Une certitude
Notre étude d'hier soir avait pour objectif de reconnaître pour
nous-mêmes et de savoir comment reconnaître que nous avons la
bénédiction d'Abraham et savoir avec certitude que nous pouvons
demander l'Esprit de Dieu en toute confiance. Il y a plus que cela. Le
Seigneur nous a donné encore d'autres évidences, encore d'autres
preuves sur lesquelles baser notre confiance en Lui, en Sa justice,
pour savoir qu'elle nous appartient, que nous avons la justice qui
vient par la foi, afin que nous puissions demander en toute confiance
Son Saint-Esprit et remercier Dieu de L'avoir obtenu. Car,
rappelez-vous : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi,
étant fait malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est
quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d'Abraham puisse
venir sur les païens par Jésus-Christ et que nous puissions recevoir
la promesse de l'Esprit par la foi. » (
Galates 3.13-14 ).
La bénédiction d'Abraham est la justification par la foi que nous
devons et pouvons avoir afin de recevoir la promesse de l'Esprit, qui
s'acquiert également par la foi. Bien alors, quand nous avons
l'évidence, la preuve, l'oeuvre parfaite de Dieu démontrant à notre
complète satisfaction que nous pouvons demander le Saint-Esprit en
toute confiance, alors n'est-ce pas à nous de Le recevoir par la foi?
N'est-ce pas à nous de remercier Dieu de L'avoir, de sorte qu'il ne
Lui reste plus qu'à Se manifester à Son gré, chaque fois que
l'occasion le demande et au besoin?
Bien, étudions alors quelques autres évidences qu'Il nous a données,
étudions-les en rapport avec ce que nous avons vu hier soir, afin que
nous puissions avoir sous les yeux ce que le Seigneur nous a Lui-même
révélé pour y baser notre confiance, ce dont nous pouvons être sûrs et
qui nous permet de demander avec la pleine assurance de la foi.
Lorsque nous demandons ce qu'Il a promis selon Sa volonté, Il nous
écoute. « Nous avons en Lui cette confiance qui si nous demandons quoi
que ce soit selon sa volonté, Il nous écoute et si nous savons qu'Il
nous écoute, alors nous savons que nous avons les choses que nous lui
avons demandées. » (
1 Jean 5.14-15
). Nous pourrons alors Le remercier d'avoir ces choses.
L'objectif de la loi
Commençons avec le
chapitre 5 de Romains, au verset 20.
Le vrai point
ou, pourrions-nous dire, l'un des principaux points de notre étude de
ce soir est de voir quelle place occupe la loi de Dieu dans le sujet
de la justification par la foi, quelle place occupe la loi de Dieu
dans cette obtention de la justification par Jésus-Christ seul. C'est
ici simplement une autre expression de la même pensée que nous avons
vue hier soir concernant la preuve que le Seigneur nous a donnée pour
nous assurer que nous pouvons réclamer par la foi de la promesse du
Saint-Esprit.
« Bien plus, la loi est venue afin que l'offense abondât » (
Romains 3.20
). En d'autres termes, les derniers mots, mots avec lesquels vous
êtes tous familiers, signifient que « par la loi vient la connaissance
du péché ». Pourquoi la loi a-t-elle été donnée sur des tables de
pierre, quel est le premier objectif de la loi? (Assemblée : « Nous
montrer ce qu'est le péché. ») Faire abonder le péché, nous donner la
connaissance du péché. Ainsi « la loi est venue afin que l'offense
abondât », afin que le péché puisse paraître, qu'il puisse paraître
tel qu'il est. Au
chapitre 7 de Romains,
Paul nous dit comment elle lui est apparue,
versets 12 et 13 :
« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort? Loin de là!
Mais c'est le péché, afin qu'il se manifestât comme péché en me
donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il
devînt condamnable au plus haut point. » Alors faire abonder le péché
et le faire paraître tel qu'il est, excessivement grave, voilà le
premier objectif du don de la loi, n'est-ce pas?
Maintenant poursuivons la lecture de
Romains 5 : « Or, la loi est
intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé,
la grâce a surabondé. » (
Verset 20
) La loi est-elle venue seule,
faisant seulement paraître le péché et rien d'autre? (Assemblée : «
Non. ») C'est simplement le moyen d'arriver à une autre fin, le moyen
pour atteindre un autre objectif, supérieur à la connaissance du
péché. Exact? (Assemblée : « Oui. ») Alors quand le péché abonde, où
la grâce abonde-t-elle? (Assemblée : « Au même endroit. ») Vraiment?
(Assemblée : « Oui. ») Mais ne lit-on pas : « Là où le péché a abondé,
la grâce a abondé »? (Assemblée : « Non, a surabondé. ») Ce serait
très bien, n'est-ce pas, si là où le péché abondait, la grâce
abondait? Ce serait très bien, mais ce n'est pas la façon dont le
Seigneur fait les choses, vous le savez; Il fait les choses beaucoup
mieux, infiniment mieux, comme seul Dieu pourrait le faire.
Bien alors, « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ».
(Assemblée : « Amen. ») Alors, mes frères, quand le Seigneur, par Sa
loi, nous a donné la connaissance du péché, à ce moment précis, en ce
point même, la grâce est beaucoup plus abondante que la connaissance
du péché. Exact? (Assemblée : « Oui. »)
Maintenant une autre parole : « Par la loi vient la connaissance du
péché. » Et nous avons découvert ceci en plus : que lorsque la loi
donne la connaissance du péché, à ce moment particulier, à cet endroit
même et en ce point même, dans cette chose même, la grâce de Dieu est
beaucoup plus abondante que la connaissance du péché. Mais quand la
loi donne la connaissance du péché, qu'est-ce qui en donne la
conviction? (Assemblée : « L'Esprit de Dieu. ») Avant que nous lisions
le passage qui le dit, voyons ce que nous avons jusqu'ici tiré de
notre lecture : Qu'est-ce que vous et moi avons tiré de la
connaissance du péché? (Assemblée : « L'abondance de la grâce. »)
Alors il n'y plus de place pour le découragement à la vue de nos
péchés, n'est-ce pas? (Assemblée : « Non. ») Ce n'est plus possible.
Il est impossible, voyez-vous, que vous et moi soyons découragés ou
que notre vie soit assombrie par la connaissance du péché. Car, peu
importe la dimension de cette connaissance, peu importe combien de
péchés nous sont révélés et portés à notre connaissance, juste ici, en
ce moment même, dans ces choses mêmes, et en ce moment même de notre
expérience, la grâce de Dieu abonde beaucoup plus que toute la
connaissance de nos péchés. Bien alors, je le répète, comment est-il
possible que nous puissions un jour nous décourager? Frères, le
Seigneur ne veut-il pas que nous soyons joyeux? (Assemblée : « Amen.
») Réjouissez-vous.
Un Consolateur qui réprouve
Bien alors, ce verset que nous avons cité nous présente le même point
de vue.
Jean 16.7-8 :
« Cependant je vous dis la vérité. » Que nous
dit-Il? (Assemblée : « La vérité. ») Bien! Et Il nous dit aussi : «
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » C'est cela
donc, n'est-ce pas? « Cependant je vous dis la vérité; il vous est
avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le
Consolateur ne viendra pas vers vous. » Qui est-ce qui ne viendra pas?
(Assemblée : « Le Consolateur. ») Qui? (Assemblée : « Le Consolateur.
») Le Consolateur? Est-ce Son nom? Est-ce ce qu'il est, le
Consolateur? (Assemblée : « Oui. »)
« Mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu. »
Qui est venu? (Assemblée : « Le Consolateur. ») Qui? (Assemblée : « Le
Consolateur. ») « Et quand il sera venu, il réprimandera (ou
convaincra) le monde de péché. » Qui est-ce qui le fait? (Assemblée :
« Le Consolateur. ») Est-ce le Consolateur qui convainc de péché?
(Assemblée : « Oui. ») Est-Il le Consolateur quand Il le fait?
(Assemblée : « Oui. ») Maintenant nous aimerions comprendre. N'est-Il
pas le réprobateur quand Il le fait et le Consolateur en d'autres
temps? (Assemblée : « Non. ») C'est le Consolateur qui réprouve, merci
Seigneur! Alors que devons-nous obtenir de cette réprimande pour nos
péchés? (Assemblée : « La consolation. ») Quelle consolation?
(Assemblée : « La consolation du Seigneur. ») La consolation que nous
obtenons nous réconforte au moment précis où nous en avons besoin.
Alors où trouvons-nous le moyen de nous décourager davantage devant la
connaissance du péché? N'est-ce pas la même pensée que nous avons lue
au
chapitre 5 de Romains?
Ne voyez-vous pas donc que lorsque nous avons à l'esprit en ce moment
précis, en ce temps et cet endroit que là où le péché abonde, la grâce
surabonde, et qu'au moment précis où le Saint-Esprit donne la
conviction du péché, c'est le Consolateur qui le fait? Ne voyez-vous
pas que dans tout ceci, rappelez-vous de cela, nous avons une victoire
éternelle sur Satan? Satan obtient-il l'avantage sur l'homme qui croit
en Dieu à ce moment-là? Non. Satan vient et vous dit : « Vois quel
pécheur tu es. » Merci Seigneur, car « là où le péché abonde, la grâce
surabonde ». (Assemblée : « Amen. ») « Bien, dit un autre, j'ai une
conviction si profonde du péché qu'il me semble que je n'ai jamais été
aussi profondément convaincu de péché de toute ma vie. » Merci
Seigneur, car alors nous avons plus de consolation que jamais dans
toute notre vie. Ne voyez-vous pas, frères, que c'est ainsi?
(Assemblée : « C'est ainsi. ») Alors remercions le Seigneur pour cela.
(Assemblée : « Amen. ») J'aimerais savoir pourquoi nous ne devrions
pas louer le Seigneur tout le temps.
Mais il y a quelque chose de plus dans
Romains 5.20. À quoi tout cela
sert-il? Premièrement nous avons découvert que la loi fait abonder le
péché afin que la grâce puisse abonder, de sorte que nous puissions
avoir la grâce pour nous conduire à Christ. Maintenant pourquoi ces
deux choses sont-elles unies? La loi faisant abonder le péché afin que
la grâce puisse abonder. Pourquoi ces deux choses sont-elles unies? «
Afin que comme le péché a régné pour la mort. » Nous savons qu'il en
est ainsi, n'est-ce pas? C'est maintenant ainsi. La loi fait abonder
le péché afin que nous pussions être conduits à une grâce plus
abondante, de sorte que « comme le péché a régné pour la mort, de même
ainsi la grâce puisse régner ». (
Romains 5.21 )
Que veut dire « de même ainsi »? Tout aussi certainement. Exactement
ainsi. Alors n'est-ce pas ainsi que Dieu fera régner cette abondance
de grâce dans nos vies tout aussi certainement que le péché règne dans
le monde? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Mais remarquez, quand la
grâce règne avec encore plus d'abondance, alors comment peut-on
comparer la délivrance du péché dont nous bénéficions maintenant et
l'esclavage du péché sous lequel nous étions auparavant? La liberté
dont nous jouissons est bien plus abondante que l'esclavage du péché
l'était. « Afin que, comme le péché a régné pour la mort, de même
ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par
Jésus-Christ. »
Nous amener à Christ
Maintenant résumons toute l'histoire. « La loi est intervenue pour que
l'offense puisse abonder », afin que nous puissions trouver la grâce
surabondante justement là, dans tous ces endroits et que la grâce
abonde « par la justice pour la vie éternelle par Jésus-Christ notre
Seigneur ». Alors pourquoi la loi est-elle intervenue? (Une voix : «
Pour nous amener au Seigneur. ») Pourquoi la loi est-elle intervenue?
(Une voix : « Pour nous amener à Christ. ») Oui. Ne le voyez-vous pas?
Alors, à chaque fois que quelqu'un en ce monde utilise les
commandements quand n'importe quel pécheur dans ce monde utilise les
dix commandements pour n'importe quel autre objectif que d'atteindre
Jésus-Christ, dans quel genre de but les utilise-t-il? (Assemblée : «
Un mauvais but. ») Il pervertit l'intention de Dieu dans le don de Sa
loi, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui monsieur. ») Utiliser la loi de
Dieu auprès des hommes dans n'importe quel autre but par conséquent
que de leur permettre d'atteindre Jésus-Christ, c'est utiliser la loi
d'une manière que Dieu n'a jamais conçue qu'elle soit utilisée.
Bien, la loi donc nous amène à Christ. C'est certain. Pourquoi?
(Assemblée : « Afin que nous puissions être justifiés. ») Que demande
la loi de vous et moi? A-t-elle des exigences à notre égard avant que
nous atteignions Jésus-Christ? Lorsque la loi nous trouve, veut-elle
quelque chose de notre part? (Assemblée : « Elle veut la justice. »)
Quel genre? (Assemblée : « Une justice parfaite. ») Laquelle?
(Assemblée : « Celle de Dieu. ») La justice de Dieu? (Assemblée : «
Oui. ») Une sorte de justice que seul Dieu manifeste dans Sa propre
vie, dans Sa propre manière de faire les choses? (Assemblée : « Oui.
») La loi se contentera-t-elle de quoi que ce soit de moins de ma part
et de votre part? Acceptera-t-elle quoi que ce soit d'inférieur, même
de l'épaisseur d'un cheveu? (Assemblée : « Non. ») Si nous pouvions
nous en approcher à la distance d'un cheveu, ce serait encore trop
loin; nous passerions à côté.
Allons voir Timothée, où Paul nous dit ce que la loi veut venant de
vous et moi, et ce qu'elle veut en nous également.
1 Timothée 1.5 : «
Le but (l'objet, la cible, l'intention, l'objectif) du commandement,
c'est la charité. » Qu'est-ce que la charité? (Assemblée : « L'amour.
») Quel genre d'amour? (Assemblée : « L'amour de Dieu. ») « Venant
d'un coeur pur. » Quel genre de coeur? (Assemblée : « Un coeur pur. »)
« Et d'une bonne conscience. » Quel genre de conscience? (Assemblée :
« Bonne. ») « Et d'une foi sincère. » C'est ce que la loi veut trouver
en vous et moi, n'est-ce pas? Nous acceptera-t-elle, vous et moi, avec
quoi que ce soit d'inférieur à ce qu'elle exige un amour parfait,
manifesté comme « venant d'un coeur pur, d'une bonne conscience et
d'une foi sincère »? Non, jamais. Car elle exige tout simplement la
perfection.
Maintenant avons-nous, y a-t-il un homme au monde qui ait ce genre
d'amour à offrir à la loi de Dieu? (Assemblée : « Non. ») Y a-t-il un
homme qui ait naturellement ce genre de conscience? (Assemblée : «
Non. ») Ayant ce genre de foi? (Assemblée : « Non. ») Non monsieur.
Bien alors, la loi présente cette exigence à chaque homme sur terre ce
soir, peu importe qui il est. Elle l'exige de vous et de moi; elle
l'exige des gens en Afrique, de toute personne sur terre, et elle
n'acceptera rien de moins que cela de n'importe lequel d'entre eux.
Mais nous parlons de nous ce soir. Ainsi la loi vient vers vous et moi
ce soir et dit : « Je veux la charité, je veux l'amour parfait,
l'amour de Dieu. Je veux voir cela dans votre vie tout le temps. Et je
veux le voir manifesté comme venant d'un coeur pur, à travers une
bonne conscience et une foi sincère. » C'est ici que nous en
sommes.
« Bien, dira quelqu'un, je ne l'ai pas, j'ai fait de mon mieux. »
Mais la loi dira : « Ce n'est pas ce que je veux; je ne veux pas de
votre mieux; je veux la perfection. Ce ne sont pas vos oeuvres que je
veux de toute façon, ce sont celles de Dieu que je veux; ce n'est pas
votre justice que je recherche, je veux la justice de Dieu de votre
part; ce n'est pas votre action que je veux, je veux l'action de Dieu
dans votre vie. » C'est ce que la loi dit à tout homme. Quand je suis
ainsi muselé dès la première question, alors même que j'ai fait de mon
mieux, je n'ai donc plus rien à dire. N'est-ce pas ce que dit
l'Écriture : « Afin que toute bouche soit fermée »? C'est exactement
ce que fait la loi, n'est-ce pas?
Mais une petite voix douce se fait entendre disant : « Voici la vie
parfaite; voici la vie de Dieu; voici un coeur pur; voici une bonne
conscience; voici une foi sincère. » D'où vient cette voix? (Assemblée
: « De Christ. ») Ah! le Seigneur Jésus-Christ est venu et S'est tenu
dans ma position, dans la chair dans laquelle je vis; Il y a vécu; le
parfait amour de Dieu y a été manifesté; la parfaite pureté de coeur y
a été manifestée ainsi qu'une bonne conscience et la foi sincère de
l'esprit qui était en Jésus-Christ, tout est là.
Bien alors, Il vient simplement et me dit : « Voici, prends-le. » Ce
sera satisfaisant, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») La vie
manifestée en Jésus-Christ qui satisfera la loi, la pureté de coeur
que Jésus donne, cela satisfera la loi; la bonne conscience qu'Il peut
créer la satisfera; la foi sincère qu'Il donne la satisfera. Exact?
(Assemblée : « Oui. »)
Alors n'est-ce pas ce que la loi veut tout le temps? C'est
Jésus-Christ que la loi veut, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. »)
C'est ce que veut la loi : c'est la même chose qu'elle demande dans
Romains 5,
non? Mais pourquoi la demande-t-elle en ce qui me concerne?
Elle demande que Christ soit en moi, parce que la loi veut voir cette
chose en moi. Alors l'objectif de la loi de Dieu n'est-il pas
l'évangile de Christ seul? « Christ en vous, l'espérance de la gloire.
» Oui, en effet.
Romains 5.1, 5.
Justifiés par la foi, nous avons la
paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ et l'amour de Dieu est
répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous est donné. Et
c'est la charité, l'amour suprême.
Actes 15.8-9 : « Et Dieu, qui
connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le
Saint-Esprit comme à nous; il n'a fait aucune différence entre nous et
eux, purifiant leurs coeurs par la foi. » Voilà l'amour de Dieu venant
d'un coeur pur!
Hébreux 9.14 :
« Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit
éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre
conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant? »
Il y a ici une conscience pure, frères, et il y a l'amour de Dieu
venant d'une bonne conscience. Puis il y a cette foi qu'Il donne qu'Il
nous permet de garder la foi de Jésus qui nous permet de garder les
commandements de Dieu; et il y a l'amour de Dieu venant d'une foi
sincère.
Oh! alors le message de la justice de Dieu qui est par la foi en
Jésus-Christ nous apporte le parfait accomplissement de la loi de
Dieu, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») Alors c'est l'objectif et
le but, et le point particulier du message du troisième ange, n'est-ce
pas? (Assemblée : « Oui. ») C'est Christ; Christ dans Sa justice,
Christ dans Sa pureté, Christ dans Son amour, Christ dans Sa
gentillesse, Christ dans Son être entier, Christ et Christ crucifié,
c'est la parole, frères; réjouissons-nous, réjouissons-nous.
(Assemblée : « Amen. »)
Ainsi donc, quand nous avons Jésus, quand nous L'avons reçu par la
foi, et que la loi se tient devant nous ou que nous nous tenons devant
elle, et qu'elle fait son impossible demande d'amour, nous pouvons
dire : « La voici, elle est en Christ et Il est à moi. » Venant d'un
coeur pur. « La voici en Christ, et Il me l'a donnée. » « Une bonne
conscience. » Le sang de Christ l'a créée en moi, la voici. « Une foi
sincère », la foi de Jésus, Il me l'a donnée, la voici. Puis, comme «
Vers Jésus » nous le dit, nous pouvons venir à Jésus maintenant et
être purifié, et paraître devant la loi sans aucune honte ni aucun
remords. Frères, quand je possède ce qui me met en parfait accord avec
la loi de Dieu, alors je suis satisfait et je ne peux m'empêcher
d'être content et satisfait.
Maintenant allons lire le
chapitre 3 de Romains
qui nous raconte toute
l'histoire sans faire d'autre étude que de simplement lire les textes.
Romains 3.19-22.
Nous pouvons dire amen à chacune de ces paroles d'un
bout à l'autre. « Or, nous savons », c'est ainsi, « que tout ce que
dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute
bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant
Dieu. » N'est-ce pas ainsi? Ce qui me dit que je suis un pécheur ne
peut pas me dire que je suis juste. « Mais maintenant, » quand?
(Assemblée : « Maintenant. ») Très bien, disons-le frères. « Mais
maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu. » C'est
ainsi, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») La loi ne peut manifester
la justice en nous parce que nous ne pouvons pas la voir là; elle est
là mais nous sommes si aveugles que nous ne pouvons pas l'y voir; le
péché nous a si aveuglés et corrompus que nous ne pouvons pas voir la
justice dans la loi : et si nous pouvions la voir là, nous ne
pourrions pas l'obtenir parce qu'il n'y a rien en nous qui puisse la
satisfaire, nous sommes totalement impuissants.
Ainsi maintenant, « sans la loi est manifestée la justice de Dieu...
justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient.
» Que veut dire ce mot « croient » quand il est dit par Dieu?
(Assemblée : « La foi. ») Et qu'est-ce que la véritable foi? La
soumission de notre volonté à la Sienne, un abandon du coeur à Dieu,
le don de notre coeur, la concentration de nos affections sur Lui :
voilà ce qu'elle signifie pour ceux qui Le recevront; car croire,
c'est recevoir quand Dieu parle. Il le dit au premier chapitre de
Jean,
verset 12 :
« Mais à tous ceux qui l'ont reçue [la Parole], elle
a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, même à ceux qui croient
en son nom. » « Et même la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ
pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. Car il n'y a point de
distinction. » Alors nous pouvons tous l'avoir ici ce soir? Nous
pouvons l'avoir? Nous l'avons parce que nous y croyons.
Dix témoins
Bien maintenant, c'est donc l'objectif de la loi, n'est-ce pas, de
nous amener à Jésus-Christ, afin que nous puissions être justifiés par
la foi, rendus justes par la foi, afin que Sa justice la justice de
Dieu en Christ puisse être nôtre? C'est ça. Bien, alors quand c'est le
cas, quand nous sommes arrivés là, alors quelle est l'utilité de la
loi? À quoi sert la loi? (Assemblée : « Elle témoigne. ») Exactement.
Lisons maintenant cette partie du
verset 21
que je n'ai pas lue : «
Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à
laquelle rendent témoignage la loi... » Nous n'avons pas besoin de
lire davantage pour le moment, même si la phrase n'est pas terminée.
Alors quand la loi donne une connaissance du péché afin que nous
puissions avoir la connaissance de l'abondance de la grâce qui enlève
le péché, la grâce règne par la justice pour la vie éternelle par
Jésus-Christ, et cette justice de Dieu par la foi en Christ est nôtre
par l'action de la loi; cette connaissance du péché nous a amenés à
Christ et nous L'avons, ainsi la loi est satisfaite dans toutes ses
exigences à notre égard.
Maintenant quand elle est satisfaite dans toutes ses exigences à notre
égard, va-t-elle s'en tenir à cela et continuer à dire qu'elle est
satisfaite, que tout est correct? Quand la loi a des exigences sur
nous que nous ne pouvons satisfaire par quelque autre moyen que par la
présence de Jésus-Christ en nous, alors la loi de Dieu, tant que nous
resterons là, se tiendra-t-elle là et dira-t-elle : « C'est correct et
je suis satisfaite de cela »? (Assemblée : « Oui. ») Alors si
quelqu'un commence à douter et à dire : « Ce n'est pas vrai »,
n'aurons-nous pas des témoins pour le prouver?
Vous voyez maintenant ceci : il est nécessaire que nous ayons des
témoins pour plusieurs raisons. L'une dans notre propre rapport et
dans notre propre expérience personnelle est celle-ci : quand Dieu
parle et que nous Le croyons, alors nous savons, chacun pour soi, que
la justice de Dieu est nôtre, que nous y avons droit, qu'elle nous
appartient et que nous pouvons nous reposer sur elle dans une paix
parfaite. Mais il y a d'autres gens qui ont besoin de savoir ceci
aussi. Peuvent-ils le savoir en m'entendant le dire? (Assemblée : «
Non. ») Peuvent-ils le savoir en sachant que je suis d'accord et que
j'affirme qu'il en est ainsi? Cela va-t-il les convaincre, cette
preuve est-elle suffisante pour eux? (Assemblée : « Non. ») Ils ont
besoin de quelque chose de meilleur que ma parole. Ne voyez-vous pas
que le Seigneur a pourvu à cette exigence précise et nous a donné des
témoins auxquels ils peuvent faire appel, et qu'ils peuvent aller voir
ces témoins et leur demander quand cela leur plaît si ce que nous
possédons est réel ou non? Est-ce le cas? (Assemblée : « Oui. »)
Ils n'ont pas besoin de venir et de s'enquérir de nous; s'ils nous
interrogent, nous pouvons évidemment leur dire ce que le Seigneur nous
a dit de dire; et si ce n'est pas suffisant, ils peuvent aller
demander à ces témoins. Nous pouvons dire que ce sont nos amis : ils
me connaissent depuis ma naissance. Ils me connaissent depuis toujours
: ils me connaissent mieux que moi-même, et si vous voulez plus que
cela, alors je leur dis : allez le leur demander, ils vous le diront.
Combien y en a-t-il? (Assemblée : « Ils sont dix. ») Que vaut leur
parole? Disent-ils la vérité? Ah, ils sont la vérité même. Ils sont la
vérité. (
Psaumes 119.142 ).
Bien alors, il est impossible pour eux de
témoigner autrement. Quand ils disent que cette demande est
satisfaite, que « cette vie me plaît beaucoup », c'est suffisant pour
n'importe qui dans l'univers, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. »)
Ainsi donc, l'homme qui prétend croire en Jésus et se réclame de la
justice de Dieu qui vient au croyant en Jésus, sa prétention est-elle
suffisante aux yeux du monde? (Assemblée : « Non. ») Ou notre parole à
cet égard suffit-elle? (Assemblée : « Non. ») Bien ils diront, et
beaucoup d'entre eux le diront : « Oui, nous croyons dans le Sauveur;
j'ai le droit de prétendre, moi aussi, avoir la justice qu'Il a, la
parfaite sainteté et la parfaite sanctification : que je n'ai pas
péché depuis dix ans, et que je suis même au-dessus de la tentation,
je le sais. » Bien, comment le savez-vous? « Bien, je le sens dans mon
coeur; je le sens dans mon coeur et ce, depuis plusieurs années. »
Bien, ce n'est pas une preuve du tout; car « le coeur est trompeur
par-dessus tout et désespérément mauvais. » Trompeur par-dessus
combien de choses? (Assemblée : « Toutes choses. ») Toutes choses?
(Assemblée : « Oui. ») Plus que Satan lui-même? (Assemblée : « Oui. »)
Est-ce que le coeur est réellement trompeur par-dessus toutes choses?
(Assemblée : « Oui. ») C'est ce qu'Il dit, que nous le comprenions ou
pas. Il est plus trompeur que Satan lui-même, n'est-ce pas? (Assemblée
: « Oui. ») Le coeur me trompera plus rapidement et plus souvent que
Satan.
Alors, quand cette personne le sent dans son coeur, est-ce une preuve
valable? Quand mon coeur dit que je suis bon, alors que fait-il?
(Assemblée : « Il me trompe. ») Salomon a dit : « Celui qui se confie
en son coeur est un fou. » Il est non seulement un fou, mais il est
trompé par cette chose, n'est-ce pas? (Assemblée : « Oui. ») C'est
déjà assez mauvais pour un homme sage d'être trompé, quand un fou est
trompé, où au monde s'en va-t-il? Par conséquent, nous ne pouvons nous
permettre de faire confiance à de telles choses sur une question aussi
importante que celle-ci, non monsieur; nous avons besoin d'une
meilleure preuve que celle d'un coeur d'homme qu'il a la justice de
Dieu et qu'il est tout à fait juste et prêt pour le jugement, et qu'il
n'a pas péché depuis dix ans, est saint, sanctifié et à l'abri de la
tentation, etc. Nous avons besoin de quelque chose de meilleur que
cela; et le fait est que Jésus a habité dans notre monde un bon
moment, et qu'il n'a jamais été à l'abri de la tentation lorsqu'Il
était ici-bas. Les chrétiens ne le sont pas non plus tant qu'ils
vivent ici-bas.
Alors donc cette preuve n'est pas suffisante; nous voulons plus que
cela. Et si cette personne qui prétend avoir la justice de Dieu par la
foi en Jésus-Christ n'a que cela à présenter comme témoin, et que son
témoignage ne peut offrir davantage, alors que vaut sa prétention?
(Assemblée : « Rien du tout. ») Exactement, rien du tout. C'est une
prétention trompeuse; elle ne pourra jamais s'affirmer sur cette base.
Aussi le Seigneur ne nous a pas abandonnés ainsi. Hier soir, nous
avons trouvé dans notre leçon que lorsque nous voulons savoir comment
les choses se passent dans notre expérience, nous ne devons pas
regarder à l'intérieur de nous pour les découvrir, mais regarder ce
que Dieu dit pour voir si c'est ainsi. Quand nous avons trouvé
Jésus-Christ et que nous L'avons, alors le Seigneur ne veut pas que
nous regardions à l'intérieur de nous-mêmes pour voir s'Il est là. Il
nous a fourni des témoins dont le témoignage nous dira constamment
qu'Il est là et ils diront à tous les autres qu'Il est là. La justice
de Dieu qui est par la foi de Jésus-Christ est maintenant manifestée
et la loi lui rend témoignage.
La loi doit donc premièrement nous amener à Christ et après nous avoir
conduit à Christ et nous l'avoir fait trouvé, elle témoigne de
l'exactitude du fait. D'abord donner la connaissance du péché et
deuxièmement, témoigner de la justice de Dieu qui est par la foi. Bien
donc, quiconque utilise la loi de Dieu dans n'importe quel autre but
que ces deux objectifs à un moment ou à un autre, que fait-il à la loi
de Dieu? (Assemblée : « Il la pervertit. ») Il pervertit toute la
chose; il l'utilise dans un but que Dieu n'a jamais voulu. Ainsi donc,
si un homme ou un ange utilise la loi de Dieu de n'importe quelle
autre façon ou dans n'importe quel autre but que ces deux choses un
homme peut l'utiliser pour les deux, mais les anges ne peuvent
l'utiliser que pour un -- il pervertit la loi de Dieu.
D'où vient notre justice? (Assemblée : « De Dieu. ») « Leur justice
vient de moi, dit le Seigneur. »
2 Corinthiens 4.6 :
« Car Dieu, qui a
dit : La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la
lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la
gloire de Dieu sur la face de Christ. » Où trouvons-nous la
connaissance de la gloire de Dieu? (Assemblée : « Sur la face de
Jésus-Christ. ») Sur la face de Jésus-Christ.
Maintenant
2 Corinthiens 3.18 :
« Nous tous qui, le visage découvert,
contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Esprit
du Seigneur. » Alors que voyons-nous dans la face de Jésus-Christ?
(Assemblée : « La gloire du Seigneur. ») Qu'est-ce que la gloire du
Seigneur? Nous avons lu ici, on nous a dit ici, par l'Esprit de Dieu,
que le message de la justice de Dieu qui est par la foi de
Jésus-Christ est le commencement de la gloire qui doit éclairer toute
la terre. Alors qu'est-ce que la gloire de Dieu? Sa justice, Son
caractère. Où la trouvons-nous? En Jésus-Christ. Et c'est là qu'est la
gloire de Dieu, révélée dans la face de Jésus-Christ. Il l'a dit,
voyez-vous; c'est là que nous devons la chercher.
Cherchons-nous la justice dans la loi? (Assemblée : « Non. ») Même
après avoir été amenés à Christ, cherchons-nous là la justice?
(Assemblée : « Non. ») Où cherchons-nous la justice? Dans la face de
Jésus-Christ. Là, « nous tous qui, le visage découvert, contemplons
comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en
la même image, de gloire en gloire, » de justice en justice, de
caractère en caractère, de bonté en bonté, comme par l'Esprit du
Seigneur.
Alors ne voyez-vous pas comment la justice de Dieu et le Saint-Esprit
vont de pair? Ne voyez-vous pas que lorsque nous obtenons la justice
qui est par la foi de Jésus-Christ, la bénédiction d'Abraham en fait,
le Saint-Esprit ne peut alors rester loin de nous; vous ne pouvez
séparer les deux; ils vont ensemble. Alors quand nous l'avons et
savons que nous l'avons par la foi dans Sa parole, Il nous dit que
nous avons le droit de demander le Saint-Esprit et aussi de Le
recevoir.
Regardez.
Galates 4.5-6 :
Il est venu « afin qu'il rachetât ceux qui
étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption. Et parce que
vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils ».
Il L'envoie; Il ne veut pas Le retenir : Il L'envoie dans le coeur;
c'est un don gratuit.
Je dis ensuite : ne voyez-vous pas qu'il est impossible de garder la
justice de Dieu et le Saint-Esprit séparés? Ainsi donc, « transformés
en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Esprit du Seigneur
»; et quand l'image de Dieu en Jésus-Christ est trouvée en nous, alors
quoi? C'est là qu'est l'empreinte, le sceau de Dieu. Vous avez entendu
cela dans les autres leçons. En regardant dans la face de Jésus-Christ
et là seulement, ayant reçu la justice de Dieu qui est par la foi en
Lui, et regardant même dans Sa glorieuse figure qui reflète la gloire
de Dieu, cela a pour effet de nous changer en la même image, de
parfaire l'image de Dieu et de la rétablir en nous par l'action de
l'Esprit de Dieu sur l'âme. Et quand ceci est réalisé, alors le même
Esprit de Dieu est là pour apposer le sceau du Dieu vivant,
l'empreinte éternelle de Sa propre image.
Ainsi donc, après être venu à Christ, après L'avoir trouvé, nous ne
cherchons plus la justice dans la loi. Où la cherchons-nous?
(Assemblée : « Dans la face de Jésus-Christ. ») Dans la face de
Jésus-Christ; et tandis que nous la regardons, que dit la loi?
(Assemblée : « C'est juste. ») La loi témoigne : « C'est l'endroit où
il faut regarder; c'est ce que je veux que vous ayez; c'est
satisfaisant; nous sommes parfaitement d'accord. » Où les anges
regardent-ils dans le ciel? Ne regardent-ils pas la loi pour voir
s'ils sont corrects ou non? (Une voix : « Ils contemplent toujours la
face de notre Père. ») « Leurs anges contemplent toujours la face de
notre Père qui est dans le ciel. » Alors d'où vient la justice des
anges? (Assemblée : « De Dieu. ») De Dieu, à travers Jésus-Christ,
n'est-ce pas? Et qu'est-ce que fait la loi dans le trône de Dieu, la
fondation de Son trône, qu'est-ce que la copie originale de Sa loi
fait là? Quand les anges regardent la face de Celui qui est assis sur
le trône, que fait la loi qui n'a jamais été touchée par l'homme et ne
le pourra jamais, que fait-elle là? Elle témoigne de la justice de
Dieu qu'ils obtiennent sans la loi.
Ceci a toujours été la véritable manière d'utiliser la loi de Dieu.
Quand les gens avaient péché et fait quelque chose contre les
commandements du Seigneur concernant des choses qui ne doivent pas
être faites et qu'ils se rendaient coupables, alors ils devaient
apporter un sacrifice et son sang était offert, l'expiation était
faite et ils étaient pardonnés.
Lévitique 4. Et alors, comme
aujourd'hui, les commandements témoignaient de la justice qu'ils
avaient obtenue par la foi en Jésus. C'est pourquoi le Tabernacle
était appelé « le Tabernacle du témoin ». (
Actes 7.44 et
Nombres 17.7-8,
18.2.
) Le tabernacle du témoignage est la même chose parce que
le témoignage est la preuve donnée par un témoin. Aussi, que le
tabernacle ait été le tabernacle du témoin ou du témoignage, l'arche
était l'arche du témoignage ou du témoin, parce qu'elle contenait les
tables du témoignage. Les tables de pierre, les tables de la loi,
étaient les tables du témoignage, parce qu'elles étaient la preuve du
témoin que Dieu a désigné pour témoigner de la justice de Dieu qui
vient sans la loi, par la foi de Jésus-Christ seule. Par conséquent,
il est éternellement vrai à travers l'univers que « si la justice
vient par la loi, alors Christ est mort en vain ». (
Galates 2.21 ). Il
est vrai pour toujours et partout que « leur justice est de moi, dit
le Seigneur ». Et la loi témoigne de la justice que tous obtiennent de
Dieu sans la loi, mais par Jésus-Christ.
Alors n'est-il pas vrai, comme je l'ai dit un peu auparavant, qu'il
s'agisse d'un homme ou d'un ange, s'il emploie la loi de Dieu pour
n'importe lequel de ces deux objectifs ou les deux, il pervertit
entièrement la loi de Dieu par rapport à ce que Dieu a toujours voulu.
Bien alors, la justice de Dieu qui est par la foi de Jésus-Christ
satisfait toutes les exigences, n'est-ce pas? Toutes les exigences
maintenant et pour combien de temps? (Assemblée : « Pour toujours. »)
Elle satisfait chaque point maintenant et pour toujours. Bien, alors
nous pouvons savoir pour nous-mêmes qu'elle est à nous par les preuves
que Dieu nous a données hier soir et elles sont éternellement sûres,
et chaque personne en ce monde peut savoir que nous y avons droit
grâce aux témoins que Dieu a donnés.
Pour entrer au ciel
Bien, ceci doit nous rendre aptes à recevoir le sceau de Dieu, la
justice de Dieu, afin que par elle nous puissions être changés de
gloire en gloire en la même image et quand elle sera complétée, quoi
ensuite? Qui en témoignera? (Assemblée : « Le Sabbat du Seigneur. »)
Il témoignera de cette oeuvre terminée et complétée d'un bout à
l'autre.
Comme le professeur Prescott nous l'a dit dans son sermon, c'est la
présence de Christ qui rend saint et sanctifie l'endroit où elle est
et quand la présence de Christ est là dans sa plénitude, alors que
devient cet endroit? Il est sanctifié. Quel est le signe de la
sanctification? (Assemblée : « Le Sabbat. ») Et la sanctification
complète est l'oeuvre de Dieu dans l'âme. Alors quand l'oeuvre de Dieu
sera complétée dans l'âme, la loi de Dieu en rendra entièrement
témoignage. Mais quel point particulier de la loi de Dieu est un
témoignage de cette chose particulière qu'est la sanctification
complète de Son peuple? (Assemblée : « Le Sabbat du Seigneur. ») Il se
tient là comme témoin et comme principal témoin et les deux témoignent
ensemble; puis le sceau est appliqué et l'oeuvre est complétée.
Frères, comment pouvons-nous nous passer du sceau de Dieu? Ne
sommes-nous pas ce soir dans le temps du scellement? (Assemblée : «
Oui. ») Et cela a lieu par la justice de Dieu qui est par la foi de
Jésus-Christ, n'est-ce pas? Oui monsieur; et alors quand ce sceau est
reçu, quand il est apposé là [sur le front] à travers toutes les
tentations et les épreuves de Satan, qu'il agit avec toute puissance,
signes et prodiges mensongers. Car la promesse est : « Parce que tu as
gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à
l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour
éprouver les habitants de la terre. »
Et quand cela est passé alors c'est l'entrée dans la cité céleste,
l'entrée dans la cité céleste. Merci Seigneur! Et ce sont là les tests
à travers lesquels nous devons passer; mais frères, quand nous avons
cette justice de Jésus-Christ, nous avons ce qui nous permet de passer
à travers chaque test.
Et en ce jour-là, il y aura deux groupes; certains seront là quand la
porte sera fermée, ils voudront entrer et ils diront : « Seigneur,
ouvre-nous; nous voulons entrer. » Et quelqu'un viendra et demandera :
« Qu'avez-vous fait pour vous permettre d'entrer? Quel droit avez-vous
d'entrer dans l'héritage ici? Quel droit avez-vous sur cela? » « Oh,
nous T'avons connu, nous avons mangé et bu en Ta présence, et Tu as
enseigné dans nos rues. Oui et de plus nous avons prophétisé en Ton
nom; en Ton nom nous avons fait plusieurs oeuvres merveilleuses. Quoi,
nous avons fait plusieurs choses merveilleuses. Seigneur, n'est-ce pas
là une preuve suffisante? Ouvre la porte. »
Quelle sera la réponse? « Éloignez-vous de moi, vous qui commettez
l'iniquité. » Que diront-ils? « Nous avons fait plusieurs oeuvres
merveilleuses; nous les avons faites; nous sommes corrects; nous
sommes justes, nous sommes tout à fait justes; c'est pourquoi nous
avons le droit d'être ici. Ouvre la porte. » Mais le « nous » ne
compte plus ici, n'est-ce pas?
En ce jour-là, il y aura un autre groupe une grande foule que personne
ne peut compter de toutes nations, races, langues et peuples; et ils
s'approcheront pour y entrer. Et si quelqu'un leur posait cette
question : « Qu'avez-vous fait pour vous permettre d'entrer ici? Quel
droit avez-vous d'être ici? » La réponse serait :
« Oh, je n'ai rien fait du tout pour le mériter. Je suis un pécheur,
dépendant uniquement de la grâce du Seigneur. Oh, j'étais si
malheureux, si totalement captif et dans un tel esclavage que personne
ne pouvait me délivrer sinon le Seigneur Lui-même; si misérable que
tout ce que je pouvais faire, c'était d'avoir constamment le Seigneur
pour me réconforter; si pauvre qu'il me fallait constamment mendier
[aux pieds] du Seigneur; si aveugles que personne ne pouvait me
permettre de voir sinon le Seigneur; si nu que personne ne pouvait me
vêtir que le Seigneur Lui-même. Tout ce que je peux réclamer avoir,
c'est ce que Jésus a fait pour moi. Mais le Seigneur m'a aimé. Quand
j'ai crié dans mon malheur, Il m'a délivré; quand dans ma misère j'ai
voulu du réconfort, Il m'a consolé tout au long de ma route; quand
dans ma pauvreté j'ai mendié, Il m'a donné la richesse; quand dans mon
aveuglement je Lui ai demandé de me montrer le chemin afin que je
puisse Le connaître, Il m'a conduit tout le long du chemin et m'a
permis de voir; quand j'étais si nu que personne ne pouvait me vêtir,
bien, Il m'a donné ce vêtement que je porte; et ainsi, tout ce que je
peux présenter, tout ce que j'ai à présenter qui puisse me permettre
d'entrer, n'importe quelle prétention qui me permettrait d'entrer,
n'est rien d'autre que ce qu'Il a fait pour moi; si ceci ne peut me
permettre d'entrer, alors je serai laissé dehors, ce qui sera juste
d'ailleurs. Si je suis laissé dehors, je n'aurai aucune plainte à
formuler. Mais oh, ceci ne me permettra-t-il pas d'entrer et d'avoir
droit à l'héritage? »
Il répondra alors : « Bien, il y a ici certaines personnes
particulières; elles veulent être pleinement satisfaites de tous ceux
qui entrent ici. Nous avons dix examinateurs. Quand ils se penchent
sur le cas d'un homme et rendent le verdict qu'il est correct, alors
il peut passer. Êtes-vous prêts à ce que ces gens examinent votre cas?
» Et nous répondrons : « Oui, oui; car je veux entrer; et je suis prêt
à me soumettre à n'importe quel examen; car même si je suis laissé
dehors, je n'ai aucune plainte à faire; je suis de toute façon perdu
si je suis laissé à moi-même. »
« Bien alors, nous les appellerons. » Et ainsi ces dix examinateurs
sont amenés et disent : « Oui, nous sommes parfaitement satisfaits de
lui. Oui, la délivrance qu'il a obtenue de son malheur, c'est ce que
le Seigneur a accompli; le réconfort qu'il a eu tout au long de son
cheminement et dont il avait tant besoin, c'est ce que le Seigneur a
donné; la richesse qu'il a, tout ce qu'il possède, aussi pauvre qu'il
était, le Seigneur la lui a donnée; et aveugle, peu importe ce qu'il
croit, c'est le Seigneur qui le lui a donné et il voit seulement ce
qui est au Seigneur; et nu comme il était, ce vêtement qu'il porte,
c'est le Seigneur qui le lui a donné, le Seigneur l'a tissé et il est
totalement divin. C'est Christ seulement. Oui, il peut entrer. »
[L'Assemblée commence ici à chanter :
« Jésus a tout payé
Je Lui dois tout ce que j'ai;
Le péché a laissé une tache cramoisie,
Il l'a rendue blanche comme la neige. »
Et frères, on entendra alors, venant de l'intérieur des portes, la
plus douce musique, remplie de la gentillesse et de la compassion de
mon Sauveur, -- la voix viendra de l'intérieur. « Venez, entrez, vous
qui êtes bénis du Seigneur. » (Assemblée : « Amen. ») « Pourquoi
restes-tu là dehors? » Et la porte s'ouvrira toute grande et nous
aurons « une entrée abondante et libre dans le royaume éternel de
notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ».
Oh, Il est un Sauveur parfait. Il est mon Sauveur. Mon âme exalte le
Seigneur. Mon âme se réjouit dans le Seigneur ce soir, mes frères. Oh,
je dis avec David, venez et glorifiez le Seigneur avec moi et exaltons
ensemble Son nom! Il a donné pleine satisfaction; il n'y a rien contre
nous, frères; le chemin est clair, la route et ouverte. La justice de
Christ suffit; il y a de la lumière, de l'amour, de la joie et une
excellence éternelle.
Ce que dit
Ésaïe 60.1-2
n'est-il pas vrai alors? « Lève-toi, brille,
car ta lumière est venue, et la gloire de l'Éternel s'est levée sur
toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l'obscurité les
peuples; mais l'Éternel se lèvera sur toi... et sur toi sa gloire
apparaîtra. »
Frères, Il peut le faire; Il veut le faire; laissons-Le faire.
(Assemblée : « Amen. ») Et louons-Le pendant qu'Il le fait.
Ne pouvons-nous pas maintenant louer le Seigneur? Que chaque personne
ici qui veut le faire vienne en avant maintenant. Je dirai amen à
chaque parole de louange, car mon âme L'exalte aussi frères. Mon âme
Le loue également, frères, parce qu'Il est mon Sauveur; Il a terminé
l'oeuvre; Il a fait Son oeuvre de grâce, Il m'a sauvé, Il nous sauve
tous. Remercions-Le éternellement.
Professeur Prescott : Les temps de rafraîchissement sont ici, frères.
L'Esprit de Dieu est ici. Ouvrez votre coeur, ouvrez votre coeur;
ouvrez-le en louanges et en grâces.