemblée : « Oui. ») Voulez-vous
appartenir au Seigneur? (Assemblée : « Oui. ») Maintenant mes amis,
faisons de ceci une chose réellement pratique et tangible. Il nous a
achetés, n'est-ce pas? Il a payé le prix pour nous; nous sommes à Lui
de par Sa volonté. Maintenant donc, quand notre volonté est rendue là,
à qui appartenons-nous alors? (Assemblée : « Au Seigneur. ») Il a
montré Sa volonté sur ce sujet en payant le prix, n'est-ce pas? Et
quand nous faisons connaître notre volonté sur le sujet en disant : «
Seigneur, c'est aussi mon choix, c'est aussi la voie qu'emprunte ma
volonté », je voudrais savoir comment dans l'univers quelque chose
pourra m'empêcher d'être à Lui. Alors pouvez-vous savoir que vous
appartenez au Seigneur? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Le pouvez-vous
maintenant? (Assemblée : « Oui monsieur. »)
Bien, supposons que vous vous leviez un matin avec un mal de tête, que
votre digestion n'a pas très bien fonctionné durant la nuit et que
vous vous sentez plutôt mal et pas du tout bien; comment savez-vous
que vous appartenez au Seigneur? (Assemblée : « Parce qu'Il l'a dit.
») Mais supposons que vous vous leviez un matin et que vous vous
sentiez joyeux et de bonne humeur, et généralement en bonne forme,
comment savez-vous que vous êtes au Seigneur? (Assemblée : « Parce
qu'Il l'a dit. ») Quelquefois, quand on demande aux gens : « Vos
péchés ont-ils été pardonnés? » Ils répondent : « Oui, j'étais
convaincu qu'ils l'étaient pendant un certain temps. » « Qu'est-ce qui
vous a convaincu? » « J'ai comme senti qu'ils étaient pardonnés. » Ils
n'en savaient absolument rien. Ils n'avaient pas là une particule
d'évidence que leurs péchés étaient pardonnés. Bien frères, la seule
évidence que nous pouvons avoir que les choses sont telles, c'est que
DIEU L'A DIT. Voilà l'évidence! Ne vous fiez pas à vos sentiments; les
sentiments sont aussi variables que le vent; vous savez que c'est
exact. Ne leur portez jamais la moindre attention; ce n'est pas de
votre affaire de juger vos sentiments. Quand Dieu l'a dit, c'est
ainsi, que vous le sentiez ou non.
Je donnerai encore cette illustration; je l'ai donnée auparavant mais
elle souligne bien ce point que le sentiment n'a rien à faire avec les
faits : deux fois deux égalent quatre, n'est-ce pas? Vous savez que
c'est vrai, mais il y a certaines personnes dans le monde qui ne
savent pas que deux fois deux font quatre. Mais supposons que vous le
disiez à quelqu'un et qu'il le croie, comment pensez-vous qu'il se
sentira? Pensez-vous qu'il se sentira comme s'il avait été pris et
entraîné dans une sorte de demi saut périlleux pour ensuite retomber à
un nouvel endroit? Non. Qu'est-ce que le sentiment a à faire avec
cela, dites-moi? Alors qu'importe ce qu'il ressent?
Maintenant cela ne veut pas dire qu'il n'en retirera pas une certaine
expérience; mais cela veut dire que si vous considérez les sentiments
comme une évidence, vous n'en recevrez jamais l'évidence; mais si vous
considérez la parole de Dieu comme évidence, alors vous obtiendrez
l'évidence que Dieu donne dans Sa parole, c'est-à-dire Sa propre
puissance divine dans cette parole, agissant avec efficacité dans
l'homme qui croit.
La vraie force de la volonté
Bien donc, le Seigneur nous a achetés, n'est-ce-pas? Maintenant, en
autant que vous et moi sommes concernés, nous n'avons pas besoin de
douter davantage à savoir si nous appartenons au Seigneur, n'est-ce
pas? (Assemblée : « Oui. ») Mais il y a certaines personnes dans le
monde qui ne vivent pas cette réalité, cette expérience, et sont en
fait très loin d'accepter cette bonne affaire; elles ne se sont pas
soumises au Seigneur et ne Lui appartiennent pas en pratique. Il les a
fait siennes par voie de rachat; maintenant comment peuvent-elles
savoir qu'elles Lui appartiennent pratiquement et dans les faits? Par
Sa parole, en choisissant elles-mêmes de simplement L'accepter de
cette façon, par choix. À la page 47 de Vers Jésus, toute la
philosophie nous en est donnée; on y explique comment s'abandonner à
Dieu; il est dit que vos promesses et vos résolutions sont comme des
cordes de sable [toiles d'araignée] et que la connaissance de vos
promesses non tenues et des engagements auxquels vous avez failli
affaiblit votre confiance en votre propre sincérité. Et finalement
:
« Ce que vous avez besoin de comprendre, c'est la vraie force de la
volonté… Vous ne pouvez vous sauver vous-mêmes, vous ne pouvez changer
votre coeur, mais vous pouvez choisir de Le servir. » Quand l'homme
choisit de mettre sa volonté du côté où se trouve celle de Dieu, alors
la chose est accomplie. C'est donc sur la base du choix de l'homme
qu'il devient, en pratique, dans sa propre expérience, la propriété du
Seigneur. Alors n'est-ce pas en vertu de la permission même de l'homme
par son choix de suivre la voie du Seigneur que l'homme devient la
propriété du Seigneur dans son expérience pratique?
Alors ayant fait cela, ne voyez-vous pas qu'aussi longtemps que vous
maintenez ce choix, aussi longtemps que vous souhaitez appartenir au
Seigneur, ne voyez-vous pas que vous êtes en effet à Lui? Voyez-vous
cela? C'est ainsi chaque fois que nous nous livrons à Lui. Or,
certains d'entre vous l'ont fait il y a longtemps mais vous vous êtes
depuis découragés et vous vous êtes demandés si vous apparteniez
vraiment au Seigneur ou non.
Nous voulons ce soir que les gens se débarrassent de ce doute à tout
jamais de sorte que peu importe ce qui arrivera, vous ne vous occupiez
plus de savoir si vous appartenez au Seigneur. Aussi certainement que
votre choix est de Lui appartenir, vous êtes à Lui; car Il vous a
achetés il y a longtemps. C'est ce à quoi je veux en venir. Est-ce ce
que vous recherchez? Vous devez vous en saisir si vous voulez un jour
l'obtenir. (Assemblée : « Amen. ») Alors nous pouvons savoir que nous
sommes au Seigneur.
Mais nous entendons parfois des gens parler comme si c'était là un
encouragement à pécher. Non. Ce ne sera pas le cas. Non. Ceci vous
délivrera du péché. Quand un homme arrive à cet endroit et que son
choix est d'être au Seigneur, alors Dieu produit en lui à la fois le
vouloir et le faire selon Son bon plaisir et il devient un chrétien.
Dieu fera de lui un chrétien. C'est la puissance divine qui est à
l'oeuvre en ceci. Il n'y a aucune approbation du péché dans cela. En
fait, c'est la seule façon de nous empêcher d'encourager le péché.
N'importe quelle autre profession [de foi] est une approbation du
péché. N'importe quelle autre profession fait exactement ce dont le
Seigneur se plaint : les hommes L'ont utilisé au service de leurs
péchés. Que dit le Seigneur? « Vous m'avez mis au service de votre
péché. » (
Ésaïe 43.24
) Cessons d'agir ainsi. Que notre volonté et
notre choix soient au Seigneur à chaque moment de notre vie
consciente; ce sera alors un fait.
Voyons le verset qui le dit.
1 Corinthiens 6.19
et les derniers mots
du verset : « Vous ne vous appartenez pas à vous-même. » C'est ainsi,
n'est-ce pas? Peu importe qui est cet homme, s'appartient-il à
lui-même? (Assemblée : « Non monsieur. ») Le Seigneur l'a acheté et
s'il ne laisse pas le Seigneur le posséder, il vole le Seigneur de ce
qui Lui appartient. C'est là le tort. Même s'il n'est pas consciemment
et pratiquement au Seigneur, cependant le Seigneur a acheté chaque
individu et tout homme qui refuse de laisser le Seigneur le posséder,
vole le Seigneur de ce qu'Il a acheté et pour lequel Il a payé le
prix, et il considère le prix payé pour lui comme inférieur à ce qu'il
vaut. N'est-ce pas là le même esprit satanique qui chercha à s'élever
au-dessus de Dieu dans le ciel? Le Seigneur S'est donné Lui-même pour
nous; alors quand je ne Lui permets pas de me posséder, je me
considère comme ayant plus de valeur que le prix qui a été payé,
c'est-à-dire, valant plus que le Seigneur, et c'est le même ego qui
continue à s'élever au-dessus de Dieu. Ô que cette pensée soit en nous
qui était en Jésus-Christ qui S'est dépouillé afin que Dieu et l'homme
puissent de nouveau être réunis en un seul.
« Vous ne vous appartenez point à vous-même », êtes-vous à vous-même?
(Assemblée : « Non. ») N'en êtes-vous pas heureux? N'êtes-vous pas
heureux de ne pas vous appartenir? Il le dit et c'est ainsi, n'est-ce
pas? Pourquoi est-ce ainsi? « Car vous avez été achetés à un (grand)
prix. » Il nous a achetés, par conséquent nous ne nous appartenons
pas; et devant tous les gens dans le monde qui ne s'appartiennent pas,
se trouve l'homme qui s'est abandonné au Seigneur qui l'a acheté. » «
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui
appartiennent à Dieu ». À qui appartiennent-ils? (Assemblée : « À
Dieu. » ) Mais je n'ai pas besoin de m'attarder davantage sur ces
versets; frères, faites-le je vous prie? Attardez-vous sur ces
versets.
Une oeuvre de scellement
Bien maintenant, nous avons lu les versets : « Il s'est donné lui-même
pour nous. » Il nous a achetés. Combien d'entre nous? (Assemblée : «
Nous tous. ») Quand l'a-t-Il fait? (Assemblée : « Avant la fondation
du monde. ») Quel genre de personnes étions-nous avant la fondation du
monde? Quel genre de personnes étions-nous quand Dieu nous a achetés?
Nous étions simplement nous-mêmes, tels que nous étions dans ce monde.
Et Il nous a achetés, nous pécheurs, tels que nous sommes? (Assemblée
: « Oui. ») Vraiment? Honnêtement? Nous arrivons à une autre idée ici.
A-t-Il payé le prix et nous a-t-Il achetés tels que nous étions?
Pécheurs? (Assemblée : « Oui. ») Êtres méchants et prêts à poursuivre
de mauvaises voies? Prêts à faire le mal? Ne faisant aucune profession
de religion et ne voulant pas particulièrement le faire? Nous a-t-Il
achetés à ce moment-là? (Assemblée : « Oui. ») Il nous a achetés ainsi
que tout ce qui nous appartenait. Et en achetant ce qui nous
appartenait, Il a achetés nos péchés. Ésaïe le décrit ainsi :
blessures, meurtrissures, plaies purulentes, rien de bon. Est-ce
exact?
Voici un autre texte,
Tite 3.3-7 :
« Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants,
égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant
dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous
haïssant les uns les autres. Mais, lorsque la bonté de Dieu notre
Sauveur et Son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a
sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites,
mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le
renouvellement du Saint-Esprit, qu'il a répandu sur nous avec
abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa
grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle. »
Il l'a fait; c'est ce qu'Il dit. Alors reconnaissez-vous que c'est
ainsi? (Assemblée : « Oui. »)
Bien, maintenant poussons cela un peu plus loin. Il S'est donné
Lui-même pour nos péchés; mais la même pensée se retrouve partout : Il
ne prendra pas nos péchés même s'Il les a achetés sans notre
permission. Regardons cela un peu plus, en poussant l'idée plus loin.
« Il s'est donné lui-même » pour quels péchés? (Assemblée : « Les
nôtres. ») À qui étaient-ils? (Assemblée : « À nous. ») Il S'est donné
Lui-même pour eux. Ils étaient à nous, à qui S'est-Il donné quand Il
les a achetés? (Assemblée : « À nous. ») Il S'est donné Lui-même à
moi, pour mes péchés? (Assemblée : « Oui. ») Alors le choix m'incombe
pour toujours, à savoir si je préfère avoir mes péchés plutôt que de
L'avoir, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») C'est le choix réel qui
est devant moi, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Est-ce le choix
qui est devant vous? (Assemblée : « Oui. ») Que préférez-vous avoir,
vos péchés ou Christ? (Assemblée : « Christ. ») Alors à partir de cet
instant, peut-il y avoir une quelconque hésitation à laisser aller
quoi que ce soit que Dieu nous montre comme étant péché? Le
laisserez-vous aller lorsqu'il vous sera montré? Quand le péché vous
est indiqué, dites : « Je préfère avoir Christ que cela. » Et
laissez-le aller. (Assemblée : « Amen. ») Dites simplement au Seigneur
: « Seigneur, je fais maintenant le choix, je fais l'échange, je fais
de Toi mon choix; il est parti et j'ai quelque chose de meilleur. »
Merci Seigneur! Alors où peut-on trouver en ce monde une occasion pour
quiconque de se décourager à propos de ses péchés?
Maintenant certains des frères ici présents ont précisément agi ainsi.
Ils sont venus ici libres; mais l'Esprit de Dieu a fait surgir quelque
chose qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. L'Esprit de Dieu est allé
plus profondément qu'Il ne l'avait jamais fait auparavant et leur a
révélé des choses qu'ils n'avaient jamais vues avant; et alors, au
lieu de remercier le Seigneur que ce soit arrivé, abandonner toute
cette méchante affaire, et remercier le Seigneur d'avoir obtenu de Lui
beaucoup plus que tout ce qu'ils avaient reçu par le passé, ils ont
commencé à se décourager. Ils ont dit : « Oh! qu'est-ce que je vais
faire, mes péchés sont si grands? » Ils ont ainsi laissé Satan jeté
une ombre sur eux et les précipiter dans le découragement, et ils
n'ont rien tiré de bon des réunions, jour après jour.
N'est-ce pas malheureux? N'est-ce pas malheureux qu'une personne que
le Seigneur a tant aimée jusqu'à Se donner pour elle, agisse de cette
façon avec le Seigneur quand le Seigneur cherche à Se révéler
davantage à elle? Mes frères, si l'un de vous est tombé dans le
découragement qu'il en sorte! Si le Seigneur nous a révélé des péchés
que nous n'avions jamais imaginés auparavant, ceci montre seulement
qu'Il descend dans les profondeurs et qu'Il atteindra finalement le
fond; et quand Il trouvera la dernière chose souillée ou impure qui
n'est pas en harmonie avec Sa volonté et nous la montrera et que nous
dirons : « Je préfère avoir le Seigneur que cela », alors l'oeuvre
sera complète et le sceau du Dieu vivant pourra être apposé sur ce
caractère. (Assemblée : « Amen. ») Qu'est-ce que vous préférez, avoir
un caractère... (Quelqu'un dans la congrégation se met à louer le
Seigneur et d'autres commencèrent à regarder autour d'eux.) Peu
importe. S'il y en avait plus parmi vous qui voulaient remercier le
Seigneur pour ce que vous avez reçu, il y aurait plus de joie dans
cette maison ce soir.
Que préféreriez-vous, avoir la plénitude, la plénitude parfaite de
Jésus-Christ, ou avoir moins que cela tout en retenant certains péchés
cachés que vous n'avez jamais soupçonnés? (Assemblée : « Sa plénitude.
») Mais ne voyez-vous pas, les Témoignages nous l'ont dit, que s'il
subsiste là des taches de péché, nous ne pourrons pas obtenir le sceau
de Dieu. Comment au monde ce sceau de Dieu, qui est l'empreinte de Son
caractère parfait révélé en nous, peut-il être appliqué sur nous quand
des péchés subsistent en nous? Il ne peut pas mettre le sceau,
l'empreinte de Son caractère parfait, sur nous tant qu'Il voit cela.
Il doit donc descendre à des profondeurs que nous n'avons jamais
imaginées parce que nous ne pouvons pas comprendre nos coeurs. Mais le
Seigneur connaît le coeur. Il éprouve la conscience. Il purifiera le
coeur et ramènera le dernier vestige de méchanceté à la surface.
Laissez-Le faire, mes frères; laissez-Le continuer Son oeuvre de
recherche. Et quand Il fait surgir nos péchés devant nous, que le
coeur dise : « Seigneur, Tu T'es donné Toi-même pour mes péchés, je Te
prends à leur place. » Les voilà partis et je me réjouis dans le
Seigneur. Frères, soyons honnêtes avec le Seigneur et traitons-Le
comme Il veut que nous Le traitions.
Alors Il s'est donné Lui-même à nous, pour nos péchés. Je répète donc,
et vous le comprenez, qu'il s'agit simplement pour vous et moi d'un
vrai choix, à savoir si nous voulons avoir le Seigneur ou nous-mêmes,
la justice du Seigneur ou nos péchés, la voie du Seigneur ou notre
voie? Que voulons-nous avoir? (Assemblée : « La voie du Seigneur. »)
Il n'y a pas de difficulté à faire le choix quand nous reconnaissons
ce que le Seigneur a fait et ce qu'Il est pour nous. Le choix est
facile. Que notre abandon soit total! Et quand ces péchés surgiront,
bien quoi, nous les avons délaissés il y a longtemps. C'est la seule
raison pour laquelle ils sont ramenés à la surface, afin que nous
puissions faire le choix. C'est l'oeuvre bénie de la sanctification.
Et nous pouvons savoir que l'oeuvre de la sanctification se déroule en
nous. Si le Seigneur devait enlever nos péchés à notre insu, quel bien
cela nous ferait-il? Cela ferait simplement de nous des machines. Il
ne propose pas d'agir ainsi; en conséquence, Il veut que vous et moi
sachions quand nos péchés nous quittent, afin que nous puissions
savoir quand Sa justice arrive. C'est lorsque nous nous abandonnons
que nous Le possédons.
Il est vrai que les Écritures disent que nous sommes les instruments
de Dieu; et n'oubliez pas que nous sommes toujours des instruments
intelligents, non un instrument un pic ou une pelle qu'un homme
utiliserait et qui est complètement inanimé. Ce n'est pas cela; nous
sommes des instruments intelligents. Nous serons utilisés par le
Seigneur de notre plein gré. Notre propre choix en Sa faveur Lui
permet de nous utiliser de telle ou telle manière, et c'est Sa toute
puissance qui fait le travail.
Il S'est donc donné Lui-même pour nos péchés; et maintenant Il vient
et dit : « C'est péché. » Quoi ensuite? « Seigneur, c'est péché. »
C'est la confession. L'idée de base de la confession, c'est de dire la
même chose. L'idée vient du mot grec qui se traduit par confession, et
signifie « dire la même chose ». C'est la confession. Le Seigneur a
dit à David : « Tu as péché et fait ce mal. » David dit : « J'ai
péché. » C'est la confession. La Bible dit : « Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner. » Pourquoi
Dieu nous les montre-t-il de toute façon? La seule raison pour
laquelle Il montre aux hommes leurs péchés, c'est afin de pouvoir les
enlever. Quand Il nous montre nos péchés, je dis : « Seigneur, ce sont
des péchés. » Et quoi ensuite? Il sont pardonnés. Ils sont partis.
Maintenant mes amis, vous avez confessé vos péchés depuis votre
arrivée ici, n'est-ce pas? Tout ce que le Seigneur vous a montré,
n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Pour chaque personne qui
l'a fait, ses péchés lui sont pardonnés. Le Seigneur l'a dit. Que
dites-vous? (Assemblée : « Amen. ») Mais Satan dit : « Ce n'est pas
vrai. » C'est un menteur. Mais certaines gens ici ont dit que Satan
déclare la vérité sur ce point. Des gens dans cette maison ont dit à
Satan qu'il disait la vérité sur ce point précis. Satan dit : « Ils ne
sont pas pardonnés. » Et ils disent : « Non, ils ne le sont pas. »
Cessons cela. Nous confessons nos péchés afin qu'ils puissent être
pardonnés et le Seigneur dit qu'ils sont pardonnés; et quand ils sont
pardonnés, bien alors au nom du Seigneur, disons la même chose.
« Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice. » « Et il
reçut le signe de la circoncision, un sceau de la justice de la foi
qu'il avait. » Le Seigneur dit : « Venez maintenant et raisonnons
ensemble, dit le Seigneur : même si vos péchés sont comme le cramoisi,
ils seront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre,
ils deviendront comme la laine. » Qu'en dites-vous? (Assemblée : «
C'est ainsi. ») Comment le savez-vous? (Assemblée : « Le Seigneur l'a
dit. ») Très bien. Alors vous savez que c'est ainsi, n'est-ce pas?
an
Michée 7.19 :
« Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses
pieds nos iniquités; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés.
» Alors où sont-ils? (Assemblée : « Dans les profondeurs de la mer. »)
Comment le savez-vous? (Assemblée : « Il l'a dit. ») Alors vous savez
cela, n'est-ce pas? Alors comment au monde quelqu'un pourra-t-il vous
embêter avec l'idée de ramener vos péchés?
Psaume 103.12 :
« Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il
a éloigné de nous nos transgressions. » À quelle distance sont-elles
de vous maintenant, vous qui les avez confessées? Comment loin sont
elles? (Une voix : « Aussi loin que l'orient l'est de l'occident. »)
Pourquoi ne le leur dites-vous pas alors? Satan s'amène et dit : « Vos
péchés ne sont pas pardonnés; chacun de vos péchés est directement
devant vous, ne les voyez-vous pas? » Le sont-ils? (Assemblée : « Non.
») Quelqu'un dira : « Je les ai vus là. » Il n'y a rien de tel. Satan
est un magicien et peut faire apparaître ainsi des choses qui
n'existent pas. Mais vous les regardez et dites : « Oui, c'est vrai. »
Ce n'est pas vrai. Le Seigneur dit qu'ils sont aussi éloignés de nous
que l'orient l'est de l'occident. Ils sont dans les profondeurs de la
mer et ils sont blancs comme la neige. Merci Seigneur!
Ésaïe 38.17,
et ce verset est le dernier dont nous avons besoin ce
soir : « Voici, j'avais pour paix une grande amertume; mais par amour
pour mon âme, tu l'as délivrée de l'abîme de la corruption, car tu as
jeté derrière ton dos tous mes péchés. » Combien de péchés? (Assemblée
: « Tous. ») Derrière Son dos. Où sont-ils donc? (Assemblée : «
Derrière Son dos. ») Nous sommes devant Sa face et les péchés sont
derrière Son dos; qui est entre nous et eux? (Assemblée : « Dieu. »)
Et Il est sur Son trône, n'est-ce pas? Alors, quand j'ai confessé mes
péchés au Seigneur, Lui et Son trône vivant et éternel se tiennent
entre moi et ces péchés, et personne dans l'univers, pas même Satan ne
peut les ramener; car il faudrait qu'il enlève le Seigneur et Son
trône du chemin avant de pouvoir me ramener ces péchés à nouveau. Et
je m'en réjouis.
Pouvons-nous connaître ces choses? Pouvons-nous savoir que nous les
connaissons? Comment pouvons-nous savoir que nous les connaissons? Le
Seigneur l'a dit. Quand le Seigneur le dit et que nous le croyons,
c'est de la foi. Satan dit : « Ils ne sont pas pardonnés. » Nous
disons : « Je sais qu'ils le sont. » Satan dit : « Non, ils sont là. »
Nous disons : « Ils ne sont pas là, ils sont dans les profondeurs de
la mer. » (Une voix : « Loué soit le Seigneur. »)
Quand l'homme atteint cette position, il y a alors quelque chose sur
lequel Dieu peut apposer Son sceau. Quand le Seigneur dit : « Tes
péchés sont pardonnés », qu'Il « les a jetés derrière son dos » et que
l'homme ne veut pas le croire, y a-t-il alors quelque chose sur lequel
Dieu peut mettre Son sceau? Non.
(Quelqu'un demande de lire
Ésaïe 43.25,
ce que fait frère Jones). «
C'est moi, moi qui efface tes transgressions pour l'amour de moi, et
je ne me souviendrai plus de tes péchés. »
Il y a beaucoup d'autres textes du genre que nous pourrions souligner.
L'un d'eux se trouve dans
Hébreux 8.15 :
« Je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » Et un autre dans
Ézéchiel 33.16 :
« Aucun des
péchés qu'il a commis ne lui sera mentionné. » Le Seigneur dit ici
qu'Il ne se souviendra plus de nos péchés. Le Seigneur ne les
mentionnera plus jamais; c'est l'oeuvre de Satan de faire cela.
Frères, croyons le Seigneur.
Lorsque nous croirons cela, alors Dieu nous donnera, à vous et moi, la
circoncision du coeur, le sceau de la justification par la foi que
nous avons et Il pourra le faire parce qu'il y a là quelque chose pour
apposer Son sceau. Et quand un homme agit ainsi en tant qu'individu,
il reçoit le sceau de la justice; et quand nous, en tant que corps
entier, en tant qu'Église, nous croyons cela, nous pouvons demander
avec une parfaite confiance le déversement de Son Saint-Esprit, et
attendre avec patience et assurance, sachant qu'il viendra sûrement en
Son propre temps.